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Kenseiden

France

Kenseiden

France
Ongoing 6/10
Avalanche
1 people found this review helpful
Nov 26, 2021
6 of 10 episodes seen
Ongoing 2
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 9.0
Rewatch Value 9.0

Cool jusque d∀ns le titre

Une avalanche de testostérone vous submerge dès les premières minutes de ce drama et vous n'êtes pas près de remonter à l'air libre. Avec un Pitch très classique, dépeignant une organisation qui travaille dans l'ombre, pour punir le politicien ou l'industriel véreux, on a pourtant droit à une série remarquablement efficace. Une action rythmée, des punchlines qui font mouche et une mise en scène adulte et dynamique. Tout ceci donne de l'intérêt à une situation de départ tellement déjà vue. Ne parlons même pas du jeune flic Rooki, muté pour insubordination, dans ce service du 6e sous-sol, caché au milieu des archives. La porte, une fois ouverte, laisse apparaitre des ressources "humaines", un budget et des gadgets sans commune mesure. Extension de nos yeux, comme toujours dans cette situation, le Nouveau joue la stupéfaction face à l'illégalité, mais efficacité du groupe et serre de caisse de résonance de notre propre aberration. Et ça marche ! Même si ça a été vu 1000 fois et souvent avec des séries de très bonnes qualités encore récentes, comme Cheat ou Nana-ri no Hisho. Cependant, dans celle-ci, on passe à l'âge adulte avec un côté violent et sombre qui tranche clairement avec le côté bon enfant des sus nommés.

Sans doute les acteurs n'y sont pas pour rien. Ayano Go, acteur caméléon, capable d'exceller dans les romances lunaires comme Koi no Deep, ou Frankenstein Love nous montre tout son potentiel de Bad Boy à la cool et mérite à lui seul le visionnage. Mais il n'est justement pas seul et clairement Takahashi Maryjun est l'alliée de poids qu'il ne faut pas énerver sous peine de réveiller son sang philippin nourrit au kick boxing. Si le harcèlement sexuel semble enfin être pris au sérieux dans le milieu politique en France, ses messieurs pourront s'estimer heureux de ne pas la trouver sur leur chemin. Sa pisse le sang, c'est libérateur pour les perso de la série loin de la retenue qui fait le charme de ce si calme pays (en apparence, évidement). Ces deux acteurs sonnent justes, au même titre que la très stricte Kimura Yoshino dans son rôle de Bosley des temps moderne, en recherche de justice, voir de vengeance.

En effet, c'estle propos principal le propos principal de la série. La vengeance, face au Sekusuhara ou au Powahara qui ont tourné aux drames, mais malheureusement, peut être, d'une manière un peu maladroite à force de répéter les mêmes schémas dans chaque épisode. Pour les 4 premiers, on a l'impression de vivre un jour sans fin tant ils sont construits de la même manière. Heureusement la routine est assez vite cassée. Même si, à mon sens, 5 épisodes, c'est trop long pour que l'excellent grand méchant chic Watabe Atsuro (qui d'autre ?) réagisse à la situation. Mettre à la vu de tous, par les réseaux sociaux, les travers des politiques devraient les rendre un peu plus réactif. Un manque de réalisme, comme toujours, dans ses situations, mais qui ne gâche rien. Y compris la présence de Chiba Yudai adepte des rôles de beaux gosses androgynes, qui peine un peu à convaincre en geek tourmenté.

Un casting coup de poing, une mise en scène forte, une musique du tonnerre et stressante à souhait, un Ending de Uverworld ouvrant la perspective d'un nouveau monde nettoyé de toute impureté (tu parles). Voilà une avalanche de raisons de regarder ce mont Fuji des séries d'action.

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Ongoing 2/6
Kimi to Sekai ga Owaru Hi ni Season 2
2 people found this review helpful
Apr 9, 2021
2 of 6 episodes seen
Ongoing 0
Overall 10
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 10
Rewatch Value 9.0

Zombis repetita

Quel intérêt de faire une Review supplémentaire sur la saison 2 de Kimi to Sekai ga Owaru hi ni ? !!!!!! Impossible d'en parler sans spolier la fin de la saison 1. Et faire allusion aux peu de nouveautés du premier épisode pourrait gâcher les révélations du dernier. Et pourtant je voulais remettre une couche sur ce Zombie outbreak qui m'a particulièrement marqué et continue à l'heure qu'il est à me maintenir en allène chaque semaine. Et dieu sait que j'en ai ma claque des infections, des virus et des vaccushin depuis plus d'un an.

Oui, cette série est très gore avec ses cascades de sang, de chaires à vif et ses coups d'objets contondants en pleine tête, en gros plan, perpétrés par femmes et mêmes enfants. Mais qu'est-ce qu'elle donne comme leçons d'humanité aussi ! Tous les défauts de la race humaine sont exacerbés. De la jalousie (très présent) à la peur, mais comme ils le répètent eux-mêmes assez souvent dans la série, les protagonistes forment une véritable famille avec ses querelles, mais surtout l'entraide, l'amitié voir l'amour que nécessite la survie dans ce monde approchant de sa fin.

