Note sévère pour drama amer
Love in Contract ne propose rien d'original et fini par devenir ennuyeux. L'intrigue n'est pas particulièrement jolie à suivre malgré quelques pistes intéressantes. Cependant, elles ne sont pas exploitées une seule fois, alors qu'il y avait pas mal de possibilités.Les personnages sont des clichés insipides ambulants. Si les acteurs sont bons, c'est seulement indépendamment les uns des autres. Ensemble, ça ne fonctionne pas !
Park Min Young est dans son rôle de confort, pourtant c'est bien la première fois que je ne lui trouve aucun intérêt. Go Kyung Po et Kim Jae Young ne sont pas attractifs non plus. Cependant, le pire reste le traitement du personnage de Wu Gwang Nam. Si Kang Hyung Suk offre une bonne performance, les scénaristes ont préféré le diaboliser plutôt que d'amener une pointe de modernité et d'ouverture d'esprit à l'histoire. En effet, c'est plus facile d'accuser un homme d'être indigne et d'être un mauvais fils pour la simple raison qu'il refuse de se marier parce qu'il est gay. Quel fils égoïste ! …
Côté romance, c'est faiblard. Le pseudo triangle amoureux est sans intérêt. Ça manque de rythme, de tension et même de romantisme. Je me demande si visionné en 1.5 ne serait pas plus excitant.
Mais alors la morale de l'histoire… Vivre votre vie ? Être heureux et heureuse ? Ne soyez pas insultant(e)s, je vous prie. Tout ceci est surfait ! Votre bonheur ne fait pas le poids face aux apparences. Ne soyez surtout pas vous-mêmes. Soyez qui vous devez être, quitte à vous renier vous-mêmes.
Bref.
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Court et mignon
Le drama s'inscrit dans un projet à but culturel et nous délivre alors de belles assiettes qui font gronder nos estomacs d'envie ainsi que de jolis plans.Composé de neuf petits épisodes d'à peine huit/neuf minutes chacun - donc un court drama d'une heure.
Gongchan incarne très bien son rôle et donne envie de le découvrir dans un projet plus important, tandis que Nam Kyu Hee est adorable et arrive à rendre son personnage attachante et mignonne.
Il ne faut pas s'attendre à un grand scénario, au contraire. Deux voisins qui finissent par voir plus souvent que prévu et craquent gentiment l'un pour l'autre. C'est simple et efficace. Une petite pause qui aura accompagné mes lundis pendant quelques semaines.
Bref, c'était adorable.
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Ascenseur émotionnel et réalité brute (l'amour n'est pas rose)
Beaucoup d'adjectifs me traversent l'esprit pour définir ce drama. Pourtant, j'ai l'impression qu'ils ne suffisent pas à capturer mon sentiment à son sujet. Unique et réaliste, il est fort et n'hésite pas à faire passer le téléspectateur par un éventail d'émotions, tout autant que les personnages, notamment Go Yeong.Derrière son magnifique sourire, Nam Yoon Su est un excellent acteur. Il le confirme en prenant les traits de Go Yeong. Plus encore, il pourrait tout aussi bien être récompensé pour avoir balayé les nombreuses critiques qui lui ont été adressées, et pas toujours de façons correctes. Quoiqu'il en soit, Nam Yoon Su dépeint un personnage auquel il est facile de s'attacher.
Tout d'abord, Kim Nam Gyu. Une relation intense pour laquelle il n'était pas prêt avant de goûter aux regrets. Ensuite, No Yeong Su. S'il voulait plus, son partenaire n'était pas prêt et sûrement un peu égoïste. Puis, Gyu Ho est arrivé. Et cette fois, c'était l'amour parfait. Son idéal. C'était magnifique de les voir, jusqu'au moment où ils se font rattraper par leurs vies respectives. Aussi terrible que ce soit, c'était comme si l'amour idéal avec Gyu Ho n'était pas le bon moment. C'est déchirant, mais réaliste. Combien de couples parfaits ont terminé ainsi, aussi ? Pour finir par Habibi, une sorte d'aventure et de réflexion sur lui-même. Fugace, rapide, mais qui lui a permis de poser certains mots.
