Brut et intense avec une franche camaraderie
Deux boxeurs qui deviennent amis et vont lutter contre un usurier sans pitié. À la fois émouvant et entraînant sur fond de pandémie.L'intrigue est en pleine pandémie. Rues désertes, port du masque obligatoire (ce qui ne gêne en rien la performance des acteurs) et bien sûr la détresse humaine et la chute financière d'une grande majorité des commerces - dont cafés et restaurants.
Le drama débute en plein combat de boxe au public absent. C'est de cette façon que Gun Woo (Woo Do Hwan) et Woo Jin (Lee Sang Yi) se rencontrent. Rapidement, ils se découvrent des points communs autre que la boxe et deviennent amis ponctué de pas mal d'humour. Et c'est un point fort, l'humour. Derrière la cruauté de l'usurier détestable mais parfait en la peau de Park Sung Woong, le duo offre de belles scènes gentilles et amusantes. D'ailleurs, les physiques de Woo Do Hwan et Lee Sang Yi sont spectaculaires (ce n'est qu'un détail, mais je voulais le préciser ahah).
J'ai lu plusieurs critiques qui disaient que Bloodhounds aurait pu être un drama exceptionnel. J'ignore ce qu'elles voulaient dire parce qu'il est excellent sur ce qu'il promet : deux amis qui décident de se venger d'un usurier qui vise exclusivement les plus pauvres et dans le besoin. Il apporte aussi de sacrés scènes de combats qui sont un pur plaisir visuel, car en plus d'être lisibles, elles sont joliment chorégraphiées.
À savoir qu'on fait disparaître en cours de route l'actrice Kim Sae Ron. En pleine controverse (ivresse au volant), Kim Joo Hwan a décidé de la retirer le plus respectueusement possible pour les personnes ayant travaillé sur le projet. Ce qui explique l'entrée de Oh Da Min en tant que petite fille de Oh In Muk.
Malgré ce détail, le drama en souffre que très légèrement (à moins de faire une fixation dessus).
En bref, Bloodhounds donne ce qu'il promettait avec un duo brillant aux scènes de combat parfaites et dynamiques ainsi qu'une image propre et une musique discrète, mais efficace.
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Le BL scolaire le plus mature de GMMTV (petit coup de cœur)
BL scolaire & GMMTV, où comment me servir sur un plateau deux caractéristiques qui m'ont fait fuir le BL thaïlandais ces dernières années.My School President est une formidable surprise à laquelle je ne m'attendais pas un seul instant.
L'histoire dans ses grandes lignes est simple. Gun voit son club de musique menacé de fermeture par la directrice qui souhaite fermer les clubs qui n'apportent rien à la réputation de l'école. S'ajoute à cela, le fils de la directrice, Tinn, également président du conseil des élèves qui semble l'avoir pris en grippe et qui possède aussi le pouvoir de faire fermer son club. Mais ce que Gun ignore, c'est que Tinn est amoureux de lui depuis longtemps.
Sur le papier, rien ne laisse présager un drama surprenant ou qui puisse intéresser autant que les dix derniers avec le même topo. Et pourtant...
La réussite de My School President est dans ses acteurs qui n'ont jamais essayé d'être ce qu'ils ne sont pas. Ce sont des lycéens qui n'ont pas la prétention d'être des adultes et ne deviennent jamais immatures ou gênants. Ce qui en fait le projet de GMMTV le plus mature de tout son catalogue dans le contexte scolaire (collège/lycée/université).
Au fil des épisodes, on voit les personnages évoluer les uns avec les autres et créer des liens forts qui respirent l'amitié, la camaraderie, le soutien et l'amour.
Gun et Tinn sont les visages principaux de ce drama. On craque doucement pour ce joli couple qui possède une alchimie taquine, douce, mignonne et vivante. Ce n'est rien de brut ou extrême, c'est adorablement mignon et stupidement craquant. C'est le genre de couple qu'on aime voir, celui qui réchauffe les cœurs et donne envie de re/tomber amoureux.euse.
Le couple secondaire (Sound et Win) connaît son petit développement et reste joli à suivre entre deux répétitions. D'ennemis à petits-amis.
Quant au scénario, il assume pleinement sa simplicité et c'est ce qui en fait une réussite. S'il use de quelques pointes dramatiques, elles restent faibles et non gênantes sur la durée. En temps normal, on pourrait cocher toutes les cases. My School President fonctionne différemment et coche seulement celles qui ont une utilité.
