Le plus beau jour de leurs vies
Voilà des années , que le scénariste, comédien, humoriste, Bakarythm créé des univers déjantés, plein de poésie, d'humour décalé et de regards critiques sur la société japonaise. À bientôt 50 ans, il était temps qu'il s'attaque à un des piliers de celle-ci, le mariage. Et plus particulièrement, la cérémonie pompeuse que chaque couple s'impose pour "les autres". En regardant Wedding High, vous comprendrez à quel point la sienne, avec la aussi déjantée que lui, membre des Denpagumi.inc Yumemi Nemu l'a traumatisé. Alors êtes vous près à vous plonger dans l'enfer du plus beau jour de sa vie.
Le sens du Rythm
Comme à chaque fois, Bakarythm s'est s'entourer de la crème des acteurs. La présence de son amie Shinohara Ryoko, avec qui il partage le premier rôle dans Yips actuellement sur les écrans, nous fait la promesse d'un film sans temps mort. Pourtant celle-ci est très en retrait dans la première partie du film, quitte à décevoir ses fans. La vérité est que le scénariste a découpé celui-ci, en épisode relatant l'histoire de chaque personnage sous forme de flashback à quelques minutes du début de la cérémonie. Un choix audacieux de ne pas mettre un acteur an avant, souvent pompeux, mais qui arrive à se moquer de ces flashbacks souvent trop utilisés dans le genre comédie romantique. Certains romantiques seront sans doute déçus, happés durant les premières minutes par l'histoire d'amour simple, mais touchante du joli couple que forme Nakamura Tomoya et Sekimizu Nagisa. Ne touchant pas trop à la réalisation, mais ayant clairement une vision du rythme (c'était facile) le scénariste impose ce découpage et cette mise en scène qui déroute. On lui reproche fréquemment de transformer l'histoire en forme de suite de sketch, mais ici, c'est pleinement justifié.
Mais, mais c'est moi !
Chaque personnage, et ils sont nombreux, vivra cette cérémonie à sa manière, en s'interrogeant sur sa propre vie et ce qu'il va laisser comme impression aux autres. D'ailleurs, Nakamura Tomoya le dit au début du film. Personne ne laisse d'empreinte aux mariages des autres. On est parfois invité par ce qu'il le faut et on n'a pas souvent envie de revoir de veilles connaissances. Briller ce jour-là par sa présence, que l'on parle de soi encore plusieurs années après, c'est le but même de chaque invité à ce mariage. Et évidement rien ne se passera comme il faut. Même si vous n'appréciez pas en général l'humour ou les séries de Bakarythm, n'hésitez pas à vous plonger dans ce mariage. Il a su mettre de côté l'humour noir et un côté régulièrement Otak, pour sonder les pensées de chacun. La future mariée qui se passionne pour l'accord des couleurs des serviettes avec la nappe. Le mari, qui donne son avis et qui en off, avoue qu'il n'y comprend rien et, comme tous les hommes, qu'il n'en a rien à faire. Chacun se reconnaitra, ou reconnaitra son bienaimé. Les pensées ironiques, désenchantées ou sarcastiques de chacun accompagnent, comme à l'accoutumé avec le maître, les personnages. Tous minables, mais tous flamboyants dans la Loose. Si vous cherchez une comédie romantique, vous en aurez bien plus que dans ses autres productions, mais c'est bien l'humour potache ou sarcastique qui font le sel de ce film. Il ne plaira donc pas à tout le monde. Votre femme vous regardera de travers quand vous éclaterez de rire, entendant les pensées du futur mari. Vous soupçonnant de penser la même chose. Mais elle avouera que même si quelques différences subsistent avec le mariage à la japonaise, les problèmes et les joies sont bien les mêmes.
Ça part en couille, non mais littéralement...
Intérogé sur la société, c'est bien, mais clairement, on touche au génie quant à l'écriture scénaristique et au jeu de chacun, et dans le but principal de nous faire rire. On retrouvera tous les styles d'humour qui s'enchaine sans temps mort. De Very bad trip au Rakugo, sans parler de l'humour des 30 dernières minutes (alors que l'on pensait que tout était fini) et qui redonne une définition définitive au mot "lourd". Donnez sa chance jusqu'au bout à ce film, il vaut tous les Tonikakus
Bakarythm est papa depuis un an, je me demande quelle sera sa prochaine tranche de vie si mignonne et portée au nu par le conformisme. Il va salir la paternité (et la maternitée) comme personne et je m'en régale déjà. Le gouvernement qui tente désespérément de relancer la natalité, un peu moins. Va-t-il seulement le laisser faire. Un début de scénario, peut-être.