Ne vous trompez pas, dès la dernière seconde de l'épisode 10, vous enchainerez la deuxième saison. C'est également l'étrange décision qu'a pris le diffuseur Hulu. Et cela, même si créer une attente aurait augmenté le buzz autour d'une série qui le mérite amplement. Bien plus d'ailleurs qu’Alice in Borderland, extrêmement surcoté quand on compare la qualité de Kimi to Sekai ga Owaru hi ni. Netflix à beau avoir le nez creux, il a laissé passé, ici, une série au succès qui pourrait être mondial si on s'en donnait la peine.

Takeuchi Ryoma est charismatique à n'en plus finir et nous rappelle un Will Smith à ses débuts au cinéma. Les autres acteurs ont créé des personnages attachants qui nous déchireront le cœur s'ils viennent à disparaitre.

Seulement 6 épisodes seront largement insuffisants pour satisfaire notre envie de suivre leur (sur)vie dans ce monde sans espoir. Mais le 1er épisode de la saison 2 ne laisse pas de doute sur ce qu'il serait encore possible de faire dans une 3e saison. Je vous laisse imaginer les conséquences de chaque "acte".

Toujours réservé à un public averti (moins de 16 ans, passez votre chemin). La mise en scène comme les musiques restent d'une qualité cinématographique. Bien que les flashbacks tout mignons me manquent en fin d'épisode. Même si le générique, en défilement du staff, donne une classe supplémentaire au tube de Masaki Suda. Et nous fait croire un peu plus qu'on est au milieu d'une grande salle de cinéma en train de regarder un excellent Blockbuster, quelque part, avant la pandémie mondiale qui a tellement bouleversé notre vie.

Review de la saison 1 ici : https://mydramalist.com/profile/Kenseiden/review/121401

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Ongoing 2/10
Edo Moiselle: Reiwa de Koi, Itashinsu
3 people found this review helpful
Mar 3, 2021
2 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 7.5
Music 7.0
Rewatch Value 7.0

Extrême Oiran

Dans la jungle des dramas japonais, il est parfois difficile de choisir une nouvelle série à regarder. Celle-ci a été choisie uniquement sur un jeu de mot d'une nullité affligeante et donc qui touche au génie. Car une telle prise de risque (certains diront inconscience) de la part des producteurs décuplée par une affiche racoleuse au possible (geisha aguicheuse sur fond de building) ne pouvait qu'aiguiser ma curiosité (malsaine ?).

Alors on ne fait pas dans le détail, dès les premières secondes, une courtisane de l'époque Edo débarque dans une famille vivant chichement dans le Tokyo de 2021, et cela sans autres explications. Elle gardera sa coiffure traditionnelle durant tous les épisodes, voir ses kimonos également, et cela pour faire toutes sortes de baïtos. Elle aura accepté sa situation au bout des quelques premières minutes et les épisodes s'enchaineront avec une capacité d'intégration dans le Tokyo de 2021 étonnante pour une déracinée temporelle.

De toute façon les voyages dans le temps étant devenus courants dans les dramas, inutile de s'encombrer d'explications. On continue donc d'explorer l'histoire du Japon comme c'était déjà le cas avec le romantique Line! Hikari Genji-kun ou le plus ludique, mais incompréhensible en replay Rekishi meikyuu kara no dasshutsu. Si on reste dans la veine romantique et ayant un peu trop de similitude avec le premier nommé, l'humour qui se dégage de Edo Moiselle m'a plutôt agréablement surpris.

En effet, je m'attendais à beaucoup de situations graveleuses sur les courtisanes de l'époque Edo, mais c'était sans compter que ce drama était pour un public japonais et non international. L'héroïne est souvent touchante et fait mouche face aux mâles modernes avec finalement une défense de la condition féminine permanente. Le parallèle des bars à hôtesse, nécessaire pour signer un contrat, sonne assez juste, par exemple.

Sans vouloir en permanence donner des leçons, notre héroïne est empreinte de modernité, mais reste en adéquation permanente avec l'époque d'où elle vient. Mais c'est dans les situations de comédie que l'on prend le plus de plaisir. Même si en permanence l'humour joue sur le décalage des époques, je me surprends à pouffer de rire pour une simple photocopie.

Les acteurs sont malheureusement assez banals (dans le jeu, le physique, mais pas le look...). Edo Moiselle n'a rien d'une superproduction même si Okada Yui porte magnifiquement la coiffure d'époque et sait habiller son regard. Hayama Shono a peine à convaincre tout comme le reste du casting, voilà peut-être pourquoi il porte ses habits si improbables, ceux de l'Oiran passeraient presque inaperçu à côté. Dans une sitcom, ce n'est pas si grave et tous ses acteurs habitués au second rôle sont aussi rafraichissants et changent des Hirose et autres Kubota un peu trop parfaits pour nous.

