Une comédie romantique faiblarde
Although I Love You and You est une comédie (romantique) qui manque de saveurs avec des personnages maladroits, mais attachants (en quelque sorte).L'aspect culinaire pouvait être attirant, mais ce ne sera que le temps de quelques bouchées. L'histoire préfère se concentrer sur la comédie. La romance est présente, mais faible. Les frémissements ne sont jamais suffisants pour atteindre un bon bouillon.
L'amour est un sentiment instable qui ne s'explique pas. C'est une variable amusante, la plupart du temps. Dans une romance, j'aime voir les personnages tomber amoureux. D'une certaine façon, j'aime tomber amoureuse, moi aussi, des personnages. Pourtant, Although I Love You and You semble avoir oublié ce détail. Pourquoi Matsumoto Sakae et Soga Hisashi tombent amoureux l’un de l’autre ? On ne sait pas… Ça arrive, point.
Although I Love You and You est une comédie légère et sans complexité qui sait être divertissante sur sa durée, sans en attendre plus.
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À la recherche des couleurs...
Délaissant l'originalité de sa première saison, elle rétrograde également sa romance au profit du thriller tout en oubliant de jouer avec les couleurs.J'étais curieuse de connaître la place que prendrait Hyuk dans la peau de Se Hyun. Serait-il un remplaçant ou un personnage à part entière ? Heureusement, il possède son histoire et offre une performance plus intéressante que Hwall. L'alchimie est plus taquine entre Hyuk et Hong Tae Ui, malgré une romance relayée au troisième plan. Et ce seront les seuls miettes d'un arc romantique. Il y aura un baiser dans l'histoire, mais oubliable (et particulièrement décevant) la seconde suivante.
L'intrigue est plus sombre, cependant, Park Sun Jae oublie complètement le point central de son histoire, les couleurs. Il est aussi dommage de voir que le thriller domine complètement cette saison au point de laisser le téléspectateur avec une nouvelle avalanche de questions (dont certaines datant déjà de la saison précédente). Certes, on retrouve plus d'action et de détails sur les Mono, cependant pour moi, elle n'a rien apporté aux personnages. Aucun n'a évolué, et c'est dommage.
Cette suite me laisse perplexe, car elle semble être un prétexte pour une troisième saison. Pourtant, après deux ans sans aucune communication, j'imagine que cette histoire restera en l'état. Dommage.
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À la poursuite des couleurs…
Le monde est une immense palette de couleurs. Un monde que Yeon Woo ne connaît pas, car vivant avec une cécité qui limite sa capacité à voir les couleurs. Jusqu'au jour où il croise le regard de Yoo Han.Sur le papier, Color Rush promet une aventure pleine de couleurs avec un scénario original. Elle y parvient, sur sa première moitié grâce à sa ravissante photographie. L'histoire emprunte quelques touches au thriller, mais s'égare dans sa seconde moitié semblant ne plus connaître le chemin. L'enquête, la romance ou la particularité de Yeon Woo et les répercussions psychologiques qu'elle a sur lui ? En ce point, j'avais trouvé un léger goût de manque lors de mon premier visionnage (pendant sa diffusion), ce qui s'est re-confirmé lors de mon revisionnage (2024).
Malgré tout, Hong Tae Ui dépeint un personnage à l'esprit combatif et attachant. Ses émotions se confrontent lorsque Yoo Han entre dans sa vie. De l'autre côté, l'ancien membre de The Boyz révèle un personnage curieusement intéressant, mais il n'atteint jamais sa pleine puissance. Pour moi, Hwall passe à côté de son personnage, contrairement à Yoo Han Jun et Min Hyo Gi qui ne sont que secondaires, mais adorables.
En bref, jouant des nuances, Color Rush est une belle déclaration à la beauté des couleurs et aux mille contrastes qui les composent. Cependant, c'est aussi un drama qui stagne sur ce qu'il veut vraiment révéler, malgré son originalité première.
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Amour et au-delà...
Until We Meet Again est un drame d'une beauté aussi ravissante que déchirante. Comme une poésie composée des mots les plus doux, mais qui renferment les émotions les plus violentes. Une histoire qui aborde de nombreuses thématiques sur fond d'une légende chinoise.J'ai aimé cette histoire lors de mon premier visionnage (2020). Je l'ai tout autant apprécié lors de mon second visionnage (2024). L'histoire est parfois un peu trop lente, bien que le rythme reste entraînant. La réincarnation est bien évidemment la thématique principale. C'est joliment fait tandis que les scènes jonglent entre passé et présent.
