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Completed
Cheese in the Trap
0 people found this review helpful
Jan 9, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 2.0
This review may contain spoilers

On le dit psychopathe... pas moi !

Commencé trois fois et lâché 3 fois, je m’y suis remise après avoir découvert Seo Kang Joon ailleurs et avoir revu Park Hae Jin dans Man to man.
Pourquoi avoir renoncé ? Sans doute parce que les héroïnes me tapaient sur les nerfs, c’est souvent pour ça que je lâche, ou que l’univers estudiantin m’était trop étranger. Bref, je l’ai repris à partir de l’épisode 4, vu que j’avais déjà vu les trois premiers dont je me souvenais à peine…
Ma première impression à la fin du drama, c’est : "pourquoi tout le monde dans l’histoire s’acharne à dire que Jung est « bizarre » à commencer par son père ? "c’est un garçon très intelligent, à qui on a appris à ne jamais montrer ses émotions, mais ça ne le rend ni psychopathe, ni indifférent ! Quand on lui marche sur les pieds, il réagit, à sa manière ! In Ho fonce et tabasse l’adversaire, lui réfléchit et renvoie l’autre dans ses cordes d’une façon bien plus violente, même sans utiliser ses poings ! Ce qui arrive à In ha, et à Sang Cheol, ou à Young Gon, qu’on ne me dise pas qu’ils ne l’avaient pas amplement cherché !

Dans ce drama il y a deux tendances qui se chevauchent, et s’opposent : le côté adolescents et le côté adulte ! Les étudiants font des choses tordues et ensuite ils pensent, comme des gamins, qu’il suffit de s’excuser et on oublie ! Mais Jung lui, pense en adulte, que chacun doit assumer ses actes et les conséquences qu’ils entraînent ! Mais quand les coupables sont mis en face de ce qu’ils ont fait, ils pleurnichent, et ne comprennent pas qu’ils l’ont bien cherché ! l’exemple le plus frappant est In ha, qui a la fin n’a tiré aucune leçon de ses actes, qui pourtant étaient gravissimes, et se comporte exactement de la même façon qu’au début !
Le seul qui se fait des reproches, c’est Jung, parce qu’il a « piétiné leurs émotions » ! Mais bon sang, ils ne méritaient pas autre chose ! je n’ai jamais trouvé Jung « inquiétant », même quand on voulait à tout prix me le faire croire ! Et à mon avis c’est la grande faiblesse du scénario : les 3 premiers épisodes (que j’ai revus ! ) veulent créditer la version « You Jung est bizarre, pire c’est un manipulateur cruel » sans jamais aller vraiment au bout du propos puisque Jung est dédouané à chaque fois de sa culpabilité !
Tant qu’à faire de parler de psychopathe, il aurait fallu aller au bout en en montrer un vrai ! Quand Jung est blessé (par les propos de In Ho surpris par hasard, ou par la méchanceté de In Ha, ou le côté profiteur de Sang Cheol) il va le leur faire payer, sauf qu’il ne comprend que trop tard que ses actes à lui aussi ont des conséquences imprévisibles (l’accident de In Ho) plutôt qu’un psychopathe, je vois là un homme solitaire, qui se contrôle constamment, donc qui contrôle aussi son environnement, très conscient que son statut de riche héritier le met constamment comme une cible pour les parasites financiers ou sentimentaux ! Il est constamment en position de défense, sans véritable relation humaine, malgré sa popularité factice !
Bref, c’est un personnage fascinant !
In Ho, l’autre face de la médaille, l’est tout autant : loin d’être parfait, arrogant, emporté, il a cependant une nature foncièrement honnête. Sa relation avec Jung est corrompue par le père qui les a placés, lui et sa sœur, comme des sortes de gardiens de Jung, empêchant ainsi de facto toute sincérité dans leurs échanges. Cela entraîne des malentendus successifs et douloureux ! Bien sûr si In Ho n’avait pas parlé si inconsidérément de Jung, si Jung était sorti de son isolement pour lui en demander raison, si… si… Ben il n’y aurait pas de drama !
Mais ce n’est pas invraisemblables ! Nous connaissons tous des relations faussées parce qu’on ne s’est pas clairement expliqué, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde !
Il paraît que l’auteure du webcomic n’était pas contente que In Ho ait pris plus de place, certains parlent de vol du lead ! Pas pour moi ! Pour moi, cela rétablit un juste équilibre, Il n’y aurait que Jung, ce serait lourd, et le fait que In Ho prenne une place égale permet justement à Jung d’évoluer, surtout avec le fait que tous les deux aiment Seol. Une scène très forte, c’est quand In Ho réclame un combat, pour lui la seule façon de clarifier les choses, ce qui ne clarifie rien en fait, mais c’est sa façon de s’exprimer. Jung accepte, et il faut reconnaître que c’est une belle bagarre !! Je pense que les deux acteurs ne devaient pas trop s’apprécier ! Il y a de la vérité là dedans !
L’héroïne, eh bien, elle n’est pas mal, un peu trop effacée mais entre ces deux hommes si présents au fort caractère, elle se tient bien et présente aussi une belle évolution. Mais quand même, je ne comprends toujours pas pourquoi elle accepte de sortir avec Jung, quand il le lui demande, elle en a une peur bleue, même si elle sait qu’elle l’a mal jugé, et on peut vraiment dire qu’elle y va à reculons ! Pour moi, l’histoire d’amour n’a d’intérêt majeur que pour son impact sur Jung et sur In Ho !
Un mot sur In Ha, dont je ne comprends pas qu’elle ne soit pas restée enfermée sous camisole de force, car elle, oui, elle a un sacré problème ! Car des gens à problèmes psy, c’est sûr, ce drama en est riche !
Venons en à la fin… Je ne comprends pas trop le pourquoi de la décision de Jung, il me semble que de s’isoler n’est pas la meilleure façon de continuer la progression qu’il a amorcée de lui-même… Mais, bon, ce n’est pas non plus invraisemblable car c’est une reconstruction de la vision qu’il a de lui-même et l’acceptation du fait qu'il a fait lui aussi de mauvais choix ! On apprend quelques nouvelles des principaux personnages, de leur devenir et celui-ci est plutôt positif. Reste jusqu’à la dernière seconde le point d’interrogation de Jung… La réponse m’a bien plu, suffisamment positive sans pour autant tomber dans la guimauve des fins de dramas.