Le sens du Rythm
Comme à chaque fois, Bakarythm s'est s'entourer de la crème des acteurs. La présence de son amie Shinohara Ryoko, avec qui il partage le premier rôle dans Yips actuellement sur les écrans, nous fait la promesse d'un film sans temps mort. Pourtant celle-ci est très en retrait dans la première partie du film, quitte à décevoir ses fans. La vérité est que le scénariste a découpé celui-ci, en épisode relatant l'histoire de chaque personnage sous forme de flashback à quelques minutes du début de la cérémonie. Un choix audacieux de ne pas mettre un acteur an avant, souvent pompeux, mais qui arrive à se moquer de ces flashbacks souvent trop utilisés dans le genre comédie romantique. Certains romantiques seront sans doute déçus, happés durant les premières minutes par l'histoire d'amour simple, mais touchante du joli couple que forme Nakamura Tomoya et Sekimizu Nagisa. Ne touchant pas trop à la réalisation, mais ayant clairement une vision du rythme (c'était facile) le scénariste impose ce découpage et cette mise en scène qui déroute. On lui reproche fréquemment de transformer l'histoire en forme de suite de sketch, mais ici, c'est pleinement justifié.
Mais, mais c'est moi !
Chaque personnage, et ils sont nombreux, vivra cette cérémonie à sa manière, en s'interrogeant sur sa propre vie et ce qu'il va laisser comme impression aux autres. D'ailleurs, Nakamura Tomoya le dit au début du film. Personne ne laisse d'empreinte aux mariages des autres. On est parfois invité par ce qu'il le faut et on n'a pas souvent envie de revoir de veilles connaissances. Briller ce jour-là par sa présence, que l'on parle de soi encore plusieurs années après, c'est le but même de chaque invité à ce mariage. Et évidement rien ne se passera comme il faut. Même si vous n'appréciez pas en général l'humour ou les séries de Bakarythm, n'hésitez pas à vous plonger dans ce mariage. Il a su mettre de côté l'humour noir et un côté régulièrement Otak, pour sonder les pensées de chacun. La future mariée qui se passionne pour l'accord des couleurs des serviettes avec la nappe. Le mari, qui donne son avis et qui en off, avoue qu'il n'y comprend rien et, comme tous les hommes, qu'il n'en a rien à faire. Chacun se reconnaitra, ou reconnaitra son bienaimé. Les pensées ironiques, désenchantées ou sarcastiques de chacun accompagnent, comme à l'accoutumé avec le maître, les personnages. Tous minables, mais tous flamboyants dans la Loose. Si vous cherchez une comédie romantique, vous en aurez bien plus que dans ses autres productions, mais c'est bien l'humour potache ou sarcastique qui font le sel de ce film. Il ne plaira donc pas à tout le monde. Votre femme vous regardera de travers quand vous éclaterez de rire, entendant les pensées du futur mari. Vous soupçonnant de penser la même chose. Mais elle avouera que même si quelques différences subsistent avec le mariage à la japonaise, les problèmes et les joies sont bien les mêmes.
Ça part en couille, non mais littéralement...
Intérogé sur la société, c'est bien, mais clairement, on touche au génie quant à l'écriture scénaristique et au jeu de chacun, et dans le but principal de nous faire rire. On retrouvera tous les styles d'humour qui s'enchaine sans temps mort. De Very bad trip au Rakugo, sans parler de l'humour des 30 dernières minutes (alors que l'on pensait que tout était fini) et qui redonne une définition définitive au mot "lourd". Donnez sa chance jusqu'au bout à ce film, il vaut tous les Tonikakus
Bakarythm est papa depuis un an, je me demande quelle sera sa prochaine tranche de vie si mignonne et portée au nu par le conformisme. Il va salir la paternité (et la maternitée) comme personne et je m'en régale déjà. Le gouvernement qui tente désespérément de relancer la natalité, un peu moins. Va-t-il seulement le laisser faire. Un début de scénario, peut-être.
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