Deux âmes perdues qui s'aideront à revenir à la vie...
Ce drama m’a peu à peu envahie et retenue devant mon écran, puis a empli mon esprit d’interrogations, et mon cœur d’empathie…
Les personnages sont nombreux, leur relation pas évidentes, il n’est pas simple d’y entrer, surtout qu’on entend souvent la voix intérieure d’une femme qui nous parle d’elle et de ses angoisses pendant que nous voyons vivre d’autres gens, ou que des textos d’autres téléphones s’affichent… Mais dès le 2è épisode j’y étais, et quand la voix de Bu Jung parlait, c’était comme si c’était dans ma tête, et que je me promenais, invisible, parmi les gens de l’histoire…
Les personnages sont différents des stéréotypes habituels. La belle-mère part pour être odieuse (classique ! ) puis va révéler une profonde générosité et une vraie bonté, mais elle ne devient pas un ange, elle est toujours casse-pied et continue à trouver sa belle-fille indigne de son fils !
Le personnage qui m’a fascinée, c’est Kang Jae, qui s’est construit une armure de cynisme, pour qui l’amour ne se mesure que par l’argent qu’on dépense pour lui, jusqu’au jour où son cœur se réveille en entendant sangloter une inconnue dans un bus…
Petit à petit, une relation de confiance s’établira entre Bu Jung et Kang Jae, qui va se muer en amour… Mais rien à voir avec la romance habituelle, il est difficile de définir leur relation sans l’abîmer, tant elle est décrite avec délicatesse, presque sans mots, sauf quand chacun finit par confier à l’autre ce qui lui est le plus lourd à porter, mais sans définir leur sentiment l’un envers l’autre…
Nous suivons cette évolution, entrelacée avec les histoires des autres personnages, le père de Bu Jung (remarquable Park In Hwan) sa belle-mère, son mari, et d’autres encore, elle fait comme un fil d’or qui court dans une tapisserie multicolore…
Les personnages côtoient des gens qui se font d’eux l’idée vulgaire habituelle d’une relation entre une femme mariée et un jeune homme, mais comme ils sont loin de la vérité ! Seul le chef du club d’hôtes a un éclair de lumière « si ça se trouve ces deux-là s’aimaient… »et la trivialité basse de ces pensées et jugements ne fait que mieux faire ressortir la beauté pure et claire de ce qu’éprouvent ces deux êtres qui émergent peu à peu de leur enfer.
Les acteurs sont parfaits, on sent chez Jeon Do Yeon le poids de la douleur, mais une colère couve, elle se tient constamment au bord du gouffre qui l’attire de plus en plus. Ryoo Jeoon Jeol incarne avec justesse un homme cadenassé, cynique et qui se pense froid et détaché mais qui pourtant tendra la main à Bu Jung, presque malgré lui. Park Byung Eun est l’homme à l’âme droite mais au cœur très tourmenté par un amour ancien, personnage discret, mais si attachant.
La fin… magnifique, déchirante, mais paisible, douloureuse, mais apaisée, souriante sous les étoiles… Elle ne pouvait pas être autrement, et pourtant elle nous laisse assoiffés du désir inassouvi des héros, et éblouis par leur acceptation paisible de la situation où le Destin les a menés. C’est la sublimation parfaite de l’amour, dont seulement savoir qu’il existe suffit à illuminer la vie.
Bref, j’arrête, parce que sauf à faire plein de spoilers, je ne peux rien dire de plus. Alors si vous n’aimez que la romance classique, laissez tomber ! Rien de classique là dedans. Le drama a été tourné en pensant « cinéma » c’est en fait un très long film… Mais quel film !
Les personnages sont nombreux, leur relation pas évidentes, il n’est pas simple d’y entrer, surtout qu’on entend souvent la voix intérieure d’une femme qui nous parle d’elle et de ses angoisses pendant que nous voyons vivre d’autres gens, ou que des textos d’autres téléphones s’affichent… Mais dès le 2è épisode j’y étais, et quand la voix de Bu Jung parlait, c’était comme si c’était dans ma tête, et que je me promenais, invisible, parmi les gens de l’histoire…
Les personnages sont différents des stéréotypes habituels. La belle-mère part pour être odieuse (classique ! ) puis va révéler une profonde générosité et une vraie bonté, mais elle ne devient pas un ange, elle est toujours casse-pied et continue à trouver sa belle-fille indigne de son fils !
Le personnage qui m’a fascinée, c’est Kang Jae, qui s’est construit une armure de cynisme, pour qui l’amour ne se mesure que par l’argent qu’on dépense pour lui, jusqu’au jour où son cœur se réveille en entendant sangloter une inconnue dans un bus…
Petit à petit, une relation de confiance s’établira entre Bu Jung et Kang Jae, qui va se muer en amour… Mais rien à voir avec la romance habituelle, il est difficile de définir leur relation sans l’abîmer, tant elle est décrite avec délicatesse, presque sans mots, sauf quand chacun finit par confier à l’autre ce qui lui est le plus lourd à porter, mais sans définir leur sentiment l’un envers l’autre…
Nous suivons cette évolution, entrelacée avec les histoires des autres personnages, le père de Bu Jung (remarquable Park In Hwan) sa belle-mère, son mari, et d’autres encore, elle fait comme un fil d’or qui court dans une tapisserie multicolore…
Les personnages côtoient des gens qui se font d’eux l’idée vulgaire habituelle d’une relation entre une femme mariée et un jeune homme, mais comme ils sont loin de la vérité ! Seul le chef du club d’hôtes a un éclair de lumière « si ça se trouve ces deux-là s’aimaient… »et la trivialité basse de ces pensées et jugements ne fait que mieux faire ressortir la beauté pure et claire de ce qu’éprouvent ces deux êtres qui émergent peu à peu de leur enfer.
Les acteurs sont parfaits, on sent chez Jeon Do Yeon le poids de la douleur, mais une colère couve, elle se tient constamment au bord du gouffre qui l’attire de plus en plus. Ryoo Jeoon Jeol incarne avec justesse un homme cadenassé, cynique et qui se pense froid et détaché mais qui pourtant tendra la main à Bu Jung, presque malgré lui. Park Byung Eun est l’homme à l’âme droite mais au cœur très tourmenté par un amour ancien, personnage discret, mais si attachant.
La fin… magnifique, déchirante, mais paisible, douloureuse, mais apaisée, souriante sous les étoiles… Elle ne pouvait pas être autrement, et pourtant elle nous laisse assoiffés du désir inassouvi des héros, et éblouis par leur acceptation paisible de la situation où le Destin les a menés. C’est la sublimation parfaite de l’amour, dont seulement savoir qu’il existe suffit à illuminer la vie.
Bref, j’arrête, parce que sauf à faire plein de spoilers, je ne peux rien dire de plus. Alors si vous n’aimez que la romance classique, laissez tomber ! Rien de classique là dedans. Le drama a été tourné en pensant « cinéma » c’est en fait un très long film… Mais quel film !
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