Une famille à tout prix
Utsubokazura no Yume (aaah, ce titre !!!) fait partie de ses dramas un peu oublié qui resurgissent quelques années plus tard grâce à la passion des fans(subs), permettant ainsi une mise en avant sur les sites spécialisés. Série de 2017 en 8 épisodes, elle possède quelques qualités qui m'ont fait tenir jusqu'au bout, sans malheureusement transcender le genre. Et surtout il laisse un sentiment de malaise qui une fois de plus n'est peut-être dû qu'à une incompréhension culturel, mais qui gênera sans doute ceux qui ne sont pas au fait du fonctionnement de la société et de la cellule familiale japonaise, petite société, s'il en est. Mais y a-t-il seulement ce genre de personne ici ?
Shida Mirai, habitué jusqu'à présent aux seconds rôles, featuring et autre apparitions publicitaires explose à l'écran et montre bien qu'elle m'hérite bien plus que des rôles nunuches comme l'empoisonneuse à la pomme de Gourmet Détective. C'est pourtant bien ce qu'on lui demande dans les premièrs épisodes. De faire la parfaite ingénue de 18 ans, quasi paysanne, débarquant de sa province sans un sou, foutue à la porte par son horrible (mais jeune et jolie) belle-mère, rendant visite à la cousine de sa mère défunte qui l'a prendra sous son aile. Avec ce point de départ annoncent avec des gros sabots de 2 m de long un conte de fée gras et ennuyeux, surtout que notre jeune cendrillon veut devenir cuisinière (quoi de plus conte féé, non ?), j'ai failli tourner la page avant la fin du premier chapitre. Mais la présence de Ohtsuka Nene dans le rôle de la bonne marraine de Mifuyu (Shida Mirai) m'a convaincu de continué le binch wachin. La voyant que trop peu ou alors en second rôle à la TV, son rôle dans Dr Koto m'aura marqué pour de nombreuse année, étant un des premiers drama que j'ai vu. à 54 ans elle joue une mère de famille désenchanté, un peu trop parfaite malheureusement mais avec ses défauts aussi.
Effectivement elle est peut-être la seule à être récupérable dans la famille Kashimada. Entre le père volage, la fille qui cache on ne sait quoi, ou on ne sait dans sa chambre, un grand garçon étudiant mais ayant énormément de dette et surtout une grand-mere ayant la main mise sur eux tous, car propriétaire de la maison, les traits humains dépeint dan la série sont des plus horribles. Sortie de la famille, elle-même, chaque personnage semble obsédé, le plus souvent, par ... l'ARGENT.
Car c'est bien le thème principal de la série et peut être pour moi ce qui amène le plus de malaise (avec la scène à l'hôtel, mais j'ai un cœur d'artichaut ). Que ce soit pour la famille recomposée de Mifuyu, les membres de la famille Kashima, ou même leurs amis ou leurs simples connaissances, ce n'est que l'argent qui les motive. De notre point de vue d'européen, on se dit souvent que pour être heureux l'argent n'est pas une fin en soi, mais dans la culture asiatique, le bonheur y est souvent associé. Et Mifuyu se rend assez vite compte qu'elle en aura vite besoin si elle veut réaliser ses rêves. C'est donc rapidement la fin de l'innocence pour elle, la transformant en tout ce qu'elle déteste. Elle qui du haut de ses 1,50 m paraissait si fragile, devient une femme manipulatrice piégeant toute la famille de son regard mortifère ( j'adore ). Telle un Nepenthes (prononcé comme vous voulez) cette plante carnivore, attirant les mouches dans son poison par un parfum de toute beauté et se nourrissant de ses proies les laissant mourir à petit feu, hahaha !
Mais ne soyez pas dégouté de son personnage, car on se rend bien compte, que plus que l'argent c'est d'un foyer qu'elle espère et d'une maison en particulier (on revient au bien matériel). Mais c'est peut-être d'ailleurs cette fameuse maison que chacun veut à tout prix, la plante carnivore. Elle se transforme petit à petit en Utsubokazura, absorbant l'âme de chaque habitant. La conclusion, qui vient assez vite d'ailleurs, nous dira qui sortira vainqueur de ce huit-clos où la maison prend le premier rôle.
