
Note sévère pour drama (très) amer !
Love in Contract est une comédie romantique qui peine avec sa comédie et rate le coche de sa romance. L'intrigue n'est pas particulièrement jolie à suivre, malgré quelques pistes qui auraient pu être intéressantes. Cependant, elles ne seront pas exploitées, préférant rester dans les sentiers balisés du genre. Sait-on jamais, on aurait pu avoir une touche de modernité…Les personnages sont des stéréotypes insipides. Si les acteurs sont bons, c'est indépendamment les uns des autres. Ensemble, ça ne fonctionne pas ! Park Min Young est dans son rôle de confort, pourtant, elle n'apporte rien de nouveau par rapport à ce qui a déjà été vu et fait par elle. Go Kyung Po et Kim Jae Young peinent aussi avec leurs personnages, ils ne sont jamais attractifs et ne semblent pas capables de trouver la meilleure approche pour se montrer charmants.
Et comment oublier Wu Gwang Nam… Si Kang Hyung Suk offre une bonne performance, les scénaristes ont préféré le diaboliser plutôt que d'amener une pointe de modernité et d'ouverture d'esprit. Et oui, c'est plus facile d'accuser un homme d'être un mauvais fils pour la simple raison qu'il refuse de se marier parce qu'il est gay. Quel fils égoïste !
La romance est écrite avec fainéantise. Le pseudo triangle amoureux n'existe pas, d'ailleurs il n'est pas de grand intérêt. Le rythme est mauvais et l'attraction romantique est absente. Comment mentionné ci-dessus, une comédie romantique sans comédie et sans romance.
Mais la morale… Vivre votre vie ? Être heureux ? Ne soyez pas insultants, je vous prie. Tout ceci est surfait. Votre bonheur ne fait pas le poids face aux apparences. Ne soyez surtout pas vous-même, conformez-vous aux attentes de la société, même si cela implique de renier qui vous êtes vraiment.
Bref.
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Assaisonnement tout en douceur...
Il ne faut pas en attendre toute une histoire construite et complète. Au contraire, sans réelle prétention, l'intrigue est légère et suit gentiment son cours avec un format court (neuf épisode d'en moyenne huit minutes). C'est simple, mais avec une jolie mise en scène, une photographie lumineuse et propre ainsi que des échanges suffisants.Gongchan apporte un certain charme à son personnage avec ses sourires et sa gentillesse. Nam Kyu Hee est adorable avec sa petite bouille, bien qu'elle soit un stéréotype du genre. Mokkoji Kitchen est un projet organisé par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme avec pour but de montrer le mode de vie et la culture coréenne autour du monde. Et bien que je ne sois pas sûre que ça montre vraiment quoique ce soit, cela n'enlève en rien le petit charme qu'il dégage.
En bref, c'est une histoire croute, avec une touche romantique sucrée-salée, mais aussi avec tous les bons éléments pour trouver un bon équilibre. Un webdrama idéal afin de lutter contre une heure d'attente (dans les transports ou ailleurs).
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When the Phone Rings
12 personnes ont trouvé cette critique utile
Le téléphone a sonné, j'ai décroché...
Je n'avais pas prévu de le regarder à sa sortie, mais lors de la parution du premier épisode, je n'avais rien d'autre sous le coude, alors je l'ai lancé. C'était trop tard, mon pied était dans l'engrenage. Il ne me restait plus qu'à m'asseoir et attendre les épisodes chaque semaine.Ce n'est pas un thriller tortueux complexe, ni même un drame aux rebondissements inattendus. Il faut parfois déconnecter les neurones pour l'apprécier, et ce n'est pas si grave parce qu'il est resté engageant, malgré une perte de vitesse dans son milieu. La romance en fond apporte un fil conducteur supplémentaire. Cela dit, pour moi, When the Phone Rings tient surtout grâce à ses personnages.