Si pour vous, c'est l'humour qui prévôt, avec un peu de romantisme et de sensibilité, si les costumes et coiffures d'époque sont votre kif et si vous n'en avez pas marre des voyages dans le temps, Edo Moiselle saura répondre à vos attentes. Étant un homme j'irai plus vers ce drama que vers Iine! Hikari Genji-kun. Mais c'est à vous de faire votre choix. "Madame" à tant de plaisirs à vous proposer.

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Ongoing 136/156
Natsuzora
0 people found this review helpful
Oct 4, 2020
136 of 156 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 10
Rewatch Value 7.0

Natsu, petite fille des montagnes ...

Les Asadoras de la NHK ont un format très particulier 15min/jour, pendant 6 mois. Il faut pouvoir trouver son compte pour accrocher aussi longtemps à une histoire, qui soyons honnête tirent parfois en longueur. Pour ma part j'adore ce format qui permet de lancer des épisodes en rafale. De plus, ses dernières années, les thèmes abordés, la qualité d'écriture et la pléthore de stars en premiers rôles ou en guest arrivent à vous tenir en haleine malgré les moments un peu plan plan. C'est presque le cas de Natsuzora qui offre à Suzu Hirose un premier rôle à la hauteur de son talent et qui justifie à elle seule le visionnage. Comme cela semble devenir la norme avec ce format on découvre son personnage enfant et on suit sa vie sur plusieurs décennies. Bien moins palpitante, à mon avis que celle de Suzume dans Hanbun Aoi (mon Asadora préféré) on trouvera quand même son compte d'émotions dans la première partie de l'histoire et quelques rebondissements, certes attendus redonneront un regain d'intérêt. Découvrir la vie difficile des japonais du siècle dernier, partis coloniser Hokkaido et des orphelins d'après-guerre ma fait verser ma petite larme.
Dans cette version japonaise d'Heidi (les similitudes sont quand même très fortes même si on essaye de nous vendre 'la petite maison dans la prairie') l'histoire nous touche par les liens créés par Natsu et son grand-père adoptif. Personnellement si je trouve que les rôles secondaires manquent de profondeur dans cette partie (et trop caricaturaux plus tard, pour les collègues de Natsu adulte), Awano Sari qui joue Natsu enfant et Kusakari Masao le grand-père vont vous faire fondre. Plus tard, la recherche désespérée de son frère et de sa soeur réussiront aussi à vous tirer une larme supplémentaire.
Mais soyons honnête, si je me suis plongé dans cette histoire ce n'est évidement pas pour les paysages bucoliques et les vaches d'Hokkaido ni pour suivre le combat difficile de l'émancipation des femmes japonaise, fil rouge de beaucoup d'Asadoras, mais pour le thème principal : la genèse de l'animation japonaise. Car comme beaucoup, avant de m'intéresser aux dramas, je suis un fan d'animation et de mangas. Et on suis bien les pionniers de l'animation dans cette histoire. Le terme 'Pionnier' semble être le fil conducteur de la série tout au long des 156 épisodes. On découvre les premiers films d'animations, le métier d'animateur de coloriste, de doubleur, les premiers studios d'animations, etc ... Cerise sur le gâteau des séquences d'animation ont été spécialement créés pour l'occasion, avec vers la fin de la série des un épisode quasi entier animé (d'une qualité un peu décevante par rapport au générique d'ailleurs). Car si on reconnait facilement la Toei dans le studio où Natsu travaille il était hors de question d'utiliser des séquences de film réels. Et on s'amusera donc à chercher à quel film fait référence cette séquence. Jusque dans le générique, créer par une jeune animatrice, chanté par le groupe Spitz et qui nous rappellera tellement le Heidi de Miyazaki. L'ombre du maitre plane sur les épisodes et certains des personnages ont du hérité de traits de caractère. Tezuka et Go Nagai ne sont pas très loin non plus. Voilà pourquoi je conseille cette série, qui ravira tous les fans d'animations d'après-guerre jusqu'au années 80, les vieux comme moi, quoi. La musique colle parfaitement à la série et vous vous surprendrez à fredonner les thèmes principaux. Un de mes Asadoras préféré.

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Ongoing 3/7
Rasen no Meikyu: DNA Kagaku Sosa
1 people found this review helpful
Nov 6, 2021
3 of 7 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

L'ADN ne ment jamais

Tanaka Kei me surprendra toujours par ses talents d'acteurs. Lui qui peut prendre le rôle du médecin blasé, irascible, voir inquiétant tant il est difficile de lui arracher un sourire, mais qui peut jouer avec autant de brio le mec lunaire, maladroit et un peu niait le rendant si enfantin parfois. Tout le contraire de Yasuda Ken souvent habitué aux mêmes rôles de vieux bougon intègre, voir rigide et la plupart du temps flic sur en fin de carrière. Deux talents très différents et deux personnalités très différentes réunies pour un énième Detective Drama basé sur le duo flic sérieux/scientifique excentrique. L'ADN va-t-elle matcher entre ces vieux briscard du Showbiz et le jeune dramavors que je suis ?