L'amour, c'est compliqué. Ça fait autant de bien que de mal. Ça nous rend aussi heureux que malheureux. Pourtant, peu importe les blessures, la plupart d'entre nous cherchons ce sentiment qui nous rend uniques aux yeux d'une personne. D'ailleurs, une grande partie de sa richesse est là, ce drama parle à tout le monde, peu importe son orientation. Go Yeong est gay, ok. Je suis une hétéro, ok. Mais ce qu'il ressent, ce qu'il traverse, ce sont des expériences que j'ai également connues, parce qu'on peut tous s'identifier à ce sentiment.
Mais comment chercher ce qu'on ignore ? Au départ, Go Yeong est sûr d'avoir déjà aimé, mais est-ce vraiment le cas ? Pour moi, son premier amour, son vrai premier amour, c'est Gyu Ho. Ces deux syllabes laissées sur la lanterne. Chaque relation de Go Yeong l'a fait évoluer et grandir. Cependant, celle avec Gyu Ho était vraie, vivante et chargée d'amour.
Pour finir, j'ai souvent mentionné que le jour où nous aurons un KBL avec des épisodes d'au moins 40 minutes, alors ce sera comme un matin de Noël à chacun d'eux. Ce fut le cas.
En bref, Love in the Big City est sans aucun doute l'un des meilleurs dramas de cette année grâce à sa douceur, sa puissance et son réalisme avec un personnage central attachant et parfaitement interprété (tout comme l'ensemble de la distribution).
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I Feel You Linger in the Air: Uncut Version
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BL historique d'une grande douceur et d'une délicate sensibilité. Coup de cœur !
Dans les BL thaïlandais, c'est celui que j'attendais le plus cette année. L'idée de changer de décor et de plonger dans les années 20 avait piqué mon intérêt. Et bon sang, quel plaisir !On suit Jom (Non Chanon Santinatornkul), qui est victime d'un accident. À son réveil, il n'est pas à l'hôpital, mais au bord de la rivière de Chiang Mai en 1920. Jom est perdu, tandis qu'il croire des visages qui ne lui sont pas tous inconnus, mais qui ne sont pas de la même temporalité. Jom attire les problèmes comme pas deux, mais il peut compter sur le soutien de Mong et Khun Yai. Non Chanon Santinatornkul a fait un travail remarquable tout au long de l'histoire pour dépeindre un personnage d'une grande douceur aux émotions à fleur de peau.
Face à lui, Khun Yai (Bright Rapheephong Thapsuwan). Pour moi, Khun Yai est le personnage idéal pour contraster avec Jom. En effet, si ce dernier dégage une aura de douceur, Khun Yai dégage quelque chose de plus sauvage sans pour autant l'être dans le réel sens du terme (désolée si cette phrase n'a aucun sens, ahah). Il amène une dynamique plus audacieuse, mais pas irréfléchie pour autant. J'ai notamment aimé la façon dont il tombe amoureux de Jom. D'abord curieux, puis intrigué et profondément amoureux. Plus d'une fois, mon cœur s'est emballé devant ses déclarations. C'est difficile de résister et c'est en ce point que j'aime ce côté sauvage, brut et franc.
Leur relation est magnifique. L'amour est là. Il tourbillonne, il fait s'envoler une nuée de papillons. Il crépite, mais surtout, il prend son temps. Mature et pleine de bonnes ondes, c'est l'une des plus belles romances portées à l'écran cette année, cela ne fait aucun doute. D'une certaine façon, j'aime aimé la pudeur de la relation et le fait de ne pas tomber dans une multitude de scènes intimes qui n'apportent rien à l'histoire. Au contraire, le temps est un moteur entraînant, même dans leur relation (avant et après qu'ils aient partagé leurs sentiments).
Le reste du casting est très bon. J'ai particulièrement apprécié le fait que tous les personnages sont liés. Peut-être pas directement, mais indirectement. C'est un détail que je trouve agréable, et cela permet aussi de ne pas s'encombrer de personnages inutiles.
Malgré tout, le temporalité reste un problème tout au long de l'histoire. J'ai été incapable de me repérer sur le temps écoulé. Ce n'est pas dérangeant dans l'absolu, il manque quelques points ici et là, mais c'est plus du chipotage sans incidence. Quant au final, il n'est pas complètement déplaisant, mais il ne me satisfait pas pleinement non plus. Pour moi, c'est une facilité scénaristique qui manque d'émotion.
Cela dit, la scène post-générique est à la fois curieuse et amusante (d'autant plus que la moustache fait son retour).