Baek Sa Eon (Yoo Yeon Seok) est un personnage qui connaît un changement radical entre le premier et le dernier épisode, tout en possédant ce qu'il fallait pour briser l'écran. L'assurance, le charisme et le style. Yoo Yeon Seok livre une performance sensationnelle en tant que porte-parole du président. Un parfait mélange d'émotion et d'entrain (tant pour sa carrière que l'amour envers Hong Hee Joo). Ceci pourrait expliquer la fadeur de Hong Hee Joo (Chae Soo Bin) ? Le personnage reste passif et n'atteint jamais son plein potentiel. Chae Soo Bin est une bonne actrice, et sa performance est bonne, son personnage ne l'est pas. Cependant, le fait de signer a ajouté de la profondeur à Hong Hee Joo.
Leur alchimie est intéressante et vient créer quelques crépitements. Ils se détestent, ils se tolèrent, ils s'apprécient, ils s'aiment ? Les débuts sont curieux, mais piquants à regarder. J'ai apprécié le fait de ne pas tout miser sur la romance bien qu'une grande majorité des événements soient directement et indirectement liés au couple.
Ji Sang Woo (Heo Nam Jun) est le genre d'homme qui fait battre mon cœur. Intelligent, passionné et investi. Au-delà de sa voix parfaite, Heo Nam Jun dépeint un personnage curieux et auquel il est facile de s'attacher. J'ai aimé les doutes vis-à-vis de lui, mais aussi ce naturel dans son regard et ses sourires sont, encore une fois, des récompenses. Na You Ri (Jang Gyu Ri) est une présentatrice rayonnante et chaleureuse. Fan incontestée de Baek Sa Eon, elle amène une touche de fraîcheur dans un monde politique terne. Jang Gyu Ri dépeint un personnage plein de vie avec de belles émotions. Leur relation est naturelle avec une alchimie plus douce et délicate, mais pas moins puissante. J'ai adoré les voir enquêter ensemble, se partageant l'enthousiasme et l'affection tout en subtilité.
Pour finir sur le casting, il est difficile d'ignorer Park Jae Yoon. L'acteur est stupéfiant par la façon dont il s'est approprié son personnage. Je pense que les scènes où les émotions le submergent au point d'en perdre pied sont les meilleures. J'espère sincèrement le revoir dans un nouveau drame avec tout autant d'intensité.
Vers son milieu, l'histoire se répète avec un schéma récurrent. Pour cette raison, il connaît une longue faiblesse, mais repart bien sans que cela n'ait autant d'excitation que les premiers épisodes. En revanche, le dernier épisode me laisse perplexe. Ce n'était pas nécessaire, mais je ne vais pas non plus chipoter dessus, il me suffit de l'ignorer.
En bref, When the Phone Rings est un très bon drama qui aurait pu être encore meilleur s'il avait fait des choix différents. Cependant, cela n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu de le regarder et les frustrations de devoir attendre les épisodes suivants chaque semaine, le tout avec une photographie ravissante, une belle mise en scène et un casting excellent.
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Un tranche de vie honnête pour une romance mature et réconfortante...
Sur le papier, Love Scout ressemble à bien d'autres tranches de vie. Pourtant, grâce à son scénario fluide, ses personnages merveilleusement bien écrits et interprétés, ainsi que sa romance mature, il en ressort une histoire rafraîchissante avec une pointe de réalisme séduisant et un couple charmant.Kang Ji Yun (Han Ji Min) ne ressemble en rien à la PDG froide et insensible. C'est une femme inspirante qui avance dans un secteur particulièrement compétitif. Son travail, elle le maîtrise jusqu'au bout des doigts. En revanche, lorsqu'il s'agit de prendre soin d'elle et d'accorder de l'attention aux gens (dont ses employés), c'est une femme incompétente. Elle ne vit que pour son travail, espérant ainsi apaiser la douleur qui la ronge depuis tant d'années. La voir évoluer et faire deuil de son passé est un moment incroyable, parce qu'elle mérite d'enfin faire la paix avec ce qui la ronge.