Au final, je me suis bien laissée prendre à cette histoire, essentiellement pour le personnage douloureux et difficile de Jung, et pour le personnage rebelle et douloureux aussi d’In Ho, l’un ne pouvant évoluer si l’autre n’en fait pas autant !

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Completed
Bossam: Steal the Fate
0 people found this review helpful
Jan 8, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 4.0

Pourquoi une veuve de Joseon n'a-t-elle pas le droit de se remarier ?

Je l’ai beaucoup apprécié, même si ce n’est pas le drama qui vous tient debout jusqu’à 4 heures du matin, mais cependant le scénario solide, les rebondissements très bien articulés et restant vraisemblables, maintiennent l’intérêt jusqu’au bout.
On va retrouver un Roi malmené par ses ministres, surtout l’affreux Conseiller de l’Est, des familles déclassées, des héritiers nobles cachés sous des haillons, une princesse belle et bonne…. Cependant pour une fois ces personnages ont l’air vrai, dans le cadre du Joseon du 17ème siècle. Le Roi est pris dans l’engrenage de tout homme au pouvoir : ménager les puissants, essayer de penser au peuple sans se faire empoisonner par les nobles… Il n’y a pas de débordement de costumes, décors et autre tape à l’œil, mais des personnages attachants, et une intéressante vue sur la politique extérieure de Joseon !
Il y a une certaine dose d’humour assurée par Chub Bae et la dame de Cour Jo, couple drôle et improbable, ainsi que par la présence de l’enfant, et les dialogues sont très bons.
Pour peu qu’on s’intéresse à l’histoire coréenne, elle est ici bien présente, le roi Gwanghae a bien existé, les évènement sont relativement proches de la réalité historique sans que ce soit pour autant la grande fresque façon « Empress Ki » ou « 6 flying dragons » Le Roi voudrait sortir de l’influence de la Chine pour s’allier aux Mandchous (historique) mais il ne le pourra pas, ce qui entraînera la Corée pour longtemps dans cette voie sans issue de l’alliance chinoise.
Si vous avez vu « Live up your name » qui se passe pendant l’invasion japonaise (guerre d’Imjin) ce drama se passe quelques années plus tard…
Mais même si vous n’en avez rien à faire de l’histoire de Joseon, le drama en lui-même est très intéressant, les situations bien écrites. La relation de Ba Wu et de la princesse colle parfaitement à ce qu’elle aurait pu être réellement à cette époque-là : sincère, forte, pudique, respectueuse de la coutume, mais sachant passer au delà…
Ce drama est un sageuk à part, qui préfère les personnages, leur histoire et leur psychologie aux combats, aux riches costumes et décors somptueux, bien que tout à fait enraciné dans l’Histoire et l’époque.
Pour finir, je le conseille vivement !