Côté bruitage, certaines scènes en abusent un chouia de trop. L'audio connaît quelques couacs ici et là, mais ce sont les seuls défauts franchement flagrants. Pour le reste, la photographie est propre de jour comme de nuit, le montage est fluide et les plans agréables.
Attention, ne regardez pas Our Skyy 2 avant la série. Vous risquez de gâcher tout le plaisir de découvrir les personnages et leurs évolutions dans leur contexte original. Our Skyy 2 n'invente rien et opte juste pour une inversion des rôles.
En bref, My School President est à mes yeux un des meilleurs BL scolaire thaïlandais, et sûrement l'un des meilleurs BL de cette année. Il peut faire penser plus d'une fois à 2gether, mais avec une bien meilleure dynamique, un rythme entraînant et des personnages réellement attachants.
Petit coup de cœur pour ces gars-là.
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Un énième BL scolaire à la sauce GMMTV
La promotion était sympathique. J'avais donc prévu d'y jeter un coup d'oeil tout en sachant que je ne serai pas assidue sur mon visionnage. Les BL scolaires me sortent par les yeux, notamment lorsqu'ils sont signées GMMTV. À croire qu'ils ont le monopole sur ce thème.Heureusement que je n'avais aucune attente particulière pour Fish Upon The Sky.
Le scénario n'est pas terrible. Existe-t-il, d'ailleurs ? C'était comme voir le drama du mois dernier avec un nouveau casting. Le gars impopulaire VS le gars populaire. Entre deux scènes, on ajoute un duo secondaire qui, bien sûr, ne va rien apporter à la série. Et évidemment, le dernier duo qui nourrit une obsession pour les couples de leurs universités. On mélange et...
À partir de l'épisode 04, mon intérêt (déja pas très élevé) s'est fracassé au sol. J'ai donc regardé en accéléré et je pense vraiment qu'un robot aurait fait un meilleur spectateur que moi.
L'humour est discutable et les situations gênantes sont si nombreuses et pénibles. Je ne comprends pas que ces scènes soient si récurrentes. J'ignore si c'est dans un but comique ou non, mais j'ai beau avoir un nombre assez raisonnable de dramas thaï à mon actif pour savoir que ses scènes me dérangent plus qu'elles m'enchantent.
Le casting est sans plus... On a vu pire, on a vu mieux. Certains dialogues sont agréables, tandis que l'image est jolie. Mais ça ne sauve pas le drama.
Pour ma part, Fish Upon The Sky est un drama de remplissage qui ne va pas au-delà d'un énième BL scolaire sans surprise aromatisé GMMTV.
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La gourmandise est un vilain défaut...
Les débuts de ce drama étaient franchement bons. Malgré quelques scènes discutables et frôlant le ridicule (je ris encore de la façon dont ils ont voulu nous montrer Wei Gen Qing comme une femme forte), l'ensemble prenait une direction rafraîchissante dans un très joli univers culinaire. Cependant, la gourmandise va finir par s'inviter à la table...Chris Wu était excellent dans son rôle de chef étoilé et mentor. Son personnage est le plus abouti en terme de caractère. Ivy Shao était correcte, j'imagine ? Son personnage est la définition même de l'incohérence. Le reste du casting est bon jusqu'à l'arrivée de la seconde partie.
Sans aucune raison (sans même aucun indice (ou alors rien de marquant si ce n'est un journal dont on parle tout juste ici et là manière de donner une raison à l'héroïne d'aimer la cuisine)), on va se retrouver avec de nouveaux problèmes dans l'unique but de rallonger le drama. En faire toujours plus. En quelques minutes, le drama tourne à l'ennui profond avant de nous pondre le concept de Cendrillon (la pauvre qui n'a rien puis qui fini par tout avoir).
Ça avait bien commencé, puis ils ont voulu un second service...
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Période ingrate pour âge ingrat : l'adolescence
Qu'est-ce que j'attendais de Kuzu no Honkai ? Pas grand chose. Qu'est-ce que j'ai trouvé ? Beaucoup trop de choses.Nous suivons Hanabi et Mugi qui connaissent un amour à sens unique. Afin de contrer leur peine et solitude, ils se mettent officieusement ensemble malgré l'absence de sentiments. C'est un détail plaisant. Les choses sont claires dès le début.