Yoo Eun Ho (Lee Jun Hyuk) est un père célibataire dévoué et efficace dans son travail. C'est un homme aimant qui fait passer le bien-être de son adorable fille, Yoo Byeol, avant tout le reste. Ses débuts en tant qu'assistant vont le mettre à l'épreuve, mais comme Kang Ji Yun, il s'adapte et parvient à prendre le train en marche. Personnellement, Yoo Eun Ho m'a charmé dès le départ. C'est le genre d'homme qui ne laisse aucun cœur insensible.
Leur relation est intéressante, bien qu'elle ne commence pas avec des mots doux. Pourtant, Yoo Eun Ho sait s'adapter et Kang Ji Yun va apprécier cette adaptation qui va grandement lui faciliter les choses au quotidien. Tandis que la relation évolue, la romance mature se dessine. J'ai adoré la façon dont Kang Ji Yun a directement assumé son attirance pour Yoo Eun Ho, sans chercher à lui renvoyer la faute dessus. À la place, elle s'est tenue droite devant lui et n'a pas sourcillé en lui disant qu'il lui plaisait et que cela affectait son travail.
C'est une romance qui semble réelle, ce sont des sentiments auxquels on croit. Et c'est ce qui rend les tranches de vie si entraînants pour moi. Si vous n'aimez pas les tranches de vie, Love Scout ne vous plaira probablement pas. Tout est centré sur les personnages, et c'est le charme du genre. Les personnages sont l'intrigue, pas l'inverse. La partie bureau est tout aussi importante, parce que les personnages aiment leur travail, malgré les difficultés et les challenges. L'histoire est fluide, sans besoin de traîner plus que nécessaire. Les désaccords sont résolus en temps et en heure de façon intelligente. Les clichés habituels sont balayés au profit d'une histoire simple et sans drames inutiles et absurdes. Si le lien d'enfance est présent, il permet à FL d'avancer dans sa vie sans pour autant tenir ML responsable, ni en profiter pour le haïr.
Pour finir, le format de 12 épisodes fonctionne parfaitement. Il n'en fallait ni plus ni moins. Le rythme est excellent, jonglant entre le travail et l'avancement de la relation.
En bref, Love Scout est un tranche de vie honnête avec ses soucis et ses bons moments, le tout avec une romance mature et réconfortante, ainsi qu'un casting merveilleux, dont un couple principal qui partage une ravissante alchimie.
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Suis-je toujours ton ami ?
Les productions de Netflix ne sont pas mes préférées, mais le casting m'a vendu du rêve. De même quant aux grandes lignes mêlant amitié et confrontation sur fond d'invasion japonaise.Uprising raconte l’histoire de deux amis d’enfance coréens issus de classes différentes qui se sont déchirés et sont devenus ennemis. Les parties du film se distinguent les unes des autres, tout en ayant un montage qui rappelle l'avancée de l'histoire. Malgré l’invasion japonaise et sa sombre histoire de nez coupés, il est intéressant de voir la façon dont le brasier a dévoré l’intérieur du peuple coréen, mettant aussi à mal l’amitié des deux amis.
Les scènes de combat sont efficaces, menées par Gang Dong Woo, Park Jeong Mon et Jung Sung Il. J'attendais de voir ce trio s'affronter, épées en main, et c'est ce qui est arrivé dans des scènes dynamiques et sanglantes. Gang Dong Woo et Jung Sung Il font partie de mes acteurs préférés, j'en attendais tout au spectacle, et je l'ai obtenu. L'ensemble du casting est excellent - personnages principaux, secondaires et figurants.
En revanche, il est dommage de voir le film délaisser des idées intéressantes, notamment celles autour du roi Seonjo (Cha Seung Won), qui m'a souvent donné l'impression d'être une autruche aux portes d'une folie subtile. De plus, j'ai trouvé un manque de profondeurs (et d'inspiration) quant aux dialogues.
