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Kenseiden

France

Kenseiden

France
Ongoing 3/10
#Remolove: Futsuu no Koi wa Jado
2 people found this review helpful
Nov 8, 2020
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 9.0

Bas les masques !

En cette fin d'année 2020 les productions françaises font encore totalement l'impasse sur la pandémie de Covid, qui continue à bouleverser nos vies. Peut-être dû à la gestion catastrophique de celle-ci en France, mais aussi à l'idée que les masques et autres gestes barrières dans les fictions pourraient faire fuir le spectateur. En Asie, les séries ancrées dans la réalité pandémique (notre réalité, donc) sont arrivées dès cet été. Mais j'avoue que moi-même, j'étais à la fois attiré par la curiosité de découvrir comment le sujet était traité et repoussé par cette anxiété de la vie quotidienne que je ne voulais pas retrouver dans un divertissement. C'était sans compter sur l'effet cathartique que pouvait avoir un drama qui traite intelligemment et avec beaucoup d'humour du sujet.

C'est le cas de #Remolove, qui, si l'on s'arrête à l'affiche ou au résumé, peut être pris comme une énième histoire de futur trentenaire qui cherche à se caser avant ce satané 30ième anniversaire (cliché, quand tu nous tiens). Mais qui nous montre plutôt avec un certain humour à quel point la situation que nous vivons tous est absurde. Sur fond de romance par messageries interposées à la Meg Ryan(assez peu réaliste d'ailleurs), le drama traite des réseaux sociaux et de l'anonymat, de la solitude, de la vie de couple, ou des relations humaines en général, en cette étrange année 2020. Il donne à réfléchir et on se retrouve tous à un moment ou à autre dans ce drama.

Mais le point fort de la série, pour moi, c'est l'humour. Rire avec les masques, le lavage des mains et surtout la distanciation sociale paraissait mission impossible, mais c'est grâce à la jolie Haru dans le rôle de Mimi Sensei que tout cela est possible. Le port du masque l'oblige à intensifier son jeu d'actrice et surtout son regard hyper expressif. Ses expressions corporelles font mouchent à chaque fois. Son rôle de Médecin du travail obsédé par les gestes barrières permet une telle outrance dans le jeu, et cela sans jamais sonner faux. Les autres acteurs paraissent bien fades à côté, surtout les rôles masculins, qui malheureusement sont encore trop marqués par l'immaturité. Le port du masque devient ainsi un problème pour distinguer tous ses mâles au même traits de caractère. Mais c'est peut-être voulu, montrant à quel point Mimi Sensei est désabusée par les hommes. Après 3 épisodes j'espère bien encore être surpris, mais le teaser de l'épisode 4 me fait un peu peur. À voir donc.

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Ongoing 7/11
PICU: Shoni Shuchu Chiryo Shitsu
0 people found this review helpful
Dec 27, 2022
7 of 11 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 9.5
Rewatch Value 8.5

Une PiCU-re d'émotion

Alors que la crise des vocations gangrène la société moderne toujours plus médicalisée, mais paradoxalement, toujours plus en manque de médecins, le drama médical, lui, a toujours autant la côté. Ces super héros du quotidien, rongés par le doute et en même temps pourris par leur pouvoir de donner la vie et la mort à leurs patients, sont à chaque fois admirables et énervants par le peu de réalisme. Mais avec PICU, et comme souvent avec le drama japonais, vous allez être touchés par la sincérité des acteurs et le réalisme qui se dégage de la meilleure série médicale de 2022.

On retrouve dans PICU le héros de Kakegurai, Takasugi Mahiro, qui livre une prestation bien plus convaincante que dans ses adaptations de survivals games. Mais on peut surtout admirer Yoshizawa Ryo dans le rôle principal et lui aussi adepte du genre, qui va vous faire fondre et pas seulement pour sa gueule d'ange. Si le sujet porte évidement à l'empathie, en se plaçant dans une unité pédiatrique de soins intensifs, c'est le jeu des acteurs qui transforme ce que certains appelleront un Soap-Hospital en chef-d'œuvre de sensibilité. Je sais à quel point cela peut être irritant, les plans fixes sur les larmes qui coulent au son des boucles musicales. Mais là, c'est amplement justifié et c'est bien de l'autre côté de l'écran qu'il y aura le plus grand besoin de mouchoirs.

Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis :

Premièrement, un Hôpital sur une ile isolée. OK, on est loin ici de l'ile du Dr Koto (coïncidence de calendrier ?), puisqu'on est dans un hôpital d'Hokkaido. Mais cette partie du Japon a besoin encore de développer ses infrastructures de santé et de transport. Son immensité, son climat et ses parties encore sauvages font qu'il est très difficile d'approcher en urgence un chirurgien, de surcroît spécialiste en pédiatrie. Les déplacements peuvent se compter en heures pour trouver la première clinique et le (pour une fois excellent) Yasuda Ken se donne corps et âme pour raccourcir les délais. Accueillir les enfants en détresse ne sera pas son seul sacerdoce. Son empathie, qui sonne avec justesse, ira vers ses jeunes collègues, souvent cassés par la vie, et qu'il guide, un peu comme ses enfants.

Deuxième, la scénariste à la manœuvre, en la personne de Kuramitsu Yasuko semble bien plus à l'aise avec les séries médicales que les survivals games. En effet, elle m'avait déjà enchanté en 2020 avec Alive et sa sensibilité exaspérée pour ensuite pondre le scénario vu et revu d'Alice in Borderland. Tout est pardonné ici, avec des histoires parallèles toutes plus touchantes les unes des autres, mais aussi une place pour le patient-enfant que seuls les Japonais arrivent à donner dans leur série.

C'est bien ce troisième point qui vous fera serrer votre petit cœur aigri par la vie quotidienne. Tous vos petits soucis deviennent relatifs quand vous voyez évoluer ces jeunes enfants atteints de maladies graves ou en situation de détresse. Ils jouent à la perfection et le miroir qu'est le visage de Yoshizawa Ryo leur renvoie leurs émotions au centuple. Ses expressions et ses traits infantiles débordent de sensibilité. Rarement, j'ai vu larmes aussi sincères de la part d'un si jeune acteur. Des litres de collyre ont sûrement été nécessaires, mais cela n'enlève rien à so?n talent. Il transmet, comme si c'était nécessaire, les sentiments qu'on a tous en voyant l'enfant lutter contre la fatalité. La scénariste à la bonne idée de les suivre sur plusieurs épisodes, évitant les défauts habituels du "10 épisodes, 10 histoires qui finissent en général bien à la 45ᵉ minute". Tout comme dans l'hôpital idéal que voudrait Yasuda Ken, le patient est pris en charge et suivi d'un épisode sur l'autre et ça on achète.

Alors, on peut être choqué par le peu de patients et le nombre important de personnes qui gravitent autour, surtout au début de l'histoire. Mais cela permet de se concentrer sur les nombreux personnages récurrents et les interactions qui en découlent. Il y a cette bande de jeunes étudiants qui introduit la série. Tous pleins d'espoir et qui semblent déjà épuisés par la vie quelques années après. Ces médecins et en particulier, la toujours excellente Kimura Fumino (Chou no Rikigaku, Love Life, ...) qui n'arrête jamais de m'enchanter et qui délivre ici un combat pour la femme, la mère, la vie qui m'a touché au plus haut point. La parentalité est, en filigrane, le sujet de chaque épisode. Au long cours avec notre héros homme-enfant vivant avec sa maman déjà âge, mais qui vous fera sourire par ses manières et SA manière d'aborder la relation mère- fils. Et ces futures mamans plainent de doutes ou ces parents absents ou trop présents… Tout est abordé avec sagesse et retenu.