Hanabi est loin de la jeune lycéenne en détresse, comme Mugi ne ressemble pas au gars jaloux et forceur. On sort des codes habituels et remet surtout les choses sous le nez : être un ado, ça craint. Être un ado, c'est nul et difficile. Être un ado, c'est souffrir pour la plupart. Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai pas un bon souvenir de mon adolescence. J'étais cette fille beaucoup trop timide et mal dans sa peau. Ces points-là sont bien traités et utilisés intelligemment tout au long du drama.
Tout comme les relations intimes. On sort de la pudeur habituelle des dramas japonais. On retrouve l'hésitation, la peur, l'envie, le désir et le courage. Malgré l'absence d'amour entre les deux, la relation reste respectueuse et honnête. Tout est dans les réflexions.
Kuzu no Honkai sort des sentiers battus. Alors qu'on ne s'attend pas à grand chose au départ, il pousse la psychologie des personnages et donne matière à réfléchir. Malgré tout, il est évident que tout le monde ne l'appréciera pas, pourtant il mérite une attention particulière.
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The Untamed, surcoté ou pas ?
The Untamed est adapté du roman de Mo Xiang Tong Xiu : Mo Doa Zu Chi. Curieuse et intriguée, j'avais commencé sa lecture, mais la plume de l'auteur m'avait freiné. Puis la série est arrivée. Je n'avais pas adhéré aux deux premiers épisodes. Mais devant l'ampleur de la série, je ne pouvais pas l'ignorer non plus. Après tout, il arrive qu'on soit dans un mauvais jour - ça arrive pour certains livres, mais aussi séries donc... Après un long moment d'attente, j'ai tenté une nouvelle fois.Ce n'est pas le drama qui me viendra à l'esprit tout de suite, cependant on ne pourra nier la richesse de l'univers et une intrigue forte (bien que peu surprenante sur certains points). Je ne vais pas parler de l'univers en lui-même (ce serait beaucoup trop long), mais il est bien implanté et nous permet de découvrir différents clans et guerres qui sommeillent. Au début, c'est un peu brouillon, pour cette raison que ce n'est qu'après les 4/5 premiers épisodes que j'ai eu envie de continuer (ok, Wang Yi Bo n'est pas innocent là-dedans non plus, mais chut). J'imagine que ne pas avoir lu le bouquin aide sur certains points (beaucoup de critiques à ce sujet sur le fait que ça s'éloigne etc, malheureusement). Bref ! Malgré l'univers, le côté fantastique est assez restreint. Ce qui est explicable vu que cela demande un sacré budget dont la prod souffre, mais j'en parle plus bas.
Côté acteurs, y'a rien à redire. J'ai complètement craqué pour Wang Yi Bo, incarnant Lan WangJi. Son rôle ne devait pas être simple à jouer, devoir rester imperturbable n'est pas donné à tous, mais ses jeux de regards donnent le ton.
Sean Xiao, dans le rôle de Wei Wu Xian est excellent. L'évolution de son personnage est la partie que j'ai préféré le concernant. Et franchement, je n'ose pas imaginer le temps passé pour apprendre son texte. Tous les acteurs sont bons que ce soit Wang Zhuo Cheng dans le rôle de Jiang Cheng, ou encore Xuan Lu en tant que Jiang Yan Li... Certains ont reprochés un manque de femmes, je peux comprendre, mais cela ne m'a pas gêné plus que ça, parce que celles qui sont mises en lumière ont un rôle fort qui déménage (cette phrase est beaucoup trop longue).
Malgré les bons points, le manque de budget est très présent. Je pense notamment aux effets spéciaux qui, pour certains, sont mauvais, les incrustations post-prod sont parfois loupées et les quelques longueurs qui rallongent pour pas grand chose (mais ce point-ci est strictement personnel).
En bref, The Untamed possède une réputation solide qu'il est facile de comprendre. Malgré le manque de budget de la production (quel dommage), on se laisse emporter dans cet univers avec des combats et de jolies relations.
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Dystopie d'anticipation spectaculaire...