Bref, ce n'est pas un film que j'ai envie de revoir une seconde fois. Et bien que l'histoire n'atteigne jamais son plus haut niveau, le film sait rester entraînant, sur fond d'invasion japonaise et de révolte du peuple. Le tout avec des scènes de combats pleine d'action, dont une scène finale superbe, malgré une fin en demi-teinte.
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L'exploration des sentiments à des âges différents
Nos attentes changent avec le temps. On grandit, on expérimente, on mûrit. C'est ce qu'explore Tokyo Tower au travers de son histoire sous couvert d'infidélités.« L’amour n’est pas quelque chose qui arrive. C’est quelque chose dans lequel on tombe. »
– Asano Shifumi
L’histoire s’intéresse à deux amis. Tout d’abord, Toru (Nagase Ren), un étudiant en médecine lassé. Sa rencontre avec Asano Shifumi (Itaya Yuka), une architecte reconnue, va lentement bousculer sa lassitude avec des sentiments qu’il n’a jamais éprouvés auparavant. Bien que Asano soit mariée, ils entament rapidement une liaison. Ensuite, Koji (Matsuda Genta). Plus expérimenté dans les relations, il est pourtant curieux de celle de Toru avec une femme plus âgée. À la fois intrigué et motivé par le challenge, il séduit la mère d’une adolescente à laquelle il donne des cours, Kawana Kimiko (Yamano Megumi).
J’apprécie toujours la façon dont la narration japonaise développe son histoire en jouant sur une palette d’émotions. La curiosité, le plaisir, l’excitation, la fascination, l’amour et la peine. Cela dit, Toru et Koji peuvent-ils vraiment porter sur leurs épaules la dureté des sentiments qui les attend ? Aimer est un joli mot, cependant la pratique est toute autre. Pour moi, la relation entre Koji et Kimiko est celle qui possède le plus de sens. Elle est passionnelle et sincèrement amoureuse, elle peut même sonnée réaliste. En revanche, celle de Toru et Asano semble illusoire et superficielle. Elle était terminée avant même d’avoir commencé. Peu importe le sens qu’on veut lui donner, elle allait échouer.
« Quoiqu’il en soit, c’est une bonne chose d’apprendre de nos expériences. Il n’y a rien de pire que de grandir dans l’ignorance. On ne serait jamais devenus de vrais adultes, si on s’était accommodés de nos défauts immatures. En ce sens, nous avons tous les deux fait un pas en avant dans notre vie. »
– Kojima Toru
D’une certaine façon, Toru et Koji se retrouvent confrontés à la vie d’adulte et ce qu’elle implique. L’immaturité connaît des expériences qui alimentent la maturité. D’un autre côté, Asano et Kimiko ont décidé de reprendre elles-mêmes le contrôle sur leur vie et leur désir. En réalité, la seule chose qui m'échappe est l'intérêt de Toru pour la Tokyo Tower. Je n'ai pas réussi à saisir les sous-entendus, mais je ne m'en formalise pas trop non plus.
En bref, Tokyo Tower est une façon d’expérimenter et d’explorer ses sentiments, tandis que les uns grandissent et les autres reprennent le contrôle de leurs vies.
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I Feel You Linger in the Air: Uncut Version
4 personnes ont trouvé cette critique utile
BL historique d'une délicate sensibilité. Coup de cœur dans les années 20 !
Dans les BL thaïlandais, c'est celui que j'attendais le plus cette année. L'idée de changer de décor et de plonger dans les années 20 avait piqué mon intérêt. Et quel plaisir !Le cœur brisé, Jom (Non Chanon Santinatornkul) est victime d'un accident de voiture. À son réveil, il se retrouve au bord de la rivière de Chiang Mai en 1927. Paumé, les ennuis lui collent à la peau alors qu'il tente d'assembler les pièces du puzzle afin de comprendre comment il est arrivé ici. Afin de se protéger, il prétend n'avoir aucun souvenir et se retrouve être embauché comme serviteur. Non Chanon Santinatornkul a fait un travail remarquable tout au long de l'histoire pour dépeindre un personnage d'une grande douceur aux émotions à fleur de peau.