Un premier trop long épisode de 1 h 30 a du mal à mettre en place l'histoire de ce papa veuf élevant seul sa kawaï de petite fille de 11 ans. C'est vrai qu'elle est trop choupinette et parait beaucoup plus jeune que son âge, ce qui créé un premier malaise, surtout quand elle commence à philosopher sur la vie et la mort. D'autres fautes de goût viendront étayer ce drama qui multiplie les maladresses. Un serial killer très peu plausible et assez vite démasqué, ne parlons même pas du crime de l'épisode 2, qui est avant tout un crime à notre intelligence. L'épisode 3 s'en sort mieux et la narration devient plus classique, mais manque toujours de sens commun.

Les gaffes et incohérences se multiplient. Des pouvoirs quasi mystiques conférés à l'ADN et donc au chercheur vénéré comme une Idole par ses confrères (plutôt sœurs ici, d'ailleurs). Un superflic courant à la vitesse de la lumière assénant des coups dignent de comics trip. Une voix off commentant l'histoire comme un asadrama, même si c'est l'excellente et toujours jeune Matsuzaka Keiko qui si colle. Pourquoi la surnommer Baba dans l'histoire, d'ailleurs ? Encore une faute de goût. Évidemment choisir Un tube des BTS en ending n'en est pas une, mais cela aurait pu être un inédit et rajouté un peu d'éclat à une production assez fade qui s'ouvre par un opening trop inspiré des King Gnu ou Official髭男dism.

J'ai du mal a situé la série et savoir si on est dans la parodie (Detective Conan, sort de ce corps) ou dans le premier degré, car l'humour reste quand même au niveau de blaguounettes. Les acteur vous ferons sourire, car ils sont doués, mais vous serez aussi gêné, notamment quand Yasuda Ken se met à chialer à l'écoute d'une histoire trise. Ont-ils voulu être drôle ? Dans ce cas, j'aurai aimé plus de folie, à la Massage Tantei Joe, par exemple. La preuve, sil en fallait une, qu'une adaptation de mangas en live action peut être hilarante. Ne parlons même pas de l'addiction de Tanaka Kei, toxico des pâtisseries qui surjoue ce côté à certain moment tout en semblant absent durant les enquêtes et donc arrive à ce fait oublier à l'écran.

En voulant copier par ARN Messager d'excellentes séries de duo de détective x scientifique, celle-ci a perdu en qualité. Comme une brebis née par clonage et qui vie maladroitement sur ses 4 pattes, alors que ses parents gambadent fièrement dans la nature. La viande synthétique ne remplacera jamais complètement la vraie.

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Ongoing 3/10
Kotodamasou
1 people found this review helpful
Oct 29, 2021
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

C'est à son tour, maintenant

Avec son casting de rêve, la nouvelle production horrifique d'Abama x Asahi TV promet monts et merveilles sur le papier. Mais nous avons appris à nous méfier des productions trop gourmandes en ex-Idoles et autres Models. Pourvu que ce rêve ne se transforme pas à nouveau en cauchemar...

Un rêve qui se réalise au début du premier épisode, pour la jolie et sympathique ex-Nozikaya 46, Nishino Nanase. Finie la vie de Youtubeuse solitaire (comprendre otak, donc) et vive la vie avec une bande de copines aux caractères très différents (pour les otaks, ... donc). Une Mansion à 8 appartements tous occupés par une jeune femme célibataire est le cadre idéal pour un scénario plutôt convenu. Le pitch de départ tenant sur une dent d'un timbre de poste, ne laisse aucun doute sur le genre Horreur/Thriller. Mais on sait depuis Anata no Ban Desu que ce huis-clos peut provoquer, chez le spectateur, une addiction envers une série qui ne payait pourtant pas de mine au départ. Mais une interrogation survient à la lecture de la phrase précédente. Nishino Nanase parviendra-t-elle une nouvelle fois à nous maintenir en haleine comme elle l'a justement si bien fait dans Anata no Ban. La comparaison risque d'être douloureuse, voir horrible.

Si le genre de cette nouvelle série est clairement orienté horreur, cela ne peut pas suffire à faire oublier ce chef-d'œuvre du polar/mystère surtout que dès le premier épisode une locataire décède et on se doute bien que c'est le point de départ d'une série de morts plus horribles les unes des autres. Heureusement les futurs victimes font partie de la crème des jeunes actrices de série (parfois Z) du moment. La géniale Uchida Rio qui sait mettre ça personnalité folle au service d'un scénario toujours déjanté et complexe (Raise de wa Chanto Shimasu, Mukai no Bazuru Kazoku, ...) et les 6 autres locataires que je ne citerai pas une à une et pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque tant elles auraient pu tenir un premier rôle chacune.

