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  • Last Online: 7 hours ago
  • Gender: Female
  • Location: France
  • Contribution Points: 1,444 LV7
  • Roles:
  • Join Date: February 7, 2021
Completed
Night Dream
1 people found this review helpful
by Link
Jun 6, 2024
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 6.5
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0
This review may contain spoilers

Exploration du concept de l'amour...

Aimer, c'est un concept immense qui demande un peu plus que quelques mots pour l'expliquer. Aimer, c'est ressentir quelque chose de l'intérieur. Quelque chose que chacun perçoit avec ses propres émotions. Nous sommes tous différents face au concept de l'amour. Certains ressentent une attraction émotionnelle ou physique. D'autres aiment les connexions seulement intellectuelles ou spirituelles. Des réponses, il en existe plus d'une. Si on peut jouer avec les mots afin de donner une réponse plus ou moins universelle, elle n'est pas plus vraie qu'une autre, ni plus mauvaise.

Night Dream ne tente pas de nous donner une réponse précise. Simplement parce que celle mise en scène n'appartient qu'à Night et Dream. Et c'est un point que j'ai aimé dans ce court drama et qui me fait l'apprécier, malgré ses défauts.

Night est en dernière année de littérature et peine à terminer son projet de roman, parce qu'il ne parvient pas à saisir le concept de l'amour. Par chance, il retrouve Dream, un ami de lycée, alors qu'ils s'étaient perdus de vue. Ces retrouvailles chamboulent Night qui a toujours ignoré les battements de son cœur pour Dream.

Dream fait preuve de lâcheté plus d'une fois. Après tout, c'est lui qui embrasse Night, mais c'est aussi celui qui prend la fuite. La première fois, il s'est éloigné. La deuxième, il était ivre et ne se rappelle de rien. La troisième, il a fui. C'est particulièrement frustrant, d'autant plus que sa lâcheté le pousse à dire et à faire des choses idiotes.
Night est un vrai sucre. Après ce qu'il a vécu, il a pris la décision de partir (entendez par là, disparaître), et a décidé qu'il protégerait le cœur de Namwan et de Dream. Plutôt que de rendre les gens responsables de ses sentiments, il a préféré les enfouir. Et même lorsqu'il devait s'y confronter, il se tenait droit, peu importe à quel point son cœur pouvait lui faire mal à ce moment-là.

Le couple fonctionne bien, mais chacun aurait mérité un meilleur développement. Notamment Dream, afin qu'on puisse mieux creuser ses émotions, car celle de Night sont assez claires depuis le début. En réalité, la lâcheté de Dream n'est qu'une frustration pour le spectateur. Mais une frustration qui manque de profondeur.
Les deux acteurs étaient bons, nous offrant aussi un baiser magnifique. En fait, ce sont deux baisers (un du passé et l'autre au présent) combinés dans une même scène. Si sur le papier c'est brouillon, le montage l'a rendu attractif au point d'avoir envie de le revoir quatre ou cinq fois (ne me jugez pas, j'aime vraiment beaucoup les baisers de cinéma, je n'y peux rien).
En revanche, je ne comprends pas l'ajout d'un énième personnage lors de l'avant dernier épisode. Il n'y avait que peu d'intérêt sur son utilité. De même quand au final qui est précipité.

Dans l'ensemble, c'est une production jolie et intéressante, bien qu'elle soit un peu trop courte et chargée en perturbations pour un tel format (6 épisodes d'une 30aine de minutes). Cependant, le rythme est entraînant et nous laisse peu de temps inutile. En bref, une histoire imparfaite, mais avec du charme.

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Completed
Kiseki Chapter 2
1 people found this review helpful
by Link
Jun 5, 2024
6 of 6 episodes seen
Completed 0
Overall 5.0
Story 4.0
Acting/Cast 7.0
Music 5.0
Rewatch Value 3.0

Sans caractère...

Kiseki Chapter 2 rejoint l'équipe de My Dream, Bite Me et compagnie. Des dramas pas totalement mauvais, mais où l'impression globale est telle qu'ils en deviennent pas (ou peu) recommandables.