Black Knight est un coup de cœur grâce à son image, ses personnages puissants et son ambiance vibrante...Dès les premières scènes, Choi Ui Seok m'avait dans ses filets. Visuellement spectaculaire, Black Knight nous régale par sa photographie et ses effets incroyables. On reconnaît certains lieux emblématiques de la capitale sud-coréenne, tandis qu'on se prend de fascination pour l'univers jauni qui prend vie sous nos yeux. Avec une touche de Mad Max, l'image fait illusion.
Son esthétique n'est pas son seul atout. Le drama regorge de scènes d'action aussi poignantes et percutantes les unes que les autres. Plusieurs captent l'attention. Une épreuve passée par Yoon Sa Wol lors d'un recrutement ou encore un flash-back de 5-8 qui se révèle être une scène forte de par son action et par ses non-dits.
Les scènes sont bien menées et lisibles afin de nous plonger que plus loin dans le quotidien de chaque personnage.
En parlant de personnage, le casting est époustouflant. Kim Woo Bin fascine et donne l'impression que rien ne peut l'arrêter. L'acteur dégage un charisme puissant en tant que livreur, mais aussi meneur avec une voix profonde et une assurance brute.
Kang You Seok est la touche d'humilité avec un rôle bien déterminé. L'acteur confirme sa place avec une interprétation touchante et forte, bien que son personnage manque de matière.
Esom se révèle plus intéressante ici qu'en tant que tueuse à gages. Tout comme Song Seung Heon signe un personnage élitiste et détestable (et on aime le haïr). Le reste du casting est tout aussi excellent.
Derrière ses qualités, on regrette cependant un manque. S'il arrive que les dramas soient trop longs, ici on aurait voulu quelques épisodes supplémentaires afin de terminer pleinement ce qui était commencé, notamment sur l'axe des personnages de Sa Wol, Papy ou encore la Présidente Chae. Ainsi qu'un OST principal en anglais (mais sans trop de surprise sur ce point).
Black Knight dénonce également. Les plus aisés vivent, les autres crèvent. Et malgré ses petits défauts, pas de doute qu'on ressent l'envie de rejoindre ces chevaliers noirs qui sont devenus un symbole d'espoir.
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Coup de cœur pour ce voyage initiatique rare
J'irai à l'essentiel sur cette critique, les précédentes déjà publiées sont excellentes. Cependant, je ne pouvais pas ignorer ce drama.Cela fait deux coups de cœur à la suite. "Run On" et maintenant "My Liberation Notes". Deux dramas qui, sur le papier, ne semblent rien avoir en commun, et pourtant. C'est l'histoire d'une vie (ou plusieurs) qui est à un moment de son existence où les choses bougent et changent. Ce point, ils l'ont en commun, quant au reste...
"My Liberation Notes" est volontairement lent. Sa lenteur vient accentuer le quotidien morose des personnages et de leurs situations. Que ce soit par le fait de prendre le bus et le train matin et soir, ou de répéter les mêmes gestes au travail. Cette répétitivité nous immerge plus en profondeur dans leur quotidien. On se sent, au fil des épisodes, appartenir à cette famille et on s'attache profondément à eux. On sourit, on rit et on pleure.
Tout au long du drama, on voit une analyse personnelle et une introspection qui demande du temps, mais est nécessaire pour l'avancement dans leurs vies respectives. A aucun moment la série n'apporte un jugement sur tels ou tels choix. C'est intime, réel et franc. On ne facilite pas la vie des personnages, au contraire ! Ce n'est pas le but.
D'ailleurs, chacun affronte ses démons à sa manière. Mais cela n'est jamais abordé comme un problème, en revanche, on ressent cet étouffement de la part des autres. C'était comme si nous devions vivre "cette" vie. Parce qu'elle est acceptable et parce qu'il s'agit de la "bonne" chose à faire.
Le casting était écrasant de puissance. La réalisation était magnifique, tout comme les prises de vues. Pour être née et avoir grandi à la campagne, j'ai aimé cette plongée et cette alternance entre Sanpo et Seoul. La vie traditionnelle qui se confronte à la vie moderne.
Cependant, tout le monde n'appréciera pas. Certains pourront reprocher un manque d'action ou une absence scénaristique, pourtant, son réalisme en fait un drama aussi unique que "Run On" à mes yeux.
En bref, c'est un drama franc et honnête. Un aperçu de la vie réelle sans superficialité. Une quête de liberté comme peu d’autres.