Si on se doute de leur fin tragique et certainement violente selon l'épisode à venir, reste le mystère qui entoure cette immeuble. Vieux cimetière indien ou ancien lieu de culte Celte ? Que s'est-il passé dans ce bâtiment ou le mensonge est interdit, sous peine de voir sa fin arrivée. Ce ne sont pas les exorcismes minables du pseudo prêtre shintoïste, excellemment joué par Nagayama Kento qui parviendra à faire baisser la tension. La religion est clairement critiquée ici, par son côté mercantile. Mais ce partenaire maladroit de notre enquêtrice Nanase chan vous donnera un sourire salvateur au milieu d'un océan de sueur froide.

Car la peur est bien là, présente à chaque épisode. Une horreur parfois subtile, mais avec des codes éculés pour ceux qui suivent le cinéma asiatique depuis longtemps. Mais même un vieux briscard comme moi se fait avoir et les reflets dans le miroir, les mains sales ou les cheveux longs recouvrant le visage, par exemples, font toujours leurs effets. Et comme souvent on est content qu'un épisode ne dure que 20 min. Vous faire croire que j'ai vu tous les épisodes à l'heure qu'il est serait le 3e mensonge de cette chronique, alors je vais m'arrêter là dans mes commentaires, même si vous êtes certainement déçu (si si,...). Mais je tiens encore un peu à la vie. Si ce n'est que pour découvrir le fin mot de cette histoire pas si commune au final ... Aaaargh, uso da yo !!!

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Ongoing 3/11
Shitteru Waifu
1 people found this review helpful
Jan 23, 2021
3 of 11 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 8.0
Rewatch Value 7.0

Un air de déjà vu, ou pas ...

Qui n'a jamais rêvé de changer de vie ? Retourner dans le passé pour modifier si ce n'est qu'un seul de ses choix. L'être humains est un animal rongé par les regrets et la frustration. Moi, si je pouvais retourner dans le passé, ce serait le moment où j'ai fait le choix d'apprendre la langue japonaise. Je changerais alors ce choix pour la langue coréenne. Et j'aurais pu alors, donner mon avis sur la série originale de 2018 dont est tirée ce remake. Une fois de plus je ne ferai pas de comparaison, car bien sûr les voyages dans le temps n'existent que dans les romans. Et on peut dire que c'est un filon plus qu'exploité depuis la Machine à explorer le temps de HG Wells (1895, un sacré bon dans le temps, donc) Mais qu'y a-t-il encore à raconter en 2021 sur le sujet ?

Déjà le parti pris de la comédie romantique est plutôt rafraichissant. Loin de la lourdeur de Theseus no Fune ou Erase (2 conseils de regardure). La présence (pour mon plus grand bonheur) de Hirose Alice dans le rôle secondaire apporte beaucoup à la série. Même si une fois de plus son jeu est empreint de lourdeur. Mal dirigé, peut être, ou difficile de se faire passer encore pour une lycéenne à 26 ans, les scènes de flashback peuvent faire sourire malgré le message qu'elles veulent faire passer (émotion, émotion, émotion ....). Mais les premiers instants de la série sont mémorables et Alice est à la fois flippante et touchante en jeune mère de famille désabusée et aux abois. J'en étais à me demander si ce n'était pas son meilleur rôle, jusqu'aux scènes ou elle force son sourire, donc.

Mais le vrai rôle principal est tenu par Okura Tadayoshi qui à 35 ans passé ne peut plus jouer les jeunes premiers. Le voilà donc en père de famille frustré, vivant la vie de millions de salaryman du japon et d'ailleurs (mais surtout du Japon). Metro boulo dodo c'est son lot quotidien, avec l'espoir d'être accueilli par un okaeri et un sourire de sa femme en tablier, après son passage à l'izakaya. Soucies d'argent, au boulot et nuits blanches à répétition avec gamins en bas ages, sans, selon lui, recevoir l'amour et la reconnaissance qu'il mériterait de sa femme. Il rêve de changer de vie, c’est-à-dire, de femme.

On peut s'interroger sur la morale et encore une fois les préjugés des mâles en Asie et ailleurs, face à la cellule familiale idéale. Femme soumise au foyer et homme apporte l'okané. Mais on dira que c'est pour les besoins de l'histoire. D'autant plus qu'Alice prend vraiment sa revanche et travaille (un peu) pour améliorer la condition féminine. Très ancrée dans la société japonaise cette série choquera certainement les occidentaux peu au fait de celle-ci. Mais plus vous évidemment.

