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Kenseiden

France

Kenseiden

France
Kyrie japanese drama review
Completed
Kyrie
0 people found this review helpful
by Kenseiden
3 days ago
Completed
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 10.0
Rewatch Value 8.5

Kirei 'na' Uta, ne vous trompez pas !

La présence de Aina the End, ex-leader du défunt groupe idole/punk Bish n'avait rien pour me rassurer, mais le peech sentait bon l'amour de la musique. Loin, justement, de toute velléité commerciale. Et même si Hirose Suzu par son seul nom fera multiplier les vues par deux (plutôt que les entrées, film Netflix oblige), elle ne dénature pas du tout un film qui se veut sensible et esthétique.

Et pourtant "sensibilité" n'est pas le mot qui vient à l'esprit en écoutant les tubes du groupe Bish. Voix volontairement cassée et discordante, pour ne pas dire du chanté faux sur de nombreux singles. Je me suis souvent posé la question si je devais apprécier ce concept idol/rock largement dépassé par Babymetal et consœurs depuis des années. Mais la faiblesse, si on peut dire, vocale du groupe s'est transcendé dans la voix de Aina the end qui est pour moi une révélation à tous points de vue dans ce film. Vocale, bien sûr d'abord, avec une maitrise de son timbre cassé, dans tous les tons. Dans le parlé, où elle joue une quasi-autiste, incapable de prononcer plus de trois mots et encore du fond de la gorge. Puis, dans ses interprétations solo qui déchire le tympan autant que le cœur. Cette voix qui fait penser aux grands interprètes folks comme Janis Joplin est à pleurer et c'est bien le but du film.

Hirose Suzume parait bien terne à côté, n'ayant en plus qu'un rôle de soutien. Cette retenue joue en sa défaveur, sans compter les nombreux déguisements ridicule pas du tout justifier par le scénario. On dirait presque qu'elle est mal à l'aise dans un second rôle, elle qui est habituée à être au centre de l'histoire depuis "Notre petite sœur". On appréciera la présence de Kuroki Haru en institutrice courage et plein de guests musicaux comme Otsuka Ai ou Ando Yuuko. Des passages furtifs qu'il faudra scruter, mais vous aurez plus de temps pour admirer la plastique et le jeu plutôt bon de Matsumura Hokuto, des SixTones. Tous ces acteurs magnifient les situations et les rendent encore plus touchantes.

Si vous avez la chance, comme moi, de découvrir l'histoire par le film (car une série qui le découpe, existe) et sans avoir lu un seul résumé, vous apprécierez ses aller-retour dans le passer. Difficile à appréhender au début, surtout avec le coplay, on se prend vite à l'histoire de chacun et ces pièces de puzzle qui se reforment sur une durée tout de même de 3h. Le thème et la mise en scène, sans être originaux, rappellent des autres films qui ont marqué la décennie au Japon, et pour cause. La durée parfois marquée par des plans contemplatifs pourra rebuter.

Alors que clairement, on oppose une fois de plus campagne chaleureuse à ville déshumanisée, tout le monde se rassemble autour de la musique. Et de voir autant de scènes de chant me réchauffe le cœur. Les chansons sont choisies dans le Billboard Japonais de ces 5 dernières années et les entendre par la voix ro---ck de Aina the End terminent de catégoriser Kyrie no Uta dans les bons films.
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