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Kenseiden

France

Kenseiden

France
Revolver Lily japanese drama review
Completed
Revolver Lily
0 people found this review helpful
by Kenseiden
Feb 27, 2024
Completed
Overall 8.0
Story 6.0
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

Bang Bang !

Une grande attente pour le film Revolver Lily, avec un contexte peu abordé dans les films de genre. Celui de l'entre deux guerres, durant l'ère Taisho, et la monté en puissance de l'impérialisme militaire alors que le Japon connaît une prospérité de façade. Ces années folles à la japonaise sont le contexte d'un Pulp qui augurait du meilleur dans le "what the fuck" en tout cas sur le papier et les Teasers. Un réalisateur en vu, une actrice plus que confirmée et appréciée à l'international et beaucoup de flingues...

Mais la déception est à la hauteur des attentes. Ayase Haruka n'est pas à ses débuts en tant qu'espionne et nous avait déjà ravis par ses aptitudes physiques et son jeu dans Okusama wa, Tori Atsukai Chui et qui fait tellement penser aujourd'hui à un certain Spy manga ( OK, La Total est bien plus vieux) . Mais si l'esthétique des combats à mains nues ou aux flingues est là et si les décors et costumes sont grandioses et donnent irrésistiblement envie de visiter ce quartier des plaisirs façon Disneyland, il manque une âme à ce film. C'est bien un film d'action, mais on en voulait plus qu'une série B-Z au niveau, tout du moins, des switchs scénaristiques et du rythme. Alors que Golden Kamui (forte inspiration, il est vrai) nous scotche à notre siège en manga, animé et j'espère aussi en film, Revolver Lily nous ramène sans cesse à notre montre à gousset pour regarder quand on arrivera enfin au bout. de ces 2h30. Le rythme est lent, hors combat, et si Hasegawa Hiroki est un acteur formidable qui n'a pu rien à démontré en costume d'époque (Manpuku Ramen) il surjoue le gars étrange dont on attent sans cesse la réplique. Ces attentes devant un feu de camp, dans des salons ou bureaux feutrés gâchent complètement un film qui n'aurait du avoir aucun temps mort. Oui, la coupe années trente d'Ayase Haruka est magnifique, tout comme ses robes. Les seconds rôles en kimono sont kawaii à souhait et les militaires sont des enfoirés sans cervelle dirigés par des connards sans cœur avides d'argents. Mais tout ça est trop cliché, sans aspérité, sans surprise. C'est le What the fuck qui fait un bon Pulp. La mise en scène des combats rappelle fortement le jeu vidéo, mais malheureusement les mauvais effets spéciaux aussi. J'avais rarement vu des effets d'eau aussi mal faits dans une grosse production depuis l'Odysée de Pi. Les soldats qui tombent par dizaine avec un colt 6 coups et se relèvent à la fin, nous font moyennement rire. Encore moins cette faute de goût de faire marcher un enfant au milieu de la fusillade. Faire du Pulp ne veut pas dire oser tout. On est loin du 3e degré d'un Indiana Jones ou d'un Alan Quaterman. Il y a bien une ou deux incursions fantastiques, mais on dirait que les scénaristes en ont honte. Bref, sauf en fan absolu de l'actrice et je sais qu'il y en a ici, rabattez-vous sur un bon John Woo, si c'est les chorégraphies des fusillades qui vous intéressent ou sur... Golden Kamui. Les bandes annonces ont déjà tout dis et c'est ça le problème quand on laisse parler les armes, plus aucun autre discours n'est audible.
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