Plaire sans argent n'est pas mortel
Super Rich est la romance de l'hiver 2021 qui réchauffera votre cœur desséché par un monde sombrant dans l'égoïsme et l'argent roi. On ne parle plus de protéger les anciens ou les faibles, mais de protéger l'économie et surtout de relance, de production ou d'investissement, tout en se méfiant du méchant étranger venu profiter de nos maigres richesses. Ça y est le monde d'avant est de retour, en plus grand et plus fort et Super Rich semble au 1er abord faire l'apologie de celui-ci en la personne de Eguchi Noriko, super à l'aise working girl en pause sur l'affiche comme dans les premières minutes de la série, retraçant sa passionnante vie de fille à papa investissant sans compter son argent.
Cependant, connaissant cette fabuleuse actrice trop longtemps cantonnée au second rôle de grande sœur du héros, collègue de bureau ou autre faire-valoir un peu strict, on ne pouvait qu'attendre un drama sensible et drôle à la fois. Où son franc parlé et son charisme naturel peuvent faire la différence. Et c'est exactement ce que Noriko-san, visage poupon et 40aine assumé, dégage à l'écran. Un trop rare premier rôle, qu'elle endosse avec brio. Grâce à sa voix, son élégance et son air hébété quand elle se retrouve au centre d'un triangle amoureux, convoité par les jeunes hommes qu'elle prend sans trop réfléchir sous sa protection. Mamoru (ah, ces jeux de mots), comme chacun la nomme, sans le San donc, pour plus de proximité, est à la fois la patronne juste et dure en affaire, la bonne copine de ses employés et une célibataire endurcie qui ne semble pas intéressée par les love story. Mais qui récupère les destins brisés par un monde du travail japonais impitoyable avec les faibles et surtout qui reste ultra fidèle en amitié.
Si l'étalement de la richesse vous écœure (car vous n'êtes pas riche). Rassurez-vous, Mamoru perd toute sa fortune après 10 mn du premier épisode. Et c'est partie pour 10 excellents moments de vie en communauté. C'est la survie d'une petite entreprise d'édition repartant de 0 qui se joue. Impossible pour l'héroïne de virer sa dizaine d'employés préférant délaisser les grands bureaux de Ginza contre une veille maison tradi qui fuit de partout, tous entassés dans le salon pour trouver des moyens de survie. La proximité renforce les liens notamment amoureux et effectivement l'attirance se fait vite sentir, pour beaucoup de jeunes hommes de la maison, envers Mamoru.
Néanmoins, rassurez-vous, on est loin d'un harem manga ou celle-ci profiterait de la situation. Elle nous pousse à nous interroger justement sur ce qu'est l'amour... de son prochain. Elle qui n'a plus de parent et donc peu de famille depuis son enfance. Elle a toujours recueilli et considéré comme sa famille ses employés, notamment hommes, notamment jeunes et notamment beaux (tant qu'à faire) et explique très bien à ceux-ci et de ce fait au spectateur, qu'ils ont peut-être le syndrome de la maman protectrice envers elle. Bref, le syndrome œdipien dans toute sa splendeur.
Bien sûr, ses sentiments vont être mis à rudes épreuves comme tous dans la série. Attendez-vous à sortir vos mouchoirs régulièrement et même les jeunes stagiaires vous toucheront. Le Cast est impressionnant, vu le nombre de collaborateurs, en beaux mecs, actrices et acteurs doués (un peu moins bô, du coup). Akaso Eiji et Machida Keita se tirent la corde et un seul des deux aurait déjà suffi à rendre jaloux n'importe quel mâle tombant par hasard devant la TV. Oui, c'est toujours par hasard que l'on regarde ses mélodrames, messieurs, n'est-ce pas.
Un mélodrame plein de joie, car on s'amuse finalement beaucoup. Les situations tout en étant réalistes, sont souvent drôles. Quiproquos et gags parsèment des torrents de larmes versées. Des montagnes russes d'émotions, richement mise en scène (on sent qu'il y a du pognon pour le drama du jeudi soir) et en musique. Celle-ci d'ailleurs joue un rôle important dans la montée de tension, rappelant, mais s'en moquant aussi, les soaps de famille super riche américaine.
Évidement, tout n'est pas parfait. Les gros caractères et le retour continuel dans le temps irriteront plus d'un. Surtout, si on n'est pas adepte du maquillage rajeunissant loupé, mais assumé. Mention spéciale au directeur de publication et sa compagne ( vous comprendrez ;)). La mise en retrait de certains acteurs aussi, sonne comme du gâchis. Je pense évidement à Nakamura Yuri ou l'éternel second rôle Yamoto Yuma obligé de porter toujours des shorts, pour ne pas faire d'ombre aux trop beaux premiers rôles. Cependant, comme toujours, ils auront droit à leurs épisodes spéciaux, alors on se rassure.