Les rôles secondaires sont plutôt intéressants et réunissent la jeune garde des acteurs trentenaires japonais, avec Kawaei Rina, qu'on ne voit pas assez souvent en 1er rôle et Matsushita Kouhei qui tout comme Rina avait illuminé mon année 2020 et dieux sait qu'il le fallait pour oublié ce virus, dans .... #Remolove. Leur vie sera totalement bouleversée et nous de même par les choix de Tadayoshi.

Drama destiné comme souvent à un public féminin (cliché ?). Petit à petit c'est la vision sur les (sa) femmes du héros qui change et en même temps peut-être celui du spectateur homme. Ayant vu pour l'instant peu d'épisodes je ne sais pas encore si la série continuera dans ce sens. Mais j'espère bien qu'elle contribuera un minimum, à faire intéresser les hommes à savoir ce que pensent ..., ce que ressentent...., bref, à mieux connaitre leur épouse.

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Ongoing 7/12
Janai Hou no Kanojo
0 people found this review helpful
Dec 15, 2021
7 of 12 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.5
Music 8.0
Rewatch Value 8.5

Vraiment rien à se reprocher ?

Attention, en visionnant ce qui pourrait être une énième romance plan plan, comme le suggère le titre, l'affiche ou l'Opening, vous allez suivre la descente aux enfers d'un petit professeur d'université qui n'avait pourtant rien demandé. Une personne qui n'est rien, avec sa gentille petite femme et sa trop choupinette petite fille. Vous allez être choqué par la façon dont il se laisse séduire par une étudiante, trop directe pour être honnête, par la différence d'ages, par les gouts de cette jeune étudiante ou encore par le peu ou la trop grande opposition du professeur à ses avances. Vous aurez 1000 raisons différentes d'être choqué puisqu'on a "affaire" finalement à une histoire basique d'adultère, qui pourrait d'ailleurs très mal passer en ses temps de libération de la parole. On est plus du temps de Feydeau ou de Marivaux, tout de même. Et votre consternation sera renforcée par la mise en avant constante du charme de Yamashita Mizuki, Idole et Model de 22 ans dans la vie réelle et convoitée par tous les beaux gosses de la fac dans la série, avec un manque de réalisme certain vu le charisme de mollusque affiché par Hamada Gaku.

Et pourtant, l'histoire qui n'a rien d'exceptionnelle et qui se déroule sur un nombre d'épisodes que l'on peut juger trop long pour une simple "affaire", devient plausible et même touchante grâce à ces acteurs, montrant une sincérité et une fragilité qui prend corps au fil du temps. Hamada est parfait et ses sueurs froides, comme ses bégaiements et hésitations sonnent vrais, au point que beaucoup s'identifieront. Il transpire la culpabilité au sens propre comme au figuré, mais a aussi des principes et est constamment tiraillé dans sa conscience, et cela, pour nos plus grands éclats de rire.

Mizuki chan est très mystérieuse et dégage une aura impressionnante pour son âge tout en faisant des appels du regard pleins de fragilité auxquels aucun étudiant de son âge ne pourrait résister. Konishi Manami en femme au foyer idéal (toujours ses vieux clichés), nous fait flipper à souhait et mourir de rire en même temps quand elle dévisage son mari dégoulinant de culpabilité. Et que dire de Takarabe Kahomi la petite fille du couple tellement mimi et talentueuse du haut de ses 8 ans. Tous les personnages secondaires sont intéressants (comprendre barrés) et vous feront rire à un moment ou un autre.

Une Romance douce amère, touchante et drôle, jouant avec les sentiments des personnages, du spectateur, mais qui fait finalement s'interroger sur le bonheur, la vie de couple et la fidélité, évidement. Et cela, même pour une personne qui n'est rien, comme nous. Attention tout de même en regardant cette série en couple. Si vous constatez que votre compagne vous dévisage de près au lieu de fixé l'écran, c'est qu'elle se doute de quelque chose. Restez alors impassible. N'avalez pas votre salive et surtout aucune goute de sueur ne doit couler de votre front. Elle cherche à savoir si vous avez quelque chose à vous reprocher... Ou alors vous avez juste un gros point noir sur la joue.

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Dropped 2/12
Gohoubi Gohan
0 people found this review helpful
Oct 26, 2021
2 of 12 episodes seen
Dropped 0
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 6.0
Music 5.0
Rewatch Value 4.0

Go to eat, mais avec modération, par pitié...

Ok, je sais déjà les commentaires qui vous viendront à l'esprit. "Pourquoi continue-t-il à chroniquer des dramas avec Sakurai Hinako ? Il sait très bien que ce sera au mieux un shōjo un peu niais, au pire un navet abandonné après le 1er épisode." Mais j'attends toujours à nouveau un rôle à la Janus no Kagami ou un, finalement assez drôle Flora, mais le désespoir me gagne et la mort est proche. Je suis à deux doigts de noyer mon chagrin dans cette junk food dont semble raffoler Hinako-chan.