En effet, on suit deux couples et demi. Le premier avec Korn (Kao) et Intouch (Earth) qui sont meurtris. Ce même couple qui renaît trente ans plus tard sous les traits de Pharm (Fluke) et Dean (Ohm) qui sont torturés, mais où le bonheur leur tend les bras. Enfin, Win (Boun) et Team (Prem) dans une relation attirante (et qui sera ensuite explorée dans Between Us).
J'ai aimé la façon dont les personnages (Korn/Intouch et Pharm/Dean) étaient différents tout en ayant quelques similarités. Kao était exceptionnel dans le rôle de Korn, tandis que Earth était touchant dans la peau de Intouch. Malgré tout, les baisers n'étaient franchement pas jolis. L'idée d'avoir de nouveaux visages est formidable, d'autant plus que Fluke s'est parfaitement approprié Pharm, tandis que Ohm a dépeint Dean comme un personnage distant, jusqu'au moment où il retrouve Pharm. L'intégralité du casting était formidable.
Les sujets abordés sont nombreux et loin d'être édulcorés. On parle d'homophobie et de suicide dans les pires. Ce n'est pas mal traité, au contraire, c'est fait avec respect et mesure. Cela impactant aussi les personnages du présent. De même quant au fait d'aborder l'amitié et le pardon (notamment familial). Cependant, les longueurs viennent parfois casser le rythme, faisant inutilement traîner quelques scènes. Dont les échanges de regards qui s'éternisent.
Until We Meet Again était mon premier drama thaïlandais, et une partie de moi se sentira toujours sacrément chanceuse. Car malgré ses défauts, il est une magnifique déclaration d'amour.
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Toucher les étoiles (mon ultime coup de cœur de 2021)
Comédie romantique rafraîchissante dans une ambiance légère avec ce qu'il faut d'émotions. À l'image d'un ciel étoilé : simple, mais dans lequel on aime se perdre.Woo Hyun et Kang Min dépeignent des personnages entraînants. Un cuisinier introverti à la langue vive qui se retrouve à vivre avec son opposé, un célèbre acteur, au tempérament chaleureux. Si les débuts sont chaotiques, les choses finissent par se mettent en place naturellement. Chaque moment (qu'ils soient ensemble ou non) nous plonge davantage dans la vie de l'un et de l'autre.
Loin d'être gourmand, le scénario est léger. Pas de grands drames, pas de crises de larmes ni même de trahisons inexpliquées. C'est tendre, mignon et réconfortant. Chaque épisode raconte et apporte quelque chose à l'histoire, tandis que celle-ci prend son temps, sans être traînante. Lors de mon premier visionnage (en 2021, donc), j'avais aimé la réalisation de Hwang Da Seul. Ce revisionnage (2024) ne fait que renforcer mon affection pour cette réalisatrice qui a offert, ces dernières années, de belles choses, visuellement.
En apparence, To My Star ressemble au BL classique et sans artifices. Et pourtant ! Il en sort une comédie romantique mignonne dans laquelle on trouve ce qu'il faut de réconfort et de chaleur.
Sans aucun doute mon indétrônable coup de cœur de 2021.
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Romance simple aux quelques imperfections joliment dissimulées
Si Cosmetic Playlover manque de matière et parfois d’ambiance, c’est un drame qui suit gentiment son cours.Il est plaisant de voir deux hommes dans l’industrie du maquillage sans être des stéréotypes. J’ai aussi apprécié le pied d’égalité sur lequel ils sont. Ils débutent différemment, mais ils rencontrent, chacun leur tour, une jolie évolution professionnelle. Et cela, même si la profession n’est qu’effleurée. D’ailleurs, c’est agréable de voir l’arc romantique priorisé sur l’arc professionnel. Contrairement à Perfect Propose qui avait complètement étouffé sa romance au profit du travail d’Hiro.