Mon plus grand souci est son manque de consistance et de caractère. Pour moi, il n'a aucune identité qui lui soit propre. Il existe, c'est tout. L'image est nette, mais elle manque d'une ambiance. Un peu comme les séries vietnamiennes. Elles ont des idées et du potentiel, cependant l'absence d'une ambiance brise le charme. Après visionnage, j'aime bien me rappeler d'un dialogue, d'une scène, d'un plan, d'une musique, voir d'une émotion qui m'a traversé. Ici, je n'ai rien retenu sauf un roulement d'yeux (le mien).

De plus, je n'ai pas particulièrement aimé les scènes intimes. J'applaudis les acteurs pour leur audace, mais les scènes (tournées ainsi) n'étaient pas nécessaires. D'autant plus qu'elles ne possédaient aucune ambiance, encore une fois. Elles manquent de charme, d'élégance et de cette pointe de subtilité.

Bref, Kiseki Chapter 2 est un drame en demi-teinte qui ne trouve jamais son identité. Malgré le bon travail des acteurs, c'est une histoire qui manque de profondeur et de caractère pour en garder un souvenir.

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Completed
We Go Fast on Trust
1 people found this review helpful
by Link
May 11, 2024
22 of 22 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 7.0
Acting/Cast 7.0
Music 7.0
Rewatch Value 5.0

Première place pour l'intrigue sportive, dernière place pour la romance

J'ai commencé ce drama en raison de l'intrigue sportive. La romance était un plus dans l'histoire. Si le côté sportif est satisfaisant, la romance fini en dernière place.

Toute l'histoire baigne dans l'industrie automobile. La plupart des personnages ont le nez dedans depuis qu'ils savent marcher. C'est un monde de passionnés, tant par les pilotes que les ingénieurs et ça se sent.

Shen Xi est une ingénieure intelligente, mais très distante et fermée. Chen Mo Bai est un pilote passionné et lumineux. Le contraste entre les deux aurait pu être intéressant, si Shen Xi n'avait pas été un tel mur de briques. Pendant toute la durée de l'histoire, elle ne montre rien à part une ou deux esquisses de sourire. La direction du personnage n'est pas bonne. Bien sûr, c'est une femme introvertie, hantée par son passé. Mais être aussi fermée tout du long ? Non ! Je ne vais pas remettre en cause Alice Ke, car je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu ailleurs que dans Copycat Killer qui est un film assez sombre, donc je n'ai pas de recul sur son jeu. Mais c'était un personnage intéressant, bien que décevant et absolument pas attachant.

En tant que duo (on parle de couple qu'au dernier épisode de toute façon), on comprend qu'une relation de confiance est capitale. Chen Mo Bai ne remet jamais en doute la parole de Shen Xi. En retour, si elle doute une ou deux fois de Chen Mo Bai, elle capitule, car la confiance va dans les deux sens.
En revanche, lorsque l'un rencontre un problème, l'autre vient à sa rescousse et c'est tout. Ils n'avancent jamais ensemble, c'est dommage. De plus, le schéma se reproduit tout au long de l'histoire.
La romance n'est pas franchement engageante. Si on sent les sentiments de Chen Mo Bai, c'est bien différent du côté de Shen Xi. On peut sentir que l'amour plane, mais ça ne se concrétise jamais vraiment.

En soit, ce n'est pas un mauvais drama, car il est clairement axé sur le côté sportif. Raison pour laquelle je l'ai commencé - donc sur ce point, je suis pleinement satisfaite. En revanche, la romance s'est avérée inexistante. Pour moi, il s'agit d'un drame sportif avant tout.

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Completed
The Director Who Buys Me Dinner
1 people found this review helpful
by Link
May 1, 2024
10 of 10 episodes seen
Completed 4
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 8.0
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J'adorerais les voir s'inviter à dîner pour une seconde saison

Mal aimé et sévèrement critiqué, The Director Who Buys Me Dinner (TDWMD) est une belle romance de bureau avec sa pointe de fantasy, des personnages intéressants et une note d’espoir à la fois surprenante et séduisante. Et cela, malgré sa courte durée.

The Director Who Buys Me Dinner est une histoire séduisante qui manque de développement en raison de sa durée. Il s’agit d’un format d’à peine dix épisodes d’une quinzaine de minutes – génériques et récapitulatifs des épisodes précédents inclus. Mal aimé par la plupart et boudé pour son final, j’y ai pourtant trouvé un attrait unique. Entremêlant une romance de bureau et une pointe de fantasy, cette histoire regorge de moments entraînants malgré une narration précipitée.

