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Kenseiden

France

Kenseiden

France
Completed
Ishi no Mayu
0 people found this review helpful
Apr 2, 2022
5 of 5 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 9.5
Rewatch Value 9.0

Un thriller (presque) parfait

Alors que je ne pensais plus jamais entendre parler du détective Takano Hideaki (Aoki Munetaka), voilà qu'il revient en ce début 2022 dans un nouveau spin-off à la trilogie Satsujin Bunsekihan, initiée par Ishi no Mayu. Le très inspiré par l'Égypte, Jashin no Tenbin Koan Bunseki Han, dont il est cette fois-ci le personnage principal. Avant de-ci attaquer, il est temps de se replonger dans un des monuments du thriller policier Japonais des années 2010-2020 qui a donné trois séries et deux spin-offs à chaine WOWOW.

Le postulat de base est classique (trop ?). Une jeune rookie, Kimura Fumino débute dans la police criminelle après de brillantes études. Son passé a aiguisé son sens de la justice, mais pas facile de s'imposer quand on est une jeune femme dans ce milieu d'hommes. Si les clichés sont nombreux, surtout au début, ils sont, ne nous en cachons pas, encore bien présents dans cette société patriarcale et l'excellent jeu des acteurs hommes ne sonne pas faux face à cette misogynie larvée ou affichée. Même son partenaire Aoki Munetaka, pourtant bienveillant et s'attachant à sa jeune collègue, reste maladroit quand il s'agit de vouloir protéger cette "faible femme".

Heureusement, si on peut dire, les évènements vont rapidement l'obliger à gagner en maturité. Tout en apprenant, pour Aoki Munetaka, l'importance des liens entre partenaires, devenant pour elle un mentor, un père, un ami…, et pour lui la clé pour obtenir une sorte de rédemption. Ses deux acteurs transportent la série de cinq épisodes, mais ils ne sont pas seuls. L'équipe de section criminelle, qui sera récurrente tout au long de la trilogie, a une place de choix dans le scénario et les supérieurs également. Les vieux de la vielle, comme Watanabe Ikkei, sont très bons et ne se contentent pas de faire les gentils papys avec notre héroïne. Chaque personnage va se libérer progressivement de son cocon, faisant écho avec le titre plus que le thème.

Mais c'est bien sûr le 3e personnage principal qui donne tout le sel à ce premier volet. Ce Toremi, qui n'apparaîtra que bien tard, mais qui sera présent dès les premières minutes. L'ombre de Seven, Du silence des agneaux et autres thrillers à l'américaine plane sur cette série. Le serial killer dont on entend uniquement la voix déformée une longue partie de l'histoire, se joue clairement de la police japonaise. Comme si elle avait besoin de ça. Le thème principal, rappelé dans le titre, éveille la curiosité. Les cocons de pierre rappelant sciemment les ensevelis de Pompéi est une référence historique qui reste malheureusement sous-exploitée. Même si la mise en scène, joue l'écœurement ou le gore. Non, ne cherchez pas un référencement historique pointilleux dans cette série, avec professeur d'université en side kicks, mais plutôt une plongée dans la vie chaotique de ses policiers dont seul le bon accomplissement de la mission compte. Une mise en parenthèses de leur vie sociale, extrêmement bien menée par la réalisation.

D'une noirceur dérangeante, d'un suspense haletant, impossible d'en dire plus pour donner envie de regarder cette première saison, si ce n'est que la musique est en adéquation extrême avec le thème. Des thèmes musicaux, justement, qui vous marqueront pour longtemps, mais pas que. Le cadrage, les moments de tension, tout est pro et léché. Le cinéma n'est pas loin, s'il n'y avait ses petites maladresses propres aux dramas japonais.

Il faut bien en parler, vu le gâchis que cela représente du point de vue de l'ambiance qu'il a été si difficile à mettre en place. Je parle des flashbacks bien sûr, qui ne sont pas du tout à la hauteur du reste de la réalisation. Les couleurs sépias ne suffisent pas toujours à créer de l'émotion et ce n'est pas le jeu de Nakamura Toru, qui dans une comédie s'en sort toujours haut la main, mais là, il est complètement à côté de la plaque. Une petite fausse note qui agace, mais qui ne gâche en rien le talent de mise en scène et d'acting du reste de la série. Une série noire, qui oblige une fois de plus le Japon à se regarder dans le miroir. Une thématique intéressante, mais sous exploitée, et surtout des acteurs qui donnent le meilleur d'eux même, se libérant du cocon formaté des séries de détectives à la japonaise, pour vraiment embrasser un style plus occidental et sombre.

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Completed
My Blood & Bones in a Flowing Galaxy
0 people found this review helpful
Mar 16, 2022
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 7.5

X-files ou Cold Case, ... aucun des deux malheureusement

Voilà un film Netflix que l'on regarde pour le casting et non pour l'histoire. D'ailleurs l'affiche est peu explicite et ne révèle que les belles gueules des protagonistes, Nakagawa Taishi et Kitamura Takumi, en tête. Que leurs visages, donc. Comme si une nouvelle fois la présence du chanteur de DISH// devait suffire à faire un bon film. Une promesse de divertissement que les producteurs auront du mal à tenir. D'autant plus qu'il y a tromperie sur la marchandise, car il ne fait que de courtes apparitions.

La déception est grande quand on connaît le pouvoir comique de ses deux acteurs et Nakagawa Taishi qui est pourtant le "Héros" du film, semble complètement bridé par un scénario plat et une mise en scène trop académique. Après avoir coché les cases School Life / Ijime pour planter le décor, le gros de l'intrigue tourne une fois de plus autour d'un fils unique élevé seul par sa mère courage. Rien de nouveau, également, dans le fait qu'il soit rempli de colère contre l'horrible harcèlement que subit l'encore peu connue Ishii Anna (mais plus pour longtemps vu son rôle dans le "chef-d'œuvre" Girls Gun Lady...). On se prend alors à rêver à un adolescent rendu fou par cette injustice et violence gratuite, à des situations plus tordues les unes des autres. Cette obsession du "Héros" à la japonaise aurait pu être très second degré dans ce film, vu le casting. Les maladresses de nos deux protagonistes ont pourtant fait les beaux jours de nombreux dramas.

Mais tout au contraire, l'ambiance est plombée par un sérieux, qui abime du coup l'histoire. Non pas que certaines révélations ne soient pas chargées en émotions, mais elles semblent manquer de crédibilité. Le lac, les rencontres fortuites… Les scènettes, en général, sont du "vu et revu" mais je n'en dévoilerai pas plus, car les surprises sont peu nombreuses. Même si, une fois n'est pas coutume, le film se rattrape sur la fin, grâce aux émotions procurées par des images et un contexte fort. Mais il faudra attendre les toutes dernières minutes pour se dire que ce film vaut une critique et sur 2 h 00, c'est un peu chiche. Surtout que vous avez subi la lecture de celle-ci jusqu'à cette phrase. Mais terminez quand même cette lecture, s'il vous plait, car…

Malgré tout ses aspects, on ne peut plus classique, vous passerez sans nul doute un bon moment. Vous voudrez souvent arrêter le visionnage, mais l'envie d'en savoir plus sera trop fort, puisque certains mystères réclameront être résolus, malgré tout. Les UFO sont une excellente idée, mais, à mon sens, sous exploitée. Nul doute que le manga original doit bien mieux l'amener. On reste donc sur notre fin, jusqu'à la fin. Mais celle-ci aura mérité cette attente puisqu'elle rattrape tout le reste. De ce fait, n'abandonne pas trop vite comme le dit si bien notre héros. Dresse-toi contre les obstacles, persévère et tu verras que tout s'améliorera. Même ce film.