Face à lui, Khun Yai (Bright Rapheephong Thapsuwan). Pour moi, Khun Yai est le personnage idéal pour contraster avec Jom. Khun Yai est plus sauvage, ce qui vient créer un bel équilibre avec la douceur de Jom. J'ai notamment aimé la façon dont il est tombé amoureux. D'abord curieux, puis intrigué et profondément amoureux. Bright Rapheephong Thapsuwan délivre un performance franche aux sentiments multiples.
Leur relation est magnifique. L'amour est là, il tourbillon, taquine et fait s'envoler une nuée de papillons. La romance est mature avec des sentiments francs et purs, tandis qu'elle prend son temps. Le cheminement est doux, lent et juste et sans aucun doute une des plus belles romances portées à l'écran cette année. J'ai aimé la pudeur de la relation et le fait de ne pas tomber dans une multitude de scènes intimes qui n'apportent rien à l'histoire. Au contraire, le temps est un moteur entraînant dans leur relation (avant et après qu'ils aient partagé leurs sentiments).
Le reste du casting est très bon. Tous les personnages sont liés, un point intéressant et bien amené. Ils ne le sont pas pas directement, mais indirectement. C'est un détail plaisant, et cela permet aussi de ne pas s'encombrer de personnages inutiles.
Malgré tout, la temporalité est un léger problème tout au long des épisodes. Entre deux actions, un certain temps se passe sans qu'on ne sache le temps écoulé. On comprend facilement comment tout s’axe, mais il manque quelques détails pour saisir toutes les subtilités. De plus (et à mon plus grand regret), le final laisse un goût de facilité flotter dans l’air, et la scène post-générique est à la fois curieuse et amusante. De plus, le drama existe en deux versions. Je recommande la version UNCUT, car plus généreuse sur son intrigue et son développement.
En bref, sur fond d’amour maudit avant l’heure, l’ambiance, les décors et les costumes nous plongent dans une Thaïlande passée avec une bande son mesurée qui vient finir de sublimer l’ensemble. Coup de cœur !
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An Ancient Love Song
4 personnes ont trouvé cette critique utile
Cette critique peut contenir des spoilers
Une histoire d'amour intemporelle...
Il y a quelque chose d'incroyablement romantique dans le fait d'aimer une personne du début à la fin. An Ancient Love Song remonte dans le temps afin de rétablir des vérités ignorées. Derrière ce drama au petit budget se cache une belle histoire d’amour qui vit et s’anime au fil du temps.C'est une production modeste qui n'a pas à rougir pour autant. Derrière son faible budget, l’implication de toute une équipe se ressent dans chaque plan. Les personnages connaissent une bonne base et si la chronologie est déroutante de temps à autre, le travail des acteurs n’est pas en reste. Zhang Ya Qin était merveilleuse et impériale dans son rôle, peu importe les moments. Quant à Guo Jia Nan, on sent l'acteur s'améliorer au fil du drama. Les acteurs secondaires sont également tous bons, tout comme le doublage de qualité.
À mes yeux, c'est un des meilleurs dramas possédant une romance torturée aussi belle. On peut voir quelque chose de beau dans la tragédie. D'ailleurs, il n'est pas rare que les plus belles histoires d'amour se terminent mal. Contrairement à Legend of the Phoenix (2019) où les personnages devaient souffrir dans l'unique but de souffrir, ici les choses sont différentes. S'aimer n'est pas possible et pourtant, les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sont bien là. Et c'est ce qui donne tout son intérêt à l'histoire. Peu importe que leur amour ne puisse s'épanouir réellement, ils s'aiment et acceptent cette souffrance sans jamais en douter.
La chronologie joue sur une inversion du temps (un choix que j’ai rarement vu). L’intrigue est jolie à suivre, on change le destin de plusieurs personnages afin de rétablir une vérité ignorée. Il faut un moment pour correctement placer les personnages dans le temps. Chaque fois que Shen Bu Yan retourne dans le passé, il retourne plus loin dans le temps.
