Le pouvoir des fleurs
Un jour, je me ferai une rétrospective Koshiba Fuka tant elle s'est spécialisée dans les rôles étranges. Fan de thon (le poisson), de Tokusatsu (les Power Ranger) ou de Yokai (les fantômes) pour ne citer que les plus récents, on ne compte plus ses rôles dans des sériés aux thèmes plus bizarres les uns que les autres. Alors voilà qu'on m'annonce justement que "Mokomi est un peu bizarre" je m'attends donc à être surpris à nouveau, mais...
... c'est attendri, puis un peu choqué, que je ressors des premiers épisodes relatant la vie de cette jeune Hikikomori de 23 ans à peine sortie de l'enfance, mais atteinte d'un trouble assez rare ... dans les dramas. J'ai cherché sur Wikipédia, mais je n'ai pas trouvé de maladie pour désigner la possibilité d'entendre parler les objets. "Hallucination verbale", voir "schizophrénie", des mots bien trop dures et qui ne décrivent pas du tout le monde intérieur dans lequel Mokomi semble vivre. Un rêve éveillé en sorte, où tout objet est rempli de bonté et semble se confier à elle.
Très poétique dans l'approche, donc, mais cela reste une maladie qui coupe Mokomi du reste du monde et seule sa famille semble la comprendre, la protéger, voir la surprotéger. Très vite la famille parfaite s'effrite et ce passage vers le côté obscur des relations familiales est salvateur. Koshiba Fuka est donc très touchante et juste dans ce rôle, mais le grand frère protecteur, joué par Kudo Asuka n'est pas en reste et montre tous ses facettes d'acteur au fil des épisodes alors que rien ne le laissait présager. Mais je n'en dirai pas plus. Bien sûr on peut être irrité par les "performances" de Tanabe Seiichi en papa trop mou ou Kato Seishiro en petit ami trop gentil . Mais n'ayant pas encore vu tous les épisodes, j'espère bien qu'ils cachent, eux aussi, une autre personnalité.
La musique sans être exceptionnelle colle à la série et l'apparition à plusieurs reprises du tube d'Ado, Usewa, est un excellent choix, à se demander s'il n'a pas été écrit pour celle-ci.
Finalement, on oublie vite le thème principal de ce pseudo pouvoir d'entendre parler les objets pour s'attacher aux personnages, à leurs désirs, leurs rêves, voir leur vie brisée et on s'imagine à leur place en s'interrogeant sur l'isolement, le handicape et surtout sur la vie d'une famille dont l'un des membres souffre de handicap. Mais pas de pathos, telle Mokomi, la série préfère s'attacher aux côtés positifs de la vie pour nous faire passer un message de tolérance, comme la promesse de fleurs prêtes à éclore.
... c'est attendri, puis un peu choqué, que je ressors des premiers épisodes relatant la vie de cette jeune Hikikomori de 23 ans à peine sortie de l'enfance, mais atteinte d'un trouble assez rare ... dans les dramas. J'ai cherché sur Wikipédia, mais je n'ai pas trouvé de maladie pour désigner la possibilité d'entendre parler les objets. "Hallucination verbale", voir "schizophrénie", des mots bien trop dures et qui ne décrivent pas du tout le monde intérieur dans lequel Mokomi semble vivre. Un rêve éveillé en sorte, où tout objet est rempli de bonté et semble se confier à elle.
Très poétique dans l'approche, donc, mais cela reste une maladie qui coupe Mokomi du reste du monde et seule sa famille semble la comprendre, la protéger, voir la surprotéger. Très vite la famille parfaite s'effrite et ce passage vers le côté obscur des relations familiales est salvateur. Koshiba Fuka est donc très touchante et juste dans ce rôle, mais le grand frère protecteur, joué par Kudo Asuka n'est pas en reste et montre tous ses facettes d'acteur au fil des épisodes alors que rien ne le laissait présager. Mais je n'en dirai pas plus. Bien sûr on peut être irrité par les "performances" de Tanabe Seiichi en papa trop mou ou Kato Seishiro en petit ami trop gentil . Mais n'ayant pas encore vu tous les épisodes, j'espère bien qu'ils cachent, eux aussi, une autre personnalité.
La musique sans être exceptionnelle colle à la série et l'apparition à plusieurs reprises du tube d'Ado, Usewa, est un excellent choix, à se demander s'il n'a pas été écrit pour celle-ci.
Finalement, on oublie vite le thème principal de ce pseudo pouvoir d'entendre parler les objets pour s'attacher aux personnages, à leurs désirs, leurs rêves, voir leur vie brisée et on s'imagine à leur place en s'interrogeant sur l'isolement, le handicape et surtout sur la vie d'une famille dont l'un des membres souffre de handicap. Mais pas de pathos, telle Mokomi, la série préfère s'attacher aux côtés positifs de la vie pour nous faire passer un message de tolérance, comme la promesse de fleurs prêtes à éclore.
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