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Completed
Tokyo Revengers
0 people found this review helpful
Jan 15, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 6.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

La revanche des adaptations en live

Voilà un film coup de poing pour rendre hommage à un manga, on ne peut plus populaire, mais pour ma part, surévalué. J'avoue avoir regardé l'annonce de l'adaptation en live action un peu de haut, vu le peu d'intérêt que le premier épisode en anime a suscité chez moi. Cette énième histoire de voyage dans le temps, et en particulier ses retours incessants à l'adolescence commence à me laisser froid. Si on rajoute à cela des graphismes ou une animation sans éclats, (GTO où es-tu ? J'y reviendrai) et un scénario sans subtilité, avec des retours dans le temps, comme ça, juste avec des poignées de mains, j'accroche vraiment peu. Même pas un petit convecteur temporel ou des lettres qui font le voyage plutôt que les humains. Et surtout une banale histoire pour sauver sa bien aimée. Ok, ce n'est pas sa mère morte ou son père emprisonné, mais justement, on n'est pas loin du preux chevalier qui va sauver sa princesse. Un loser sans charisme, qui comme dans tout (bon/mauvais) shōnen, gagnera en skill le long des chapitres. Non, seul l'Opening Cry Baby, des Official Hige Dandism avait attiré mon attention sur cet œuvre et était là raison de visionner le 1er épisode de l'animé et pas les autres donc... et pourtant.

Alors pourquoi m'infliger le live action alors qu'il est de coutume pour un occidental de considérer celui-ci raté et ridicule, avant même de l'avoir vu ? Parce que c'est une "Putain de réussite de bon film d'action", tout simplement. Un popcorn movie qui remplie à 100% son rôle d'exutoire de votre violence trop contenu depuis deux ans. Il faut dire que la production a mis le paquet : le budget maquillage a explosé tant l'hémoglobine dégouline de ses combats entre Bosozoku qu'on croyait disparu depuis GTO. Les boites de sparadrap sont ouvertes par caisse et les coupes de cheveux nécessitent un ratio laque/coloration égale par fûts entiers. Honnêtement, c'est vraiment les costumes et le maquillage qui est la grande réussite de ce revival des mangas/animes/dramas/movies de Bosozoku des années 80/90. Mais alors pourquoi avoir placé l'histoire principale en 2010 ? Ok, nos adolescents héros sont has been à mort. Mais finalement pas tant que ça, au vu des clans encore actifs qui finiront par nourrir la pègre japonaise, 10 ans plus tard. C'est bien cet anachronisme qui choque le plus. Plus que l'improbabilité scientifique et scénaristique qui en découle. Les scènes de cascades à part quelques exagérations de défenestration sont plutôt réalistes et les acteurs crédibles, malgré évidement des doublures. Mais ça passe et si vous cherchez réellement un film ou ça tape, vous serez agréablement surpris. Les côtes brisées durant un combat ne les arrêteront pas, ce qui laisse présagez des fight scènes longues et intenses, de la chorégraphie avec des longs manteaux qui volent au ralenti et des cheveux longs et blonds qui flottent dans le vent.

Et de la blondeur, vous en aurez. C'est aussi un des points qui m'a gêné dans le manga. Les ados ayant tous des gueules d'anges alors qu'ils se destinent à être des Yakuzas. Dessins trop enfantins pour l'œuvre originale, à l'annonce des acteurs principaux pour le film, je n'étais pas plus rassuré. Mais clairement curieux de voir le chanteur (et acteur de drama) romantique Kitamura Takumi en chef de gang. C'est vrai que Dish est plutôt connu pour ses musiques pop sucrées, Kitamura pour sa voix androgyne et ses seconds rôles de loser romantique plutôt que de loser des free fight. Je ne doutais pas que Yamada Yuki ferait un excellent Draken tant par le physique, le charisme, le jeu, le regard que par l'accent des bas-fonds et bien sûr, il ne m'a pas déçu, mais Takumi Chan, quand même. Mais finalement, le choix se révèle judicieux et Kitamura m'impressionne une fois de plus par son talent. Bien qu'il traine blessures, pansements et taches de sang durant 90% du film, il est juste à chaque scène. Jamais grotesque dans ses cris, son impuissance ou même ses prises de coup de sang nécessaires à tout shōnen. Un réalisme bien venu que l'on retrouve chez Yamada Yuki et qui tranche avec le personnage de Mikey bien trop bipolaire pour le rendre crédible. Non pas que Yoshizawa Ryo joue mal, mais cette gentillesse, combinée à cette violence, n'est pas crédible du tout. Encore moins face à la gent féminine. Si le retour dans le passé est de 10 ans sur le papier, certaines attitudes face au sexe "faible" (et là, je le fais exprès) sont à chercher du côté de l'age de pierre. Les limites de l'adaptation de personnage de manga en vrai. Comme cet étrange binoclard de service qui remonte ses lunettes au ralenti pour montrer à quel point il est manipulateur. À peine croisé dans le film, j'imagine qu'il prend une autre importance dans l'histoire originale, comme le frère de l'héroïne qui transpire le mec louche ou la sous-exploitation à l'écran des personnages féminins, relégué en faire valoir des mecs. Imada Mio hérite encore d'un second rôle de support du héros et je rêverai qu'elle prenne de l'épaisseur dans une suite pour donner tout son talent et quelques nions à ses machos. Résumé en deux heures, tout n'est surement pas dit dans le film et je me doute bien vu le succès de celui-ci que suite il y aura, car on est vraiment sur notre fin au générique. Ce qui évidement nous obligera à nous plonger dans l'anime/manga, pour en savoir plus. La revanche de mes premiers amours d'il y a 10 ans (ok plutôt 30), sur une trop grande passion actuelle des live action, en quelque sorte.

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Completed
Junkyouju Takatsuki Akira no Suisatsu
0 people found this review helpful
Nov 20, 2021
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 8.5
Music 9.5
Rewatch Value 8.0

Sensei formidable VS élève fort minable

Le folklore japonais est une de mes grandes passions et un drama portant sur la chose ne pouvait que réveiller en moi ce détective qui se cache en chacun de nous. Sans ce thème principal, je n'aurais certainement jamais prêté attention à ce célèbre professeur agrégé de littérature ... de seulement 20 ans. Spécialisé dans les légendes anciennes et donc forcément, par ruissellement, urbaines, c'est la seule lumière qui a guidé mon choix de visionnage. Très marqué "bromance btw", voir "boyz love" je n'étais, ou en tout cas j'essayais de m'en convaincre, clairement pas la cible.

Le friendship entre ces deux jeunes protagonistes de vingt ans ne réveille pas en moi grand-chose, vu que j'en ai déjà le double et il mettra certainement quelques esprits étroits, mal à l'aise. Bien plus encore que le pronom iel dans le Petit Robert. Mais c'est oublier à qui s'adresse vraiment ce genre de Novels/Mangas. L'adaptation en drama, renforçant des traits, passant certainement de manière plus anodine en roman. Passons l'incohérence de l'âge des protagonistes, même si une grande différence d'âge aurait été bien plus dérangeante, surtout en terme d'abus de pouvoir, voir, de harcèlement sexuel, pour se focaliser sur deux personnalités très classiques dans les dramas d'enquêtes. Le professeur excentrique et le .... ( flic, étudiant, journaliste, ... cochez la bonne case) coincé et torturé.