Le couple possède un charme indéniable, même s’il manque une petite étincelle lors des premiers épisodes. Et s’il manque un peu d’alchimie au début, c’est une situation qui évolue au fil de l’intrigue. Leurs interactions en tant que couple sont convaincantes pour la durée allouée, et sans en faire plus que nécessaire.

Un autre attrait de ce couple est le contraste qu’ils projettent. Park Young Woon possède des traits droits et saillants, lui donnant un air plus froid, exactement comme Min Yu Dam. Tandis que Park Jeong Woo affiche des traits plus en rondeurs, doux et chaleureux, ce qui colle parfaitement à Seol Dong Baek. Bref, le charme élégant de Min Yu Dam s’oppose parfaitement à celui plus doux de Seol Dong Baek.

En revanche, le personnage m’ayant laissé perplexe est Denis (Jang You Sung). Au départ, je pensais que Denis pouvait être lié à leurs vies antérieures, ce qui n’est pas le cas. Par conséquent, il n’est qu’un élément perturbateur sans réel enjeu si ce n’est appuyer sur le bouton rouge pour le dernier épisode. Enfin, le final est un retournement de situation inattendu qui fait son effet !

<< SPOILER >>

La fin m'a rappelé Kissable Lips (KL) de la même réalisatrice. Une fin qui sortait des sentiers battus, brisant le cycle des fins habituelles. C'était surprenant et en accord avec l'ensemble de l'intrigue. D'autant plus qu'une fin, ne veut pas dire la fin de tout. C'est un chapitre qui se ferme et un nouveau qui attend de commencer. Contrairement à KL, la fin de TDWMD active le paramètre d'espoir.

<< / SPOILER >>

Au fond, le réel défaut de ce drama est d’être beaucoup trop court. Malheureusement, c’est aussi l’une des plus grandes frustrations des KBL. Des idées entraînantes, mais des formats trop serrés pour exploiter tout leur potentiel. Néanmoins, il reste un plaisir non discutable pour moi. Dans la même veine que A Breeze of Love qui malgré un succès mitigé est l’un de mes KBL préférés.

En bref, trop court pour exploiter tout son potentiel, The Director Who Buys Me Dinner dégage malgré tout un charme unique avec des personnages attrayants et une jolie note d'espoir.

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Completed
La Pluie
1 people found this review helpful
by Link
Apr 29, 2024
12 of 12 episodes seen
Completed 2
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.5
Music 6.5
Rewatch Value 7.0
This review may contain spoilers

Suivre ou confronter sa destinée ?

Et si vous aviez la possibilité de connaître l’identité de votre âme sœur ? Ce n’est pas un concept inédit, mais c’est une idée peu exploitée à l’écran, car plus malléable dans les livres. D’ailleurs, l’histoire originale en est un. Les grandes lignes m’ont rappelé Color Rush, où certaines personnes vivent avec une cécité qui limite leur capacité à voir les couleurs. Jusqu’au jour où ils rencontrent leurs « âmes sœurs » et découvrent alors un monde en couleurs. Je peux également mentionner Until We Meet Again qui explore plus franchement cette idée avec le fil rouge du destin, une légende chinoise.

Qu’on croit ou non aux âmes sœurs, son concept est charmant. La Pluie offre une perspective intéressante des âmes sœurs en remettant en question son idéologie. Faut-il de se plier à son destin ou de le remettre en cause ? Est-ce que la rencontre avec la personne qui nous correspond parfaitement est plus importante que nos propres souhaits ? D’ailleurs, il suffit de s’intéresser au divorce des parents de Saengtai et Thiai.

De plus, la relation entre Phat et Saengtai ne repose pas seulement sur le fait qu’ils sont des âmes sœurs. Ce n’est qu’un élément qui ne devient pas l’unique cause de leur relation. Ce n’est pas qu’une question d’attirance inexplicable ou d’un besoin obsessionnel de se lier physiquement à l’autre. Le sexe est secondaire dans leur relation. Pour comparer, de nombreuses histoires surnaturelles et fantastiques mettent en avant le sexe comme un point clé dans la quête de l’âme sœur. Cela aboutissant souvent à des scènes de sexe dans tous les chapitres parce que les personnages ne savent pas se tenir. Or, ce n’est pas le cas ici.

