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France
This review may contain spoilers
Brume fascinante en 4 temps...
Est-ce que je peux dire que j'ai (désespérément) aimé 4 Minutes ? J'espère, parce que c'est le cas. Étonnamment, j'étais dans un brouillard la plupart du temps, mais il y avait une fascination qui se dégageait de là… J'étais hantée par l'histoire.
Le casting était exceptionnel ! Honnêtement, Bible Wichapas Sumettikul devait avoir une pression assez importante. Il devait faire oublier son ancien personnage, Vegas. Cela n'a pas dû être facile, mais il a su s'approprier son personnage de la meilleure des façons. C'était un personnage curieux, parfois hésitant, mais avec une certaine attraction. Bible était superbe.
Je suis désolée pour Build qui devait incarner le rôle, mais je suis plus qu'enchantée d'avoir découvert Jes Jespipat Tilapornputt en tant que Tyme. Et cela au point de me donner envie de découvrir la version thaïlandaise de "What's Wrong with Secretary Kim?". S'il manque un chouïa d'expressions, je l'ai trouvé entraînant et plutôt convaincant en tant que médecin.
Bien sûr, Fuaiz Thanawat Shinawatra ne fait que confirmer son talent après DFF dans le rôle de Tonkla. Et bon sang, quel personnage ! Et quelle interprétation ! Il n'a que 18 ans, mais il n'a rien à envier aux plus âgés, au contraire, il pourrait presque leur donner une ou deux leçons (je ne plaisante qu'à moitié). Il y a eu quelques débats sur les scènes intimes et le fait qu'il soit jeune, mais il est majeur et surtout, c'est un acteur.
Évidemment, Bas Asavapatr Ponpiboon était un bonbon pour mes yeux (crush assumé). Derrière son joli visage, j'aime l'acteur et son personnage. Korn était attirant, sans jamais devenir un cliché du bon gars qui passe du côté obscur. Au contraire, son personnage était une surprise constante, tant dans ses gestes que ses émotions. Tonkla et Korn m'ont malmené jusqu'au bout et j'étais toujours là pour en redemander.
Pour finir, la moustache ça change un homme. JJay Patiphan Fueangfunuwat était superbe dans la peau de Win, le flic qui mène son enquête et doit accuser quelques corruptions au passage et avec un pantalon. Je l'avais trouvé intéressant dans DFF, cela dit, il n'est que meilleur ici.
Le reste du casting était tout aussi bon. Quelques caricatures ici et là, mais rien qui ne vaille la peine de s'offusquer non plus.
Les romances ne sont pas un quota à remplir, Be On Cloud semble l'avoir compris. Plutôt que de nous vendre des scènes sans âme, les romances alimentent l'histoire et explorent les sentiments des personnages. Le sexy étant la cerise sur le gâteau.
D'ailleurs, une des choses que Be On Cloud semble faire différemment, ce sont les couples. Fuaiz et JJay étaient géniaux dans DFF, n'est-ce pas ? Et bien ici, ils sont tout aussi bons, tout le monde s'attend à ce que le ship file droit devant, et pourtant… J'apprécie ce changement. Même si l'idée de "couple d'écran" ne me rebute pas complètement, j'apprécie de voir les acteurs avec des partenaires différents, cela apporte de la nouveauté et de la surprise. On sort des pré-requis du BL thaïlandais depuis ces quatre dernières années.
L'histoire est un épais brouillard du début à la fin. Je n'ai pas voulu revoir le drama tout de suite, mais dans quelques semaines/mois, je le ferais pour qu'il répondre à certaines questions encore en suspens. En réalité, c'est assez surprenant de voir que ce que j'avais reproché à Absolute Zero ne m'a pas dérangé ici, au contraire ! Ce brouillard dégageait une sorte de fascination. Pour moi, l'histoire repose sur des réalités alternatives, couplées aux quatre nobles vérités bouddhiste. Le cycle se répète, malgré une confusion constante dans la temporalité.
Beaucoup le compare avec KinnPorsche. Bien que la société de production soit la même, je ne lui trouve aucun point commun. Pour moi, 4 Minutes n'est pas un c/c de KP. Il possède son histoire, ses personnages, son ambiance et sa propre identité.