Le côté médical est intéressant, mais ce sont surtout les relations humaines, si nécessaires à ce métier, qui seront mises en lumière. Comment trouver les bons mots face à un patient, à sa famille ? Comment délivrer de l'empathie ? Toutes les choses que notre héros n'a surement pas apprises à l'université et que l'on découvre avec lui.

Je pourrai m'étaler encore des heures sur cette série, mais je ne peux en dévoiler plus. Si évidement Dr Koto est dans votre top 10 des séries avec un médecin habité par son métier, vous devez foncer. Ce drama risque clairement de le détrôner dans votre petit cœur. Mais il n'a pas dit son dernier mot, ce vieux Koto. Puisqu'il revient sur les écrans pour noël 2023. Casse la tienne. Les producteurs de PICU ont mis toutes leurs chances de leur côté puisqu'ils ont réussi à faire sortir la vraie seule "Star Japonaise" de sa retraite pour l'ending. Bien sûr, à 70 ans, Nakajima Miyuki ne vole plus sur des dragons d'argents, mais cette voix, ces mélodies, cette écriture ... et cette voix ...

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Ongoing 5/8
#Cold Game
0 people found this review helpful
Jul 24, 2021
5 of 8 episodes seen
Ongoing 1
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 6.5

Une réalisation à vous glacer le sang

En manque de Survival Drama depuis la fin de la saison 2 de 'Kimi to Sekai ga Owaru hi ni', je me suis intéressé à ce Cold Game qui dépeint la difficile survie dans un monde moderne bouleversé par le retour brusque de l'âge de glace. Pas les films, évidemment, même s'ils sont tous très bouleversants. Un intérêt tout relatif, car peu de têtes d'affiche (comme souvent avec le drama du samedi nuit) et réfrénée encore par la laideur de cette affiche, justement, et, on le verra assez vite, d'autres fautes de goût.

Pourtant, tout démarra de la meilleure des manières. Un contexte encore peu exploité dans les dramas, un huis clos qui s'ouvre dès les premières secondes sur la compétition entre différentes familles qui n'en sont peut-être pas. Pas de spoil ici, c'est dévoilé dès les premières minutes, et cela, sans finesse. Comme cette reproduction de fête du sport familiale qui donne le ton de toute la série. Cheap, fake dans le sens péjoratif et par bien des aspects, dans un sens, intéressant pour l'histoire.

Cheap est effectivement ce qui vient à l'esprit dès le premier épisode. Mise en scène à 100 yens avec comme décor un lycée à peine transformé par quelques tuyaux dans les couloirs. Un casting insipide par le jeu d'acteur et les scènes tournant au grotesque comme la course pour obtenir le lit de l'infirmerie quelques heures ou la culture d'une petite plante par personne et les billes pour faire tomber ses adversaires et je vous parle même pas de la récompense de cette course. Rien n'a vraiment de consistance et les tensions entre différents groupes, familles, célibataires, chef ou exécutant ne tiennent pas la route longtemps.

Un générique digne des séries des années 80, réalisé avec Photoshop (c'est des photo retouchée donc), une musique banale, des effets de glace digne d'un sapin de noël artificiel, mais tout de même de la neige réelle en vue extérieure, même si après plusieurs mois de précipitations continues, les personnages peuvent encore y marcher sans s'enfoncer. Et d'ailleurs, la neige peut elle seulement tombé avec ce -40° affiché en permanence par la série. Pour qu'une neige tombe en continu, ne faut-il pas une évaporation quelque part sur le globe. 8 milliards d'être humains ne disparaissent pas comme ça pourtant on a l'impression que ce sont les derniers survivants. Bref, placer la série dans un futur de 100 ou 200 ans l'aurait fiat gagner en crédibilité, mais au détriment du budget sûrement, qui manque cruellement.

Pour masquer ses manques, de fausses bonnes idées parsèment la série. Comme des plans caméra qui vous donneront certainement la gerbe, tant ils sont maladroits. Notamment a table avec cet œil de bœuf ou ses découpes façon 24H pour voir tous les persos en même temps, alors que cela n'a aucun intérêt (il mange ensemble, quoi !).

En laissant tomber les aberrations et en acceptant le second degré de cette série (Z, donc), on pourra y trouver un certain plaisir coupable à la regarder. À chercher les secrets de chacun, même si vous ne ferez pas trop chauffer votre cerveau tant les flashbacks et autres indices son mal distillés. C'est bien dommage, car avec - 40°C dehors on aurait préféré surchauffer plutôt que rester de glace.

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Dropped 4/12
Omimi ni Aimashitara
3 people found this review helpful
Sep 19, 2021
4 of 12 episodes seen
Dropped 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 7.5
Music 7.0
Rewatch Value 6.5

100 yens de réduction sur votre prochaine commande.

Ouvrez grand vos oreilles, car voilà un drama que nous, petit Français, pourrions une fois de plus considérer comme destiné à une niche d'Otak, mais qui intéresse le japonais moyen au plus au point, par son thème :
Le podcast ... de bouffe.
Non pas une émission télé ou une recette en tuto YouTube, dont nous raffolons aussi, je crois, mais bien l'enregistrement sonore, disponible sur Spotify ou autres, d'une jeune femme racontant les sensations qu'elle ressent en sempifrant de plats à emporter. C'est comme si des personnes avaient de l'intérêt et du temps à perdre, à lire l'avis d'un néophyte français parlant à peine le japonais sur les J-dramas. La personne qui les écrit y passe un temps fou, prend un plaisir fou à les faire, mais n'intéresse sûrement pas grand monde. En tout cas de mentalement équilibré ...

Ainsi commence l'histoire de ce court drama, de 20 min par épisode avec 5 min de vrai podcast à l'intérieur, illustré par les souvenirs dont se remémore, l'encore méconnue, en tant actrice, Itou Marika, en décrivant les goûts de ses plats. De nature très Introvertie, l'ex Nogizaka46 devient comme nous tous, et moi en 1er, vu la longueur de cet article beaucoup trop bavarde quand on la lance sur son sujet de prédilection. Les plats des grandes enseignes de restauration rapide du Japon, pour le coup. Véritable institution dans ce pays, sur place ou à emporter, ses restaurants pullulent et ont souvent chacun des spécialités bien précises. Ramen, kare-risu, ou gyoza, vous aurez l'eau à la bouche et une irrésistible envie d'en commander. Mais à 10 000 km du premier restaurant vous devrez vous contenter de nos sushis fades, livrés en Uber.

De vrais restaurants donc faisant de ce drama une grande campagne de promotion à ciel ouvert ou le retour à la restauration rapide et la fin du "fait maison" sonne la fin de la pandémie. On l'espère en tout cas.