Inoo Kei, clairement choisi pour sa gueule d'ange, quasi-poupon peine à me convaincre avec sa moue surjouée. La jalousie, diront certains, mais durant toute la première saison, je le voyais toujours comme un membre des Hey Say Jump et pas comme un grand prof reconnu. La cour d'étudiantes toujours amassée autour de lui, son côté bien trop familier, la aussi, à la limite de la légalité, fait penser continuellement à un phantasme d'étudiant.e de 15 ans plutôt qu'à un vrai universitaire. Alors que Jinguji Yuta qui dans son beau costume habituel de King & Prince se doit habituellement d'être un fantasme de jeune mal ou femelle ou non-binaire (je ne sais plus, je suis surement trop vieux) réussit parfaitement à faire oublier son côté Jonny's. Renfermé, torturé, écrasé sous le poids d'un pouvoir qui l'empêche de s'ouvrir aux autres.

Et c'est là que cette adaptation de Manga devient intéressante. Loin d'avoir ce côté too much d'un pouvoir de l'ADN, d'une intuition, ou d'un QI de 300, le pouvoir de repérer les mensonges est vécu par Jinguji Yuta comme une malédiction. Un fardeau qui l'empêche de créer des liens d'amitiés, et d'amour jusqu'à ne plus pouvoir communiquer avec sa propre famille. Imaginez avoir votre maman au téléphone vous disant tu me manques et vous, repérant dans l'instant même que c'est un mensonge. Horrible !

Très documenté, avec des images et des reconstitutions très réalistes, on apprend plein de chose dans ce Mysteri Drama finalement très bien produit. On a réellement l'impression d'assister à des cours sur le folklore japonais. Un rêve sans doute de redevenir étudiant et d'être pris en mains par un tel mentor. Passer du temps dans son bureau, partager un chocolat guimauve, se faire chouchouter, ... en gardant la porte ouverte et avec une assistante dans le bureau, évidement. Dommage en tout cas dans cette saison que ce rôle féminin semblent volontairement mis en retrait. Voir un peu joué de manière grotesque, sachant que Okada Yui est capable de bien mieux comme dans Edo moiselle. Mais il ne faudrait pas qu'elle prenne le dessus sur les deux stars de la série. Une mise en abyme montre justement son ressentiment face parfois à cette mise à l'écart. Dommage son excentricité de base aurait pu vraiment être un atout supplémentaire.

La musique colle parfaitement à l'ambiance mystique et je ne parle pas des Endings chantés par les protagonistes (même si l'intro vise juste). Mais du BGM rendant hommage aux séries d'enquêtes anglaises à succès ou aux films d'inspiration magique à la Harry Poter. Mais qui se transformant en musique flippante faisant monter une tension horrifique digne des meilleurs John Carpenter. Car c'est la force de cette série, ce va et vient entre Detective Conan et le drama horrifique du samedi soir. Certains diront qu'on n'est pas loin de Scoobidoo, car des explications rationnelles viennent souvent (toujours ?) en dénouement et on n'échappera pas au rassemblement par le Sensei, de tous les protagonistes dans un même lieu. Il nous expliquera tout son raisonnement avant de démasquer enfin le coupable, quelle surprise, me direz-vous. Ce n'est malheureusement pas un Spoil, mais les règles d'un genre, toujours trop codifié par les Japonais.

Heureusement plusieurs fils rouges "mystérieux" vous feront tenir en haleine jusqu'à la fin de la saison. Pourquoi ses yeux bleus ? Quelles sont les vrais sentiments des parents de Jinguji Yuta. Qui sont ses personnages qui gravitent autour du Sensei ? Pourquoi cache-t-il son passé ? Des questionnements nombreux et bien amenés (comprendre pas lourdement et insistant, comme c'est bien trop souvent le cas) qui redonne continuellement de l'intérêt à cette saison 1. Une vraie envie de repousser une deuxième fois la porte du bureau du Sensei, malgré les avertissements et son visage bien trop proche du votre assis sur ce petit canapé victorien.

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Completed
Radiation House Special
0 people found this review helpful
Oct 16, 2021
1 of 1 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 6.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 1.0

Souviens-toi de moi !

Autant être honnête dès le 15e mot de cette Review. Cet article est aussi inutile, voir ennuyant que ce film l'est. Si vous avez le courage de le lire jusqu'au bout malgré les dits et les redits déjà dits dans la Review de la saison 1 et certainement prochainement dans celle de la saison 2, vu l'attachement que j'ai à cette série, vous comprendrez à quel point le fan service peut avoir ses limites.

Diffusé l'été 2019 à la FujiTV, C'était largement trop tôt, après la fin de la première saison, pour vraiment me séduire. Car on a affaire ici, à un récapitulatif des 11 premiers épisodes, par des flashbacks qui tournent à l'écœurement vu le nombre. On dépasse largement la moitié du temps en images vues et revues, vu que les flashbacks sont déjà présents dans chaque épisode, de base... Sous couvert, donc, d'un 12e épisode faisant suite directement aux événements du 11e (ça ce passe quelques heures après), on sent bien qu'il y a des visées purement mercantiles devant cette soirée spéciale qui a dû durer, avec la pub, bien deux heures à la TV. Si on est flatté par le potentiel marketing de notre série préférée, traduction de son succès, on ne peut qu'avoir un gout amer et penser à un beau gâchis.

Alors, oui, il est utile avant de commencer une nouvelle saison de réviser l'ancienne et ce Spécial le fait parfaitement avec le rappel du déroulement de chaque ancien épisode où la personnalité de chaque personnage et son parcours est bien présenté. Mais après avoir fait le bon choix et revu la 1ere saison en binch watching, ce film ne servira que de somnifères pour enfin dormir après 4h de visionnage. Car oui, je me suis endormie devant ma série préférée. J'ai honte, alors qu'il y avait pourtant des point positifs.

Le retour d'anciens personnages et l'arrivée de nouveaux qui risquent bien d'être récurrents dans la nouvelle saison. Ce générique de fin, qui nous fait danser avec cette joyeuse bande, au point que j'ai envie de passer mon diplôme de technicien en radio, pour en faire partie. Ces deux petites histoires qui se déroulent en parallèle et font office d'épisode 12, qui manquait tellement. Le fait de pouvoir se remettre en mémoire 11 épisodes en 1h30 juste avant la 2e saison (mais les vrais ne font pas ça). Et enfin la musique, avec certes des images vues, vues et revues, mais un arrangement de Remember Me des Man with a Mission de plus de 10 min façon piano/violon qui me donne envie après d'apprendre le "break dance du radiologue" de prendre des cours de musique classique au conservatoire.

Mais finalement, pour le fan, ce Special est totalement dispensable, et donc totalement indispensable puisque la collectionnite aiguë est le cœur de la notion de Fan. Un mystère reste entier pour moi, pourquoi la saison 2 est-elle diffusée 2 ans après ce spécial. Y aurait-il eu un problème avec les lieux de tournages. Le monde de la santé n'a pourtant pas été débordé ses dernières années. OK, je sors, je pars, je m'exile, je retourne aux États-Unis me parfaire en blagues de mauvais goûts. Mais je reviendrai, c'est une promesse ...