Bref, avec son petit budget, An Ancient Love Song est la preuve qu'une équipe passionnée peut livrer de belles choses.
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Cette critique peut contenir des spoilers
Casting solide, mais intrigue trop facile
Basé sur le roman de Akira Shiga (que je n'ai pas lu), je reconnais une certaine déception quant au film qui manque cruellement de corps pour devenir haletant.Malgré un casting solide, cela ne reste qu'une flamme timide qui peine à se démarquer du reste.
Im Si Wan incarne un tueur méthodique et dépourvu d'empathie qui cultive le silence comme la mort. Parfois, il passe pour un fou. Une idée qui avait de quoi fonctionner, mais qui est mal amenée et perd tout son intérêt. En réalité, c'était plus simple de mettre ses actions sur le compte de la folie plutôt que de lui donner un réel fond.
Chun Woo Hee prend les traits de la ravissante Lee Na Mi. Elle aime passer du temps avec ses amis, c'est une acharnée de travail et bien évidemment, elle utilise son téléphone en permanence. Le genre de personnage simple et sans chichi, cependant, elle ne semble pas capable de tirer des leçons de ses mésaventures. Peu importe le nombre d'ennuis qu'elle connaît, elle ne se remet jamais en question.
Pour finir, Kim Hee Won dans la peau de l'inspecteur Woo Ji Man. Là aussi, aucune prise de risque avec le détective usé qui s'implique corps et âme dans une affaire pour oublier la culpabilité qui le ronge. Parfois regardé de travers, il est pourtant le seul capable de mettre le fin mot de l'histoire etc.
En soit, si les personnages ne sont pas originaux, les interprétations le sont, et c'est ce qui empêche le film de complètement tomber dans le gouffre.
En bref, Unlocked n'est pas un mauvais film, mais il ne sort pas des sentiers battus. Il possède tous les codes du thriller, mais rien ne le fait devenir stressant. Cependant, il aura le mérite de rappeler les dangers du numérique lorsqu'on s'y attend le moins.
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On en avait pas besoin, mais il fait du bien
Dans le fil de discussion, j'ai vu quelqu'un comparer ce BL au fait de manger une glace en fin de journée. Ce n'est pas quelque chose de nécessaire, ce n'est pas comme si on en avait besoin, mais on sait qu'un va apprécier cette sucrerie glacée. Et bien, c'est exactement la meilleure façon, pour moi, de décrire ce drama.Il n'est pas original. Il n'est même pas travaillé plus que nécessaire. Pourtant, il donne quelques moments mignons tout en apportant son petit lot de réconfort. Ce même réconfort qui donne le sourire avec ses scènes faciles et courtes.
Les clichés sont au rendez-vous, notamment un triangle amoureux bancal qui ne sert qu'à faire avancer la relation. Un couple secondaire est également présent et prend un certain temps d'écran, sans qu'il ne trouve de réel intérêt à mes yeux. Les acteurs sont bons avec des scènes sympathiques, bien que le dernier baiser n'ait pas une très jolie mise en scène.
Bref, un tranche de vie simple, rapide et suffisant.
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Un des drames les plus touchants de cette année...
Si You Raise Me Up n'est pas exempt de défauts, mais il fait sa place en possédant un rythme idéal ainsi qu'une belle émotion au travers de ses thématiques.Un homme vulnérable rencontre des difficultés sur plusieurs aspects de sa vie. Dont un particulièrement sensible, sa virilité. Ce que Yong Shik ignore, c'est que son médecin n'est autre que Ru Da, son premier amour…
Le roi de ce drame, c'est naturellement Yong Shik qui apparait tout de suite comme un homme sympathique et gentil, mais paumé. Il accuse les échecs comme une second peau et est incapable d'échanger avec une femme. Il se voit comme un raté et cela impacte tous les aspects de sa vie : professionnelle, personnelle et intime. Yoon Si Yoon dépeint un personnage aux émotions multiples. De son visage à sa coiffure en passant par sa gestuelle et sa posture, l'acteur offre une performance touchante et émouvante.