Mais ne fuyez pas pour autant, car au-delà de l'aspect mercantile, c'est une sympathique histoire de friendship dans un bureau lambda de Tokyo. Premier bouleau, après un "shuushoku" arasant d'une bande de jeunes célibataires, mais on reste loin d'une ambiance à la Friends, quand même. Vous verrez les quartiers commerçants de Tokyo et deviendrez vite amis avec ses héros de la vie quotidienne. Vous pourrez même si vôtre niveau de japonais le permet retrouver les podcasts dans la vie réelle et faire encore plus partie de cette joyeuse bande. Car ils sont vraiment disponibles sur Spotify et sortent en même temps que chaque épisode. Une façon originale de briser le 4e mur.

Le dernier intérêt de ce mignon petit Drama, qui n'en recèle pas tant que ça, vu la banalité des situations quotidienne, c'est qu'il vous servira de tuto pour créer vos propres podcast sur Spotify, car comme toujours quand un métier ou une passion sont le thème d'un drama, cela tourne vite au document d'information. Une façon habile de vous ouvrir l'appétit sur ce monde et vous rassurera sur le fait que non, vous n'êtes pas bizarre. D'autres personnes sont comme vous ... et moi. Alors vous pouvez entamer cette danse de la joie sur l'ending, pardon l'opening catchy de Kana Hanezawa sans honte.

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Ongoing 6/10
Paripi Komei
1 people found this review helpful
Nov 1, 2023
6 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 8.0
Music 9.5
Rewatch Value 8.0

Big in China

Les multivers sont multiples et parfois poreux. C'est ce que tente de nous démontrer cette improbable adaptation d'un manga, mélangeant le showbiz à la Japonaise et les guerres des 3 Royaumes dans la Chine du début du 1er millénaire.

Ultra référencé sur le sujet, il pourra rebuter les occidentaux peu férus d'histoire et de stratégie guerrière, vielles qui plus est, d'il y a bientôt 2000 ans. Et même si la grande histoire peut se révéler passionnante, preuves sont les films, jeux vidéo, animes et même jeux de carte à collectionner dont les succès ne démordent pas dans toute l'Asie, le seul thème ne donne pas forcément l'envie nécessaire au petit Français. Costumes décalés et riches de détails, quiproquos temporels, on nage en plein "Les visiteurs", l'humour franchouillard en moins. Et heureusement, car une finesse toute japonaise sera bienvenue pour montrer les bonnes manières des empaleurs guerriers du 3ᵉ siècle de notre ère. Pas dupe, les bons sentiments de notre coupeur de têtes et héros de guerre Zhuge Liang Kongming sont mises en avant pour le drama, afin de trancher avec l'abrupté du monde moderne et en particulier ce showbiz, paroxysme de la vulgarité et des faux-semblants, si bien dénoncés et en même temps si bien exploité dans l'œuvre elle. Tout comme dans "Oshi no Ko", par exemple.

C'est dans ce monde de brutes que la jeune Eiko, interprétée par Kamishiraishi Moka (qui d'autre ?) Cherchera à percer, avec donc pour encombrant mentor, Paripi Koumei. Le petit nom d'impresario de notre grand général. Si on fait fi de ce costume qu'il aborde sans cesse, nous rappelant qu'on est en fasse d'une adaptation de manga sans recherche d'un semblant de cohérence scénaristique ou historique, on peut prendre un sacré plaisir à suivre les aventures musicales de notre petite Adieu. Pour ceux qui suivent sa carrière depuis ses débuts, je parle bien dans le monde réel, le scénario rentre en résonance avec sa propre vie. Les personnages secondaires font irrémédiablement penser à des groupes ou des artistes actuelles en les parodiant, mais jamais en étant méchant. Le manga ne cherche pas à dénoncer cette industrie, il transpire l'amour de la J-music et lui rend hommage de la plus belle manière, même beaucoup la considèrent comme de la soupe commerciale.

Ainsi, Adieu, qu'on appellera, certainement maintenant, Eiko compose pour la série, chante et montre même sont processus de travail que l'on sent réel. Son enthousiasme quand elle prend la guitare n'est pas surjoué et sa voix n'égale que son sourire comme arme de bien-être massif. Vos oreilles seront un peu moins caressées avec les autres chanteurs, notamment lorsque Mukai Osamu, l'excellent interprète de party Boy Kongming poussera la chansonnette. Et cela même si QueenBee fait une apparition au côté d'autre featuring que j'ai d'ailleurs du mal à cerner. Ses deux multivers que sont la Chine des trois royaumes et ce showbiz parallèle débordent complètement sur le monde réel en déversant pour l'un des cartes à jouer et pour l'autre des clips et autres morceaux sur les plateformes de streaming légales, rendant plus vraie que nature les artistes. Au moment de cette chronique, Eiko a déjà deux titres sur Spotify qui font évidemment partie de ma playlist. Quoi de plus naturel pour un fan d'Adieu.

Mais ne quittez pas la série trop vite, si vous n'êtes pas fan de ces deux mondes. Donnez-lui quand même sa chance. Les costumes et les décors sont classieux, fashions ou grotesques. C'est au choix. Mais ils vous donneront, tout de même, une belle coloration à votre rétine. Les couleurs sont particulièrement bien choisies et chaleureuses. Elles rappellent que la période d'Halloween, au Japon, ressemble plus au carnaval brésilien ou à une Love parade allemande (on croisera même des véhicules improbables) qu'à un film de John Carpenter. Vous y croiserez également Dean Fujioka dans des décors somptueux de foret de bambou, parlant un mandarin parfait et tout en costume d'époque. Ce qui, j'en suis sûr, rajoutera des couleurs dans les yeux de beaucoup de personnes et pas seulement à Singapour.

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Ongoing 6/9
Destiny
0 people found this review helpful
15 days ago
6 of 9 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.5
Rewatch Value 7.5

C'est ton destin, Manu !

Ishihara Satomi s'est faite rare sur les écrans ces derniers temps, puisqu'elle n'y est plus apparue depuis 2021. C'est dire si on attendait son retour avec impatience. D'autant plus, que sa destinée est liée aux productions japonaises prévues à l'export, et cela, depuis son apparition remarquée dans le succès international qu'a été Shin Gozilla en 2016. En voilà donc une série qui réunit tous les ingrédients qui en feront un nouveau succès pour la plateforme Netflix. Un amour hatsukoi et impossible, contre l'avis de la famille et des amis, façon Roméo et Juliette, 10 ans après. Un trauma insurmontable, de la vengeance. Bref, on n'échappe pas à sa destinée, de revoir se dérouler inlassablement les mêmes scénarios devant ses yeux. C'est le fardeau des fans de dramas, mais bon sang que c'est bon.

Un dimanche à la campagne
Oie blanche, incarnation de la pureté, Satomi-san vous énervera dans les premiers épisodes, mais révèlera tout son potentiel de jeu vers la mi-série. C'est d'ailleurs après l'épisode 5 qu'elle trouve vraiment un intérêt scénaristique, même si on pouvait se douter du déroulement des évènements, c'est bien comme cela que l'on espérait que les choses allaient évoluer pour nous surprendre. Et c'est en ça que les dramas sont passionnants. En se limitant aux premiers épisodes, on ne voyait rien d'autre qu'une romance "10 après" déjà tellement vu et revu, surtout si on ne regarde que Netflix. De plus, sur cette plateforme, toute référence à la culture japonaise est souvent réduite au minimum ou exagérément cliché par son caractère international.

