Un Maelström de sentiments
La blouse blanche a souvent été mise à l'honneur dans notre monde devenu si petit, depuis deux ans. Mais selon l'ambiance du moment, on a tendance à cracher sur nos scientifiques ou à les porter aux nues et parfois pour les mêmes raisons. Ses fameux vaccins qu'on attendait comme le messie, arrivés, soit disant trop vite, fournis par des laboratoires que l'on soupçonne immédiatement des pires intentions, formaté que l'on est par des réseaux sociaux auxquels on est prêt à faire plus confiance qu'à nos chercheurs. Ses fameux vaccins, donc, voilà qu'on s'en méfie, comme la peste, le choléra ou l'eau saumâtre d'une rivière après la tempête.
Une rivière tourbillonnante et remplie de déchets, comme ses pensés qui hantent Ito Atsushi au fur et à mesure de son ascension au seing d'un laboratoire pharmaceutique. Ce drama n'est clairement pas fait pour redorer le blason des Bigs Pharmas, mais donne une lueur d'espoir quant à l'humanité de la plupart de nos chercheurs, qui œuvrent dans l'ombre pour le bien de tous et aussi, un peu, pour leur propre gloire. Notre héros recherche la reconnaissance de ses paires, mais surtout de son amie d'enfance Sasaki Nozomi, dont il est secrètement amoureux depuis toujours. On se rapproche dès le 1er épisode d'une histoire classique de triangle amoureux. Deux copains, opposés de caractère, convoitent la même bonne copine et n'osent pas avouer leurs sentiments. Le temps passe, les deux deviennent chercheurs et rivaux dans le travail. La bonne copine devient journaliste et un peu fouille merde, il faut bien le dire.
La suite est évidente et c'est le point de départ d'un "fuis-moi, je te suis... , suis-moi je te fuis" des plus classiques, certes, mais efficace, avec des imbrications familiales tentaculaires. Un Dallas sur fond d'innovation pharmaceutique porté par des acteurs on ne peut plus crédibles dans leur rôle. J'adore d'ailleurs l'ambiance créée par la famille du PDG de la big pharma. On s'y croit tellement, qu'on a l'impression de dîner avec eux. Le ton est juste, même si on aimerait tellement faire ouvrir les yeux de chaque personnage sur les sentiments des autres. Parce que, bon sang, nous, on les voit les appels du pied et ça devient vite lourd qu'aucun protagoniste ne remarquent ceux dont ils sont destinataires.
Les hommes d'affaires sont pourris comme il faut. La misère des victimes est palpable et l'empathie qu'elle fait naître est à la hauteur de la détestation de ses dirigeants d'entreprises ou d'universités. J'ai même de la sympathie pour la fille du patron qui brule d'amour pour notre chercheur aveugle, alors que cette petite fille riche devrait nous inspirer du mépris, nous gents des bas-fonds.
Comme toujours dans ce genre d'histoire, au déroulement bien ficelé, personne n'est tout blanc ni tout noir et les personnalités peuvent se revirer rapidement. Révélant ainsi la face la plus obscure de chacun. On est torturé avec le héros, les personnages secondaires et même le grand patron aux dents de requin nous touche par ses doutes (certes, il en a peu) mais ses arguments font mouche. Si bien qu'à la question" existe-t-il vraiment un moyen de rendre le monde meilleur pour tous ?" , les bons sentiments ne suffisent pas pour y répondre. Le remède est loin d'être évident et les scientifiques du monde entier malgré des siècles de recherches n'ont pas encore trouvé la formule magique. Tout juste, le rendent-ils, moins douloureux...
...à grands coups de médocs, bien sûr.
Une rivière tourbillonnante et remplie de déchets, comme ses pensés qui hantent Ito Atsushi au fur et à mesure de son ascension au seing d'un laboratoire pharmaceutique. Ce drama n'est clairement pas fait pour redorer le blason des Bigs Pharmas, mais donne une lueur d'espoir quant à l'humanité de la plupart de nos chercheurs, qui œuvrent dans l'ombre pour le bien de tous et aussi, un peu, pour leur propre gloire. Notre héros recherche la reconnaissance de ses paires, mais surtout de son amie d'enfance Sasaki Nozomi, dont il est secrètement amoureux depuis toujours. On se rapproche dès le 1er épisode d'une histoire classique de triangle amoureux. Deux copains, opposés de caractère, convoitent la même bonne copine et n'osent pas avouer leurs sentiments. Le temps passe, les deux deviennent chercheurs et rivaux dans le travail. La bonne copine devient journaliste et un peu fouille merde, il faut bien le dire.
La suite est évidente et c'est le point de départ d'un "fuis-moi, je te suis... , suis-moi je te fuis" des plus classiques, certes, mais efficace, avec des imbrications familiales tentaculaires. Un Dallas sur fond d'innovation pharmaceutique porté par des acteurs on ne peut plus crédibles dans leur rôle. J'adore d'ailleurs l'ambiance créée par la famille du PDG de la big pharma. On s'y croit tellement, qu'on a l'impression de dîner avec eux. Le ton est juste, même si on aimerait tellement faire ouvrir les yeux de chaque personnage sur les sentiments des autres. Parce que, bon sang, nous, on les voit les appels du pied et ça devient vite lourd qu'aucun protagoniste ne remarquent ceux dont ils sont destinataires.
Les hommes d'affaires sont pourris comme il faut. La misère des victimes est palpable et l'empathie qu'elle fait naître est à la hauteur de la détestation de ses dirigeants d'entreprises ou d'universités. J'ai même de la sympathie pour la fille du patron qui brule d'amour pour notre chercheur aveugle, alors que cette petite fille riche devrait nous inspirer du mépris, nous gents des bas-fonds.
Comme toujours dans ce genre d'histoire, au déroulement bien ficelé, personne n'est tout blanc ni tout noir et les personnalités peuvent se revirer rapidement. Révélant ainsi la face la plus obscure de chacun. On est torturé avec le héros, les personnages secondaires et même le grand patron aux dents de requin nous touche par ses doutes (certes, il en a peu) mais ses arguments font mouche. Si bien qu'à la question" existe-t-il vraiment un moyen de rendre le monde meilleur pour tous ?" , les bons sentiments ne suffisent pas pour y répondre. Le remède est loin d'être évident et les scientifiques du monde entier malgré des siècles de recherches n'ont pas encore trouvé la formule magique. Tout juste, le rendent-ils, moins douloureux...
...à grands coups de médocs, bien sûr.
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