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Completed
Rebel: Thief Who Stole the People
0 people found this review helpful
Jan 26, 2022
30 of 30 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 9.5
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 7.0
This review may contain spoilers

Figure légendaire, Hong Gil Dong reste encore dans l'âme coréenne...

En cours de visionnage :
1 - Oui, j'ai commencé Rebel, (je racourcis le titre, hein ? ) et j'ai accroché dès le début, parce que je trouve la narration de l'enfance de Gil Dong très originale, et bien différente du côté souvent mélodramatique des sageuks. Le ton est très réaliste et les personnages pourraient vivre aujourd'hui, quant à leur psychologie et leurs sentiments.

2 - Par contre, autant les premiers épisodes de l'enfance de Gil Dong m'avait emballée autant je trouve la suite ralentie, et même pesante parfois... Un exemple : quand la fille va dérober le chapelet dans la chambre du chef de bande, et qu'elle repart, elle est en haut du mur, Gil Dong en bas, n'importe qui dans ces circonstances saute le mur en vitesse et se barre en courant !!! Ben non !!!Elle met un temps fou a sauter parce qu'il faut qu'il la reçoive dans ses bras, ("alors tu sautes, oui !!! ??? " Alleeeez ! "ça c'est moi devant mon écran... )et ensuite ils se regardent pendant d'inteeeeerminables secondes au lieu de se précipiter à l'abri !!
Et ça ça m'insupporte !!! Bon et puis j'étais sûre que le nouveau copain du fils aîné était le fils de la vipère, ça aussi c'était pas mal téléphoné, et si c'est bien le style drama, je suis un peu déçue, parce que justement le début me laissait espérer plus d'originalité !

3 - Je n'en suis qu'à l'épisode 18 (vus) et je suis ravie qu’on me dise que là il y a un tournant et qu’on n’a plus lâché le drama, parce qu'à mes yeux, le défaut majeur c'est son rythme lent ! Ce n'est pas qu'il y ait des longueurs, mais c'est une sensation générale de mollesse dans la réalisation, je suis sûre que la même histoire re-serrée en 24 épisodes aurait été parfaite !! Je n'en peux plus d’attendre que les deux frères se retrouvent et que Mo Ri(?) passe du bon côté de la force (parce que je suis sûre que c'est ce qui va se passer, il est trop mignon pour mal finir !! )
Pourtant l'histoire est belle, intéressante par l'originalité du personnage central qui ne ressemble pas aux héros traditionnels de sageuk.
J'aime bien la petite pointe de fantastique touchant les "pouvoirs" de Gil Dong, qui rappellent qu'après tout c'est un personnage légendaire ! Cependant cet aspect disparaît et c’est un peu dommage ! Et donner le même pouvoir à Mo Ri c'est bizarre et ça vient un peu comme un cheveu sur la soupe !
Là où j' ai été emballée c'est par Kim Ji Suk (le Roi ) !! Il est extraordinaire dans ce rôle difficile et complexe, et quand je me le rappelle en Wang So dans Chuno, je me dis qu'il a fait du chemin !! J'espère qu'on le reverra dans d'autres beaux rôles !!
Le personnage du Roi est tout à fait passionnant, c’est l’opposé de Gil Dong, commençant voyou, finissant révolutionnaire, le Roi commence en homme bien, et finit en affreux tyran, le pire de la Dynastie Joseon paraît-il !
Je me souviens aussi que c'est le Roi du beau film film le Roi et le Clown, (Yeonsan-gun or Prince Yeonsan, 10è roi de Joseon) et on voit se former la personnalité que j’avais déjà découverte dans le film, ainsi que celle de sa favorite et c'est intéressant comme parallèle !