Des acteurs au top
Que ce soient Ando Masanobu, Yamoto Yuma ou Nakamura Toru qui sont abonnés toujours aux mêmes types de rôles, c'est-à-dire le gendre idéal trompé, le support du héros gaffeur ou le mec en costume impec, ils réalisent tous les trois des prestations tout en retenu. Et clairement, cela peut aider à enlever cette étiquette, injustifiée, qui colle aux dramas japonais. Celle du surjeu. Malheureusement, je n'en dirai pas autant de Ishihara san. Pour sa période universitaire, elle minaude à chaque scène et nous rappelle ses premiers dramas. Heureusement, c'est dans sa phase procureure qu'on la préfère et arrive à nous faire transmettre clairement ses émotions, ses doutes et sa peur. Mais c'est Miyazawa Emma qui me bluffe vraiment dans ce drama, car elle a un naturel dans son jeu qui donne vraiment cette touche de réalisme à l'histoire. Kamenashi Kazuya est un cas à part Car avec un très bon jeu, on arrive à la fois à le détester et à avoir de la compassion pour lui. Peu de dialogue, mais alors une présence à l'écran qui impressionne. Là aussi pas dans sa période université qu'il est le moins convaincant, car cela sonne encore assez faux.

En conclusion, accompagné d'une musique épique, d'une production léchée et de rebondissement sans temps mort, c'est certainement une de mes productions Netflix préféré, malgré le classicisme des propos. Présentée comme une romance sur la plateforme française, on est plus dans Roméo et Juliette que dans Premier Baisé. Soyez prévenu, il n'y aura pas de dépôt de plainte possible.

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Ongoing 6/10
My Second Aoharu
0 people found this review helpful
Jan 4, 2024
6 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

30sai no daigakusei

Combien de vies peuvent être vécues par une actrice ? Pour les sœurs Hirose, il faut multiplier ce nombre par deux. Mais, même si Alice a pris de l'avance, Onesan oblige, c'est surtout par les multiples vies dans un même drama qu'elle gagne la compétition. Quand elle a recommencé sa vie à zéro dans Shitteru Wife, elle gagnait 10 ans de moins. Ici, dans My Second Aoharu, elle en perd 10 ans et ça pour à nouveau nous faire rire, par ses grimaces et nous faire fondre, par son sourire.

C'est le décalage entre ces étudiants tout juste sortis du berceau, insouciants et un peu enfant gâté et cette trentenaire qui cultive la poisse comme Elisabeth Borne les 49/3 qui vous fera sourire, même si ce n'est pas au niveau de 35 sai no Koukousei. Le rêve de petite fille d'Alice était de devenir architecte. Contrariée par des accidents et la pauvreté de sa famille, elle décide de se remettre aux études à 30 ans. Mais l'architecture n'est qu'un prétexte à un harem manga destiné aux célibataires japonaises.... trentenaires donc. Si Alice est égale à elle-même, drôle et efficace dans le pitoyable, on est agréablement surpris du jeu de certains. Le Johnny's Michieda Shunsuke est très juste alors que je l'avais trouvé très mauvais dans Kindaichi Shonen no Jikenbo. On comprend qu'on puisse tomber sous son charme même à l'âge canonique de 30 ans.

En suivant la série, vous assisterez donc à une sorte de Friends dans un joli cottage de la station balnéaire de Kamakura. Il y aura bien des 'ganbatte !', des nuits à passer à travailler sur un projet ou à étudier dans les bouquins pour réussir dans le monde de l'architecture, mais vous verrez surtout une sitcom feel good qui réchauffe les cœurs en cet hiver morose. J'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler toutes ces situations où les cœurs chavirent à chaque épisode et qui font le sel de la vie en communauté, vous savez, quand on est tous beaux, jeunes et plein de talent. À part, la vieille de 30 ans, évidemment.

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Ongoing 6/10
Kindaichi Shonen no Jikenbo 5
0 people found this review helpful
Jul 23, 2022
6 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

Crimes d'un autre temps

Les adaptations de manga ou de novels c'est plus qu'un sport national au Japon, c'est une religion. Et quand un manga, qui a commencé sa parution en 1992, est adapté pour la 5e fois en plus de 30 ans en Drama, la dévotion semble se transformer en fanatisme. La société, même japonaise, a tellement changé, sans parler du monde et je l'espère des mentalités. Mais quel est ce manga qui mérite autant de considération qu'un Dragon Ball ou un One Piece ?

Connu en France sous le nom des Enquêtes de Kindaichi, Kindaichi shonen no jikenbo est l'œuvre de Seimaru Amagi et Fumiya Sato, qui, dans la grande tradition des Mystery Manga, se partagent le scénario et l'illustration. Un manga qui commence sa parution à la fin de l'ère Showa, manque certainement un peu de modernité. Surtout s'il se veut en résonance avec son époque. Cela peut expliquer en partie le peu d'intérêt qu'ont montré les Français envers cette série, tant au niveau manga, qu'anime lors des différentes adaptations aux débuts des années 2000. Il faut dire que Détective Conan mange depuis des années toutes les parts de marché octroyées au manga d'enquête en France. Relayant le genre à un marché de niche, alors qu'il fait partie de la culture populaire au même titre que les shōnens dans son pays d'origine.

Allons directement aux point qui fâchent. Ce bellâtre de Kindaichi, joué par un membre des Kansai Johnny's Jr (ça ne s'invente pas), et qui donne une image rétrograde de la place de la femme dans les ouvres de fictions et par débordement dans la société actuelle. Relayée en "faire valoir" d'un héros certes balourd pour le besoin de la comédie, mais tout-puissant quand il est au travail. Un travail de réflexion qui ne nécessite aucun dérangement de la part de la gent féminine. Certains propos tenus par Kindaichi kun paraîtront, si on y prend garde, anodins. Comme "Laisse-moi réfléchir !", par exemple. Mais ils sont d'une misogynie et d'un exemple désastreux pour les jeunes femmes, cibles potentielles au vu du choix des acteurs (encore un cliché). En admiration permanente devant le QI de son ami d'enfance, elle lui passe tout et lui fait, entre autres, des cookies après avoir été traitée comme de la merde. Sous prétexte que "Monsieur" réfléchit, plus rien ne compte. C'est normal de ne pas se faire déranger par "des piaillements de bonne femme" Encore moins pas par son idiote de copine d'enfance, dont il est, soi-disant, secrètement amoureux. Une fois en couple, ce sera sous les coups qu'il faudra qu'elle se taise. Bref, je m'emporte peut-être, là. Mais quand, même, le schéma de soumission paternaliste dans toute sa puissance, déjà obsolète en 1995, et qui incite la jeune génération à le reproduire, voilà ce que ça m'inspire. J'en attendais mieux de Kamishiraishi Moka, aka Adieu. Elle qui a souvent choisi des rôles de jeunes filles engagées, comme dans Solomon no Gisho.