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Ongoing 6/8
Shiroi Dakuryu
0 people found this review helpful
Oct 10, 2021
6 of 8 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 8.0

Un Maelström de sentiments

La blouse blanche a souvent été mise à l'honneur dans notre monde devenu si petit, depuis deux ans. Mais selon l'ambiance du moment, on a tendance à cracher sur nos scientifiques ou à les porter aux nues et parfois pour les mêmes raisons. Ses fameux vaccins qu'on attendait comme le messie, arrivés, soit disant trop vite, fournis par des laboratoires que l'on soupçonne immédiatement des pires intentions, formaté que l'on est par des réseaux sociaux auxquels on est prêt à faire plus confiance qu'à nos chercheurs. Ses fameux vaccins, donc, voilà qu'on s'en méfie, comme la peste, le choléra ou l'eau saumâtre d'une rivière après la tempête.

Une rivière tourbillonnante et remplie de déchets, comme ses pensés qui hantent Ito Atsushi au fur et à mesure de son ascension au seing d'un laboratoire pharmaceutique. Ce drama n'est clairement pas fait pour redorer le blason des Bigs Pharmas, mais donne une lueur d'espoir quant à l'humanité de la plupart de nos chercheurs, qui œuvrent dans l'ombre pour le bien de tous et aussi, un peu, pour leur propre gloire. Notre héros recherche la reconnaissance de ses paires, mais surtout de son amie d'enfance Sasaki Nozomi, dont il est secrètement amoureux depuis toujours. On se rapproche dès le 1er épisode d'une histoire classique de triangle amoureux. Deux copains, opposés de caractère, convoitent la même bonne copine et n'osent pas avouer leurs sentiments. Le temps passe, les deux deviennent chercheurs et rivaux dans le travail. La bonne copine devient journaliste et un peu fouille merde, il faut bien le dire.

La suite est évidente et c'est le point de départ d'un "fuis-moi, je te suis... , suis-moi je te fuis" des plus classiques, certes, mais efficace, avec des imbrications familiales tentaculaires. Un Dallas sur fond d'innovation pharmaceutique porté par des acteurs on ne peut plus crédibles dans leur rôle. J'adore d'ailleurs l'ambiance créée par la famille du PDG de la big pharma. On s'y croit tellement, qu'on a l'impression de dîner avec eux. Le ton est juste, même si on aimerait tellement faire ouvrir les yeux de chaque personnage sur les sentiments des autres. Parce que, bon sang, nous, on les voit les appels du pied et ça devient vite lourd qu'aucun protagoniste ne remarquent ceux dont ils sont destinataires.

Les hommes d'affaires sont pourris comme il faut. La misère des victimes est palpable et l'empathie qu'elle fait naître est à la hauteur de la détestation de ses dirigeants d'entreprises ou d'universités. J'ai même de la sympathie pour la fille du patron qui brule d'amour pour notre chercheur aveugle, alors que cette petite fille riche devrait nous inspirer du mépris, nous gents des bas-fonds.

Comme toujours dans ce genre d'histoire, au déroulement bien ficelé, personne n'est tout blanc ni tout noir et les personnalités peuvent se revirer rapidement. Révélant ainsi la face la plus obscure de chacun. On est torturé avec le héros, les personnages secondaires et même le grand patron aux dents de requin nous touche par ses doutes (certes, il en a peu) mais ses arguments font mouche. Si bien qu'à la question" existe-t-il vraiment un moyen de rendre le monde meilleur pour tous ?" , les bons sentiments ne suffisent pas pour y répondre. Le remède est loin d'être évident et les scientifiques du monde entier malgré des siècles de recherches n'ont pas encore trouvé la formule magique. Tout juste, le rendent-ils, moins douloureux...
...à grands coups de médocs, bien sûr.

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Completed
Hospitalite
0 people found this review helpful
Aug 25, 2021
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 8.0

Bienvenue chez moi !

En terme d'hospitalité, on peut dire que la France a pris son temps pour accueillir dignement le (un des ?) premier long métrage de Fukuda Koji. Réalisateur prolifique, qui dépeint souvent les travers de la société japonaise, a mis du temps à convaincre les distributeurs hexagonaux jusqu'à la sortie d'Harmonium en 2016. Et voilà que 10 ans après la sortie japonaise et sa présentation à différents festivals, Hospitalité (歓待 Kantai) peut enfin passer le pas du genkan français. Portons-lui une tasse de thé et discutons ensemble quelques minutes. Mais pas trop, car comme beaucoup d'œuvres (erreurs ?) de jeunesse, une petite honte envahissante nous poussera à s'en débarrasser rapidement.

Un des points positifs, est que 10 ans après, la réalisation n'as pas vraiment vieillie. Fukuda maitrisait déjà les sous-entendus, le cadrage et la direction des acteurs. Son rythme particulier qui fait monter la tension en partant de longues séquences du quotidien était déjà là. Ses bons choix d'acteurs aussi. Avec Kenji Yamauchi en patron complètement à la ramasse et Kumi Hyōdō en sœur exubérante, mais c'est évidement le choix du Bruno Solo nippon (si, si observez bien les deux) qu'est Kanji Furutachi, choix repris pour Harmonium d'ailleurs, qui touche le plus au but. Furutachi est à nouveau excellent dans son rôle de squatteur. Presque 10 ans avant Parasite, Fukuda a su montrer à quel point il est facile de tromper la confiance de personnes vous ouvrant votre porte... ou pas, d'ailleurs. Car jusqu'à la dernière minute, impossible de savoir qu'elle est vraiment le but et la véritable personnalité de Fukuda. Débonnaire et inquiétant dans la même scène parfois.

Seule, la magnifique, et trop discrète sur les écrans, et pour cause, Sugino Kiki capte l'attention du spectateur autant que Fukuda. Mais c'est pour connaitre ses secrets qui, malheureusement, ne seront pas tous révélés. Discrète à l'écran en général vu ses activités de productrice, réalisatrice et écrivain, mais surtout dans ce film, où elle reste en retrait des événements, dans sa pièce à vivre avec vue sur l'atelier. Spectatrice en face de nous, spectateurs, des événements sur lequel elle n'a pas de contrôle... ou elle ne veut pas prendre le contrôle, se retrouvant face à un miroir de sa propre vie. Et c'est là qu'on aurait attendu plus de détails.

Un film qui laisse donc sur sa fin, avec une fin justement qui était pourtant amenée comme il se doit. La montée en puissance était là. Mais un dénouement trop évident, tranche avec la surprise qu'à su injecter Fukuda dans des films comme l'Infirmière. Petite déception, donc... Reste cette peinture de la société nippone, qui ne choquera plus que quelques spectateurs, tant la mondialisation de ses 50 dernières années a su diluer les réflexes protectionnistes des communautés (de quartier, ethnique, nationale, mondiale, ...). La xénophobie est partout et nul part en même temps. Ne parlons même pas de la France, qui se revendique multiculturelle et vote régulièrement à l'extrême droite et cela n'a rien arrangé de subir une pandémie mondiale.


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Completed
High-Speed Parahero Gandeen
0 people found this review helpful
Aug 20, 2021
3 of 3 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 6.5
Acting/Cast 7.5
Music 8.0
Rewatch Value 6.5

Roule la jeunesse (oui, j'ai osé !)

Comment aborder la Review de High-Speed Parahero Gandeen ? Bizarre serait le premier mot me venant à l'esprit. Mais j'entends déjà des voix s'élever, formatées par des années de dogme politiquement correct qui s'offusqueront du terme choisi. Comme des autres termes de la suite de cette Review, qui je l'espère amuseront les personnes souffrant d'un handicape qui, ont certainement bien plus d'humour et de second degré, notamment sur eu même que ses tenanciers du bon gout, abreuvés de pétitions Facebook et d'autres notifications Tweeter qui les poussent à la micro-indignation stérile et même dangereuse, tant elle empêche la vraie empathie, voir la réflexion.