Je ne vais pas m'attarder sur la version TV, car je pense qu'elle est là pour celles et ceux qui préfèrent se concentrer en priorité sur la romance. Or, il est dommage de ne pas donner une chance à la version uncut.
En bref, Tee Bundit Sintanaparadee signe un BL historique bourré d'émotions au cœur d'une Thaïlande passée qui dépayse peu, mais dégage un charme unique et une BO qui vient renforcer les scènes de la meilleure des façons. Coup de cœur !
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L'amour sans fin dans les yeux d'une romance torturée
Il y a quelque chose d'incroyablement romantique dans le fait d'aimer une personne du début à la fin. Encore plus lorsqu'on ne connaît ni début ni fin.La romance est un point essentiel dans l'histoire, mais aussi une motivation pour Shen Bu Yan. Il refuse de laisser la femme qu'il aime souffrir d'un passé jonché de mensonges sur sa personne, mais aussi parce qu'il sait à quel point Lu Yuan souffre de sa condition d'impératrice. Elle qui voulait seulement une vie simple. Au travers de ses retours dans le passé, il tente de changer son destin. Et c'est au rythme de ses voyages temporels qu'on le découvre.
À mes yeux, c'est un des meilleurs dramas possédant une romance torturée aussi belle. On peut voir quelque chose de beau dans la tragédie. D'ailleurs, il n'est pas rare que les plus belles histoires d'amour se terminent mal.
Contrairement à Legend of the Phoenix (2019) où les personnages devaient souffrir dans l'unique but de souffrir, ici les choses sont différentes. S'aimer n'est pas possible et pourtant, les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sont bien là. Et c'est ce qui donne tout son intérêt à l'histoire. Peu importe que leur amour ne puisse s'épanouir réellement, ils s'aiment et acceptent cette souffrance sans jamais en douter.
Les acteurs sont très bons. Zhang Ya Qin était merveilleuse et impériale dans son rôle, peu importe les moments. Quant à Guo Jia Nan, on sent l'acteur s'améliorer au fil du drama. Les acteurs secondaires sont également tous bons : Pang Yong, Quan Yi Lu, Zhu Lin Yu ou encore Zhuang Han.
Mention spéciale aux doubleurs et doubleuses qui ont donné un doublage de qualité, ainsi qu'aux maquilleurs et maquilleuses.
Bref, avec son petit budget, An Ancient Love Song est la preuve qu'une équipe passionnée peut livrer de belles choses.
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Thriller timide malgré un solide casting
Unlocked n'offre pas de nouveautés tant sur ses personnages que son intrigue.Basé sur le roman japonais de Akira Shiga (que je n'ai pas lu ce sera donc un avis sur le film uniquement), il manque de corps et de matière pour devenir haletant et palpitant à souhait.
Malgré un solide casting, il reste une flamme timide qui peine à se démarquer du reste.
Tout d'abord, Im Si Wan en tant que Oh Jun Yeong, le tueur. Je n'ai jamais caché mon affection pour cet acteur et j'attends toujours avec impatience ses nouveaux projets. S'il reste brillant dans son interprétation, son personnage devient vite fade. On est sur le portrait type du tueur méthodique dépourvu d'empathie et cultivant le silence comme un mort (oui, j'ose la faire celle-ci). Parfois, on le fait passer pour un fou. Une idée qui aurait pu fonctionner, mais qui est mal amenée et perd donc de son intérêt. D'une certaine façon, c'était plus facile de mettre ses actions sur le compte de la folie plutôt que de lui donner un réel fond.
Ensuite, Chun Woo Hee en tant que Lee Na Mi. C'est une belle jeune femme qui aime passer du temps avec ses amies, elle travaille dure et utilise son smartphone en permanence. On nous dresse rapidement un portrait simple, mais efficace. Pourtant, c'est un personnage qui ne semble rien tirer de ses mésaventures. Peu importe le nombre d'ennuis qu'elle connaît, elle ne se remet pas en question. Si on peut se prendre d'affection pour elle, on change vite d'avis. Comme la majorité des caractères du film, elle manque aussi de profondeur et caractère.
Pour finir, Kim Hee Won dans la peau de Woo Ji Man. Là aussi, on prend peu de risque avec le cliché du détective qui s'implique corps et âme dans une affaire afin d'oublier la culpabilité qui le ronge.
En réalité, l'ensemble du casting est très bon, les personnages le sont moins.