Conclusions :
Les derniers épisodes sont magnifiques, vraiment superbes, avec une belle fin, qui annonce la légende. Hong Gil Dong et ses hommes, ses amis, ses frères, sur une colline, image de leur sortie du statut de la réalité vers celui de la légende, posent comme les protecteurs du pays, devenus des sortes de divinités prêtes à reprendre les armes en dépit du Temps et des siècles…

Pour ce qui est de Hong Gil Dong lui même, le personnage est souvent un peu falot par rapport à ceux qui l’entourent, père, frère, amis, femme… Il manque quelque chose à l’acteur, une force ?un charisme ?Mais en un sens ce n’est pas très grave, car la force de Gil Dong, le héros, tient dans ceux qui sont soudés autour de lui !

Magnifique personnage que le père à qui l’acteur Kim Sang Joong prête sa puissance et sa splendide voix… Je dirais que c’est lui l’âme véritable du drama !

Autre personnage intéressant, la courtisane Nok So, qui ne demande qu’à sortir de sa condition, qui réussit à être touchante et qui a une très belle scène.

Donc, en conclusion, 30 épisodes, c’est 6 de trop, dommage, mais beaucoup de points positifs : l’Histoire de Joseon si on s’y intéresse,, un scénario avec des aspects sociaux et historiques sortant de l’ordinaire, la VOST très très belle (comme souvent les sageuks) et une superbe interprétation

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Completed
Vincenzo
0 people found this review helpful
Feb 2, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 9.5
Acting/Cast 9.5
Music 8.0
Rewatch Value 5.5