Bien sûr, les grands classiques des enquêtes à la japonaise, inspirés, comme il se doit, de la littérature du 19e et 20e siècle occidentale, sont bien présents. Les légendes urbaines dans une école, qui se reproduisent 20 ans après, l'île coupée du monde et ses morts en série… Globalement, les légendes sont bien intégrées à l'action et la production met plutôt en valeur, ce qui reste un point fort, pour moi, de la série. Et cela, accompagné de l'autre bonne surprise de la série, les mystères eux-mêmes. Même si on est dans le Scoobidou-like avec un peu de frayeur et d'humour, on se prend à chercher le coupable et la torture mentale que subit notre héros d'un autre âge est communicative. Après tout, c'est tout ce qu'on demande à un mystery manga. … Mais pas à un mystery drama qui est plutôt destiné à un public adulte et dans lequel les réactions, notamment de l'inspecteur ou d'Adieu, manquent de réalisme ou au moins de naturel. Personne n'est jamais effrayé par les meurtres pourtant sordides et parfois violents. Ceux-ci s'enchaînent et la vie des ados continue comme si de rien n'était. En fait, on a l'impression d'être dans une Murder Party permanente. C'est tout juste si nos héros ne sont pas plus effrayés par les légendes urbaines qui font le fil rouge de l'épisode, à chaque fois. Tout le monde est joyeux et s'amuse à se faire peur, même si heureusement le dénouement tranche littéralement avec cette ambiance de cours de récré permanente. Il montre de manière assez fine et touchante les malheurs qui ont poussé le criminel à ses actes, et sans les excuser, permet de les comprendre. C'est l'un des derniers points intéressants de Kindaichi. On aime apprendre les raisons qui ont poussé au crime et elles relativisent souvent l'horreur de celui-ci. Même si la loi du talion semble un peu hors sujet, pour une société aussi policée que le Japon. Un drama Popcorn, donc, faisant référence à toutes les histoires publiées depuis 30 ans sur tous supports, mais faisant trop référence également à une vision de la société dépassée, et c'est bien dommage. Adieu, par ailleurs, l'espoir d'une performance d'actrice de Moka-chan qui se retrouve à servir la soupe à ce jonny's dont j'ai déjà oublié le nom. Allez plutôt faire un tour du côté de Jun Kyoju Takatsuki Akira no Suisatsu. Tous les Jonny's ne se valent pas.

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Ongoing 6/10
Mokomi: Kanojo Chotto Hendakedo
0 people found this review helpful
Mar 21, 2021
6 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.5
Music 8.0
Rewatch Value 7.0

Le pouvoir des fleurs

Un jour, je me ferai une rétrospective Koshiba Fuka tant elle s'est spécialisée dans les rôles étranges. Fan de thon (le poisson), de Tokusatsu (les Power Ranger) ou de Yokai (les fantômes) pour ne citer que les plus récents, on ne compte plus ses rôles dans des sériés aux thèmes plus bizarres les uns que les autres. Alors voilà qu'on m'annonce justement que "Mokomi est un peu bizarre" je m'attends donc à être surpris à nouveau, mais...

... c'est attendri, puis un peu choqué, que je ressors des premiers épisodes relatant la vie de cette jeune Hikikomori de 23 ans à peine sortie de l'enfance, mais atteinte d'un trouble assez rare ... dans les dramas. J'ai cherché sur Wikipédia, mais je n'ai pas trouvé de maladie pour désigner la possibilité d'entendre parler les objets. "Hallucination verbale", voir "schizophrénie", des mots bien trop dures et qui ne décrivent pas du tout le monde intérieur dans lequel Mokomi semble vivre. Un rêve éveillé en sorte, où tout objet est rempli de bonté et semble se confier à elle.

Très poétique dans l'approche, donc, mais cela reste une maladie qui coupe Mokomi du reste du monde et seule sa famille semble la comprendre, la protéger, voir la surprotéger. Très vite la famille parfaite s'effrite et ce passage vers le côté obscur des relations familiales est salvateur. Koshiba Fuka est donc très touchante et juste dans ce rôle, mais le grand frère protecteur, joué par Kudo Asuka n'est pas en reste et montre tous ses facettes d'acteur au fil des épisodes alors que rien ne le laissait présager. Mais je n'en dirai pas plus. Bien sûr on peut être irrité par les "performances" de Tanabe Seiichi en papa trop mou ou Kato Seishiro en petit ami trop gentil . Mais n'ayant pas encore vu tous les épisodes, j'espère bien qu'ils cachent, eux aussi, une autre personnalité.

La musique sans être exceptionnelle colle à la série et l'apparition à plusieurs reprises du tube d'Ado, Usewa, est un excellent choix, à se demander s'il n'a pas été écrit pour celle-ci.

Finalement, on oublie vite le thème principal de ce pseudo pouvoir d'entendre parler les objets pour s'attacher aux personnages, à leurs désirs, leurs rêves, voir leur vie brisée et on s'imagine à leur place en s'interrogeant sur l'isolement, le handicape et surtout sur la vie d'une famille dont l'un des membres souffre de handicap. Mais pas de pathos, telle Mokomi, la série préfère s'attacher aux côtés positifs de la vie pour nous faire passer un message de tolérance, comme la promesse de fleurs prêtes à éclore.

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Ongoing 5/11
Night Doctor
2 people found this review helpful
Aug 2, 2021
5 of 11 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

Médecins de nuit (facile)

Habituée des comédies romantiques, pour son jolie petit nez et son grain de beauté légendaire, peut-être, Haru soulève à bout de bras son rôle de médecin urgentiste et tente de réanimer le genre plus qu'usé qu'est le drama médical et pas seulement au Japon. Va-t-elle y parvenir avant la relève de cette satanée équipe de jour ?

Depuis Urgence (1994) mais surement déjà avant, avec Médecin de nuit en France (1978) par exemple, les héros, médecins et torturés, faisant passer leur travail avant tout, au détriment d'une vie social et familiale sont légion à la télévision. Mais les dramas japonais ont ce pouvoir d'attraction, qui, par une idée plus ou moins originale ou une spécialisation, tentent à chaque fois de renouveler le genre. Oncologue, radiologue, médecin de ville, de campagne, d'ile, de montagne et même de bateau de croisière. On attend à chaque fois le petit plus qui va donner un regain d'intérêt à un genre sous perfusion. Autant dire que la mise en avant à outrance du statut "médecin de nuit, héros invisible" ne me dit rien qui vaille. Car en plus d'être déjà vu, les nuits japonaises sont certainement bien moins criblés de balles qu'aux USA et les accidents de la route (pourquoi tant de collisions avec les konbinis, d'ailleurs ?) ou AVC vont vite nous faire tourner en rond.

On peut compter sur les Japonais pour nous mettre en avant cette équipe de choc avec musique grandiloquente vu plongeante sur la salle des urgences, etc. Mais les poussifs scénaristiques sont là et dérangent. Nouvelle recrue en la personne de Kishi Yuta, très maladroit et tétanisé par la pression, ne se sentant pas fait pour ce métier et prêt à démissionner, mais bien sûr change complètement d'avis à la fin du 1er épisode. Heureusement dès l'épisode suivant la série prend de l'ampleur et très vite on s'attache à chaque personnage avec une empathie non feinte. Les voir évoluer dans le même immeuble, la journée alors qu'ils se supportent (dans les deux sens) déjà la nuit donne de la consistance aux relations et de l'humanité à ses personnages de fictions. Du statut de super héros sans failles, ils passent à des personnages très humains auxquels on peut tout à fait s'identifier. Chacun à sa petite histoire parallèle, ses raisons pour lesquelles ils sont devenus urgentistes et par un excellent jeu d'acteur vous toucherons.