Comme beaucoup de JBL, c'est la complémentarité des personnages qui vient faire la différence. D’un côté, Sahashi Toma. Un jeune homme lassé, mais franc qui voit en Mamiya une raison de croire en quelque chose. De l’autre, Mamiya Natsume qui manque de confiance et se met souvent sur la défensive.
Leur histoire se développe doucement avec de sympathiques scènes de flirts et de bons baisers. La relation manque un peu de matière et connaît un schéma qui se répète. En effet, Mamiya ignore son charme et Sahashi met un point d’honneur à repousser chaque homme qui s’approche trop près de lui.
En bref, Cosmetic Playlover est une romance chaleureuse et confortable qui manque parfois d’ambiance, mais sait rester efficace. Comme un maquillage naturel, c’est léger et frais avec ce qu’il faut pour camoufler les quelques imperfections.
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Unintentional Love Story ne m'a pas convaincue, The Time of Fever l'a fait !
Je n'avais aucune d'attente lorsque j'ai lancé le premier épisode. Unintentional Love Story ne m'avait pas emballé, au contraire, je l'avais même trouvé ennuyeux. Le couple secondaire (Ho Tae et Dong Hee, donc) avait piqué ma curiosité, mais il y avait un fossé important quant à leur histoire.L'intrigue est simple et légère. Pourtant, la façon dont elle est mise en scène et portée par le couple principal la rend attirante et jolie. C'est doux avec une émotion mesurée. En réalité, j'ai envie de comparer ce drama aux premières pluies d'été. Elles sont rafraîchissantes, mais réconfortantes. Exactement comme lui.
La complémentarité des personnages donne une direction unique à l’œuvre qui prend joliment vie. L’extraverti et dissipé Ho Tae qui contraste avec l’introverti et studieux Dong Hee. J’ai adoré la façon dont Yang Kyung Hee a capturé les visages avec des ambiances fidèles aux émotions de ses personnages : douces et intenses, partagées et franches, parfois innocentes. C’était encore plus émouvant que son projet précédent, The Director Who Buys Me Dinner.
Connaissant la fin de USL, celle de The Time of Fever sonne différemment à mes oreilles. Cependant, elle ne rend pas honneur aux personnages (mais celle de USL non plus). Cela dit, elle reste libre d’interprétation (tant positive que négative). Et c’est peut-être le seul point discutable de cette histoire qui reste, malgré tout, joliment porté par un casting sympathique, une photographie ravissante et une bande originale subtile.
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Et si le mal venait de l'intérieur ?
Je n’ai pas vu beaucoup de productions philippines. Or, j’en ai vu assez pour savoir que malgré des scénarios simples et des décors limités, il peut en ressortir du bon. Et c’est le cas pour le nouvel arrivant zombiesque sur Netflix, Outside.L’histoire débute par une vidéo du mariage de Francis et Iris. Puis, on les retrouve en voiture avec leurs deux garçons, Josh, l’aîné et Lucas, le cadet. Il est évident que les parents se supportent à peine, tandis que la dynamique familiale se met en place. Les indices sont distillés de façon légère et claire. Tandis qu’ils s’installent dans la ferme ancestrale de Francis, la situation ne fait que se tendre. Pour finir par prendre conscience que le plus grand danger de l’histoire, ce ne sont pas les zombies…
L’Homme reste son propre ennemi, peu importe la situation. Ainsi, les traumatismes et les peurs poussent les personnages dans leurs limites. Et cela, au point de faire des erreurs qui peuvent se payer salement. La mère est égoïste. Tandis que le père s’enfonce dans une folie obsédante, laissant les deux garçons être des dommages collatéraux. L’action est mise sur la psychologie des personnages et ce qui en découle. Après tout, le zombie n’est que le catalyseur.
Il est intéressant de voir l’évolution de Francis, en particulier. La situation lui échappe au fur et à mesure, le plongeant dans une forme de désespoir, perdant doucement le contrôle. Le passé de Francis se répercute sur son présent, et l’histoire sait comment l’utiliser intelligemment.
L’ensemble de la distribution est excellent avec des performances solides et émouvantes jusqu’au bout, je pense notamment à la candeur de Marco Masa et Aiden Patdu qui contrastent avec l’ambiance. Les maquillages des zombies sont parfaits avec quelques traits uniques. La musique est efficace, malgré des dialogues peu inspirés. Le film est long (plus de deux heures), mais je n’ai pas vu le temps passer. Il m’a gardé accroché jusqu’au générique.