En bref, 4 Minutes n'est pas au goût de tous, mais il est un projet rafraîchissant dans le BL avec son scénario brumeux, mais intrigant. Il le doit également à son excellent casting, sa photographie soignée et son ambiance maîtrisée. Sans aucun doute l'un des meilleurs drames de 2024.
Le casting était exceptionnel ! Honnêtement, Bible Wichapas Sumettikul devait avoir une pression assez importante. Il devait faire oublier son ancien personnage, Vegas. Cela n'a pas dû être facile, mais il a su s'approprier son personnage de la meilleure des façons. C'était un personnage curieux, parfois hésitant, mais avec une certaine attraction. Bible était superbe.
Je suis désolée pour Build qui devait incarner le rôle, mais je suis plus qu'enchantée d'avoir découvert Jes Jespipat Tilapornputt en tant que Tyme. Et cela au point de me donner envie de découvrir la version thaïlandaise de "What's Wrong with Secretary Kim?". S'il manque un chouïa d'expressions, je l'ai trouvé entraînant et plutôt convaincant en tant que médecin.
Bien sûr, Fuaiz Thanawat Shinawatra ne fait que confirmer son talent après DFF dans le rôle de Tonkla. Et bon sang, quel personnage ! Et quelle interprétation ! Il n'a que 18 ans, mais il n'a rien à envier aux plus âgés, au contraire, il pourrait presque leur donner une ou deux leçons (je ne plaisante qu'à moitié). Il y a eu quelques débats sur les scènes intimes et le fait qu'il soit jeune, mais il est majeur et surtout, c'est un acteur.
Évidemment, Bas Asavapatr Ponpiboon était un bonbon pour mes yeux (crush assumé). Derrière son joli visage, j'aime l'acteur et son personnage. Korn était attirant, sans jamais devenir un cliché du bon gars qui passe du côté obscur. Au contraire, son personnage était une surprise constante, tant dans ses gestes que ses émotions. Tonkla et Korn m'ont malmené jusqu'au bout et j'étais toujours là pour en redemander.
Pour finir, la moustache ça change un homme. JJay Patiphan Fueangfunuwat était superbe dans la peau de Win, le flic qui mène son enquête et doit accuser quelques corruptions au passage et avec un pantalon. Je l'avais trouvé intéressant dans DFF, cela dit, il n'est que meilleur ici.
Le reste du casting était tout aussi bon. Quelques caricatures ici et là, mais rien qui ne vaille la peine de s'offusquer non plus.
Les romances ne sont pas un quota à remplir, Be On Cloud semble l'avoir compris. Plutôt que de nous vendre des scènes sans âme, les romances alimentent l'histoire et explorent les sentiments des personnages. Le sexy étant la cerise sur le gâteau.
D'ailleurs, une des choses que Be On Cloud semble faire différemment, ce sont les couples. Fuaiz et JJay étaient géniaux dans DFF, n'est-ce pas ? Et bien ici, ils sont tout aussi bons, tout le monde s'attend à ce que le ship file droit devant, et pourtant… J'apprécie ce changement. Même si l'idée de "couple d'écran" ne me rebute pas complètement, j'apprécie de voir les acteurs avec des partenaires différents, cela apporte de la nouveauté et de la surprise. On sort des pré-requis du BL thaïlandais depuis ces quatre dernières années.
L'histoire est un épais brouillard du début à la fin. Je n'ai pas voulu revoir le drama tout de suite, mais dans quelques semaines/mois, je le ferais pour qu'il répondre à certaines questions encore en suspens. En réalité, c'est assez surprenant de voir que ce que j'avais reproché à Absolute Zero ne m'a pas dérangé ici, au contraire ! Ce brouillard dégageait une sorte de fascination. Pour moi, l'histoire repose sur des réalités alternatives, couplées aux quatre nobles vérités bouddhiste. Le cycle se répète, malgré une confusion constante dans la temporalité.
Beaucoup le compare avec KinnPorsche. Bien que la société de production soit la même, je ne lui trouve aucun point commun. Pour moi, 4 Minutes n'est pas un c/c de KP. Il possède son histoire, ses personnages, son ambiance et sa propre identité.
En bref, 4 Minutes n'est pas au goût de tous, mais il est un projet rafraîchissant dans le BL avec son scénario brumeux, mais intrigant. Il le doit également à son excellent casting, sa photographie soignée et son ambiance maîtrisée. Sans aucun doute l'un des meilleurs drames de 2024.
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