Bizarre, le casting l'annonce avant même le pitch. La présence de Koshiba Fuka est la preuve qu'un certain malaise risque de s'installer si on n'est pas préparé. Son seul nom m'a poussé à regarder cette courte série de 3 épisodes qui comme pour ses autres dramas est un gage de sortie de route soit dans le scénario, soit dans le thème abordé ou encore dans le jeu.

Un jeu malheureusement très classique, voir d'un sérieux inhabituel pour Fuka-Chan, qui n'apportera pas grand-chose à la série, mais occupant une activité peu vue dans les dramas, celle d'apprentie coach. Et pas n'importe quel sport. Puisqu'elle jette son dévolu sur la course de vitesse handy-car. Rappelant au passage à quel point l'handy-sport reste confidentiel (je me suis retenu pour ne pas dire méprisé, à zut, je l'ai dit ) en France. Les médias Japonais ont tout fait pour mettre en valeur ses athlètes, depuis 5 ans (animés à la NHK, docus, drama, etc ...) mais un petit virus est passé par là et à quelques jours du début des jeux paralympiques, j'ai peur que l'indifférence gagne encore plus les petits français. En 3 épisodes, on ne fera pas le tour de la relation coach/athlète/handicap. Surtout que le genre de cette série est le Tokusatsu. C'est donc un dérapage dans le scénario auquel on s'attend, mais ...

On a affaire, ici, à un Tokusatsu très classique. Invasion de la terre par des aliens, pouvoir spécial donné à un humain par accident. Famille ou amis mécanos qui soutiennent le héros. Avec renfort de gadgets home-made un peu trop cheap. Ne regardant plus de Tokusatsu depuis longtemps (les années 80 à vrai dire). Je ne sais pas si les FX sont à la hauteur, mais je les trouve plutôt bien faits et le making-off dans le générique est plutôt rafraichissant.

Ce drama est clairement destiné à la jeunesse. Je ne saurais pas donner une limite d'age inférieure et encore moins supérieur. Il évite le pathos et c'est le moins qu'on pouvait lui demander. Le héros à clairement la classe, son costume/véhicule aussi. Le jeu des seconds rôles est surjoué comme il se doit dans ce genre de prod. L'intérêt principal de la série est peut-être dans cette recherche de normalisation, mais il aurait été plus judicieux de créer une team de super héros ou à l'image d'une société diverse, handicapés et non handicapés se battent pour la justice. En évitant bien sûr la personne en fauteuil roulant, faire valoir ou mentor des valides et cantonné à un rôle de cerveau. Ça, c'est déjà vu. Une suite peut-être, car il semblerait que ses 3 épisodes ne sont qu'une introduction à une série plus vaste où alors j'ai rien compris. Surtout que Hayashi Yuichiro semble avoir fait son petit effet en alien aux yeux verts. Ce serait dommage de perdre un Alien de poids.

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Completed
Ima Ai ni Yukimasu
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May 8, 2021
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 8.5
Music 8.5
Rewatch Value 8.5

En attendant l'été

Quel intérêt d'exhumer un drama de 2005 alors que des caisses de nouveautés ou de remakes sont déversés chaque saison dans les médias japonais. Tout d'abord, c'est une recommandation de ma femme, grande lectrice des rares novels qui ont l'honneur d'arriver traduites jusqu'à chez nous. Le roman est de Ichikawa Takuji, sorti initialement en 2003, bientôt 20 ans, donc et traduit en 2014, suite au succès rencontré dans son pays. 11 ans d'attente quand même, malgré les mangas, film et dramas paru chez les nippons et ailleurs, avec plus ou moins de succès. Avant d'investir, enfin, dans la mise en avant de l'œuvre dans le pays de Marc Levy. On peut dire qu'on sait prendre notre temps. Pourtant l'histoire est simple, efficace et mainte fois vue ou adaptée dans et par le folklore japonais. Que des garanties de succès.

L'histoire prend comme point de départ, la mort prématurée d'une jeune femme qui revient hanter son mari. Mais c'est une gentille fantôme, en la personne de Mimura Rie, 25 ans à l'époque, qui incarne parfaitement son personnage de maman revenue d'entre les morts pour tenir la promesse faite à son homme et son fils. Pour ceux peu habitués aux dramas des années 2000, ils trouveront la mise en scène assez datée, avec beaucoup de lenteurs et un encrage de notre héroïne dans un rôle de femme au foyer d'un âge pas si lointain puisque d'il y a à peine 20 ans. Attendant patiemment ses deux hommes rentrant du travail ou de l'école, en s'occupant gentillmeent des taches ménagères sans chercher à rentrer plus en contact avec d'autres. Alors oui, elle revient de l'au-delà, le temps de la saison des pluies (juin-juillet, une saison de drama, ils sont forts ses japonais), mais elle a perdu la mémoire. Ne sachant qui sont sa famille, reconnaissant à peine son mari et son fils. Elle doit tout réapprendre, mais de là à dire que c'est les taches ménagères qui vont lui remonter ses souvenirs ...

Mais bon, passé ses points négatifs qui ne l'étaient peut-être pas en 2000 dans les têtes des spectateurs cibles, on a affaire, pour le rester, à un grand drama mélodramatique ou tous les ingrédients sont réunis. Les personnages sont touchants, malgré une exagération de leur fragilité. Narimiya Hiroki en plus d'être beau donne surement envie de s'occuper de lui, tellement il fait peine à voir. Bon bien sûr son personnage tourne au ridicule quand il est incapable de courir après son bien aimé, alors qu'il fait des km chaque jour à vélo dans collines japonaises, en plein cagnard ou sous des torrents d'eau. Les scénaristes auraient dû relire la définition de souffle au cœur.

On a ensuite un Yuji-kun joué par un petit prodige de la comédie d'à peine 8 ans à l'époque en la personne de Takei Akashi, qui nous touche tellement par sa mignonnerie. Même si son côté, "je suis pote avec mon père" tourne là aussi au ridicule. OK ce gamin est japonais donc hyper en avance pour son âge, mais c'est le gamin idéal des magazines d'aide à la parentalité qu'on nous propose ici. On reconnait en second rôle quelques acteurs qui on fait quelque belles carrières, mais vous aurez du mal à trouver encore des premiers rôles dans des séries d'aujourd'hui. Ils sont pour beaucoup rangés des bouteilles, avec un peu de peine pour Takei Akashi qui n'a plus joué depuis 2015. Même les versions jeunes de nos héros n'ont pas vraiment percé dans le métier. Kurokawa Tomoka, la Mio de 15 ans, malgré ses rôles dans pléthore de dramas encore actuellement, ne fait que des apparitions ou des rôles très secondaires. Une sorte de malédiction, par manque de talismans de chance présents durant le tournage. Je vous invite donc à redécouvrir tout une génération d'acteur dont le jeu n'est pas du tout daté.


L'histoire est touchante, même si déjà vu 10x en drama et bien avant dans les légendes japonaises. Elle monte en intensité chaque épisode, avec une mise en scène astucieuse pour découper l'histoire. La photographie est belle, avec énormément de décors champêtres. Le vert étant la couleur dominante, saison des pluies oblige. Déjà tournée en HD à l'époque (oui, au Japon en 2004!) On appréciera les décors, comme les ruines, la maison tout en bois de nos personnages et cette forêt luxuriant. On révérât de faire partie de cette communauté où tout le monde vie avec le sourire. Le médecin vient vous voir à la bibliothèque. La bibliothèque vient vous voir devant les écoles. Bref un monde disparu. Avec bien sur ses fêlures que chaque habitant porte (perte d'un enfant, impossibilité d'en avoir, ou amour à sens unique) et qui font le sel de ses personnages loin des problèmes de la ville, mais pas de la vie.