Opéra flamboyant, tragique et burlesque, avec un personnage fascinant

L’idée générale, c’est que je l’ai beaucoup aimé !
Le héros est à la fois charismatique et glaçant, car ce que je préfère de ce drama, c’est que le scénariste a clairement choisi de ne pas tomber dans le cycle classique du mauvais garçon repenti qui trouve la rédemption par l’amour !
J’avoue que je le craignais au moment où le couple principal se forme. Eh bien non ! Justement, Vincenzo Cassano est ce qu’il est, ce que la vie a fait de lui (on en sait peu de chose, on glane quelques renseignements au fil du drama : abandonné par sa mère, famille adoptive assassinée, éducation dans la mafia…). Il est lucide sur lui-même et le dira : «  je ne changerai pas et je retournerai d’où je viens » Il fait ce qu’il a à faire, dans la mesure du possible, il le garde pour lui, mais l’opinion d’un autre ne l’arrêtera pas. Du coup on sait clairement que tous les coups seront permis, et qu’ils seront terribles ! Les scènes de violence, de vengeance, d’exécution sont là, et bien là !
Mais elles sont largement entrecoupées de scènes totalement inattendues et drôles (la fête sicilienne…) ou des opérations digne d’Arsène Lupin, ou des Gardiens de la Galaxie, soutenues par des dialogues vifs, parsemés de réflexions pleines d’humour. La rupture de rythme, de ton, est la marque évidente du drama, et heureusement, ce serait difficile de supporter les 20 épisodes sans ça !
Les personnages sont picaresques, oscillant régulièrement pour la plupart entre la loyauté et la trahison, passant facilement de l’une à l’autre par allers-retours, parfois tragiques, mais parfois très drôles !
La distribution est énorme, même les invités pour un seul ou deux épisodes sont excellents et bien choisis. Certains personnages sont de vraies girouettes et leurs hésitations quasiment caricaturales allègent l’atmosphère au bon moment.
Le scénario est très bien construit, les scènes qui ont l’air invraisemblables (mais comment il est arrivé là ?) sont toujours expliquées par un flash-back, ou un dialogue. Les personnages sont très ambivalents, ils ne regardent pas trop aux moyens du moment que ça marche, même si l’avocate demande quand même à Vincenzo de « ne pas faire le mal » !
Je trouvais que ce drama me rappelait Fiery priest, et oh ! surprise, c’est le même scénariste ! Depuis Chief Kim (de lui aussi) il suit la même trajectoire : un anti héros se trouve à son corps défendant à lutter contre la corruption et le pouvoir infini de l’argent. Seulement à chaque drama il va plus loin, (de l’escroc à la petite semaine au consigliere…)et ici il a atteint son maximum dans le personnage de Vincenzo !
La réalisation est très soignée (parfois un peu trop : je n’aime pas trop l’image verticalisée, il y a un usage légèrement excessif du ralenti, et très souvent les plans gagneraient à durer 4 ou 5 secondes de moins.) Certaines scènes de violence auraient gagné à être moins longues, moins précises (on aurait quand même très bien compris) et là on frôle le voyeurisme, et c’est vraiment trop dommage ! Avoir la main un peu moins lourde sur la longueur de ces scènes n’aurait rien changé au sens général du drama et l’aurait rendu encore plus percutant ! Pourtant la réalisation cherche et réussit à rendre supportable ce qui ne le serait pas sans une certaine emphase, sans un côté tragi-comique qui nous éloigne d’une réalité qui serait intolérable. Elle est tout le temps sur le fil du rasoir et parfois, elle penche un peu trop d’un côté, mais parfois seulement !
Donc un défaut pour moi, c’est la longueur, qui vient qu’il ya partout et tout le temps quelques secondes de trop !
Les acteurs : Naturellement Song Jong Ki est admirable dans ce rôle, où sa gueule d’ange et ses costumes sur mesure sont en parfaite opposition avec ses actes. Il sait admirablement assumer la froideur et la dureté du personnage, qui va pourtant de temps en temps se fissurer, et laisser apparaître un semblant de chaleur humaine, un genre d’amour, mais qui ne remet rien en question. L’ennemi terrible, vrai psychopathe en face de lui est un ennemi à sa mesure, et Ok Tae Cyeon, que je découvrais, et dont pourtant la réputation d’acteur ne brillait pas, est tout à fait à la hauteur du personnage ! Jeon Yeo Bin, dans l’avocate qui va se retrouver associée à Vincenzo, a mis du temps à me convaincre ! Pendant plusieurs épisodes j’avais du mal à supporter son élocution bafouillante,(j'avais l'impression de ne rien comprendre, alors que je ne parle pas Coréen ! ) ses gesticulations frisant le ridicule… Peu à peu ça s’est arrangé et il faut bien dire qu’elle est très peu présente dans les 3 ou 4 derniers épisodes ! Une autre actrice m’a impressionnée : Kim Yeo Jin en avocate/procureure dévorée d’ambition, prête à tout pour réussir, froidement cruelle et en même temps adorant danser, et on a là encore une rupture dans le style convenu des dramas !
Un mot sur la bande son, qui est superbe, sachant parfaitement souligner l’histoire, discrète derrière l’émotion, grandiose et cérémonielle sur les ralentis théâtraux, humoristique si nécessaire… Des thèmes classiques très connus viennent de temps en temps donner du style et de la hauteur à l’ensemble en restant quand même populaire, car répétons-le, c’est un drama populaire, au sens général du terme, comme le sont les aventures d’Arsène Lupin, ou de Hong Gil Dong, pour rester en Corée. Et là je repense à « Parasite » où se mêlent également l’humour, la comédie, puis l’horreur jusqu’au gore avec une fin tragiquement banale sans coup de théâtre… Nous avons la même chose ici, tout au long du drama, et la fin elle-même est exactement ce qu’elle devait être à mon goût ! J’essaye de ne pas spoiler, je ne vais pas en dire plus !
Ah! gros plus : pas de romance qui aurait juré affreusement avec la façon dont le personnage central est écrit !
Alors, mon conseil, c’est de le regarder, sachant bien que la morale n’est pas sauve même si les méchants en voient de toutes les couleurs… pour rester dans l’euphémisme. C’est un opéra flamboyant, tragique et burlesque, avec un personnage fascinant et tout à fait hors norme du genre dramatique !

