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Kenseiden

France

Kenseiden

France
Hanbun, Aoi japanese drama review
Completed
Hanbun, Aoi
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by Kenseiden
Mar 2, 2021
156 of 156 episodes seen
Completed
Overall 9.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 9.5
Rewatch Value 7.5

La meilleure moité

/!\ Omoïde Review/!\

Ma première critique basée uniquement sur des souvenirs de visionnage sera Hanbun Aoï, vu il y a 2 ans de cela, mais qui me parait totalement indispensable à voir encore aujourd'hui pour tout fan de Japon qui se respecte. 98ième Asadora de la NHK, sortie en 2018 et s'étalant comme presque tous les autres sur une durée de diffusion semestriel, il m'a marqué pour différentes bonnes raisons :

Déjà, c'était mon premier Asadora et il m'a fait tomber amoureux du concept de suivre une famille ou un personnage sur une bonne partie de sa vie. 15 min par jour et cela pendant 6 mois. Grace au décalage horaire, la diffusion à 7h00 du matin au Japon s'est transformée pour moi en messe de minuit, chaque soir en France, pendant cette longue période. Ma petite tisane avant de m'endormir en quelque sorte. Effectivement, 156 épisodes peuvent parfois tirer en longueur et faire somnoler. Mais Hanbun aoi fait parti des meilleurs et on a moins l'occasion de s'ennuyer que d'autre Asadora malgré tout.

Venir à suivre un Asadora, n'est pas qu'une question de temps. Il faut accrocher au sujet et aux personnages. On arrive donc au deux autres raisons qui mon poussé à suivre aussi longtemps la série. L'actrice principale, Nagano Mei que j'ai toujours considéré comme la Sophie Marceau japonaise, porte la série sur ses frêles épaules. Passant de l'adolescence à sa jeune vie d'adulte, puis à la vie désabusée d'une trentenaire jusqu'à sa quarantaine, d'après mes souvenirs. Souvent dans ses séries, certaines périodes de la vie peuvent paraître fausses tant le physique, le maquillage ou la voix ne s'adaptent pas à l'age. Mais Mei, grâce à ses excellents talents de comédiennes, réussit à nous faire croire qu'elle à 40 ans à la fin de la série.

Le dernier point qui m'a fait accrocher et qui était une véritable bonne surprise pour l'otak que je suis, c'est le sujet traité en profondeur sur un très grand nombre d'épisodes. La vie d'un mangaka dans les années 80-90, l'age d'or s'il en est. Toujours très réaliste et bien documenté comme seuls les Japonais savent traiter un thème dans une série, on apprécie de voir comment Susume (Nagano Mei) est prise sous l'aile de Akikaze sensei, son mentor sur le long chemin de la sérialisation.

Si vous n'êtes pas demandeur de détail de la vie de mangaka vous apprécierez tout de même de suivre le quotidien de nombreux japonais de l'ère Showa puis Heisei, de surcroît débutant durant l'exposition d'Osaka. Quitter sa campagne pour la ville, les petits jobs puis réaliser son rêve, les désenchantements de la vie d'adulte, les remises en questions, le retour vers les vraies valeurs, après les lumières de la ville, pour terminer la série sur le séisme de 2010 et ses conséquences dramatiques qui vous toucheront à coup sûr.

Une galerie de personnages inspirés de la vie réelle (mangaka, réalisateur, inventeur, etc ...) et des acteurs de premier rang même pour les guests, comme toujours dans les Asadoras, rajoute encorede l'excellence à l'excellence.

La première partie jouée par la petite Yazaki Yusa, retraçant l'enfance de Susume et son handicap, reste une des plus touchantes, mais Mei par son regard et sa moue inimitables, arrive également à nous fendre le coeur régulièrement. On ne passera quand même pas son temps à pleurer sur le sort du couple impossible Susume/Ritsu, car l'écriture joue régulièrement entre humour et sensibilité. Et il faut bien dire que Mei est quand même très forte pour nous faire rire aussi.

La BO est excellente au point ou j'ai cherché longtemps à me la procurer et je me la réécoute encore souvent 2 ans après.

Pour conclure, si vous avez vécu votre jeunesse de geek dans les années 70-80-90, si le Japon de ses années et pas seulement dans les mangas vous a passionné, si vous êtes toujours amoureux de votre copain d'enfance, ou si vous aimez dessiner sur les vitres (générique d'enfer, comme souvent dans les Asadoras) cette série est pour vous. Et comme c'est japonais on sait que nos deux héros ne finiront pas forcément ensembles. Le suspense reste donc entier jusqu'à la fin, contrairement à Aozora, où je peine encore à regarder les 30 derniers épisodes et pourtant j'adore Hirose Suzu et l'animation. Parfois la magie disparait dans un ciel seulement à moitié bleu.

Omoïde Review: critique basée uniquement sur des vieux souvenirs, car plusieurs mois, voir plusieurs années se sont écoulés depuis mon dernier visionnage de la série. Désolé, donc pour les éventuelles erreurs ou oublis. N'hésitez pas à me corriger.
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