Si le drame ajoute une touche d'humour ici et là, il n'en devient jamais bêtement grossier, réducteur ou moqueur. Au contraire, les choses sont abordées avec légèreté, mais sérieux avec quelques pointes d'humour. Derrière sa thématique, le drame se révèle réconfortant et chaleureux. Son format de 8 épisodes permet d'avoir une histoire rythmée et mesurée tout en évitant la fin précipitée ou, au contraire, des longueurs. Parfois, on pointe du doigt un manque d'éthique professionnelle, mais cela n'empêche par ce drame d'être franchement bon et honnête.
En bref, You Raise Me Up est une comédie à la fois sexy et amusante qui met en son centre un sujet tabou avec confiance et respect.
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Intrigue en fuite dans l’ère Joseon...
Pour moi, Idol Romance est aux dramas BL coréens ce que GMMTV est aux BL scolaires thaïlandais : sans surprises malgré de bonnes idées. Généralement, on sait à quoi s'attendre, il est donc facile de ne pas trop élever ses attentes. Et pourtant, ils arrivent quand même à être décevants...Tinted with You avait un fort potentiel, mais se révèle extrêmement simple dans son intrigue et ses personnages. Je n'ai rien contre les histoires faciles, au contraire. Cela dit, le scénario n'a jamais essayé de faire plus, donnant lieu à des scènes qui se suivent avec des personnages fades, et parfois trop gênés pour jouer correctement. Avec en plus des scènes qui se répètent. Les décors sont minimes, les costumes sont corrects et c'est tout.
Est-il le pire KBL ? Non. Cependant, il n'y a pas grand chose à voir, si ce n'est un bruit de fond d'une petite heure.
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Secrets Happened on the Litchi Island
5 personnes ont trouvé cette critique utile
Un été et des litchis fraîchement cueillis…
L'été, ça passe toujours trop vite. Souvent, cette période nous laisse l'impression de ne jamais avoir terminé toute la liste de choses à faire (encore faut-il que cette liste existe). Traîner au bord de la piscine, se promener en vélo, déguster de délicieux fruits frais à toute heure de la journée, râler contre les coups de soleil, partager de longues conversations lorsque le soleil se couche, se murmurer des secrets tard dans la nuit.Et puis, il y a ces étés... Ceux qui ont l'air de ressembler à tous les autres, mais qui amène avec lui une nouvelle aventure, l'amour. Cet été-là, il est magnifique, tandis qu'il balance entre la douceur et l'amertume du litchi. Une rencontre, une amitié, une complicité. Des sentiments qui naissent, mais pourront-ils survivre au-delà d'un été ? Les acteurs sont bons, notamment le duo principal qui se découvre au rythme des journées, se rapprochent et s'épanouissent. Xiao Zhi et Chen Li deviennent le point de gravité de l'autre.
La photographie est intimiste et ravissante. C'est franc et brut, plein de caractère et d'une infime douceur. En revanche, les sous-titres sont trop petits. Tout comme la police d'écriture principale. Je peux comprendre ces choix sur le plan esthétique, mais en pratique, ça ne convient pas (une erreur mineure, malgré tout).
En bref, si vous aimez les drames à petit budget, mais réalisés avec toutes les bonnes intentions du monde et d'un œil qui se veut au plus proche, alors il ne fait aucun doute que Secrets Happened on the Litchi Island sera capable de secouer votre cœur.
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Gomme et quiproquo…
Kieta Hatsukoi est le genre de drama au pouvoir d'attraction inexplicable. À peine avais-je commencé que j'étais dans le filets, attendant la semaine suivante.J'ai eu le sentiment de revenir aux JBL classiques. Ceux aux scénarios pas très originaux, mais avec de chouettes personnages, de bonnes ondes et une poésie propre au Japon.