En bref, Outside est un bon film qui utilise le zombie comme détonateur pour laisser les choses éclater au grand jour avec intelligence et dynamisme.
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Je prête allégeance au seigneur démon de Luo Yun Xi...
Visuellement spectaculaire, Till the End of the Moon s’ouvre sur le seigneur démon plongeant le monde dans le chaos. D’un commun accord, Li Su Su est envoyée cinq cents ans en arrière afin d’empêcher son éveil. Désormais, dans la peau de Ye Xi Wu, le rythme ralentit et met en place ses personnages et son histoire.À mes yeux, Luo Yun Xi en tant que Tantai Jin vole au-dessus de l’ensemble de la distribution. Il est la parfaite incarnation du seigneur démon, un personnage plus complexe qu’il n’y paraît. De sa posture impériale, à sa gestuelle élégante, de son regard sombre et maléfique jusqu’à son sourire menaçant. Tout en lui hurle le mal de la façon la plus fascinante qui soit. Derrière ce visage démoniaque, se cache aussi un arc où l’homme est blessé. Le mortel traité comme un chien qui hurle en silence, faute de mieux.
Ensuite, Bai Lu en tant que Li Su Su et Ye Xi Wu. C’était intéressant de voir les nuances de ses personnages. De Li Su Su, la cultivatrice idéaliste, et Ye Xi Wu, la mortelle courageuse. L’ensemble de ses personnages étaient reconnaissables. Cependant, je regrette qu’en tant que Li Su Su, elle n’ait pas montré davantage d’expressions faciales. De plus quant au personnage qui tourne en rond dans un cycle de confiance et de non confiance. Bai Lu est incroyable, mais son personnage de Li Su Su n’est pas complet.
Il était aussi plaisant de retrouver Deng Wei (Xiao Lin), ainsi que Chen Du Ling (Ye Bing Chang). En revanche, il est regrettable d’avoir sacrifié l’un des plus attrayants couples secondaires, Pian Ran (Sun Zhen Ni) et Ye Qing Yu (Geng Ye Ting). Leur histoire d’amour était passionnante, mais pour une raison quelconque, les scénaristes l’ont massacrée. Et c’est une des tâches de ce xianxia, l’écriture.
L’œuvre originale est sûrement bonne, mais son adaptation manque de finesse, tant dans les intrigues que dans les personnages. L’histoire se découpe en différents arcs et chacun possède sa ligne temporelle. C’est un drama avec beaucoup d’intrigues et de détails. Cela vient renforcer l’univers, mais aussi noyer le téléspectateur sous une tonne d’informations. Si chaque élément possède une explication, parfois cela pousse les personnages à être stupides dans le seul but d’arranger le fil de l’histoire.
Tous les personnages conservent leur mémoire tout au long de l’histoire. Cela permet de changer la dynamique habituelle des tribulations comme dans Ten Miles of Peach Blossoms ou du thé de l’oubli de Miss the Dragon. Personnellement, j’ai aimé l’idée de ne pas sceller le seigneur démon dans une abysse, mais de remonter dans le passé pour empêcher son réveil. J’ai décidé de le regarder bien après sa diffusion, et j’ai eu raison. Je n’ai pas cessé de m’en nourrir comme avec My Journey to You ou The Spirealm. En plus de cela, c’était utile parce que je n’avais pas oublié certains éléments des épisodes précédents, contrairement à un visionnage au rythme de la diffusion.
Même s’il s’agit d’une production au budget conséquent, certains maquillages étaient mal réalisés. Quand les perruques n’étaient tout simplement pas une insulte aux acteurs et aux téléspectateurs. Avec un tel budget, il est décevant de voir un manque de soin sur ces points. Pour être honnête, lorsqu’on regarde TTEOTM dans son ensemble, 40 épisodes semblent peu compte tenu de la richesse et de la complexité de l’histoire. Les intrigues, les sous intrigues, les personnages principaux, les secondaires récurrents et ceux dans les différents arcs. Tout est condensé, cela donnant l’impression de manquer de souffle, car des sacrifices sont faits pour tenir en 40 épisodes d’environ 50 minutes chacun.