Vous apprendrez la tradition des teru teru bōzu ses poupées qui sont censée chasser les nuages et qui ont un rôle primordial aussi dans le découpage de l'histoire. Il faudra que je me penche sur l'adaptation en film sortie un an avant pour ressentir au mieux les différences avec le livre, car j'ai trouvé l'idée fantastique et elle fait vraiment ressentir la tension montante d'un épisode à l'autre. Les différences semblent nombreuses quand même (il y a peu de chance que je lise le livre, alors pourquoi pas film).

La musique, m'a semblée trop datée aux premières notes, mais elle s'est vite révélée addictive et extrêmement bien adaptée, aux hectolitres de larmes que vous commencerez à verser après vous être attachés aux personnages. Et vous allez vous y attachez. L'Ending peu connu et tout en douceur et en Koto d'Orange Range m'a fait redécouvrir ce groupe de Rap plutôt hardcore qui comme beaucoup d'entre vous était resté le simple, mais inoubliable compositeur de l'Opening de Bleach.

Pour ceux qui ne connaissait pas l'histoire les mystères seront révélé dan s le dernier épisode que l'on attendra avec curiosité, mais aussi crainte comme Mio à la recherche de ses origines sachant pertinemment ce qu'elle risque de perdre en découvrant la vérité. La satisfaction de savoir, mais la frustration de la fin d'une belle histoire.

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Completed
Perfect World
0 people found this review helpful
Apr 12, 2021
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 10
Rewatch Value 8.0

Handicapé des sentiments

Impressionné, durant toute l'année 2019 par la mise en avant des futurs jeux paralympiques dans les médias japonais, j'ai senti à ce moment qu'une avancée significative pouvait être faite envers les personnes à mobilité réduite et plus généralement celles souffrant d'un handicap dans le monde, grâce à ses JO paralympiques ultra médiatisés.

Mais c'était sans compter une pandémie mondiale, qui, catastrophique sur le plan sanitaire et économique, a relégué au second plan d'autres problèmes sociétaux tout aussi importants. Notamment en matière de discrimination envers le handicap. Perfect World est un drama dans la mouvance entamée ses années-là. Voici donc l'adaptation d'un shojo manga de Aruga Rie, que je n'ai une fois de plus pas lu et que je vais une fois de plus éclipser dans cette Review. Éclipsée aussi, l'adaptation cinématographique précédant d'un an ce drama. Mais je compte bien me replonger dans cette histoire un jour ou l'autre, car d'une manière ou d'une autre, elle va continuer à nourrir ma réflexion et mon comportement envers toute personne souffrant d'un handicap.

Ce Drama réussit l'exploit d'aborder le sujet de manière frontale, sans pincette, mais aussi sans plonger dans le pathos. Avant tout une histoire d'amour entre deux personnes que tout mène à la séparation : L'environnement, l'entourage, les situations. Et pourtant le combat de chaque instant pour vivre cette Romance et envisager l'avenir entre Matsuzaka Tori, en fauteuil roulant et Yamamoto Mizuki, jeune trentenaire au tournant de sa vie est vécu intensément par le spectateur. Qui à chaque décision des personnages se met à leur place. "Et moi, que ferai-je dans cette situation ?", voilà la question qu'on ne peut arrêter de se poser. Entre Tori qui ne veut plus vivre d'histoire d'amour, car se sentant incapable de protéger une famille et Mizuki retrouvant son seul et unique amour (de jeunesse), envouté par sa personnalité, le spectateur est sans cesse bousculé. Trouvant les réactions de ses proches horribles, mais en même temps comprenant leurs craintes à fonder une famille avec une personne paraplégique.

La vie d'une personne en fauteuil roulant semble bien retranscrit, avec ses difficultés à rentrer dans un musée ou restaurant, la nécessité d'adapter chaque lieu et en particulier le lieu de vie à son handicap. Ça tombe bien Tori est architecte, ce qui justement enlève un peu de justesse à certains propos montrons une indépendance et une joie de vivre difficile à imaginer pour une quelqu'un n'ayant pas l'efficacité organisationnelle de ce genre de personne.

Heureusement ou malheureusement, l'entourage de nos héros rappelle la triste réalité à chaque rencontre. Certains sont contre leur idylle, mais surtout provoque des triangles amoureux nous rappelant que ce manga est l'adaptation d'un shojo et pas un documentaire. Les rôles secondaires sont justes. Matsushige Yutaka tient, par exemple, à la perfection le rôle du père surprotecteur. Seto Koji est magnifique en serial looser, rôle qui lui colle à la peau. Matsumura Hokuto membre du groupe SixTONES semble être là plus pour compléter un panel de beau gosse propre à assurer l'audience. Manque plus que Masaki Suda (tel un Charlie caché dans l'un des 10 épisodes, cherchez bien) et le casting ressemblerai à une page de Vogue Magazine Homme. Heureusement pour mon plus grand bonheur, c'est sur l'Ending que ce dernier pousse la chansonnette, et. Et l'un de ses tubes les plus marquants, en plus.

Quel dommage que la région de Matsumoto, ville natale de l'héroïne, ne soit pas plus mise en valeur. Elle me manque tellement (heureusement il me reste Orange). D'autres déceptions viendront, bien sûr, au fil des épisodes. On souhaite un happy end, mais en même temps on attend le plus de réalisme possible. Toujours sûr le fil avec le scénario, entre bonheur et désespoir C''est ces cascades de larmes surtout de la part de l'héroïne, mais aussi du héros qui ne cherche pas à cacher ses faiblesses qui donnent une force aux situations.

La société (japonaise ?) transpire ses pires côtés dans cette série qui se comporte comme un miroir que chacun hésite à regarder. Capable du meilleur collectivement, comme l'invention des lignes piétonnes en braille ou de la mise en avant des jeux paralympiques, individuellement les choix sont beaucoup moins simples face au handicap. Une série, donc, à diffuser beaucoup plus largement. Inspirante pour tous les pays plus ou moins développés. Mais peut-on parler justement de développement quand on continue de différencier les personnes selon leur capacité physique. Peut-être que le monde dans sa quête de perfection, se trompe de recherche à mener, comme le chante si bien Masaki Suda.


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Completed
Nijiiro Karute
0 people found this review helpful
Apr 8, 2021
9 of 9 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 8.5
Music 9.0
Rewatch Value 8.5

Un arc-en-ciel de bonne humeur.

Certains personnages vous marquent à vie pour de bonnes ou de mauvaises raisons, d'ailleurs. Et quelques acteurs par l'identité forte qu'ils ont su insuffler à leur personnage, le reste, pour tous et pour toujours. Kaoko, la jeune étudiante surprotégée de Kahogo no Kahoko (2017) est pour moi, un de ses rôles marquants et j'ai bien eu du mal à l'imaginer en médecin d'un grand hôpital de Tokyo, toute débutante qu'elle est.

Ça tombe bien elle se fait virer dès les premières minutes pour une maladie incurable dont elle serait atteinte. Cela n'empêche pas son travail, mais ne lui permet pas d'être à 110% efficace. Discrimination abominable, me direz-vous, après 10 ans d'études de surcroît, mais tellement réelle dans la ville de la sur-performance. Elle se retrouve donc, par un concours de circonstances, médecin de campagne malgré elle.

