à ton tour ...
Adapté d'un roman de Fumie Kondo, qui à ma connaissance, n'est pas encore traduite dans le pays autoproclamé des belles lettres, Influence augure au premier abord du meilleur des thrillers. Cast intéressant avec Ohtsuka Nene en narratrice qu'on a toujours plaisir à entendre et à voir. Elle est épaulée par une autre excellente actrice de sa génération Suzuki Honami en écrivain qui se retrouve rapidement enquêtrice. Le gros de l'histoire se passant dans les années 80-90, on verra sur un temps bien plus long à l'écran les trois jeunes héroïnes, magnifiquement interprétées par trois actrices plutôt douées dans leur rôle.
Le ton est noir et la photographie, soignée, rajoute cette ambiance glauque de barres d'immeubles d'une banlieue prolétaire japonaise des années 80. Dans ces cages à lapins, chaque famille épie, critique et parfois dénonce ses voisins. Mais elle ne viendrait pas au secours de personnes peu fréquentables. Faire peu de vagues pour ne pas être ensuite la cible des commérages ne semblent pas s'arrêter avec la fin des brimades scolaires. La société japonaise est gangrenée par les "on dit" jusque dans les lieux de vie. Ce qu'il ce passe derrière les portes de ses appartements exigus, où les générations dorment parfois tous dans la même pièce, personne ne veut le savoir.
Avec un scénario extrêmement bien ficelé, les relations entre chaque personnage correspondent bien au titre choisi et on savoure les indices distillés, en se demandant qu'est-ce qui relie nos deux narratrices dans le présent, autant que de découvrir l'horreur des relations entre les jeunes filles dans le passé. On regrettera seulement 5 épisodes, tant la matière est forte, même si la facilité avec laquelle les meurtres sont perpétrés est toujours déconcertante. Mais le format de 5 épisodes oblige les raccourcis et omet tout le chemin psychologique nécessaire au passage à l'acte que l'on peut mesurer sur la longueur d'un roman.
Petit bémol donc, avec pour le reste que du bon, y compris la musique. La mise en scène fait froid dans le dos, avec une suggestivité sur les actes perpétrés dans ce huis clos, parfaitement menées. Nos trois héroïnes seront donc confrontées au pire du genre humain et vont devoir faire des choix irréversibles. Ohtsuka Nene raconte avec un détachement glaçant tous ses événements débutés 35 ans avant et nous pousse à chaque fin d'épisode à en vouloir savoir plus. Comme si à la fenêtre d'un de ses appartements, nous épions nos voisins pour découvrir leurs secrets les plus inavouables et de la sorte se rassurer sur notre vie pas si misérable.
Le ton est noir et la photographie, soignée, rajoute cette ambiance glauque de barres d'immeubles d'une banlieue prolétaire japonaise des années 80. Dans ces cages à lapins, chaque famille épie, critique et parfois dénonce ses voisins. Mais elle ne viendrait pas au secours de personnes peu fréquentables. Faire peu de vagues pour ne pas être ensuite la cible des commérages ne semblent pas s'arrêter avec la fin des brimades scolaires. La société japonaise est gangrenée par les "on dit" jusque dans les lieux de vie. Ce qu'il ce passe derrière les portes de ses appartements exigus, où les générations dorment parfois tous dans la même pièce, personne ne veut le savoir.
Avec un scénario extrêmement bien ficelé, les relations entre chaque personnage correspondent bien au titre choisi et on savoure les indices distillés, en se demandant qu'est-ce qui relie nos deux narratrices dans le présent, autant que de découvrir l'horreur des relations entre les jeunes filles dans le passé. On regrettera seulement 5 épisodes, tant la matière est forte, même si la facilité avec laquelle les meurtres sont perpétrés est toujours déconcertante. Mais le format de 5 épisodes oblige les raccourcis et omet tout le chemin psychologique nécessaire au passage à l'acte que l'on peut mesurer sur la longueur d'un roman.
Petit bémol donc, avec pour le reste que du bon, y compris la musique. La mise en scène fait froid dans le dos, avec une suggestivité sur les actes perpétrés dans ce huis clos, parfaitement menées. Nos trois héroïnes seront donc confrontées au pire du genre humain et vont devoir faire des choix irréversibles. Ohtsuka Nene raconte avec un détachement glaçant tous ses événements débutés 35 ans avant et nous pousse à chaque fin d'épisode à en vouloir savoir plus. Comme si à la fenêtre d'un de ses appartements, nous épions nos voisins pour découvrir leurs secrets les plus inavouables et de la sorte se rassurer sur notre vie pas si misérable.
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