Unlocked n'est pas mauvais, mais il ne sort pas des sentiers battus. S'il possède tous les codes du thriller, il ne prend aucun risque ce qui ne le rend ni haletant ni stressant. Cependant, il aura le mérite de rappeler les dangers que peuvent avoir le numérique lorsqu'on s'y attend le moins.
(et ok, j'aime voir Im Si Wan, mais est-ce un argument valable ? Ahah)
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On en avait pas besoin, mais il fait du bien
Dans le fil de discussion, j'ai vu quelqu'un comparer ce drama au fait de manger une glace en fin de journée. Ce n'est pas quelque chose de nécessaire, mais on sait qu'on va apprécier le moment. Et c'est exactement la façon que j'ai de décrire ce drama.Il n'est pas vital, il n'est même pas original, mais il donne quelques moments mignons et apporte son petit lot de réconfort. Ce réconfort qui nous laisse avec un sourire traînant aux lèvres sur un format court.
Alors oui, les clichés sont là dont le triangle amoureux qui ne servira qu'à faire avancer la relation du couple principal. On peut aussi se poser des questions sur le second couple qui prend un certain temps d'écran et ne trouve que peu d'intérêt.
Les acteurs sont bons. Bien que quelques scènes ne soient pas très jolies esthétiquement (les éclairages et cadrages) ou maladroites (le dernier baiser), le son reste bon et la musique discrète.
Un tranche de vie court et regardable dans la soirée.
Pas un besoin, mais légèrement mignon.
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Sûrement un des dramas les plus émouvants de cette année
De beaux dramas en 2021, il y en a. Si You Raise Me Up n'est pas exempt de défauts, mais il fait sa place en possédant un rythme idéal et une émotion puissante.L'histoire gravite autour de Do Yong Shik. Un trentenaire qui connaît de nombreux échecs dans sa vie personnelle et professionnelle. Comme si cela ne suffisait pas, il voit sa libido baisser jusqu'à devenir inexistante. Il décide donc de consulter un urologue et réalise qu'il s'agit de son premier amour, Lee Ru Da.
Rien que là, on pourrait voir venir à les blagues à connotations sexuelles. Et en réalité, pas vraiment... Si la thématique est abordée avec légèreté, cela reste sérieux avec une touche d'humour donnant ainsi un parfait équilibre.
Yun Si Yun décrit un personnage mémorable et bourré d'émotions. Un homme sympathique, un peu paumé et adorable. On ressent une grande affection pour cet homme dépassé qu'on va également voir évoluer au fil des épisodes.
Hani est agréable en tant que Lee Ru Da. Si elle manque parfois de sensibilité, elle sait aussi montrer son affection vis à vis de Yong Shik.
Le reste du casting est tout aussi brillant. Mention à Kim Seol Jin dans le rôle de Jennifer. Drôle et sincère, son amitié avec Yong Shik est merveilleuse.
Malgré ses 8 épisodes, l'histoire est rythmée et mesurée évitant ainsi une fin précipitée. Bien qu'à un moment donné on pointe du doigt un manque d'éthique professionnelle, cela n'entâche pas suffisamment le drama pour donner envie de passer à autre chose.
En bref, une belle découverte et sûrement un des dramas les plus émouvants de 2021.
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Mettre en avant les femmes ? Ok. Mettre en avant les femmes au détriment des hommes ? Non.
Honnêtement, j'avais dans l'idée une comédie typique avec deux personnes qui se détestent et finissent par tomber amoureuses, point. Puis c'est arrivé...Les personnages ne sont pas intéressants, mais la palme revient à la FL. C'est une femme antipathique, insupportable et hypocrite qui se considère comme une femme mature et honnête. C'est une pseudo-avocate qui provoque volontairement la chute d'une personne parce qu'elle a entendu une phrase à la dérobée. C'est vrai que le contexte est surfait de nos jours. Cependant, se considérant comme la personne la plus intelligente de ce drame et pouvant sentir les mauvaises personnes (aka tous les hommes) à la ronde, elle peut parfaitement comprendre ce que ML voulait dire, pas besoin du fameux contexte... Spoiler, elle ne peut pas et n'a rien pigé.
Pour tout dire, je n'ai tellement pas apprécié ce drama que je ne suis pas sûre d'avoir retenu quoi que ce soit de l'ensemble de la distribution. De toute façon, le pire n'est pas là...