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La superficialité avec des paillettes
Je n'attendais rien de Fabulous, mais il m'aura ennuyé plus d'une fois.Le comique n'existe pas ou seulement au détriment de Joseph, interprété par Lee Sang Un. Quant à la romance, elle est hypocrite et forcée au point qu'elle en devient ridicule.
Je n'ai pas aimé ce drama (sans blague ?). Il est vide et manque de profondeur. Les défilés sont un parfait exemple. Ils sont pauvres et l'absence de figurants se fait sentir. Ça m'a rappelé le BL thaïlandais You're My Sky avec ses matchs de basket aux gradins vides.
Il ne me semble pas que le tournait ait été impacté par le Covid, bien que la triste tragédie de Itaewon ait repoussé la sortie. Cela dit, les figurants manquent cruellement. Une poignée de photographes et des plans rapprochés ou sous différents angles ne suffit pas à donner l'illusion, c'est dommage.
The Fabulous rassemble une majorité de ce que je n'apprécie pas dans les dramas. La superficialité à son paroxysme tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Une bonne (une avalanche) d'hypocrisie. Juste des filtres, rien de concret.
Quant au message du drama (et à moins d'être littéralement à côté de mes pompes) : être riches, beaux et en bonne santé c'est plus facile qu'être pauvres, moches et mal fichus. Merci Captain Obvious !
Bref. Oubliable.
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Une mise à jour n'a jamais été aussi amusante
Lorsque mon PC m'indique qu'une mise à jour est en attente, je n'aime pas ça. Je ne sais jamais si elle va s'exécuter correctement et ne pas endommager mon PC d'une quelconque façon (cela m'est arrivé il y a plusieurs années et ça m'a laissé quelques traces mentales ahah). Je n'aime pas les imprévus et bien que je sois capable de les gérer, je n'apprécie pas pour autant d'en avoir. Et c'est exactement ce qu'est Jang Jae Young pour Chu Sang Wool.L'arrivée de Jang Jae Young dans la vie de Chu Sang Woo est comme une mise à jour obligatoire. Celle qu'on repousse, mais on sait qu'à un moment donné on devra la valider au risque de voir le système planter. A travers les railleries, taquineries et autres coups foireux, se développe une relation douce amère qui prend lentement une tournure plus romantique sans pour autant abandonner son humour premier. Tout fonctionne. Il est vrai que le scénario n'offre pas de nouveauté, mais je me répète encore : mieux vaut un scénario simple et maîtrisé, qu'un scénario compliqué et foiré - ou pas de scénario du tout. De plus, les relations amour/haine possède toujours un petit quelque chose qui donnent envie de s'y intéresser.
Bien que l'intrigue et le déroulement soient différents, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à To My Star, diffusé l'année dernière. On est sur une qualité similaire et c'est encore la preuve que la Corée du Sud possède de bonnes cartes.
Le casting n'est pas pour rien dans la popularité du drame, soyons honnêtes. Park Jae Chan incarne brillamment le nerd formaté au respect des règles, tandis que Park Seo Ham est l'incarnation même de l'artiste cool et rebelle qui aime sortir des sentiers battus. Encore une fois, tout fonctionne à merveille pour nous embarquer dans ce combat de chien contre chat, mais qui lentement se transforme en quelque chose de plus profond.
De plus, la chimie entre les deux acteurs est présente et nous épargne les baisers ratés ou le manque d'interaction. Mention spéciale à Song Ji Oh et Kim Won Ki qui étaient également géniaux dans leurs rôles.
Bien que certains pourront pointer du doigt les différences avec l'œuvre originale (que je n'ai pas lu, personnellement), Semantic Error fait une percée dans le BL coréen. A la hauteur des attentes (la promotion était maîtrisée), il est, pour ma part, un coup de foudre sur lequel je reviendrais sans aucun doute.
