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Nobunaga Concerto japanese drama review
Completed
Nobunaga Concerto
0 people found this review helpful
by clinchamps
Jan 24, 2022
11 of 11 episodes seen
Completed
Overall 7.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 6.5
This review may contain spoilers

Un lycéen de 17 ans du 21è siècle se retrouve au 17è siècle dans un Japon en guerre...

J'ai commencé Nobunaga concerto, (2 épisodes dont le 1 dure 1 h15) et en fait de concerto c'est assez déconcertant...    

Mis à part le fait que non, on ne peut plus du tout prendre Oguri Shun pour un lycéen (mais ils pensent à quoi, les scénaristes ? ) ce drama est assez intrigant parce que Saburo n'est pas le seul voyageur du temps, et surtout que sa personnalité n'a rien à voir avec le vrai Nobunaga.

Bon ça donne des scènes assez drôles, car il met un peu de temps à comprendre qu'il n'est pas tombé dans le scénario d'une reconstitution historique...  Mais à partir de la moitié de l'épisode 2, Oguri Shun devient plus à l'aise avec le personnage, et s'installe bien dans le rôle, soutenu par Ozamu Mukai qui est parfait depuis le début (vu qu'on ne l'a pas obligé à jouer un gamin, lui !  )Le "niveau supérieur de conscience"(définition personnelle d'Oguri Shun)  n'est pas de mise pour le moment, on a plutôt affaire à un garçon pas très doué, naïf et trouillard, qui se retrouve en pleine période Sengoku... 

Ce qui m'a fait vraiment un drôle d'effet, c'est Yagira Yûia, qui joue le frère de Nobunaga. Dès que je l'ai vu j'ai su que j'avais déjà vu cet acteur, et je me suis précipitée pour chercher où... En fait il jouait dans le film de Kore-eda, Nobody knows. Je me disais "mais je ne le revois pas dans ce film, il n'y avait pas d'homme adulte..." quand j'ai compris qu'en fait il avait 14 ans à l'époque et jouait le rôle principal, un gamin de 12 ans, ce qui lui a valu le prix d'interprétation masculine à Cannes en 2004, première fois pour un Japonais, et première fois aussi jeune...  Il était époustouflant dans ce rôle, et là, il fait une impressionnante prestation aussi !

Je me demande vraiment comment tout ça va tourner !! parce qu'enfin, il y a l'Histoire, quand même !! 

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Eh bien j'ai fini "Nobunaga concerto" avec un très grand plaisir, sauf les 5 dernières minutes  mais qui ne gêneront pas celles et ceux qui ne connaissent pas du tout l'histoire de Nobunaga... parce que c'est quand même du grand n'importe quoi !

Ce drama commence d'une façon tout à fait abrupte : en 5 mn, Saburo se retrouve au XVIè siècle, rencontre Oda Nobunaga à qui il ressemble comme deux gouttes d'eau et se trouve forcé par ce dernier de prendre sa place à la tête du clan Oda... Une fois l'hypothèse de départ posée (mettre un lycéen de 2014 dans la peau d'un samouraï d'il y a 5 siècle) on n'y revient plus ce n'est manifestement pas l'intérêt de l'histoire !!  )
Menée au début sur un ton fantaisiste de comédie de situation, l'histoire va évoluer petit à petit dans une atmosphère plus sérieuse, plus dramatique, car Saburo, contraint et forcé, va finir par devenir un samouraï, mais sans perdre ce que sa vie au XXIè siècle lui a appris, qu'il essaie vainement de faire cadrer avec la guerre civile ambiante...  ... Et ce n'est pas facile de faire coïncider les deux. 
Dire qu'il n'y a pas de longueur c'est peu dire, car en fait on passe au galop tout le "règne" de Nobunaga ou presque, et on le laisse quand il entre dans le temple du Honno-ji... si vous connaissez l'histoire, vous savez ce que ça veut dire,  sinon, ça n'a aucune importance !  
Oguri Shun mène tout le drama de main de maître, à la fois naïf, maladroit, puis impliqué, souvent drôle et souvent émouvant, et Ozamu Mucai lui donne parfaitement la réplique, jouant un contrepoint parfait. Kou Shibasaki  incarne parfaitement  Kicho, l'épouse, et Takayuki Yamada  incarne très bien le traître (il en faut toujours un !! )


Je n'aime pas trop ce qu'ils ont fait de Ieyasu Tokugawa, et encore moins de Hideyoshi Toyotomi, mon shogun préféré, mais encore une fois, si on ne connait pas l'Histoire, aucune importance !!  
En bref c'est un divertissement très agréable, je ne me suis pas ennuyée une seconde, et j'ai trouvé marrantes et incongrues les espèces de robes de chambre en pilou (ou en flanelle... )à carreaux qui composent la majorité des tenues d'Oguri Shun, un bizarre composé de tradition et de moderne... 

Edit : je ne vois toujours pas le rapport avec un concerto...    
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