En parlant de sexe, l’intimité des personnages est parfaite. Ce sont de belles scènes qui sont à la fois sexy et élégantes. Elles ont du charme et sont joliment mises en scène. J’ai adoré The Sign (et Billy torse nu, oui), mais les scènes intimes étaient seulement là pour satisfaire les fans. Dans La Pluie, elles ont un tout autre rôle. La tension gronde sans cesse, mais chacun respecte les désirs de l’autre. Saengtai n’est pas prêt, Phat le sait et il l’accepte. Cependant, Saengtai n’est pas non plus une biche chétive et ose faire plaisir à son partenaire en toute conscience. C’est une relation saine et respectueuse avec, en plus, des baisers magnifiques.

À première vue, la perte soudaine de l’audition est présentée comme une fatalité. Pourtant, je n’ai pas eu l’impression qu’il s’agissait d’un réel problème. Dans les mots, ça l’est, mais pas dans les faits. Ainsi, elle n’avait que pour intérêt de pouvoir échanger par télépathie. D’ailleurs, la mise en scène avec les particules apportait un réel charme à l’image créant ainsi une distinction claire. En revanche, la série connaît une faiblesse entre les épisodes 8 à 11. J’ignore le scénario de l’œuvre originale, cependant, c’est comme s’il n’y avait plus eu de bonnes idées (ou de temps) pour créer la relation annoncée entre Thian et Lomfon. Ce qui a donné un curieux désordre précipité. L’orage aurait dû arriver bien plus tôt sur ce point. Cependant, certaines actions et réactions des personnages ont donné plus de renfort aux scènes.

La relation entre frères était amusante et attachante. Les deux frères se disputent, mais reviennent toujours et savent qu’ils peuvent compter sur l’un et l’autre. L’idée d’une deuxième saison est séduisante, particulièrement si elle ose changer son fusil d’épaule quant à Thian et Lomfon. Peut-être qu’elle pourrait aussi apporter des réponses aux quelques questions laissées en suspens. Et même si ce n’est pas le cas, ça ne me gênera pas, car ce n’est pas non plus ce qui m’a empêché d’apprécier mon moment.

En bref, La Pluie, en plus d'être un phénomène ravissant, raconte une histoire d’amour qui remet en question l’idéologie des âmes sœurs sans pour autant dénigrer quiconque. Parce qu’en réalité, le destin est avant tout une croyance à laquelle on décide de croire ou pas. Libre a chacun de nous de suivre ou de défier notre destinée.

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Completed
Bump Up Business
1 people found this review helpful
by Link
Apr 9, 2024
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.0
Acting/Cast 7.0
Music 7.0
Rewatch Value 5.0

Oh my OOO !

Ce n'est pas du grand cinéma avec une intrigue profonde. Cependant, si vous aimez OnlyOneOf (ou même sans les connaître, d'ailleurs), les magouilles de l'industrie et les formats courts, avec aucun doute que ce petit drama pourra vous distraire le temps de sa durée.

Si vous ne connaissez pas le groupe (ou si vous ne l'aimez pas), peut-être que vous ne trouverez rien à ce drame. D'un autre côté, je n'aime pas l'idée de dire que c'est un drama pour les fans de OOO. C'est expéditif vis-à-vis de ceux qui n'ont jamais entendu parler d'eux (même si, je pense, que tous les amateurs de BL connaissent au moins le MV de LibidO) qui est merveilleux (si ce n'est pas le cas, vous savez quoi faire)). Personnellement, j'aime leur musique et leur style, mais je n'écoute pas religieusement ce qu'ils font. En fait, je vois ce drama comme une façon originale de faire parler du groupe.

Quoiqu'il en soit, on parle de fan service. Une pratique courante dans l'industrie maintenant et qui a envahie les réseaux sociaux. L'idée de briser l'image glamour du fan service est intéressante, mais elle sera peu exploitée. L'intrigue est là, mais peu consistante.

Les membres du groupe ne sont pas de grands acteurs, mais ils arrivent à mieux s'en sortir que certains acteurs actifs de l'industrie depuis plusieurs années. À titre comparatif (et personnel), Bump Up Business est bien meilleur que des KBL comme The Tasty Florida, My Sweet Dear ou First Love Again. Les deux premiers n'avaient pas de scénarios et des performances discutables, et le dernier (FLA) s'est royalement planté sur son casting en mettant un tiktokeur mignon, mais sans talent pour jouer (non, je me suis toujours pas remise de la scène de larmes).