Pourtant, au vu du cast, ça partait plutôt bien. Okazaki Sae qui avait peut-être enfin la chance d'être mise en avant autrement qu'en assistante médicale, ou en copine cool et trop Tokyo Girl, et surtout Furukawa Yuki qu'il faut absolument voir dans la série des Ishi no Mayu et ses séquelles et qui restera l'éternelle ado cool et froids d'Itazura no Kiss., le chef-d'œuvre incontesté du shōjo manga (drôle) en drama., m'ont mis l'eau à la bouche.

Mais mes espoirs ont été balayés en quelques minutes, vu l'ambiance office lady dans une start-up trop cool et kawaï des premières minutes. Du mauvais josei manga faisant la publicité éhontée des heures supplémentaires et de l'exploitation des jeunes femmes surdiplômées, reléguées dans les bureaux, à faire des photocopies et à apporter le café. Un autre temps, un autre monde... Et après une dure journée de labeur, réalisée avec le sourire de façade qui va bien et la vie sociale qui ne va pas, le seul plaisir, avant de se coucher, est un arrêt dans le fastfood du coin... pour en faire la promotion. Le premier épisode, au choix, consterne, laisse de marbre ou écœure, vu le porn food exacerbé qui dégouline des gros plans beaucoup trop longs sur les burgers. On est loin du pourtant très semblable et aussi très marketé "Go to Eat" O mimi ni aimasu. Moins sensible, moins drôle (même si c'est pas fou fou) et surtout moins original cette publicité à peine voilée pour les chaines de restaurants m'a vraiment écœuré de prime abord. Même la danse en Opening semble ridicule, si on la compare a l'Ending vitaminé de Omimi.

Alors qu'y a-t-il à garder dans ce josei qui relègue une fois de plus la femme japonaise à son destin de faire valoir pour homme ? Et ben je n'en sais rien. Simple consommatrice dans une société patriarcale juste bonne à se taire et comblant sa frustration par des plaisirs immédiats et gras, la jeune femme ne peut pas se retrouver dans cette vie. La production est fade, les scènes de bouffe ne donnent pas faim, tellement mal filmées qu'elles sont, le jeu des acteurs ne rattrape rien. Ils ne font aucun effort pour se détacher des stéréotypes. Furukawa Yuki en premier, avec un sous rôle de gars sérieux et mystérieux, bien plus crédible dans Itazura no Kiss. Pour des personnages dessinés, certains traits de caractère tout surjoués qu'ils soient passent toujours mieux. Ici, en live, on frôle une fois de plus le ridicule. C'est "sauvez par le gong" au pays des fastfoods, gênant pour sa vulgarité, son côté "c'est comme ça qu'un jeune urbain trop cool doit vivre" et sa fatuité.

Si ce manga doit être un reflet de la jeunesse d'aujourd'hui je veux rester vieux, passer mes nuits à regarder la TV plutôt que de trainer dans les chaines de restauration rapide. On y apprend tellement sur le monde dans lequel on vit. On apprend, par exemple, que même de bons acteurs doivent parfois faire un job "alimentaire" pour vivre.

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Ongoing 3/11
Atari no Kitchen!
0 people found this review helpful
Oct 31, 2023
3 of 11 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 8.0
Rewatch Value 8.0

Du bonheur dans l'assiette

Pour sûr, Sakurada Hiyori est une actrice qui monte en ce moment et elle délivre dans Atari no Kitchen ! tout un menu d'émotions qui régalera les amateurs de bon jeu d'acteur. Si vous n'avez pas encore d'indigestion de dramas sur la bouffe, je vous suggère une incursion dans la cuisine de Hiyori-chan avec ces 11 épisodes feel good qui vous régaleront des ondes positives dont on a si besoin en ce moment.

Le casting met déjà l'eau à la bouche puisque le mentor d'Hiyori -chan n'est autre que le classieux Watabe Atsuro toujours flippant et détestable en chef d'entreprise ou politicien véreux, mais tellement inspirant et adorable ici, en cuisinier de ce petit Izakaya de Tokyo qui fleure bon l'ère Showa, pour ne pas dire l'ère Edo. D'autres jeunes pousses, comme Kubozuka Airu, accompagneront d'un jeu juste et intense notre timide cuisinière, mais c'est elle le plat principal de cette série qui dès les premières secondes vous fera comprendre que l'on est bien dans une adaptation d'un manga.

En effet, sa timidité ne peut être vue que comme exagérée de notre côté de la planète. Mais ce serait sans connaitre le caractère tout en retenue du peuple japonais. Sa peur d'aborder les gents, même des connaissances, sa communication bafouillante ou sa maladresse, sont présentes chez beaucoup de jeunes adultes plus habitués aux réseaux sociaux et à l'identité cachée des jeux en lignes. Beaucoup se retrouveront donc dans Atari-Chan ou d'autres personnages, qui loin d'être une Hikikomori, cherche à tout pris à communiquer avec les autres. Ses études supérieures choisies pour travailler cette communication ne l'aideront pas beaucoup et c'est bien par la nourriture qu'elle rendra service à de nouveaux amis, comme à des inconnues pour qui elle montre une empathie salutaire.