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C'était bien (avec la bonne fin)
J'étais un peu incertaine en débutant ce drame et finalement, après les deux premiers épisodes, j'étais plutôt emballée. Ce qui est assez étonnant quand on connaît mon passif difficile avec Idol Romance. Et pourtant ! Idol Romance met en lumière un potentiel qu'ils avaient caché jusqu'ici. Bien sûr (et comme c'est visible sur ma note), ce n'est pas parfait. Mais c'était bien mieux que ce qu'ils ont proposé par le passé. C'est sûr qu'avec Semantic Error en cours de diffusion, il est facile de faire pâle figure (j'ose), mais Kissable Lips s'en sort bien - c'est seulement la fin qui est boudée (à tord d'après moi).Le scénario est simple et bien géré. Étant un web drama, les épisodes sont ridiculement courts. La semaine des épisodes 5 et 6, j'ai eu l'impression de n'avoir rien vu. C'est gênant et cela impacte forcément le scénario et surtout le rythme du drama. Mais c'est récurrent (à croire que les BL sud-coréens n'ont pas le droit à des épisodes de 40 minutes). Pourtant, je n'ai pas trouvé l'écriture aussi chaotique que The Tasty Florida qui n'avait tout simplement aucun scénario - et qui possède une meilleure note (en tout cas, au moment où j'écris cette critique). Pas d'incohérences particulières et c'est (sur un aussi court format) un point bonus. Combien de web drama veulent traiter trop et ne s'achèvent pas correctement ? En fin de compte, le seul point que je ne suis pas sûre d'avoir compris est la raison pour laquelle Hae Soo a des yeux rouges, mais ce n'était pas comme si ça m'avait empêché d'apprécier l'ensemble.
J'ai vu quelques critiques sur le budget. Vous ne pouvez pas vous attendre à une Ferrari quand votre budget est celui d'une Polo (rien de mal contre les Polo, ce sont de très bonnes voitures en réalité, j'ai moi-même une Polo). Le budget semble bien réparti et nous épargne des effets spéciaux foireux - Jirisan et ses fonds verts, on en parle ? Certains drames chinois avec des effets abominables on en parle aussi ?
<< SPOILER >>
Pourquoi je vais à contre courant de la majorité des avis sur la fin ? Pour moi, c'était la fin idéale. Bien sûr, il y avait d'autres possibilités, mais est-ce que cela aurait dégagé le même sentiment, la même ambiance ? Je ne pense pas. Il ne faut pas seulement voir la mort de Jun Ho, il faut la comprendre. Il décide de mourir afin de laisser Min Hyun vivre. Il décide qu'il n'a aucun droit sur la vie de Min Hyun et accepte juste de disparaître, même s'il perd la personne qu'il aime - et qu'il l'abandonne. Et cela fait toute la différence. Parce qu'en fin de compte, mourir était moins douloureux que tuer la personne qu'il aimait. Et c'est en ça que la fin est parfaite.
Pour parler rapidement de l'anneau. Tout le monde semble déçu que Min Hyun ne le trouve pas. Et bien, encore une fois, je pense que c'était le bon choix. Quelle est la probabilité que Min Hyun trouve cet anneau ? Proche de zéro; soyons honnêtes. Ainsi, le fait qu'il ne le trouve pas est tellement plus réaliste. C'est comme un point manqué, comme cette opportunité ratée de la vie. Oui, c'est frustrant, mais...
<< /SPOILER >>
Le jeu d'acteur n'était aussi mauvais que mentionné dans certaines commentaires. D'accord, ça pouvait manquer de naturel et de fluidité de temps à autre, mais ce n'était pas aussi dramatique que ça. D'une certaine façon, le casting s'en sort bien. La musique était agréable et discrète. Quant à l'image, c'était un pur plaisir avec en prime beaucoup de prises à la lumière naturelle.
Peut-être que je prendrais le temps de le revoir en vostfr un jour ou l'autre. En attendant, je me sens un peu plus copine avec Idol Romance. En espérant que cela ne fera que continuer dans ce sens.
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Plus de moins que de plus, dommage !
On ne pourra pas enlever la qualité visuelle du drama (scènes, décors et plats/nourriture). L'OST était également agréable - bien qu'à force on sature. Quant au reste... Ah, ce n'était pas aussi savoureux que je l'avais espéré.Donc ! Bite Me n'est pas un mauvais drama. C'est agréable, on crève de faim pendant les épisodes, mais c'est plutôt positif. Ce qui m'a personnellement ennuyé, c'est la lenteur des événements qui n'avait pas lieu d'être. Plus les épisodes passaient et plus on pouvait croire que le suivant serait le bon. En fin de compte, Bite Me n'a jamais vraiment démarré.