En bref, c'est un webdrama rapide et facile. Les membres du groupe sont charmants pour la plupart, beaux pour d'autres et parviennent à être assez naturels pour créer l'illusion le temps du visionnage.

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Completed
Sugar Sugar Honey
1 people found this review helpful
by Link
Apr 7, 2024
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 5.0
Story 5.0
Acting/Cast 8.0
Music 4.0
Rewatch Value 3.0
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Le sel était à l'heure, mais le miel et le sucre ne sont jamais arrivés

Le titre semblait être un bel indice du sucre à venir. Même le résumé promettait une petite lampée de miel. Cependant, c'est un pot de sel saupoudré de quelques miettes que j'ai trouvé.

C'est vrai, je n'attendais pas grand chose de Sugar Sugar Honey. Une histoire simple, mais bien racontée me rend tout aussi heureuse qu'une histoire tordue et complexe. Cela dit, j'espérais y trouver un réconfort sucré. Typiquement ce qu'on recherche dans une petite romance - qui en plus met en scène un chef pâtissier.

Certes, le casting est bon. Kawazu Asuka est ravissante. Nagatsuma Reo est croquant avec ses cheveux longs. J'ai adoré leur différence de taille (péché mignon assumé), mais c'est tout... Il n'y a aucune attraction entre eux, aucun intérêt. Ils sont ensemble, mais pourquoi ? Aucune idée. Ils le sont, et c'est tout. La FL est un paillasson pour une ancienne adversaire et... et rien ! On découvre qu'ils viennent de la même ville et... et rien, encore ! Parfois, l'amour n'a pas besoin d'explication, mais ici, c'est vraiment prendre les mots aux pieds de la lettre.

En fin de compte, c'est adapté d'un manga et mit en scène comme tel. Ce qui ne fonctionne pas. L'histoire est fade et manque cruellement de profondeurs et d'émotions.

En bref, Sugar Sugar Honey est un titre trop salé pour une histoire qui se voulait sucrée.

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Completed
Eien no Kino
1 people found this review helpful
by Link
Mar 20, 2024
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 10
Music 7.0
Rewatch Value 7.0
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D'une beauté déchirante

C’est l’histoire d’un introverti et un extraverti. Le premier à besoin de temps, le second lui offre ce temps. Ensemble, ils évoluent et deviennent le numéro un de l’autre. Dans l’idée, c’est facile. Cependant, la réalité (aussi fictive qu’elle soit) est bien différente. Par la suite, toutes les subtilités qui font de ce drame une vraie tornade d’émotions s’ajoutent les unes aux autres.

L’histoire débute comme une tragédie et se termine sur une note qui se veut positive, bien que sensiblement salée. Eternal Yesterday est un drame qui mêle romance, drame et fantastique avec subtilité. Là où certaines productions seraient absurdes, ce drama parvient a garder toute sa beauté et sa valeur. C'est comme une séparation à l’aéroport. L’un s’apprête à s’envoler, tandis que l’autre reste sur place.

Au fur et à mesure, l’histoire dévoile que plus de profondeur et nous pousse à la réflexion. Chaque épisode connaît son émotion, bien que la tristesse soit pièce maîtresse. Pourtant, il est difficile d’ignorer la romance. À la fois radieuse avec quelques touches d’humour. Mais plus encore que la romance, c’est au casting qu’on le doit, en particulier aux deux acteurs principaux. Inoue Sora et Komiya Rio offrent des performances déchirantes et d’une grande beauté. Mitsuru (Inoue Sora), derrière son profond regard, possède des émotions fortes qu’il nous projette en plein visage sans discontinuer. À ses côtés, Koichi (Komiya Rio), bien qu’au tempérament plus léger, il pétille et possède un charme insouciant, mais pas dénué d’émotions. Les personnages sont attachants et viennent créer une alchimie unique.

En bref, Eternal Yesterday a brisé mon cœur. C’est un drame qui ne laisse pas insensible, peu importe qu’on aime les fins heureuses ou pas. De la tristesse découle des œuvres magnifiques, Eternal Yesterday en est une. C'est une histoire d'amour unique, soumise à l'épreuve du temps. Et c'est cruellement beau.