Aoki (Michieda Shunsuke) est adorable en tant que lycéen maladroit. Ses expressions sont extrapolées, tout en accentuant davantage cette maladresse si caractéristique du personnage. Il a l'art et la manière de mettre les pieds dans le plat, décuplant l'attachement pour lui. Derrière ses moues, c'est un personnage qui manque d'un léger développement, mais l'acteur parvient à rester juste.
Ida (Meguro Ren) est tout le contraire d'Aoki. Charmant et de peu de mots, il semble désintéressé de tout et tout le monde, mais lorsqu'il s'attache à quelqu'un, il donne tout ce qu'il peut. Sa curiosité envers Aoki est jolie à suivre. Tout comme Aoki, son personnage manque de profondeur, mais Meguro Ren livre une bonne performance.
Hashimoto (Fukumoto Riko) et Aida (Suzuki Jin) sont des renforts qui pourraient tout aussi bien avoir leur propre histoire. Les deux acteurs ont livré de belles performances.
Derrière sa romance scolaire, Kieta Hatsukoi aborde aussi les inquiétudes et les doutes qui vont avec sa thématique. Les craintes, les questions et le regard porté par la société quant au fait d'aimer une personne du même sexe. S'il n'est pas parfait, le fait d'aborder ces questions apporte du réalisme à l'histoire, mais surtout à ses personnages.
En bref, malgré un final précipité (et légèrement décevant), Kieta Hatsukoi est un JBL adorable et sûrement l'un des plus mignons de cette année.
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L'ennui...
Abandonner un drama ne me gêne pas. Le plus souvent, j'abandonne sans y réfléchir à deux fois. Mais devant la popularité de ce drame, une partie de moi voulait comprendre son succès. Ai-je trouvé la réponse ? Non. Ai-je perdu mon temps ? Oui.Malgré un démarrage prometteur, le drama souffre d’un cruel manque d’originalité sur le plan médical. Des tumeurs et cancers en nombre indécent et c'est tout. Que la FL soit médecin ne change rien non plus.
Mi Ka (Sandra Ma) est une chirurgienne qui se retrouve envoyée aux urgences pour une quelconque raison. C'est le parfait gentil médecin aux qualités incroyables, mais que ses collègues ignorent. Soyons honnêtes, n'est pas Dr House qui veut. L'actrice joue son rôle sans apporter quoique ce soit au personnage. Wing Ke Lie (Bai Jing Ting) est membre d'une unité du SWAT. C'est un gars sympathique et clairement belle gueule dans ses overcoats, mais ça ne va pas plus loin. Pour avoir vu l'acteur dans d'autres œuvres, il est agréable, cela dit, il n'a jamais vraiment chamboulé l'écran de mon point de vue. Les personnages sont liés par un passé commun qui avait un fort potentiel. Serait-il exploité ? Nope ! À peine arrivé, l'événement est jeté dans la poubelle et oublié.
You Are My Hero, c'est quarante épisodes de quarante-cinq minutes chacun, et qu'est-ce que c'est long quand rien ne se passe. Je cherche encore le "super original" que j'ai croisé quelque part entre deux reviews. Les scènes sont toutes les mêmes et se suivent au point de se demander si elles ont un intérêt aussi minime qu'il puisse être.
La romance est digne d'une école maternelle. Déjà, il va falloir s'armer d'une patience de tous les diables pour qu'elle se concrétise vraiment. Et lorsqu'elle est là, c'est enfantin. Je n'ai pas vu des adultes, mais des gamins. Au début, ça pouvait être mignon, mais après, c'est seulement devenu ridiculement gênant. Quant à la romance secondaire, je n'y ai trouvé aucun intérêt.
Pour finir, la Chine est capable d'habiller les ML avec classe et élégance. Mais ça se passe comment pour les FL ? Non parce qu'entre les tenues peu flatteuses et moches et les cheveux mal coiffés, avec une meilleure amie à la pointe de la mode…
Bref, j'ai essayé de comprendre la raison de sa popularité, mais j'ai échoué. YAMH est, à mes yeux, un drame décevant où rien ne se passe avec, en prime, une romance digne d'une amourette entre enfants de primaire.
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