« Je suis responsable des péchés. Les dieux sont la lumière de ce monde, et j’en suis l’ombre. J’ai été seul dans le Royaume des démons pendant je ne sais combien de temps. Un jour, j’ai compris quelque chose. Il y a des péchés dans ce monde parce qu’il y a trop de douleur et de bonheur, la famine et la satiété, le chaos et l’ordre. Tous ceux-ci naissent les uns des autres. C’est comme ça depuis la nuit des temps. Si tel est le cas, la douleur ne sera pas éliminée. Pourquoi ne puis-je pas aller dans l’autre sens et me débarrasser de la pureté et de la lumière de ce monde ? »
– Seigneur démon
En bref, Till the End of the Moon possède une intrigue captivante, malgré une écriture qui ne lui rend pas justice. Il serait dommage de ne pas s’y attarder, ne serait-ce que pour les personnages solides et ses CGI d’une bonne qualité pour la plupart. Bien qu’il ait des faiblesses diverses, cela reste l’un des meilleurs drames de 2023.
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Le nanar romantique de l'été...
Prendre de l'eau dans la bouche et faire boire son/sa partenaire, c'est aussi dégoûtant que de partager une brosse à dents. Il faut vraiment arrêter avec ça ! Maintenant que c'est dit…Il ne faut pas attendre grand chose d’un drama typique de l’été qui a pour unique intérêt de mettre en scène des personnages stylés, tout en faisant l’impasse sur la logique. Le scénario est un prétexte au rapprochement physique. C’est un drame de l’été dans les règles de l’art, peut-être même un peu plus. Les coutures de l’intrigue ont lâché avant même qu’on ait tiré dessus pour tester la solidité. Et si l’histoire n’est pas folichonne, les personnages non plus.
Wen Xi est d’une stupidité aberrante. Elle est le stéréotype de la demoiselle en détresse qui attire les ennuis par le simple fait de respirer. Bien sûr, elle enchaîne connerie sur connerie et ne remet jamais ses plans (foireux) en question. Après tout, ML est toujours prêt à voler à sa rescousse. C’est la première fois que je vois Fang Jin. Aucun doute sur le fait qu’elle est ravissante, mais elle manque cruellement d’expressions et de gestuelle.
Face à elle, le porteur désigné, Xu Zhe Qing. Un homme d’action possessif avec des bras d’acier. Le personnage est l’archétype du beau mec qui n’a pas froid aux yeux pour sauver sa belle. C’est une caricature assumée, et c’est sûrement ce qui le rend intéressant d’une certaine façon, parfois même ringard. Ren Yun Jie semble à l’aise, cela dit son jeu manque un peu de charme.
Comme dit plus haut, l’histoire est un fourre-tout. Tout est fait pour rapprocher les personnages, même lorsque leur vie est menacée. Pendant mon visionnage, j’ai eu l’impression que les scénaristes essayaient de rendre le couple « instagrammable » en les mettant en scène de façon à correspondre aux tendances couple des réseaux sociaux. C’est une idée intéressante. Embrace in the Dark Night se prête parfaitement aux formats des réseaux sociaux. D’ailleurs, le couple connaît une importante différence de taille (1m87 contre 1m60/65). Beaucoup d’acteurs chinois peinent à trouver des rôles en raison de leur taille. Et si, personnellement, je suis friande des petites différences, ici, j’avais seulement de la compassion pour eux.
Quoiqu’il en soit, toutes les cases (ou presque) du nanar sont cochées. Je ne vais pas m’en plaindre, parce que j’aime vraiment les nanars (de monstres), mais la romance est un nouveau cap. En soit, je n’ai pas débuté ce drame pour son histoire ou ses personnages. Pour moi il est amusant à regarder même si la cohérence n’a jamais prit racine. Autant se tourner vers My Lethal Man qui connaît une meilleure intrigue ainsi qu’une romance plus réaliste et brûlante (et puis, le regard de feu de Fan Zhi Xin est un sacré argument).
En bref, Embrace in the Dark Night n’est pas un drame que je recommande, pourtant, je ne peux pas cacher que son côté nanardesque m’a tiré plus d’un rire. Son scénario est jonché d’incohérences, son action persistante est ridicule (la scène des freins coupés est épique) et les personnages sont des clichés horribles. Pourtant, c'est un nanar qui obtient presque la moyenne, parce qu'il faut bien l'avouer, j'ai (beaucoup) ri.