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Completed
BL Drama no Shuen ni Narimashita: Crank Up Hen
1 people found this review helpful
by Link
Mar 13, 2024
3 of 3 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.5
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 5.0
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Un drama gentillet tout en douceur.

I Became the Main Role of a BL Drama m'a rappelé les premiers JBL. Des romances légères et gentilles qui mettent en avant certains sujets, mais sans jamais devenir des incontournables. Ce sont des dramas mignons, des histoires qui font du bien sur le moment et dont on se rappellera vaguement dans quelques mois. Cela n'en fait pas de moins bons drames qu'un autre, pas du tout. Son empreinte est juste différente. Et à mes yeux, c'est exactement la façon dont je vois I Became the Main Role of a BL Drama.

Les thématiques abordées sont intéressantes. Tout d'abord, celles autour du personnage de Aoyagi Hajime. Le manque d'estime et de confiance en soi - dont une cause parentale. En effet, Aoyagi Hajime est au collège lorsque ses parents divorcent et ils se disputent sa garde. Non pas pour lui, leur enfant, mais pour ce qu'il pouvait apporter dans le portefeuille. On parle également du fait de toujours être considéré (même des années plus tard) comme le personnage d'un seul projet. À titre comparatif, on peut penser à Daniel Radcliffe qui aurait pu ne jamais réussir à s'enlever l'étiquette du sorcier. Akutsu Nichika était magnifique dans son rôle mettant en avant une délicate sensibilité sans en faire trop.

On parle aussi de fanatisme avec le personnage de Akafuji Yuichiro. C'est un acteur populaire et apprécié, mais il cache aussi quelques secrets. Il stan Aoyagi Hajime au point que son manager n'ait qu'une crainte, qu'il craque. Plutôt qu'être un stan, être un fan aurait suffit. Aujourd'hui, le fait de stan quelqu'un est moins extrême alors qu'à la source, on parle d'un fan extrême. Ce n'est pas le premier stan représentait dans un BL, mais ce niveau de fanatisme n'est pas quelque chose que je trouve amusant, au contraire. Ce trait de caractère de côté, Akafuji Yuichiro est un acteur passionné et une personne aimable et agréable. Abe Alan offre un chouette personnage.

Le reste du casting était également très bon. Ah... Et bien sûr, j'adorerais une série (ou un (long) épisode spécial) sur les managers. Saluons ensemble le syndrome du couple secondaire, ahah.

C'est un drama gentil et léger qui traite de plusieurs sujets, mais sans entrer dans les grands drames. Trois épisodes mignons et appréciables jusqu'à sa conclusion malgré une romance discrète.

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Completed
A Breeze of Love
1 people found this review helpful
by Link
Feb 17, 2024
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 10
Music 6.0
Rewatch Value 8.5
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Comme une légère brise à la saison des pluies (petit coup de cœur)

A Breeze of Love me fait penser à ces histoires d’amour qui n’ont pas nécessairement besoin d’explications. Elles existent avec sincérité et simplicité, et elles n’ont pas besoin de plus.

Sur le papier, l’histoire n’est pas si originale. Deux amis de lycée se séparent et se retrouvent cinq ans plus tard avec quelques pointes de rancœur. L’histoire des amis partageant des sentiments, mais refusant de l’avouer est assez classique. La différence est dans la façon dont les choses vont s’entrecroiser. Malgré sa lenteur, A Breeze of Love est pour moi une petite douceur dans laquelle j’ai aimé me fondre oubliant facilement ses quelques défauts.

Les personnages ne sont pas parfaits. On sait que très peu de choses sur Do Hyun (Kim Myung Chan). Il aime le basket et garde une rancune bien tenace envers Dong Wook. De l’autre côté, on nous explique rapidement que Dong Wook (Shin Jeong You) souffre d’insomnies sévères et que la présence de Do Hyun est une pilule magique. Et c’est à peu près tout. L’histoire ne s’attarde pas sur les détails de l’un et l’autre, préférant axer son énergie sur leur passé et le présent.