Les excellents acteurs sont bien sûr la grande force de cette série, mais peut être une faiblesse aussi selon votre passif dramastique. Certains reprennent, à la virgule près, les rôles, les tics et parfois même le mystère qui entour son personnage déjà vu dans d'autres séries. Comme Tanaka Kei, que j'adore pourtant, mais qui nous fait un bis repetita de Unsung Cinderella ou Kitamura Takumi qui reprend les traits du maladroit infirmier de Nijiro Karute. Haru n'a plus à démontrer ses talents en médecine et quel bonheur de la voir sans masque, mais Okazaki Sae mériterait tellement mieux qu'un faire valoir d'Haru. À quand un premier rôle ? Heureusement (ou pas) celle-ci perd de l'importance jusqu'au milieu de la série permettant à chaque personnage d'avoir son épisode consacré.

Mais c'est évidemment pour les Johnny's, que certain(nes) se précipiteront au portillon pour faire signer les autographes. Car on a droit à un coup double en la présence de Kishi Yuta des King&Prince et Kitamura Takumi des DISH// . Pour ma génération (les vieux, donc) des acteurs confirmés comme Sawamura Ikki ou Maya Miki seront les bien venus, mais très en retrait, vous vous en doutez et pourtant les relations entre chaque protagoniste vont prendre rapidement une tournure inattendue redonnant dès le 3e épisode un regain d'intérêt pour une série médicale qui semblait bien banale au premier abord. Des liens dans le passé, des interconnexions, des secrets, des relations peut-être futures, avec des histoires pour chacun bien amené ce qui relègue malheureusement vu le nombre de personnages et donc d'histoires, certains au 3e rang. Kishi Yuta par exemple a vraiment du mal à s'imposer même après ce premier épisode ou il semblait être le presonnage principal. Avoir placé tous les protagonistes dans le même immeuble se révèle être finalement une très bonne idée. Même si avoir tant d'hommes autour d'elle, pour Haru, donne des allures de harem manga à certains moments.

Comme pour d'autres séries, souvent médical d'ailleurs, ce passant à Yokohama, la ville et en particulier le port sont mis en avant par une image d'un esthétisme proche de l'office du tourisme japonais. Il est impossible de ne pas avoir envie de voir Minato Mirai de ces propres yeux après ça.

Une série, donc, qui regroupe un casting, une image, et même des histoires qui ont bien plus d'intérêt qu'aux premiers abords (non, mais ce titre, il faut arrêter) Une série donc à regarder d'une traite, durant votre service de nuit dans cet hôpital dont les urgences ressemblent bien plus aux notres que celle des USA.

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Ongoing 6/9
Keishicho Outsider
1 people found this review helpful
Feb 19, 2023
6 of 9 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 9.0
Rewatch Value 8.0

C'est dans les vieux pots…

Peut-on attendre quelque chose de frais, voir d'originale dans une série prenant place dans un commissariat en 2022 ? La réponse est clairement non si on regarde d'un air détaché les premiers épisodes de Keishicho Outsider. Énième réinterprétation du mythe des détectives fringués comme des malfrats, mais ayant un cœur et un intellect gros comme ça. Ne prenez pas vos jambes à votre coup tout de suite, car plusieurs points de vigilances m'ont fait tomber sous le charme de cette série à la fois désuètes et hommage à des séries de Keishicho(u). Loin donc d'un manque de respect au genre.

Des jeux de mots douteux et des quiproquos seront légion dans ce drama. Ce moquant à la fois des accents de la campagne, des gents du peuple, du langage des jeunes et des vieux à la ramasse. Toutes les "subtilités" destinées à nous faire rire par ce petit côté "beauf"seront difficiles à comprendre pour qui ne maitrise pas la langue du peuple, mais le jeu d'acteur aidera beaucoup. Non pas qu'il soit particulièrement bon, mais plutôt, particulièrement surjoué pour renforcer ce côté campagne. Alors même que l'action se passe à Kumamoto, la plupart des protagonistes, viennent de différentes régions et apporte leur lot de spécificité. L'humour apparait souvent du fait des affrontements de personnalités. Certains trouveront la mise en scène comme le reste trop lourd à digérer, mais il faut voir ce drama réellement pour ce qu'il est. Un moment de détente en famille, non-prise de tête, un peu comme si vous regardiez les films français Taxi. Chacun rigolera ou trouvera ça débile pour une autre raison. Les gents bien de la ville se moqueront des bouseux et les autres apprécieront ce côté plus chaleureux des relations, non aseptisées et plus spontanées.

Pour ma part, c'est le plaisir de voir jouer ensemble un lot d'acteurs que j'apprécie énormément qui me fera accrocher à la série. Nishijima Hidetoshi qui casse une image toujours propre sur lui, mais qui garde ce côté lunaire en Détective Yankee complètement à côté de la plaque avec le monde moderne. Son partenaire en la personne de Hamada Gaku cachant un lourd secret (aurait-il la tête à cela ?) en censé être son antagoniste, par son sérieux et son calme, mais rien n'est si simple, heureusement.

Le premier épisode beaucoup trop brouillon, par une mise en scène se voulant dynamique, mais perdant entièrement le spectateur, décevra un peu. Des personnages à gogo, loufoque, certes, mais sans lien bien expliqué et présentant les femmes comme étant très secondaires nous noient rapidement. J'attendais de voir Kamishiraishi Moka (Adieu) beaucoup plus vite et d'une manière bien plus subtile que la fille du commissaire tout juste diplômée de l'école de police placé là par son père. Mais son rôle, dans la suite, prend une importance inversement proportionnelle à sa présence dans cet épisode. Elle fait même complètement oublier nos deux partenaires qui se fondent finalement dans une équipe qui n'a plus rien de faire valoir à nos deux détectives. La série devient donc chorale. Hommage à toutes ses séries faisant la gloire du travail en équipe de la police métropolitaine, plutôt qu'un énième "Arme Fatale".

Chaque personnage à ses défauts, surexploité par la mise en scène. Hamada Gaku est suspect avec son front trop dégagé, assez pour faire apparaitre la sueur du mec qui a tout à cacher. Nishijima Hidetoshi est décalé avec son temps, fan lui-même des vielles séries policières, qui au Japon comme ailleurs ont été longtemps trop nombreuses à la TV. Les jeunes ne peuvent pas s'en souvenir. Kamishiraishi Moka est exubérante et c'est finalement comme ça qu'on l'aime. En faisant trop avec son skill théâtral, loin d'être lourde, on se surprend à attendre ses interventions. Si elle a toujours joué parfaitement ses rôles dramatiques, en premier rôle comique, elle s'en sort avec panache. Mais, soyons honnêtes, c'est bien en chanteuse qu'elle est la meilleure.

Finalement, d'une série basique de commissariats, on peut en tiré du plaisir, certes un peu honteux, mais ne le boudons pas. La détente et la joie de vivre qu'amène la série loin de tout réalisme policier (visez plutôt la série des Ishi no Mayu pour cela) est indispensable au regard de l'actualité. Et ce poncif des journalistes que je viens d'écrire n'est pas du tout démodé. Tout comme ses séries policières aussi vielles que la télévision. C'est en tout cas ce que j'aime à penser à mon âge avancé.

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Ongoing 3/10
Dr. Chocolate
3 people found this review helpful
May 14, 2023
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 8.0
Rewatch Value 8.0

La fille chocolat

Le rêve de tout gouvernement en quête d'économie dans le système de santé est en passe de se réaliser dans ce Drama à la morale plus que douteuse. Payer ses chirurgiens avec du chocolat, attribuer aucune formation aux assistants et ne faire plus que de la chirurgie ambulatoire, avec aucune règle d'hygiène en opérant à domicile. Mais quel est donc ce pays où, pour couronner le tout, les enfants de 10 ans sont exploités et ne vont pas à l'école ?