On est dans un univers où les hommes sont des merdes et les femmes des personnes formidables. Si le drame avait été parodique, il aurait été amusant. Quoi de mieux que la parodie pour aborder certaines thématiques et marquer les esprits ? Mais non. Il est abordé avec tellement de sérieux que c'est devenu un problème dès le premier épisode. Pour en faire briller un, on écrase l'autre. Vraiment, on en est encore là ? En 2023 ?
Oui, la femme n'a jamais été l'égale de l'homme, et c'est révoltant. Mais bon sang, a-t-on vraiment besoin de ce genre de drames ? Ça ne défend en rien une cause, au contraire. J'aime les dramas avec des femmes fortes. Pas parce que je suis une femme, mais parce que c'est agréable et rafraîchissant. J'adore lorsque les FL rendent la monnaie de leur pièce aux ML. Quand elles parviennent à déjouer les manigances avec subtilité. Lorsqu'elles ne ressentent pas le besoin vital de s'exposer et qu'elles font preuve d'humilité. Ouais, j'adore ces portraits. Mais des femmes comme Yeo Mi Ran ? Non !
La société doit évoluer, oui. Cependant, elle est supposée le faire d'une main unie et non au détriment d'autrui.
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Idol Romance et son attrait du vide...
Idol Romance est aux dramas BL coréens ce que GMMTV est aux BL scolaires thaïlandais : sans (trop) surprises la majeure partie du temps malgré de bonnes idées. On sait globalement à quoi s'attendre en général, il est donc facile de ne pas élever ses attentes à un niveau qu'il sera difficile d'atteindre. Et si c'est surprenant, alors cela ne sera que positif.Tinted With You est assez simple et sans aucune complexité. Que ce soit le scénario (pas très recherché) ou les portraits des personnages (classiques), aucune prise de risque. Il n'est pas complètement mauvais, mais il aurait mérité un meilleur traitement. D'autant plus que les grandes lignes de l'intrigue avaient un très bon potentiel. Cela dit, rien ne sera exploité à sa juste valeur.
Les plans sont simples tout comme les dialogues - certains sonnant un peu forcés, malheureusement. C'est rapide, ça manque de développement, mais on regarde jusqu'au bout parce qu'après tout, ce n'est pas si long.
Bref, Tinted with You ne donne pas grand chose, mais permet de s'occuper une petite heure.
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Petite douceur assumée
Vous savez ces dramas qui ont un pouvoir d'attraction inexplicable ? Kieta Hatsukoi était l'un de ceux-là pour moi.Un casting parfait, une intrigue mignonne, une belle photographie et une bande son légère. À peine avait-il commencé que j'étais prise dans les filets de cette vraie douceur japonaise.
Aoki est adorable dans la peau du lycéen maladroit. Ses expressions sont extrapolées (ce qui m'empêche d'être pleinement satisfaite sur ce point), mais elles renforcent ses maladresses. Il a l'art et la manière de mettre les pieds dans le plat et toutes ces petites choses ne font que le rendre plus attachant. Bien sûr, on pourra bouder un manque de développement sur ses sentiments.
Ida est charmant et un personnage de peu de mots. Il est de ces personnes qui semble détaché de tout, alors qu'en réalité, lorsqu'il s'attache à quelqu'un, il donne tout ce qu'a et s'intéresse sincèrement à Aoki. Or, tout comme Aoki, on peut remarquer un manque de développement, mais encore une fois, j'ai plié le genoux face au duo.
Pourtant, au travers de ces personnages qui semblent clichés, le drama prend des directions différentes. Dont les doutes d'aimer une personne du même sexe. On découvre les interrogations et les craintes. Les personnages ne sont pas parfaits, mais c'est ce qui rend l'ensemble plus réaliste à mes yeux.
Ce n'est pas parfait, ce n'est pas non plus le BL japonais typique, il dégage autre chose. Le fait d'aborder ces thèmes plus sérieux alors qu'aux premiers abords on pourrait penser qu'il s'agit d'un nouveau BL japonais tout doux ne fait que renforcer l'affection pour Kieta Hatsukoi.
Bien que le drama se termine sur sa pointe de précipitation, il n'enlève en rien les bons moments que j'ai passé. Je ne pense pas me tromper en disant que c'est l'un des meilleurs BL de 2021.
