Vint à passer un bel et sombre inconnu...
J’ai aimé ce film, son incertitude, sa beauté plastique, la jonction délicate entre le fantastique (léger, à peine perceptible) et la réalité (le souvenir indélébile du tsunami et la façon éternelle dont l’adolescence découvre l’amour…) Le film se passe en Indonésie, on y parle donc la langue locale, l’anglais ou le japonais et déjà la fluidité de ce mélange de langue est un premier aspect de la fluidité du récit. Un homme est découvert inanimé sur une plage… on le pense japonais… Il ne parle pas… il a des pouvoirs étranges… Sont-ils bons , on peut le croire, sont-ils mauvais? Sans doute, mais c’est surtout que le Bon et le Méchant de nos habitudes ne lui vont pas du tout, il agit d’après sa propre règle que personne ne connaît. Il pourrait ranimer une fleur ou tuer quelqu'un… Certains critiques y ont vu la figuration d’une entité de la Nature qui agit sur l’Humain sans aucune empathie ou sentiment (on revient aux tsunami indonésien ou japonais…) je trouve cette définition forcée, c'est seulement quelque chose d'étrange qui arrive ...
Ce film laisse dans l’interrogation, et cependant sans la frustration de l’incompréhension.
Ce film laisse dans l’interrogation, et cependant sans la frustration de l’incompréhension.
Was this review helpful to you?