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Completed
Misaeng: Incomplete Life
0 people found this review helpful
Jan 23, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 8.0
Rewatch Value 8.0

Sortir de l'enfance, devenir adulte, responsable, trouver sa voie,...

En coréen, « Misaeng » se traduit à peu près par « vie incomplète », et par suite par « naissance ».
Le terme est utilisé dans le Baduk, jeu de stratégie coréen proche du Go, pour désigner les pions prêts à entrer en jeu et dont le destin n’est donc pas encore déterminé. Un peu comme Jang Geu Rae (Im Siwan).(StellarsSisters)

Dès son arrivée, il porte l’étiquette infamante de « pistonné » et cela entraînera pas mal de déboires dans ses débuts.
Personnellement j’ai adoré ce drama, mais si vous cherchez la romance, l’amour et les histoires habituelles de chaebols et de leur fils bons à rien ou leurs filles pimbêches fans de shopping de luxe, ce n’est pas là qu’il faut aller !
Par contre, si vous aimez la Corée telle qu’elle est, avec son bon et son moins bon, et que vous avez envie de savoir ce que signifie vraiment être « salary man » là-bas, allez-y, foncez !!
Jang Geu Rea va être assigné au départements des ventes, section 3, et son chef (Oh Sang Sik) l’accueille très mal (il déteste tout ce qui ressemble au favoritisme). La situation est dure pour Geu Rae, mais assez rapidement il va comprendre que la vie en entreprise peut être considérée comme une gigantesque partie de jeu de Go (jeu de stratégies par excellence) et son expérience va lui permettre non seulement de s’intégrer mais d’avoir une vue totalement neuve sur son travail…
Il n’est pas seul, il fait partie d’un groupe de 4 mais les 3 autres ont suivi le parcours classique, lycée, université, et ils sont stagiaires avec l’espoir de devenir permanent à la fin des deux ans de contrats. Les relations qui vont se créer entre les 4, et en particulier celles des 3 diplômés par rapport à Geu Rea sont très bien exploitées et écrites, chacun réagissant d’une façon différente.
Ce qui est passionnant dans ce drama c’est la mise sous microscope d’un univers fermé : l’entreprise, mais au niveau le plus bas, celui des intérimaires, et leur statut bien spécial. La Corée est un pays de classe, celle de l’âge, celle de la fortune, celle de la famille, et il y en a sûrement d’autres et là elles se superposent et s’ajoutent sans oublier la conviction des Coréens que les Coréennes leur sont forcément inférieures au travail ! Ici le statut est fondamental et le harcèlement moral est un des piliers de ce drama qui prend hardiment le parti des victimes. C'est par là que nous sommes en territoire fondamentalement coréen, qui se différencie du monde de l'entreprise française.
On peut comprendre aisément pourquoi le webcomic d’abord puis le drama ensuite ont eu un très gros succès en Corée, particulièrement chez les trentenaires salariés !! C’est leur vie, leurs histoires, leurs problèmes qui sont exposés ici.
Mais n’imaginez pas du tout qu’on s’y ennuie ! Il y a beaucoup de scènes intenses, ou drôles, ou touchantes, ou émouvantes, jusqu’à être bouleversantes et une fin totalement inattendue, se démarquant totalement du reste du drama, dans un feu d’artifice de beauté et de couleurs, ayant été tournée en extérieur en Jordanie, avec de l’humour et un bel optimisme !!
L’interprétation est exemplaire de justesse, de finesse et d’humanité ! Difficile de se souvenir qu’en fait il y a caméras et techniciens autour ! Je connaissais déjà Lee Sung Min pour sa magnifique prestation dans « Memory » et j’ai découvert le jeu tout en finesse et intelligence d’Im Siwan que j’aimerais bien voir dans autre chose ! Ce n’est pas si souvent que les idols se trouvent être des acteurs talentueux !

L’OST est excellente, compliment que je fais rarement !

Je l’ai déjà vu et revu, et je suis sûre d’y revenir encore !!

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