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Décevant et ennuyeux (je voulais comprendre sa popularité, j'ai lamentablement échoué)
Abandonner un drama ne me gêne pas. Le plus souvent, j'abandonne sans y réfléchir à deux fois. Mais il m'arrive aussi d'abandonner puis d'y revenir plus tard (que ce soit en jours, semaines, mois et même années (oui oui)). Ce qui fut le cas pour ce drama. En réalité, s'il n'avait pas reçu autant d'intérêt, je n'y serais pas revenu. Cependant, une partie de moi voulait comprendre les raisons de sa popularité. Ai-je trouvé la réponse ? Non ! Ai-je perdu mon temps ? Oui !Tout d'abord, le côté médical et son manque total d'originalité. Des tumeurs et des cancers à l'appel et... et c'est tout. Que la FL soit médecin n'a donc aucun réel intérêt pour l'intrigue, c'est bien dommage.
En parlant de FL... Mi Ka est une chirurgienne qui se retrouve envoyée aux urgences. Pourquoi ? Pour pas grand chose, mais ok. Ce n'est même pas un détail important de toute façon. Elle possède tous les traits types du gentil et bon médecin. Mais soyons honnêtes, n'est pas Dr House qui veut. L'actrice n'est pas convaincante et ne provoque pas de sentiments particuliers.
Quant au ML, Ke Lei. Membre d'une unité du SWAT, c'est un personnage sympathique et oui, on ne pourra nier qu'il est furieusement beau dans ses overcoats, mais c'est un caractère classique du genre. Il ne chamboule pas l'écran comme on pourrait l'attendre dans une romance.
De plus, le lien entre les deux personnages est intéressant. Cependant, c'est mal et pas assez exploité. Donc finalement, il fallait juste un moyen de créer un connecteur pour mieux l'abandonner ensuite.
L'histoire est longue ! Ça traîne, et je cherche encore le « super original » que j'ai croisé quelque part entre deux avis. On est sur 40 épisodes de 45 minutes. C'est tellement long quand rien ne se passe dans l'épisode (et l'action se compte sur les doigts d'une main). Les scènes se suivent et avec un peu de réflexion on sait d'avance ce qui va se produire. Il n'y a rien... Ou du moins, je n'ai rien trouvé.
La romance, en plus d'être discrète au point de se demander si elle existe, est digne d'une classe de maternelle. Ce ne sont pas des adultes mais des gamins. Au début, c'est mignon, ensuite ça devient juste gênant et ridicule. Le couple secondaire est aussi peu intéressant que le premier.
Bref ! Je ne comprends pas la popularité de ce drama. Parfois, je me remets en question ou je ne suis pas dans le bon état d'esprit. Mais sur celui-ci en revanche...
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Dynamique familiale dans un drame mêlant action et arts martiaux
Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu plaisir à voir une série d'arts martiaux. J'ai grandi avec des films tels que Karate Kid, les Trois Ninjas. Mais également les films avec Bruce Lee ou encore Jean-Claude Van Damme. Une partie de moi reste toujours nostalgique des œuvres incluant des ninjas, parce qu'elle me rappelle les vacances chez mes grands-parents. Ma grand-mère m'attendait toujours avec la trilogie des Trois Ninjas sous le coude. Donc je pense honnêtement qu'une partie de cet avis ne sera pas totalement impartial.Nous faisons la découverte de la famille Tawara. Une famille de shinobis légendaire qui n'exerce plus depuis six. Rapidement, on comprend que certains membres de la famille ne sont pas vraiment d'accord dans le fait d'arrêter d'être des shinobis pour devenir une famille ordinaire. D'autant plus que le petit dernier de la famille (âgé d'à peine 8 ans) ne cesse de se questionner, notamment sur l'agencement de sa maison.
J'ai aimé cette série pour tout un tas de raison, mais la principale reste la thématique familiale qui s'est révélée bien plus importante qu'on pouvait le penser.
La plupart des films d'arts martiaux ont une fibre familiale présente, mais ici, la famille Tawara devient le cœur de House of Ninjas. Si en apparence chacun fait son bout de chemin, ils ont tous des blessures et des cicatrices qu'ils tentent de dissimuler. Mais personne n'est dupe. Encore moins lorsqu'il s'agit d'impliquer une nouvelle fois le père de famille, Tawara Souichi. C'est ainsi qu'on nous place en pleine lumière un deuil qui n'a jamais vraiment eu lieu.