Du début à la fin, il est resté sur une faible flamme. L'ébullition ne s'est jamais produite. On se retrouve avec quelque chose gorgée d'eau et spongieux. Sous la dent, ce n'est pas ce qu'on recherchait après les teasers qui avaient l'air plus savoureux que la série elle-même.
La romance n'est pas présente non plus. Au cours de l'épisode 11, je ne voyais toujours pas d'évolution ni de changement entre les personnages. C'était encore une relation junior/senior, mais rien qui s'approche d'une relation amoureuse. Ce qui est dommage, d'autant plus qu'au premier épisode, on pouvait apercevoir une relation douce se profiler à l'horizon.
Le baiser était très bien (encore une fois, je préfère un baiser simple qu'un baiser raté). Cependant, pour le fond de la relation du couple principal, c'était décevant. Les autres couples ne m'ont pas intéressé plus que ça et pour une fois, j'aurai vraiment aimé avoir le syndrome du couple secondaire, mais même eux ne m'ont pas convaincue.
Dernier point, le placement de produit. Je n'ai pas de problème avec la pratique. Mais ici, c'était franchement abusif. On a carrément eu droit à un tutoriel pour utiliser une application et un bon pdf lu par un intervenant pour son nouveau scooter et son assurance. Ok, les placements sont une aide aux productions, mais il faudrait ne pas prendre les gens pour des couillons...
Bref ! Bite Me n'est pas mauvais, mais il n'est pas ce qu'on attend de lui. Si l'histoire s'installe doucement, elle ne fait que ralentir au fil des épisodes au point de voir sur 45 minutes plus de 25 minutes de silence (j'abuse totalement (quoique...)). En soit, c'est mignon et... Et c'est tout.
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Pour les fossettes de Lee Sang Min (et quelques autres trucs aussi)
Je ne vais pas comparer avec la version thaïlandaise simplement parce que les deux histoires sont diamétralement opposées. La version thaï était torride et brute contrairement à la version coréenne qui se révèle fraîche et douce.Je sais que pour certains 4.5/10 c'est bas, mais c'est plutôt représentatif de l'ensemble. Que ce soit les intrigues, le jeu d'acteur, la musique ou encore la possibilité que je puisse le revoir.
L'histoire est courte au point de ne pas trouver de fil rouge - ce qui me fait dire qu'il s'agit plus d'un tranche de vie. On suit l'évolution de certains personnages sur un temps défini, c'est tout. Petite mention aux baisers qui sont bons. Mais une question me hante toujours : qui peut bien écrire une fanfic sur son frère ? Brrr.
En réalité, ma motivation est apparue lorsque j'ai vu Lee Sang Min (Woo Seon Woo) sourire. Ses fossettes sont la raison pour laquelle je suis restée puis pour Park Chang Hoon (Go Yoo Gyeom) aussi. Ils ont volé la vedette à mes yeux. Je ne sais pas si on peut parler de couple secondaire parce qu'ils ont autant de présence que Lee Jung Min (Jeong Lee Won) et Lee Ye Hwan (Kim Ji Oh), donc ! Jeong Lee Won et Kim Ji Oh semblaient un peu capricieux dans l'ensemble. Tandis que l'autre couple plus mature, bien que jouant un peu de la girouette.
Les acteurs sont tous sympathiques. Parfois c'est un peu plat, mais au-dessus de certains KBL (je tente encore de me remettre de l'horrible et embarrassante scène de larmes de Jeon Chang Ha dans First Love Again (et ça fait plus d'un an)).
En revanche, la technique n'est pas à la hauteur.
L'audio est mauvais. Pendant un moment, j'ai eu un doute sur le doublage, mais plus on avance plus c'est flagrant. Parfois, ça donne l'impression d'être doublé et le plan suivant, les grillons font leur retour en premier plan. Voir ne rien entendre du tout (la fin de l'épisode 5 avec Do Yeon). L'ajout des grillons comblent un dialogue enregistré en studio, mais c'est sans âme.
Le son devait être mauvais dès le départ. Par conséquent, peu importe les efforts, c'était un ratage assuré sur ce point.
Il y a souvent un fond sonore quand il n'y en a pas besoin. A contrario, plus d'une fois, il manque une ambiance pour certaines scènes. Les musiques ne sont pas mémorables, mais sympa.
Côté image, les filtres sont (encore une fois) trop forts ce qui la rend peu agréable. Cela se répercute aussi sur les visages beaucoup trop lisses (c'est mon obsession du moment).
