Mon petit poussin
Sans même connaitre le sujet, le couple formé par Sakurada Hiyori et Hosoda Kanata justifie à lui seul le visionnage de Ano Ko no Kodomo. C'est en tout cas ce que pensent les parents de mon âge pour qui ils forment les ados idéaux. Je risque donc de ne pas être très objectif quant à ma critique. Ados ou Darons, on peut tous se retrouver dans cette histoire pourtant banale d'un jeune couple de lycéens fou amoureux, mais à qui il arrive LA tuile. Traité avec plus ou moins de finesse dans les dramas, le thème de l'adolescente enceinte semble galvaudé et pourrait rebuter une fois nos plus belles années passées. Mais croyez-moi, c'est avec sensibilité, réalisme et finesse dans l'écriture que l'ensemble du staff, du scénariste au metteur en scène, en passant évidemment par les acteurs à l'œuvre sur ce drama, a mis au monde la plus touchante histoire de mère-enfant.
Les poussins grandissent trop vite
Très proche de l'âge des protagonistes, on est saisie par le réalisme du jeu de chacun. La mise en scène dévoile avec lenteur, calme et subtilité la progression de l'histoire. Laissant la place aux doutes, aux questionnements, aux changements radicaux d'avis qu'implique la situation. On vit viscéralement la progression de Sakurada Hiyori dans ses choix et ses renoncements. Il faut dire qu'elle incarne encore une fois avec perfection l'adolescente ou la jeune femme en devenir. Mais aussi, comme c'est le propos jusque dans le titre, cette enfant couvée par une maman poule idéale. On pourra regretter l'absence d'une figure paternelle, puisque que son Koïbito qu'est Hosoda Kanata vie dans le même contexte familial. Loin d'être mis de côté, la scénariste a eu l'intelligence d'intégrer le point de vue de son amoureux pleinement aux décisions de Hiyori Chan. Mais dommage que ma génération d'homme (les vieux) ne soit pas plus présente dans l'histoire, nous mettant hors-jeu.
Une critique de la société (Encore !)
Comme dans 50% de mes reviews, vous attendez mon laïus habituel sur la critique de la société patriarcale et du poids des convenances. Si elle est bien présente, cela reste secondaire. Car impossible de juger ce qui se passe dans cette série. représente tout simplement la vie, la vraie. On ne juge pas des choix que personne ne voudrait avoir à faire. Un ado immature ne se permettrait même pas de juger les parents. Car l'écriture est si bien faite qu'elle ne donne le mauvais rôle à personne. On s'identifie à tous et elle révèle un caractère pédagogique sans faille. Et cela aidé par les acteurs. Hosoda Kanata est, par exemple, gentil, mais loin d'être niais et ça fait du bien. La parentalité est questionnée du point de vue de chacun et ils se valent tous.
Forever Young, i wanna be
Une douceur se dégage en fait de la série. Du moins dans la première moitié. Peut-être parce qu'elle cherche à rassurer ou à guider sans donner de leçon. La musique, notamment l'opening de Riria ou l'ending de Beat Garden, vous plongent dans cette douceur d'une enfance qu'on ne veut pas quitter. Une adaptation de Manga réussit et indispensable.
Les poussins grandissent trop vite
Très proche de l'âge des protagonistes, on est saisie par le réalisme du jeu de chacun. La mise en scène dévoile avec lenteur, calme et subtilité la progression de l'histoire. Laissant la place aux doutes, aux questionnements, aux changements radicaux d'avis qu'implique la situation. On vit viscéralement la progression de Sakurada Hiyori dans ses choix et ses renoncements. Il faut dire qu'elle incarne encore une fois avec perfection l'adolescente ou la jeune femme en devenir. Mais aussi, comme c'est le propos jusque dans le titre, cette enfant couvée par une maman poule idéale. On pourra regretter l'absence d'une figure paternelle, puisque que son Koïbito qu'est Hosoda Kanata vie dans le même contexte familial. Loin d'être mis de côté, la scénariste a eu l'intelligence d'intégrer le point de vue de son amoureux pleinement aux décisions de Hiyori Chan. Mais dommage que ma génération d'homme (les vieux) ne soit pas plus présente dans l'histoire, nous mettant hors-jeu.
Une critique de la société (Encore !)
Comme dans 50% de mes reviews, vous attendez mon laïus habituel sur la critique de la société patriarcale et du poids des convenances. Si elle est bien présente, cela reste secondaire. Car impossible de juger ce qui se passe dans cette série. représente tout simplement la vie, la vraie. On ne juge pas des choix que personne ne voudrait avoir à faire. Un ado immature ne se permettrait même pas de juger les parents. Car l'écriture est si bien faite qu'elle ne donne le mauvais rôle à personne. On s'identifie à tous et elle révèle un caractère pédagogique sans faille. Et cela aidé par les acteurs. Hosoda Kanata est, par exemple, gentil, mais loin d'être niais et ça fait du bien. La parentalité est questionnée du point de vue de chacun et ils se valent tous.
Forever Young, i wanna be
Une douceur se dégage en fait de la série. Du moins dans la première moitié. Peut-être parce qu'elle cherche à rassurer ou à guider sans donner de leçon. La musique, notamment l'opening de Riria ou l'ending de Beat Garden, vous plongent dans cette douceur d'une enfance qu'on ne veut pas quitter. Une adaptation de Manga réussit et indispensable.
Was this review helpful to you?