Loin d'êtres eux-mêmes extravagants, c'est un calme général qui se dégage de ce drama. Il est reposant, inspirant et nous envoie tellement d'ondes positives. Il nous apprend à communiquer autrement que par la parole. L'image, l'odeur, le goût…, La cuisine est un vecteur de communication essentiel et le calme qui règne lui-même dans le petit restaurant, normalement, lieu bruyant et animé, tranche avec l'abrupté des mots et la difficulté de les sortir calmement. Hiyori-chan livre ici une prestation de haut niveau. Ses bafouillements sonnent justes et il est fort à parier que l'on aura du mal à l'imaginer dans un autre rôle tant elle habite celui-ci. Mais elle a déjà prouvé qu'elle était un vrai caméléon. Son humanité et son empathie pour les autres, faits un bien fou en ces jours de plus en plus noirs pour notre pauvre monde. Il faut donc rapidement pousser la porte de cet Izakaya, afin de rassasier votre corps et surtout votre âme.

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Ongoing 4/8
Mairunovich
0 people found this review helpful
Mar 20, 2021
4 of 8 episodes seen
Ongoing 0
Overall 6.0
Story 5.0
Acting/Cast 7.0
Music 6.5
Rewatch Value 4.0

Beauté intérieure

Je suis surpris qu'à 23 ans Sakurai Hinako accepte encore de jouer le rôle d'une élève de 16 ans écervelée dans un school drama bourré de clichés. N'étant clairement pas la cible visée par cette histoire, certaines subtilités doivent m'échapper, mais on est loin de la double personnalité assez bien jouée de Janus no Kagami. Si en manga Mairu no Vich doit certainement être très drôle, bien écrit et dessiné (désolé, pas lu), l'adaptation en drama pourrait gagner en finesse. Les effets spéciaux pour faire scintiller les personnages passent au début et on peut même trouver ça original, mais les personnages sont surjoués au point que chaque situation révèle sa chute bien trop vite. Cela casse tout effet de surprise, nous poussant ainsi à l'ennui, alors que l'on devrait éclater de rire. Peut-être d'avoir attendu 10 ans avant d'adapter le manga de Sato Zakuri était bien trop long. Tellement de school dramas et de comédies romantiques sont depuis passés par là. Et je ne voudrais même pas compter ceux où le prince du lycée finit avec une fille banale, qu'il ou qu'elle ignore au début. De toute façon depuis Itazura na Kiss, aucune histoire de ce type ne pourra trouver grâce à mes yeux, alors... La perfection ne pouvant être dépassée.

Alors, il faudra chercher ailleurs son bonheur. Dans l'humour potache, mais qui me touche que très rarement. Là on sent qu'on est vieux, mais les très jeunes adoreront. Dans le jeu des acteurs qui essayent de se rapprocher au maximum de l'univers shojo et school life (américain?). Dans les beaux gosses pour ses demoiselles ou messieurs, parfois sportif, parfois... maquilleur pro et lycéen(???). Et pour moi dans le jeu si particulier de Sakurai Hinako qui fait vite oublier son véritable âge pour habiter totalement son personnage. C'est même à se demander si elle a vraiment 16 ans dans la série, tant elle arrive à jouer parfaitement l'immaturité et le manque de confiance en elle. Je lui en donne à peine 12. Cela dit sa voix roque passe mal. Surtout lorsqu'elle se met à soliloquer, sa spécialité dans beaucoup de dramas.

Diffusée à l'heure du repas de midi, la cible de la série est claire, les ados et un peu la famille. Mais la série affiche tellement de stéréotypes sur la vacuité de la jeunesse, qu'elle joue complètement contre son camp, en cantonnant les lycéens japonais à des coquilles vides obsédés par les apparences. Et ne parlons pas de l'image de la femme, laissant le choix entre admiratrice et comme le titre l'indique si finement ... garce, avec comme seul atout dans la vie, son physique. Les clichées s'étendent même maladroitement vers la communauté gay, en l'image d'un frère que malheureusement beaucoup de japonais (et autres) imaginent comme le représentant du genre. Mais peut être que je me trompe.

Finalement, cette série sera un succès, car s'il y a bien une période de la vie qui unis le monde entier, c'est l'adolescence. Des séries comme Sauvé par le gong, il y en a eu des milliers et il y en aura encore. Et je préfère voir celles-ci comme un exutoire pour la jeunesse. Mais certainement pas un miroir de la société (japonaise), mais je sais que personne n'est dupe ici. Alors retirons ce maquillage qui masque si maladroitement les vrais sentiments de notre jeunesse.

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