Bref, la technique n'est pas folle, mais j'imagine qu'elle est assez représentative du budget alloué.
Malgré les défauts, ça reste un webdrama mignon si on ne le compare pas à la version thaï qui est très différente. Je pense même que les deux n'ont rien en commun, pas même l'apparition (inutile) de Nat et Max.
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Un beau tournant dans le BL thaïlandais (peut-être même le BL au sens large ?)
Je ne vais pas m'éterniser sur cette critique. Vu le buzz de KinnPorsche et les nombreux avis déjà publiés, je ne suis pas certaine que le mien apporte quelque chose de plus.Cela faisait un petit moment que j'avais drastiquement diminué mes visionnages de dramas thaïlandais. Trop répétitifs, trop communs car sans originalité et profondément ennuyeux à mes yeux.
Ainsi, l'arrivée de la première phase promotionnelle de KinnPorsche avait (comme une grande partie des dévoreurs de dramas) piqué mon intérêt. Cela s'est intensifié avec les trailers officiels qui étaient excellents. Le public était clairement excité à l'idée de voir ce drama dans un décor auquel nous ne sommes pas habitués - bien qu'on ne délaisse pas le récent Not Me avec Gun et Off qui s'est fait une jolie place également.
Pour tout dire, ce qui m'a sincèrement fait apprécier ce drama, c'est le changement de décor total. Adieu les lycéens, les ingénieurs et les appareils dentaires. Au revoir les clichés habituels et ces pseudos-codes venus de nulle part. Au contraire, KinnPorsche dit bonjour aux mauvais garçons assumés, au monde adulte et au bruit des balles. Et ça fait du bien d'enfin avoir un drama adulte ! C'est de là que provient de tout mon intérêt. Ce réel changement d'univers. Ce très bon mélange d'action, de mystères et de romance. Cette façon d'avoir une bande de gars qui se salissent les mains, mais se chérissent si bien. On regarde un BL qui s'assume ! Tant par ses personnages que ses acteurs qui donnent tout ce qu'ils ont.
Il est évident que KinnPorsche n'a pas démérité son succès. Sa qualité de production, son ambiance et ses personnages excellent en tous points afin de donner ce qu'on attendait. Définitivement une des meilleures séries BL de cette année.
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Une période amnésique trop longue
Retrouver Xu Zheng Xi dans un drame romantique moderne et historique à la fois ? Il n'en fallait pas plus pour me convaincre. Pourtant, ce n'était pas comme la longue balade (ah) que j'avais imaginé.Pas de doute sur le fait que Xu Zheng Xi campe sur ses positions. C'est un acteur au style et à la prestance unique, cela le rend intriguant de plus d'une façon. Pourtant c'était comme s'il pataugeait dans la boue avec Be My Princess. Son personnage avant l'amnésie était intéressant, et puis... Il est devenu répétitif et ennuyeux. De plus, la période amnésique est beaucoup trop longue ! Ça m'a rappelé le temps infini dans The Gentleman and the Lady (신사와 아가씨). Et puis, doubler sa voix lui fait perdre tellement de charisme et de charme.
Zhou Jie Qiong donne à son tour une bonne performance, mais son personnage souffre pas mal sur le plan écriture. Elle est lisse du début à la fin, ne donnant que peu de contraste ou de matière à son personnage ce qui la rend fade. En soit, elle n'est pas spectaculaire, mais assez pour répondre à l'image de la jeune femme belle et adorable.
Concernant l'entente du duo, certains baisers sont vraiment bons et le ML n'hésite pas à prendre soin de sa princesse. Ça fonctionne pour moi et permet de mieux apprécier les personnages quand ils deviennent redondant.
Malgré deux derniers épisodes sans aucun intérêt, on retrouve les plans clairs et propres de Huang Tian Ren - et c'est plaisant. Les décors sont superbes. Les costumes (pour le drama tourné dans le drame (ah)) et les tenues sont magnifiques. Félicitations à Ai Wen pour avoir le bon goût d'habiller les personnages féminins correctement (*cœur*). La musique n'est pas marquante, mais suffisante.
Bref, c'était un bon moment. Malgré ses défauts, c'est un drame qui amène une intrigue rafraîchissante bien que cela ne tienne pas ses promesses jusqu'au bout.
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