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Un scénario absurde pour une romance (presque) mortelle
C'est vrai, My Lethal Man n'est pas original, au contraire. Il cumule les clichés et les situations ahurissantes qui ont pour but de secourir la FL en difficulté par le charismatique et mystérieux ML. En fin de compte, en ayant peu d’attentes, j’y ai passé un bon moment, malgré un scénario absurde, mais sa romance brûlante était un solide argument.Ce n’est pas une histoire révolutionnaire, au contraire ! On cumule toutes les situations ayant pour but d’affaiblir Shen Man Nin afin d’être sauvée in extremis par Yan Xing Cheng. C’est (souvent) tiré par les cheveux avec des rebondissements attendus, mais le rythme sauve l’histoire. La romance est clairement une motivation pour rester, tout en permettant de faire l’impasse sur les faiblesses scénaristiques. Elle offre des moments légers et douillets ainsi que de magnifiques baisers. Cela permet également de remanier un peu les personnages. Yan Xing Cheng n’est plus un personnage cruel et aveuglé par sa vengeance. De l’autre côté, Shen Man Ning devient une épaule solide qui ne passe plus son temps à pleurer.
Fan Zhi Xin est celui qui tire son épingle du jeu. Il dépeint un personnage dominateur et dangereux dans sa première moitié. Un style qui fonctionne sans aucun doute. Je l’avais beaucoup apprécié dans Our Secret. De même dans Present Is Present où il incarnait un PDG insensible et mystérieux qui se battait, seul, dans l’ombre. Dans sa deuxième partie, le personnage change, mais sait rester menaçant. Derrière son visage de glace, il peut également illuminer une pièce avec son sourire et dévoiler une nouvelle palette d’émotions avec tendresse.
De l’autre côté, c’est la première fois que je vois Li Mo Zhi. Je lui ai trouvé une jolie sensibilité ainsi qu’un charme. Si son personnage n’est pas mon préféré dans les romances, l’actrice est convaincante. Elle amène une forme de douceur à Shen Man Ning sans pour autant devenir niaise et stupidement aveuglé par un bel homme. Le fait que Li Mo Zhi soit plus âgée de six ans que Fan Zhi Xin a peut-être aidé sur ce point.
L'alchimie du couple est au rendez-vous. Les personnages sont intéressants, même s'ils ne sont pas des exemples. Les baisers sont magnifiques, le couple dégage un certain attrait qui nous donne envie de continuer pour savoir où ils vont arriver. Même si on se doute de la fin, le cheminement reste intéressant.
En revanche, la meilleure amie, Rao Mei Na (Li Xin Ran), n’est pas la pomme la plus mûre du panier. Le niveau de connerie de ce personnage est spectaculaire. Le garde du corps, Yuan Shuai (Qiu Ding Jie), n’est pas le plus exceptionnel qui soit. Enfin, le hacker de génie, Fan Xiang (Wang Xu Dong), n’a de génie que les mots.
Comme une majorité des romances chinoises, le réalisme n’est pas convié. Or, c’est parfois trop gros. Il suffit de s’attarder sur le premier épisode. De même quant au fait que plusieurs personnages ont des positions qui les font agir de façons absurdes. Je peux aussi parler des mauvaises actions des personnages, certains sont au courant, mais la quête de rédemption semble plus importante que la justice. En ces points, l’histoire perd clairement de son charme. Mais celui de Fan Zhi Xin reste intact…
En bref, ce n’est pas un C-Drama qui se regarde pour son scénario soigné. L’histoire n’est pas folichonne et loin de tout réalisme, en revanche, la romance crépitante est attirante au point de ne pas pouvoir s’empêcher d’y revenir.
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Une curiosité aux sentiments mitigés...
C'est assez compliqué de parler de cette série parce qu'elle laisse des sentiments mitigés tout au ayant quelques points intéressants…Playboyy pue le sexe, littéralement. Le sexe, la dépravation, la sueur et la douleur. J'ai eu besoin d'un peu de temps pour arriver à la fin (je ne recommande pas de la binge-watch), mais c'était une curiosité qui me donnait envie d'aller jusqu'au bout. Et peut-être que le regard sauvage de Koawoat était aussi une raison de ma ténacité, ahah.