Enfin la musique n'est pas en reste, collant parfaitement à l'ambiance et finissant avec un titre de Spyair qui dépote. Donc visionnez les deux premiers épisodes, faite vous une idée et n'ayez pas peur de ce que pense les voisins. De toute façon, ils veillent à la tenue des bonnes mœurs dans le quartier.
Shida Mirai, habitué jusqu'à présent aux seconds rôles, featuring et autre apparitions publicitaires explose à l'écran et montre bien qu'elle m'hérite bien plus que des rôles nunuches comme l'empoisonneuse à la pomme de Gourmet Détective. C'est pourtant bien ce qu'on lui demande dans les premièrs épisodes. De faire la parfaite ingénue de 18 ans, quasi paysanne, débarquant de sa province sans un sou, foutue à la porte par son horrible (mais jeune et jolie) belle-mère, rendant visite à la cousine de sa mère défunte qui l'a prendra sous son aile. Avec ce point de départ annoncent avec des gros sabots de 2 m de long un conte de fée gras et ennuyeux, surtout que notre jeune cendrillon veut devenir cuisinière (quoi de plus conte féé, non ?), j'ai failli tourner la page avant la fin du premier chapitre. Mais la présence de Ohtsuka Nene dans le rôle de la bonne marraine de Mifuyu (Shida Mirai) m'a convaincu de continué le binch wachin. La voyant que trop peu ou alors en second rôle à la TV, son rôle dans Dr Koto m'aura marqué pour de nombreuse année, étant un des premiers drama que j'ai vu. à 54 ans elle joue une mère de famille désenchanté, un peu trop parfaite malheureusement mais avec ses défauts aussi.
Effectivement elle est peut-être la seule à être récupérable dans la famille Kashimada. Entre le père volage, la fille qui cache on ne sait quoi, ou on ne sait dans sa chambre, un grand garçon étudiant mais ayant énormément de dette et surtout une grand-mere ayant la main mise sur eux tous, car propriétaire de la maison, les traits humains dépeint dan la série sont des plus horribles. Sortie de la famille, elle-même, chaque personnage semble obsédé, le plus souvent, par ... l'ARGENT.
Car c'est bien le thème principal de la série et peut être pour moi ce qui amène le plus de malaise (avec la scène à l'hôtel, mais j'ai un cœur d'artichaut ). Que ce soit pour la famille recomposée de Mifuyu, les membres de la famille Kashima, ou même leurs amis ou leurs simples connaissances, ce n'est que l'argent qui les motive. De notre point de vue d'européen, on se dit souvent que pour être heureux l'argent n'est pas une fin en soi, mais dans la culture asiatique, le bonheur y est souvent associé. Et Mifuyu se rend assez vite compte qu'elle en aura vite besoin si elle veut réaliser ses rêves. C'est donc rapidement la fin de l'innocence pour elle, la transformant en tout ce qu'elle déteste. Elle qui du haut de ses 1,50 m paraissait si fragile, devient une femme manipulatrice piégeant toute la famille de son regard mortifère ( j'adore ). Telle un Nepenthes (prononcé comme vous voulez) cette plante carnivore, attirant les mouches dans son poison par un parfum de toute beauté et se nourrissant de ses proies les laissant mourir à petit feu, hahaha !
Mais ne soyez pas dégouté de son personnage, car on se rend bien compte, que plus que l'argent c'est d'un foyer qu'elle espère et d'une maison en particulier (on revient au bien matériel). Mais c'est peut-être d'ailleurs cette fameuse maison que chacun veut à tout prix, la plante carnivore. Elle se transforme petit à petit en Utsubokazura, absorbant l'âme de chaque habitant. La conclusion, qui vient assez vite d'ailleurs, nous dira qui sortira vainqueur de ce huit-clos où la maison prend le premier rôle.
Enfin la musique n'est pas en reste, collant parfaitement à l'ambiance et finissant avec un titre de Spyair qui dépote. Donc visionnez les deux premiers épisodes, faite vous une idée et n'ayez pas peur de ce que pense les voisins. De toute façon, ils veillent à la tenue des bonnes mœurs dans le quartier.
Was this review helpful to you?