Et pour la campagne on est servie. Le cadre de ses montagnes reculées magnifié par une photographie soignée et parfois surprenante (ses focales ...) est l'un des atouts de la série. Pour ceux, comme moi, qui aime foret, champs et personnages bruts de décoffrage, vous serez aux anges. Sans être aussi extrême que de se retirer de la vie moderne, vous vivrez ses 9 épisodes comme des vacances à la campagne bien méritées, en ce moment.

Certains trouveront le personnage de Takahata Mitsuki bien trop nunuche, surjoué, ou trop proche, justement, de Kaoko, mais bien au contraire il est pour moi extrêmement touchant et juste, dans les émotions qu'il cherche à transmettre. Comme tous ses villageois, d'ailleurs, qui ayant chacun une blessure pas seulement physique et certainement pas guérissable, mais qui par leur entraide, leur amitié et leur empathie, deviennent pour nous comme pour eux une vraie famille. Petit à petit l'ensemble du village éclipse les personnages principaux et notamment Takahata Mitsuki, ce qui n'est pas si gênant. Ce n'est pas le genre à vouloir tirer la couverture vers soi.

Chaque épisode s'attache justement à un personnage et ses fêlures et nos médecins sont souvent les premiers à être épaulés par tout le village dans leur propre guérison, rédemption, renaissance, ... Mais on comprend bien qu'ils atténueront juste la douleur. Trouver le bonheur est-il seulement possible ? Peut-être l'ont-ils déjà trouvé ?

On retrouve, presque 20 ans, après toute l'ambiance d'un de mes dramas préféré, l'indémodable Dr. Koto Shinryojo. Ses dramas sont intemporels et transmette une humanité forte, sans jamais tomber dans le pathos. Des moments de joie, malgré les torrents de larmes versées vous éclaireront. Iura Arata est comme d'habitude parfait dans son rôle de bougon désenchanté. Il cultive le légume à la perfection, d'ailleurs.

Certain Français rêvent de vivre à Tokyo. Moi, je rêve de vivre dans le village aux couleurs de L'arc-en-ciel, de connaitre comme voisins et amis tous ses habitants et je crois ne pas être le seul.

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Completed
Hanbun, Aoi
0 people found this review helpful
Mar 2, 2021
156 of 156 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 9.5
Rewatch Value 7.5

La meilleure moité

/!\ Omoïde Review/!\

Ma première critique basée uniquement sur des souvenirs de visionnage sera Hanbun Aoï, vu il y a 2 ans de cela, mais qui me parait totalement indispensable à voir encore aujourd'hui pour tout fan de Japon qui se respecte. 98ième Asadora de la NHK, sortie en 2018 et s'étalant comme presque tous les autres sur une durée de diffusion semestriel, il m'a marqué pour différentes bonnes raisons :

Déjà, c'était mon premier Asadora et il m'a fait tomber amoureux du concept de suivre une famille ou un personnage sur une bonne partie de sa vie. 15 min par jour et cela pendant 6 mois. Grace au décalage horaire, la diffusion à 7h00 du matin au Japon s'est transformée pour moi en messe de minuit, chaque soir en France, pendant cette longue période. Ma petite tisane avant de m'endormir en quelque sorte. Effectivement, 156 épisodes peuvent parfois tirer en longueur et faire somnoler. Mais Hanbun aoi fait parti des meilleurs et on a moins l'occasion de s'ennuyer que d'autre Asadora malgré tout.

Venir à suivre un Asadora, n'est pas qu'une question de temps. Il faut accrocher au sujet et aux personnages. On arrive donc au deux autres raisons qui mon poussé à suivre aussi longtemps la série. L'actrice principale, Nagano Mei que j'ai toujours considéré comme la Sophie Marceau japonaise, porte la série sur ses frêles épaules. Passant de l'adolescence à sa jeune vie d'adulte, puis à la vie désabusée d'une trentenaire jusqu'à sa quarantaine, d'après mes souvenirs. Souvent dans ses séries, certaines périodes de la vie peuvent paraître fausses tant le physique, le maquillage ou la voix ne s'adaptent pas à l'age. Mais Mei, grâce à ses excellents talents de comédiennes, réussit à nous faire croire qu'elle à 40 ans à la fin de la série.

Le dernier point qui m'a fait accrocher et qui était une véritable bonne surprise pour l'otak que je suis, c'est le sujet traité en profondeur sur un très grand nombre d'épisodes. La vie d'un mangaka dans les années 80-90, l'age d'or s'il en est. Toujours très réaliste et bien documenté comme seuls les Japonais savent traiter un thème dans une série, on apprécie de voir comment Susume (Nagano Mei) est prise sous l'aile de Akikaze sensei, son mentor sur le long chemin de la sérialisation.

Si vous n'êtes pas demandeur de détail de la vie de mangaka vous apprécierez tout de même de suivre le quotidien de nombreux japonais de l'ère Showa puis Heisei, de surcroît débutant durant l'exposition d'Osaka. Quitter sa campagne pour la ville, les petits jobs puis réaliser son rêve, les désenchantements de la vie d'adulte, les remises en questions, le retour vers les vraies valeurs, après les lumières de la ville, pour terminer la série sur le séisme de 2010 et ses conséquences dramatiques qui vous toucheront à coup sûr.

Une galerie de personnages inspirés de la vie réelle (mangaka, réalisateur, inventeur, etc ...) et des acteurs de premier rang même pour les guests, comme toujours dans les Asadoras, rajoute encorede l'excellence à l'excellence.

La première partie jouée par la petite Yazaki Yusa, retraçant l'enfance de Susume et son handicap, reste une des plus touchantes, mais Mei par son regard et sa moue inimitables, arrive également à nous fendre le coeur régulièrement. On ne passera quand même pas son temps à pleurer sur le sort du couple impossible Susume/Ritsu, car l'écriture joue régulièrement entre humour et sensibilité. Et il faut bien dire que Mei est quand même très forte pour nous faire rire aussi.

La BO est excellente au point ou j'ai cherché longtemps à me la procurer et je me la réécoute encore souvent 2 ans après.

Pour conclure, si vous avez vécu votre jeunesse de geek dans les années 70-80-90, si le Japon de ses années et pas seulement dans les mangas vous a passionné, si vous êtes toujours amoureux de votre copain d'enfance, ou si vous aimez dessiner sur les vitres (générique d'enfer, comme souvent dans les Asadoras) cette série est pour vous. Et comme c'est japonais on sait que nos deux héros ne finiront pas forcément ensembles. Le suspense reste donc entier jusqu'à la fin, contrairement à Aozora, où je peine encore à regarder les 30 derniers épisodes et pourtant j'adore Hirose Suzu et l'animation. Parfois la magie disparait dans un ciel seulement à moitié bleu.

Omoïde Review: critique basée uniquement sur des vieux souvenirs, car plusieurs mois, voir plusieurs années se sont écoulés depuis mon dernier visionnage de la série. Désolé, donc pour les éventuelles erreurs ou oublis. N'hésitez pas à me corriger.

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Completed
Sakura no Oyakodon
0 people found this review helpful
Jan 26, 2021
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 8.0

Un grand bol d'amour

La sortie fin 2020 de la 3e saison de ce drama me donne l'occasion de parler d'une des plus touchantes réalisations sur les relations entre enfants et parents. Et en particulier les relations mère-fille.

Avant de visionner ses nouveaux épisodes, j'ai relancé la première saison avec plaisir afin de me replonger dans ce lieu rempli de nostalgie qu'est la librairie d'occasion de Sakura la reine des oyakodons. Magnifiquement jouée par Maya Miki, qui reste la maman rêver de tous les ados en perdition, on apprend assez vite pourquoi elle s'est mise à recueillir et nourrir tous les chiots errants de Tokyo, rejetés par leur famille et une société japonaise pas si structurée que ça. Sa propre histoire touchera autant que celles de ses petits protégés, croyez-moi.