Ni une dictature, ni un pays en proie aux guerres de tribus, nous sommes bien au Japon, pays de la bienséance et du respect d'autrui. Mais alors qu'est-il arrivé au scénariste de ce mystery drama à la morale et au bon sens totalement absents ? Devoir payer un million de yens cash pour se faire opérer d'un cancer à quelque jours de l'échéance fatale. Laisser une fillette de 10 ans sans occuper, avec des conditions sanitaires dignes d'un abattoir dans la jungle. Les patients sont des politiciens véreux ou des yakuzas, ou les deux en même temps. Assistée par une bande de bras cassés ayant peu de compétences médicales, mais sont, au hasard : flambeurs, humoristes ratés ou bourrés de troubles compulsifs. Les patients font confiances à Sakaguchi Kentaro en tant que chirurgien alors qu'il n'y a pas plus suspect que sa gueule. Et pour couronner le tout, il lui manque sa main droite, un comble pour la confiance en un chirurgien.
Le What the fuck va jusqu'à la passion dévorante pour les dramas romantiques chinois de notre petite fille. Mais là, évidement, tous ceux qui sont arrivés jusqu'à ses lignes la comprennent tellement.

Tout ceci peut être considérée d'une nullité absolue. Et ne parlons même pas du faux suspense du tatouage ridicule, ou de la facilité qu'à une journaliste à obtenir des informations des yakuzas ou des flics. Mais à force, on se prend au jeu de l'enquête qui est menée, même si encore une fois ses rebondissements sont capillotractés. Il faut accepter d'être dans un univers parallèle loin de tout bon sens. Mais n'oublions pas que c'est la loi des mystery-dramas japonais de mélanger humour, mystère et un peu de fantastique. Détective Conan, en tête, ne fait-il pas vibrer le spectateur adulte depuis des décennies. Alors pourquoi pas une chirurgienne enquêtrice et payée en chocolat âgé de 10 ans.

Parlons chocolats justement. La véritable star de ce Drama. Tandis que les placements produits ont envahi insidieusement tous nos dramas jusqu'à la crise de foie. Nous, petits européens, allons nous régaler en découvrant des produits, parfois classés comme luxueux, parfois classés comme F sur l'indice Nutri-score. Mais toujours présentés comme le comble du raffinement. Ce n'est pourtant, je le redis, qu'un habile (ou grossier) placement produit, dont vous aurez la confirmation quand la marque Lindor, qui pullule dans nos magasins français, sera citée plus de 10 fois dans un épisode. Grâce à cela, la production a eu les moyens de se payer d'excellents acteurs comme Sakaguchi Kentaro. Avec son regard tantôt mystérieux, tantôt donnant envie de l'adopter, on se demande comment la révélation d'Anata no ban desu, Nishino Nanase pourrait résister. Elle démontre une nouvelle fois sa palette d'actrice qui va bien au-delà des rôles de Cendrillon qu'on lui inflige parfois. Mais bien sûr, la plus kawai, la plus choue, la plus douée, c'est Shiroyama Noa. Habillée comme une poupée durant tous les épisodes, elle symbolise à elle seule tout ce qu'est un drama d'enquête à la japonaise. Les références à l'époque de l'entre deux guerres, à la Agatha Christie ou à l'époque victorienne sont vestimentairement nombreux. L'histoire a beau être ancrée dans les années 2020, ce rayon de soleil semble sortir tout droit d'une bonne famille de 1920, voir 1820 en Angleterre. Le mélange des genres, même s'il est lourd, est rafraichissant tout comme la bonne humeur de Shiroyama Noa qui, à elle seule, donne à ce drama le mérite d'être visionné. Mais débrancher vraiment votre côté rationnel de votre cerveau durant tous les épisodes, pour l'apprécier pleinement.

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Ongoing 4/10
Unnatural
1 people found this review helpful
Jan 19, 2021
4 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 10
Rewatch Value 7.0

Satomi Anatomy

Difficile pour moi d'être honnête sur la critique de Unnatural, tant le casting de rêve que nous offre la production peut supprimer toute objectivité. À commencer par le premier rôle Ishihara Satomi, son joli minois et sa moue bien naturelle pour le coup, peu faire fondre tout homme, même confortablement installé en chambre froide et cela à chacune de ses apparitions dans les dramas. Accompagnée de Kubota Masataka ultra-populaire auprès des demoiselles et bien plus encore auprès de moi-même, depuis que j'ai eu la chance de le rencontrer à la JapEx (qui me manque tant), et qui joue toujours aussi impeccablement le jeune bleu un peu benêt. Si on rajoute en collègue exécrable en la personne de Iura Arata (qui d'autre ?) ou un chef de bureau largué mais sympa comme Matsushige Yutaka (qui d'autre aussi ?), nous avons des rôles secondaires qui donnent à eux seules envie de se plonger dans la série. Et quel bonheur de revoir l'ancien duo pére/fils de Death Note (2015) réuni, même si les interactions sont moins importantes, évidement.

Au départ, j'étais un peu déçu de retrouver une fois de plus ses acteurs dans un milieu médical, même s'il faut dire qu'ils portent bien la blouse. Mais j'ai vite compris que cette fois-ci il ne valait mieux pas être un de leur patient et pourtant dieu sait que c'est le rêve de beaucoup d'entre nous. On suit, en effet, les aventures d'un laboratoire privé de médecine légiste. J'étais passé à côté de la série à sa sortie venant juste de visionner Sign (Jap) et ne voulant pas me replonger dans cet univers, disons ... plutôt frisquet. Mais loin du sérieux du susnommé, Unnaturel aborde dès le début les autopsies de manière assez, voir trop, légère. Ça rigole, ça plaisante et ça joue la compétition au-dessus des cadavres, nous faisant ainsi partager le même malaise que Kubata, tout juste débarqué dans le métier.

Manque de respect ou manière de se protéger contre les 7K (à découvrir dans la série, mais évidement il y a kusai), on le découvre bien assez vite, d'autant plus que nos héros ont tous un lourd secret à cacher. Ce qui fait évidemment le sel de ce genre de série. Chaque épisode tourne autour d'un mystérieux meurtre, d'une maladie ou d'un accident qui comme toute enquête bien écrite vous tiennent en alêne jusqu'à leurs résolutions. Mais c'est la vie de nos acteurs préférés qui se dévoile, au fur et à mesure des 10 épisodes qui vous fera les enchainer sans vous arrêter. Même si à la fin du second on commence à imaginer facilement la tournure un peu trop classique des événements futurs. Mais avec autant de persos secondaires, comme le jeune croque-mort ou les collègues du labo qui nous donnent envie de connaitre ce qu'ils cachent également, il y a de quoi rester accrocher. Quand on repense en plus au premier épisode qui nous glace le sang à telle point il raisonne de manière affolante avec les événements de 2020, je me dis qu'il faudrait les prescrire à nos ministres de la Santé.