D'ailleurs, le casting était exceptionnel. Je ne vais pas revenir sur chacun d'eux, mais Kaku Kento était incroyable, tout comme Eguchi Yosuke en père de famille. En réalité, la dynamique familiale est d'un tel niveau qui chaque performance en était renforcée.
Placer des shinobis dans un Japon moderne est une idée incroyable surtout lorsqu'ils agissent réellement dans la société. D'autant plus que la famille Tawara répond à de nombreuses règles (ne pas manger de viande, ne pas aimer sans permission...). On peut y voir un fonctionnement archaïque, mais Dave Boyle a sû l'intégrer de façon à rendre l'ensemble cohérent et fluide.
Bref, j'ai franchement adoré House of Ninjas. Il est évident que Netflix a gardé une trappe ouverte pour une seconde saison. Et on peut le comprendre après ces huit épisodes entraînant avec une photographie sublime et des personnages fascinants.
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Comme un goût de rien...
Il ne mérite pas plus de trois sur son scénario, je n'en démordrais pas ! Et encore je pense être généreuse vu le vide intergalactique de ce drama...C'est une histoire vide. Dans la même trame que "The Tasty Florida", c'est de la poudre aux yeux. Pourtant, il y avait de bons ingrédients : un chouette casting, une intrigue un peu étrange mais qui pouvait être amenée de façon intéressante et un cadre agréable. Au final, la production n'exploite rien du tout.
Alors oui, nous aurons les rôles des gentils, des bons copains et des méchants, mais aujourd'hui, les histoires amour/haine se cassent vite la figure si le scénario ne fait pas d'efforts pour tirer au minimum son épingle du jeu. Ou si les personnages ont même la flemme de jouer. Et c'est ce qui arrive.
Les personnages sont une souffrance constante. Les acteurs composent avec ce qu'ils ont et ce n'était pas bon.
Jang Eui Soo et Lee Chang Hyung sont déconnectés du début à la fin. D'ailleurs Lee Chang Hyung ne semble même pas à l'aise dans son rôle. Pas d'artifices, pas de logique, pas d'attraction. Rien ! Quelques maigres tentatives pour animer l'ensemble, mais c'est déjà trop tard (c'était trop tard depuis le début).
La communication entre les personnages n'est pas la meilleure. On notera quelques actions mignonnes, cependant ça n'ira pas plus loin (et je n'ai pas spécialement envie de détailler ces scènes qui sont trop peu nombreuses).
Les quelques apparitions de Jang Do Yoon dans le rôle de Ye Joon étaient agréables, simplement parce qu'il semblait prendre son rôle à cœur. C'était définitivement les moments les plus mignons.
Une multitude de scènes montées les unes à la suite des autres et c'est tout...
Bref ! Vu et déjà oublié.
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Une romance contemporaine qui fait du bien
Cela faisait presque deux ans que ce drama stagnait dans ma liste. Après un terrifiant enchaînement de déceptions sur les romances modernes chinoises, je me sens revivre avec Lucky's First Love.On est sur une romance de bureau légèrement différente de ce que nous avons l'habitude de voir - il faudra donc aller plus loin que les premiers épisodes. Et le casting joue beaucoup...
Tout d'abord, Xing Zhao Lin. Plutôt que de nous servir le cliché du patron froid, distant qui souffre d'un trouble profond, on préfère un patron simple qui reconnaît le travail de ses employés. Oui, il est grand et beau, mais on lui donne enfin un caractère avec lequel on peut composer.
Quant à Bai Lu, sa coiffure vintage mise de côté, elle était amusante à suivre. C'est une jeune femme souriante et simple qui n'hésite pas à s'en tenir à ses valeurs même si de temps à autre, on aurait bien envie de la secouer.
Simple est peut-être le mot clé de ce drama. On ne cherche pas de grandes révélations ou de lourds complots. Alors certes, nous avons droit au triangle amoureux, mais aucun personnage lié par un souvenir/traumatisme d'enfance ou autre. C'est rare et appréciable.
En revanche, c'est long. La première partie du drama est longue à se mettre en place et connaît un paquet de scènes inutiles. Tout comme la romance qui arrive tard pour un format de 24 épisodes - bien que cela soit compréhensible.
Cependant, les amateurs/amatrices de skinship en auront pour leur argent au niveau baisers. Ils sont sublimes.
C'est un drama qui se perd un peu sur la fin, mais offre des personnages différents avec quelques pointes d'humour. Le genre de drama où on souhaite connaître la suite sans raison particulière.
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