À mes yeux, la plus grande réussite de cette série est son ambiance. Dès le premier épisode, il y a une tension qui s'installe. C'est à la fois érotique, sexuel, sensuel, chaud, humide, mais aussi curieux. De temps en temps, ça devient plus lugubre ne serait-ce que par la direction prise par l'intrigue, pour finalement revenir à des hommes nus qui s'amusent dans les draps (ou ailleurs). Parfois, ça sonne comme un vieux porno ringard. Certaines scènes sont tellement horribles qu'elles en deviennent drôles tout en ayant une forme d'attraction... Honnêtement, c'est souvent embarrassant. Mais à titre comparatif, j'étais plus à l'aise devant Playboyy que Secret Crush on You (que j'ai abandonné après trois tentatives).
Je ne pense pas qu'il faille prendre l'histoire au sérieux. C'est tiré par les cheveux avec une enquête qui s'entremêle à des romances et à des règlements de compte. Je n'ai pas compris l'intérêt de certains personnages. La fin me laisse perplexe… Je ne l'ai pas suivi à la loupe. Cependant, je n'ai pas le souvenir que cela pouvait prendre cette direction. Je ne suis donc pas très emballée par une suite, mais après tout…
Difficile de ne pas parler des scènes de sexe. Elles sont particulièrement osées pour certaines, mais elles sont bien réalisées. Ça colle à l'univers de la série. Pour prendre un exemple, les scènes de Kiseki: Chapter 2 étaient audacieuses oui, mais elles ne dégageaient rien, contrairement à celles de Playboyy. Qu'elles plaisent ou non, elles ont une ambiance et dégagent quelque chose (un sentiment, une tension...). Pour cette raison, j'ai ajouté 0.5 à ma note globale, parce qu'on ne peut nier l'aplomb des acteurs.
Je pense qu'il est important de mentionner que vous ne pouvez pas aimer/regarder Playboyy si vous êtes mal à l'aise avec la nudité ou des actes durs. On voit beaucoup de fesses, de torses transpirants et des actes qui peuvent déranger et peut-être choquer pour les plus sensibles. Personnellement, je suis une personne très pudique lorsqu'il s'agit de mon corps et de mes sentiments, mais la nudité des autres ne me dérange pas du tout. Je n'étais donc pas mal à l'aise devant la majorité des scènes. Il faut également accepter de voir des scènes où les personnages se font malmener et où certains s'en sortent alors qu'ils devraient être en prison pour la quatrième fois en moins de trois minutes, mais bon… Comme dit plus haut, c'est une histoire qui ne doit pas être prise très au sérieux.
Pour résumer, Playboyy est une série étrange qui tangue sans cesse entre la curiosité et le ridicule. Je ne pense pas l'avoir aimé, mais je ne pense pas l'avoir détesté non plus. C'est un entre-deux bizarre qui me pousse à ne pas recommander cette série, mais à ne pas non plus la condamner. Je pense que chacun réagit de façon différente vis-à-vis d'elle. Essayez et vous verrez ?
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Sympathique, mais vraiment pas nécessaire
J'ai adoré la série originale, si bien qu'avec le final, je m'attendais à une seconde saison. Cependant, l'épisode spécial, avec sa fin ouverte, semble plus être un prétexte pour placer les nouveaux personnages (dont un possible couple GL) et relancer le feu autour de Tharn/Phaya.En soit, ce n'est pas un épisode décevant, mais l'intrigue est d'une grande facilité pour pas grand chose. Si l'épisode avait apporté quelque chose aux personnages avec un fil policier pour fond, cela aurait été compréhensif, mais ce n'était pas tellement le cas. Comment mentionné ci-dessus, c'était comme s'il fallait placer quelques personnages pour une future intrigue. Cela dit, le rapide passage sur la nature de Phaya s'avère plutôt décevant.
Pour tout dire, je ne regarde quasiment jamais les épisodes spéciaux (qu'ils soient courts ou longs). Si ça arrive, c'est généralement parce que je tombe dessus par hasard. Je n'en attendais donc pas grand chose, mais c'est dommage de l'avoir utilisé pour si peu.