Production impeccable, suspense bien mené, secrets bien cachés et vie privée bien merdique, Inutile d'aller plus loin dans la dissection de la série, car tous les ingrédients sont réunis pour en faire un excellent drama d'enquête. Juste avant de refermer le corps pour le rendre à la famille, un dernier détaille me titille. Avec un tel Ending, comment se fit-il que la série n'est pas encore eu plus de succès. Jusqu'à en faire un film, ou des séquelles. On parle quand même de Kenshi Yonezu. Mais peut-être que justement, le succès phénoménal (et justifié) de Lemon a complètement embaumer la série. Une disparition, complètement unnatural, due à un Serial Tuber. Affaire classée, donc.

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Ongoing 3/10
366 Nichi
2 people found this review helpful
Apr 30, 2024
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 9.0
Rewatch Value 7.5

Hatsukoi, encore

Difficile de passer après Kimi no kokoro wo kureta kara. Ce chef-d’œuvre d'émotions, pour un contexte pourtant maintes fois rabâché. C'est pourtant ce que tente de faire 366nichi en reprenant exactement les mêmes ficelles tragiques. On retrouve la sempiternelle base du couple de lycéens amoureux incapable de s'avouer leurs sentiments, et réussissant enfin à le faire lors de leurs retrouvailles, quelques années plus tard. Mais on retrouve surtout l'évènement tragique (si, si et il n'est pas du tout téléphoné) et similaire qui va mettre fin à cet happy end à la fin du premier épisode.

Le 7e jour...
Surpris de ma comparaison avec KokoKara ? On peut l'être. Les commentaires vont certainement s'enflammer pour livrer un jeu des 7 erreurs avec First Love : Atsukoi. Sorti, il y a bientôt deux et reprenant lui aussi le principe érodé de la chanson d'amour transformée en série. Le bizness des plateformes n'a rien à voir là-dedans, quoique... Je me souviens d'un Dry Flowers de Yuri transformé en trois épisodes sympathiques par une plateforme aussi. Mais on peut revenir à un Matoko Shinkai basant un de ses premiers longs métrages sur One more Time, One more chance qui dans les commentaires de l'époque (2007) était présenté comme une chanson qui "a marqué les Japonais" (1997). Et oui, ce poncif, vous le lirez pour 366nichi aussi, vous entendrez à la fin de chaque épisode une version 2024 de la chanson en entier, mais sans le pouvoir envoûtant des deux cités plus haut. Car finalement rien ne se créé, tout se transforme.

Il en reste encore 351...
Alors passé l'accident, doit-on compter les jours pour regarder évoluer le couple Hirose Alice, Maeda Gordon. Impossible, encore une fois, de ne pas les comparer à mes chouchous à l'écran Yamada Yuki et Nagano Mei (pour avec Nishino Nanase, ce seront mes chouchous à la ville, évidemment).
Je connais peu Maeda Gordon, mais la comparaison à Yamada Yuki ne joue pas en sa faveur. Le jeu est insipide. Et si le sourire est de rigueur, il sonne assez faux car trop charmeur. On préférera Bando Ryota ou Tsuna Keito, plus coincés, mais plus naturelles. Alice s'en sort mieux. Il faut dire que niveau sourire, elle est quand même la pro dans ce domaine. C'est évidemment dans la comédie qu'on la préfère, avec ses accents Yankee ou sa poisse habituelle, qu'on aime lui affubler. Mais elle s'en sort honorablement dans le transfère des émotions. Même si avouons-le elle vous arrachera difficilement des larmes dans les 3 premiers épisodes. N'est pas Mei chan qui veut.

On connaît la musique... trop classique
Après justement la fin du 3e épisode on se sent un peu spoilé. Les 3h passées ressemblent à si méprendra à tout ce qu'on a déjà vu depuis 30 ans. la bande de copains qui se reforme, avec le pardon des mauvais coups des années lycées. Le triangle amoureux, la vie active qui a obligé à renoncer à ses rêves. Base-ball, musique pour finalement devenir salarymen ou office lady. On croirait presque en voyant le teaser du 4e épisode que la série peut s'arrêter là. J'ai arrêté tellement de comédies romantiques à ce moment. J'aurais du arrêter First love, mais par amour pour Hikki, j'ai continué jusqu'au bout. Et c'était compliqué. Ici, je ne sais pas si j'aurai la force d'attendre le réveil des scénaristes.

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Ongoing 3/10
Uchi no Musume wa, Kareshi ga Dekinai!!
2 people found this review helpful
Feb 11, 2021
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

Un éléphant, ça trompe énormément

Révélée par son superbe rôle dramatique dans l'indispensable film "Je veux manger ton pancréas", consacrée à l'age de 20 ans, alors qu'elle est sensée en avoir 11, dans des superproductions comme The Promised Neverland, Hamabe Minami arrive sur son simple nom et son joli minois quand même, à faire venir des hordes de fans de Light Novel ou de Manga devant le petit comme le grand écran. Si en plus son personnage est une otak à la langue bien acérée et ... porte des lunettes, alors là, je dis : qu'importe la classification en "comédies romantiques" de ce drama, je fonce.

Présentée comme la énième histoire mettant en scène une mère célibataire à la recherche du copain idéal pour sa fille, celle-ci étant bien trop préoccupée par les études (et les BL), cette comédie romantique révèlera bien vite une joie de vivre et un humour décalé, autant que de belles et touchantes relations entre les personnages. À commencer donc, par cette mère et cette fille, vivant seules dans un superbe appart de l'arrondissement de Minato, avec vu imprenable sur la Tokyo Tower (jalousie) et ... un petit éléphant, mais malheureusement pour elles, complètement fauchées. Et pour cause Kanno Miho, la quarantaine et auteure de roman d'amour sur le déclin, vit largement au-dessus de ses moyens. Ce qui enrage sa fille étudiante qui se montre bien plus mature que sa mère. La tête pleine d'histoires d'amour pour elle ou sa fille, mais incapable de les retranscrire sur le papier, l'inspiration manquant cruellement. Sa fille décide donc de l'aider à trouver des idées romantiques en se lançant dans une quête amoureuse dont elle n'a pas vraiment envie. Le but final étant de pouvoir continuer à vivre ensemble dans cet appart avec vue sur un petit éléphant. Trouver un mari pour vivre entre filles, chercher la logique ?

Mais finalement on comprend ce caprice. Les scènes dans les parcs, devant les temples, dans les petites rues commerçantes ou dans ce vieux Izakaya reconverti en vendeur de Taiyaki sont si typiques d'un Tokyo historique. Certainement un de mes quartiers préférés et certainement une des raisons de pourquoi ce drama m'enchante tellement.

Les actrices principales sont doués, mais ça, nous le savions déjà, même si l'intonation dans la voix de Kanno Miho peut énerver. Disons que c'est pour les besoins du personnage qui doit forcer son immaturité. Les personnages secondaires ne sont pas inoubliable, mais assez bon quand il s'agit de faire rire, car il donne souvent de leur personne. C'est cet humour un peu potache qui m'a fait accrocher à la série et finalement les clins d'œil un peu lourds du début, faits au spectateur, en brisant régulièrement le 4e mur, deviennent vite indispensables. En plus, moi qui déteste les bêtisiers et autres fou-rire, je les attends maintenant avec impatience à la fin de chaque épisode.

Au final, un drama dont je n'attendais pas grand-chose, mais qui avec ses petites attentions, est rentré dans ma vie comme un ... petit éléphant. Auquel on s'attache et qui devient indispensable au point de tout faire pour le (re)garder. Comme cet appart dans le quartier très bobo de Minato.

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