Enfin, Bonus sur le salaire, l'utra doué Yuri nous propose un nouveau tube en puissance pour l'ending, futur number one au top Oricon, sans aucun doute. Comme si la série avait besoin de cela pour étinceler. Décidément, on ne prête qu'aux riches.
Cependant, connaissant cette fabuleuse actrice trop longtemps cantonnée au second rôle de grande sœur du héros, collègue de bureau ou autre faire-valoir un peu strict, on ne pouvait qu'attendre un drama sensible et drôle à la fois. Où son franc parlé et son charisme naturel peuvent faire la différence. Et c'est exactement ce que Noriko-san, visage poupon et 40aine assumé, dégage à l'écran. Un trop rare premier rôle, qu'elle endosse avec brio. Grâce à sa voix, son élégance et son air hébété quand elle se retrouve au centre d'un triangle amoureux, convoité par les jeunes hommes qu'elle prend sans trop réfléchir sous sa protection. Mamoru (ah, ces jeux de mots), comme chacun la nomme, sans le San donc, pour plus de proximité, est à la fois la patronne juste et dure en affaire, la bonne copine de ses employés et une célibataire endurcie qui ne semble pas intéressée par les love story. Mais qui récupère les destins brisés par un monde du travail japonais impitoyable avec les faibles et surtout qui reste ultra fidèle en amitié.
Si l'étalement de la richesse vous écœure (car vous n'êtes pas riche). Rassurez-vous, Mamoru perd toute sa fortune après 10 mn du premier épisode. Et c'est partie pour 10 excellents moments de vie en communauté. C'est la survie d'une petite entreprise d'édition repartant de 0 qui se joue. Impossible pour l'héroïne de virer sa dizaine d'employés préférant délaisser les grands bureaux de Ginza contre une veille maison tradi qui fuit de partout, tous entassés dans le salon pour trouver des moyens de survie. La proximité renforce les liens notamment amoureux et effectivement l'attirance se fait vite sentir, pour beaucoup de jeunes hommes de la maison, envers Mamoru.
Néanmoins, rassurez-vous, on est loin d'un harem manga ou celle-ci profiterait de la situation. Elle nous pousse à nous interroger justement sur ce qu'est l'amour... de son prochain. Elle qui n'a plus de parent et donc peu de famille depuis son enfance. Elle a toujours recueilli et considéré comme sa famille ses employés, notamment hommes, notamment jeunes et notamment beaux (tant qu'à faire) et explique très bien à ceux-ci et de ce fait au spectateur, qu'ils ont peut-être le syndrome de la maman protectrice envers elle. Bref, le syndrome œdipien dans toute sa splendeur.
Bien sûr, ses sentiments vont être mis à rudes épreuves comme tous dans la série. Attendez-vous à sortir vos mouchoirs régulièrement et même les jeunes stagiaires vous toucheront. Le Cast est impressionnant, vu le nombre de collaborateurs, en beaux mecs, actrices et acteurs doués (un peu moins bô, du coup). Akaso Eiji et Machida Keita se tirent la corde et un seul des deux aurait déjà suffi à rendre jaloux n'importe quel mâle tombant par hasard devant la TV. Oui, c'est toujours par hasard que l'on regarde ses mélodrames, messieurs, n'est-ce pas.
Un mélodrame plein de joie, car on s'amuse finalement beaucoup. Les situations tout en étant réalistes, sont souvent drôles. Quiproquos et gags parsèment des torrents de larmes versées. Des montagnes russes d'émotions, richement mise en scène (on sent qu'il y a du pognon pour le drama du jeudi soir) et en musique. Celle-ci d'ailleurs joue un rôle important dans la montée de tension, rappelant, mais s'en moquant aussi, les soaps de famille super riche américaine.
Évidement, tout n'est pas parfait. Les gros caractères et le retour continuel dans le temps irriteront plus d'un. Surtout, si on n'est pas adepte du maquillage rajeunissant loupé, mais assumé. Mention spéciale au directeur de publication et sa compagne ( vous comprendrez ;)). La mise en retrait de certains acteurs aussi, sonne comme du gâchis. Je pense évidement à Nakamura Yuri ou l'éternel second rôle Yamoto Yuma obligé de porter toujours des shorts, pour ne pas faire d'ombre aux trop beaux premiers rôles. Cependant, comme toujours, ils auront droit à leurs épisodes spéciaux, alors on se rassure.
Enfin, Bonus sur le salaire, l'utra doué Yuri nous propose un nouveau tube en puissance pour l'ending, futur number one au top Oricon, sans aucun doute. Comme si la série avait besoin de cela pour étinceler. Décidément, on ne prête qu'aux riches.
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