Malgré tout, les CGI sont toujours aussi bonnes. Le montage est un peu étrange, mais cela n'est pas dérangeant. Quant au casting, il reste efficace et à la hauteur.
En bref, un épisode spécial pas mauvais, seulement inutile.
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Confrontation dynamique et amusante entre deux époques
Avec l'adaptation chinoise qui arrive prochainement, j'ai eu envie de revoir ce drama qui m'avait tant emballé quelques années plus tôt. Un second visionnage tout aussi amusant !C'est un drama simple, mais riche qui jongle entre histoire, comédie et romance. La confrontation entre deux époques apporte du dynamisme tant dans la façon dont le scénario se joue que l'interaction entre les personnages. En deux heures, Kim Ji Hyun délivre une belle histoire simplifiée avec une touche d'Histoire (notamment les débuts du hangeul) sans pour autant négliger sa comédie et sa romance qui progressent en rythme.
L'ensemble de la distribution est brillante. Yoon Doo Joon en tant que roi est un mélange d'amusement et de convictions. Kim Seul Gi dépeint une adolescente flemmarde, mais débrouillarde, parfois un peu bête et attachante, sans jamais tomber dans le cliché. Difficile de ne pas mentionner l'un de mes acteurs préférés, Go Gyu Pil, un habitué des seconds rôles qui, pourtant, apporte toujours du corps à ses personnages. Je pense également qu'il s'agit d'un des meilleurs rôles de Ahn Hyo Seop. En soit, les personnages sont excellents avec quelques enjeux ici et là, mais sans tomber dans les stéréotypes d'aujourd'hui.
En fait, ce qui est formidable avec Splash Splash LOVE, c'est la façon dont l'histoire n'a besoin que de deux heures. Aujourd'hui, les drames (historiques ou non) sont longs (parfois lents) avec de nombreuses scènes inutiles ou des intrigues usées et clichées. Des dramas qui sont difficiles à terminer ou avec lesquels on doit jouer de l'avance rapide. Pourtant, la réalisatrice démontrait déjà en 2015 qu'une histoire de 02 épisodes peut être toute aussi complète qu'une histoire de 16 ou 20 épisodes. Ce qui en fait un drame agréable à (re)voir.
Bref, Splash Splash LOVE est un sageuk qui mêle comédie, romance et Histoire. Avec un casting brillant, l'histoire garde son rythme et démontre que le chemin le plus court est parfois le meilleur pour raconter son histoire.
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Un xianxia classique, mais efficace !
C'est vrai, l'histoire reste dans les classiques du xianxia. Cependant, The Legend of Shen Li équilibre les genres avec des personnages matures. Ces derniers sont au cœur de l'histoire. Shen Li, Seigneur du Ciel Azur et Xing Zhi, le dernier dieu immortel encore vivant.La romance est très lente, mais elle correspond au rythme de l'histoire. Cela dit, le milieu est particulièrement lent. Mon regret quant à la romance est que Shen Li et Xing Zhi ne rencontrent jamais de réelles barrières. Au départ, Xing Zhi ne doit pas tomber amoureux au risque d'être puni. En fin de compte, il peut aimer Shen Li sans punition ? Pourquoi les anciens dieux ont-ils étaient punis et lui non ? S'ils s'aiment, leur romance est lisse et sans accroches particulières. À titre comparatif, l'arc des parents de Shen Li m'a passionné et j'aurais adoré en avoir davantage.
Je regrette également le traitement du personnage de Mo Fang qui avait pourtant tout du rôle de l'antagoniste malgré lui et qui pouvait alors partir en quête de sa rédemption. Mais non ! Globalement, les méchants sont décevants et clichés. Ils font le mal, ils sont tués et c'est tout. Je pense que la romance a pris le dessus sur l'ensemble de l'histoire.
Les CGI sont très jolies et généreuses. Les costumes sont très beaux pour la plupart. L'OST était un peu répétitive, notamment le thème principal de Shen Li. Enfin, les figurants auraient pu être mieux dirigés, cela aurait évité de les voir en fond en train d'échanger des coups dans le vide, littéralement.
Bref, c'est un xianxia qui possède un scénario peu original, mais les personnages matures et les effets visuels ne cessent de nous entraîner jusqu'à son final satisfaisant.
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