Cellule familiale explosée, disparition des parents, d'un enfant ou mère étouffante .... Tout y passe et on pourrait craindre que la série plonge rapidement dans le patosse et l'artificiel, avec une Joséphine ange gardien qui résout tous à coup d'oyakodon magique. Mais rassurez-vous, dans cette première saison rien n'est tout blanc ou tout noir comme un feuilleton de TF1. La couleur est très grise, quand même, car les situations sont extrêmement dures et réalistes. Les larmes couleront en cascade. Pour le spectateur en tout cas, car les personnages sont si cabossés par la vie que la coquille est dure à fendre.

Le duo Maya Miki - Yoshimoto Miyu fait des merveilles, tant leurs douleurs se percutent et nous est renvoyée décuplée. Formant un couple mère-fille malgré elles, parviendront-elles à garder leur relation intacte lorsqu'elles seront rattrapées par l'horrible passé qui les relie. Yoshimoto Miyu qui montre un caractère bien trempé, comme Maya Miki en grande fan de boxe qui se respecte, est très juste dans son rôle et on se sent un peu abandonné de ne pas la retrouver dans plus de drama récents. Si un producteur pouvait réunir à nouveau le public avec cette jeune actrice, telle Sakura réunissant parents et leurs progénitures dans un bol d'oyakodon pour le plus grand bonheur de ses invités.

Il est toujours intéressant de voir à quel point une idée simple peut aboutir à une belle production artistique. L'oyakodon, plat ultra populaire auprès des enfants et des parents japonais, à la fois simple, avec son mélange de poulet et d'oeuf sur donburi, mais tellement plein de poésie. Symbolisant les retrouvailles entre parents et enfants. La bouffe préoccupation numéro un au Japon, mais toujours empreint de philosophie. J'adore (les deux).

La musique, loin d'être grandiloquente, mais complètement essentielle, vous accompagne avec justesse et restera longtemps en tête, jusqu'au rap susurré de Hilcrhyme qui fait office d'Ending parfait. Parfait, comme cette saison qui me paraissait suffire à elle-même. Mais les producteurs en ont décidé autrement. Affaire à suivre donc, en espérant que manger trop de fois le même plat ne va pas conduire à l'indigestion.

Itadakimasu !

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Completed
Not Quite Dead Yet
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Jan 17, 2021
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.5
Music 10
Rewatch Value 7.0

La mort, mort, mort vous va si bien

Bon casting et humour potache font de cette comédie un agréable moment où on ne voit pas le temps passé. Merci encore à Miyu pour la recommandation. Les ressorts comiques sont plutôt bien amenés. On pourra trouver aucun sens au scénario et à certaines situations en particulier. Chimiste fan de l'espace, ou casier dans le bureau du PDG, par exemples. Mais tout retrouve du sens grâce à une écriture au milligramme des situations. Somme toute très classique dans l'histoire puisqu'une post ados en veut à mort à son père de ne pas avoir été plus présent lors de la disparition prématurée de sa mère durant son enfance. Absorbé par ses recherches (plausible au Japon) voilà qu'il s'obstine à obliger sa fille à prendre la succession de l'entreprise pharmaceutique. Dans la ligné d'un Docteur Jerry et Mister Love, on attribue différents pouvoirs aux produits chimiques pour créer des situations pas si inédites que cela.

Mais c'est la deuxième star du film qui provoque le plus de situations risibles. J'ai nommé, le Death Metal. Hirose Suzu se plongeant à corps perdu dans son groupe célébrant chaque soir une messe macabre dans un petit club minable. Elle est d'ailleurs méconnaissable dans son rôle de leader obsédée par la mort, tant elle se retrouve à des années-lumière de "Shitteru Wifu" dont elle tient l'affiche en ce moment à la tv. La vulgarité mis à part évidement. Métaleuse rebelle très bien jouée, mais jamais lourde, comme ce doigt levé mais non assumé ou le mot death inlassablement répété, mais bien plus léger que shine ! La mort prend une douceur insoupçonnée dans ce film et peut être quelle provoquera du malaise chez certain, mais j'en doute car le film ne choque jamais avec le sujet.

Le casting est d'enfer et digne d'un Asa Dora de la NHK, mais du coup on reste déçus par la sous-exploitation de certains persos qu'on aurait voulu voir plus longtemps à l'écran (La liste est trop longue malheureusement pour tous les citer).

Suzu porte le film sur ses épaules et transcende le genre Death Metal par son flow qui m'impressionne. Si c'est vraiment elle qui chante (et je n'en doute pas) elle rajoute une corde à ses talents tant cela sonne juste. Enfin grand mélomane que je suis, j'ai entendu dans ce film la plus belle chanson sur le tableau périodique de chimie de toute ma vie. J'en ai allumé mon bec benzène en versant ma petite larme. Dommage que la BO sur Spotify n'inclus pas les versions chantées. Problèmes de droits certainement.

Complètement fantasque et certains diront complètement débile, bourré de clins d'œils à des films occidentaux (Ghost c'était facile), c'est LE film contre la morosité ambiante. Il vous fera oublier toutes ses énumérations de morts à la télé, ou pas ....

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Completed
Youkai Sharehouse
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Oct 26, 2020
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 9.0
Rewatch Value 8.0

The Yokai Family

La famille Addams a marqué plusieurs générations. Certainement par le fait que beaucoup d'enfants se retrouvaient dans cette famille. Les psychologues diront que c'est un effet cathartique pour les enfants et les ados qui se sentent comme des étrangers aux milieux des adultes. Et c'est l'effet qu'on ressent quand on suit les aventures de notre héroine au milieu de cette "famille" recomposé de Yokai en pleine déprime. Complètement GAGA de légende japonaise et de Koshiba Fuka depuis Tokusatsu gagaga, ce drama était pour moi. Encore une fois trop court et peu approfondi ( comme Gagaga) je ressors un peu déçu du visionnage. 8 épisodes pour présenter un yokai à chaque fois et sa légende mêlés aux activités très banales de l'héroïne (c'est vraiment le pitch de Tokusatsu gagaga, finalement ...) ce n'est absolument pas assez. Les épisodes sont longs, certes, mais le triptyque : "situation de drama (m'aime-t-il vraiment ?) , lien avec la légende et résolution du problème" est à mon avis, trop rapidement expédié pour qu'un européen comme moi puisse être satisfait. Les acteurs sont bons dans leurs rôles de yokais un peu fragiles, mais la mise en scène pâtit du manque de moyen de la série. Certes le temple est bien mis en avant, mais l'intérieur bien trop moderne et surtout les maquillages et costume ne sont pas à la hauteur de ce que j'attendais. C'est une comédie, d'accord, et les acteurs nous font bien rire, mais les effets spéciaux aussi et je ne suis pas sûr que c'était voulu. Quoi qu'il en soit on passe un bon moment, mais sans se tordre de rire non plus. Les légendes sous formes de dessins pas vraiment animés (comme le théâtre de papier traditionnel) en rebuteront certains, mais évidement pas moi qui en suis grand fan. Et j'attends à chaque fois le moment du "mukashi mukashi ...". Il va me manquer maintenant que la série est finie. Heureusement l'apparition de Miwa dans le dernier épisode rattrape tout, j'aimerai tellement la revoir sur scène (comme beaucoup d'autres d'ailleurs...)

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