Leur relation rencontre beaucoup de non-dits, mais sans devenir dramatique pour un mot de travers. Au contraire, Dong Wook communique, tandis que Do Hyun, plus pudique, l’écoute et agit par la suite. La dynamique du duo est intéressante de bien des façons avec, en prime, une bonne alchimie. Elle est en accord avec l’ambiance du drame, à savoir de la douceur et une touche de retenue.

L’histoire alterne entre le présent et le passé. On découvre comment ils sont devenus proches et comment ils se sont séparés. C’est frais et on ne perd jamais cette douceur qui semble entourer ce drama (et cette relation). La photographie est sublime. Les scènes sont superbes avec une belle lumière tandis que la pluie vient peaufiner l’ensemble.

Leur dynamique n’a pas tellement changé, bien qu’au début, elle puisse faire quelques étincelles. Néanmoins, la relation ne prend vie qu’au dernier épisode. Si la romance est palpable tout du long, la relation se concrétise sur la fin. Donc la romance existe, mais la relation n’a pas le temps de commencer qu’on est déjà sur un générique de fin, c’est mon seul vrai regret. On ne voit pas Dong Wook et Do Hyun évoluer en tant que couple, c'est dommage. Les quelques scènes, ici et là, sont agréables, mais insuffisantes pour une romance.

Bref ! C’est un petit coup de cœur pour A Breeze of Love avec son histoire facile et honnête qui rappelle que l'amour n'est pas toujours un parcours du combattant.

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Completed
Twins
1 people found this review helpful
by Link
Feb 10, 2024
12 of 12 episodes seen
Completed 4
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0
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Une série légère et agréable sans prétention (et la découverte de nouveaux visages)

En commençant Twins, je n'avais pas d'attente particulière si ce n'était de m'amuser dans un drame sportif. Je me répète, mais j'adore la thématique du sport et les productions qui tournent autour. Le topo avait l'air amusant, alors pourquoi pas ?

Je vais commencer par les acteurs/personnages, parce que je n'arrive pas à comprendre pourquoi quasiment tout le monde a décidé qu'ils étaient mauvais ? La dernière fois que j'ai apprécié un drama thaï avec des acteurs débutants c'était The Yearbook (de mémoire, elle peut me faire défaut). Ici, nous avons une grande majorité d'acteurs débutants, dont les deux acteurs principaux (je considère Ryan comme un rookie, car c'est son premier rôle principal) et même si ce n'est pas parfait, c'était bien mieux que certains acteurs réguliers de BL thaïlandais de ces dernières années. Et surtout, ça fait tellement plaisir de voir de nouveaux visages.

C'est vrai, les personnages ne sont pas les pommes les plus mûres du panier.
Zee/Sprite qui ne sait plus jouer du jour au lendemain et qui tente de copiner avec son équipe, personne ne trouve ça louche... Zee est une tronche de cake. Sprite est plus sympathique même si je reconnais avoir eu un peu de mal au début. On fait facilement la différence entre les deux grâce à leur caractère bien distinct. Et de toute façon, Zee ne sait que faire la tronche.
Pour un premier rôle, Frame Ritchanon Sriprasitdacha ne s'en sort pas trop mal. Son jeu est un peu forcé et il semble raide dans sa gestuelle, mais c'était assez décontracté pour une première. J'attends de le revoir dans un futur projet.

First est mon personnage préféré. J'ai adoré la façon dont il parle en silence. Les mots dans les yeux. Le pauvre gars s'est fait balader par les jumeaux sur toute la ligne, mais il garde son calme parce que depuis le début, on ne le montre pas comme un sang chaud. À mes yeux, c'est le personnage le mieux écrit. Je sais que pas mal de personnes ont boudé le fait qu'il pardonne vite et que tout arrive très tard, mais comme l'a mentionné Fan2Dramas dans son avis, le fait de voir au fil de la diffusion ou de tout voir d'un coup peut nuancer la façon dont on perçoit l'ensemble. Et comme la vérité se dévoile tardivement, on ne va pas non plus pleurer pendant des heures.
Ryan Panya Mcshane était excellent dans son rôle. J'espère sincèrement le revoir dans un nouveau projet très prochainement et dans un rôle principal, évidemment. Le gars possède un vrai potentiel qui ne devrait pas être ignoré plus longtemps. J'ai même envie de croire qu'il pourrait être excellent dans des drames quotidiens thaï. Franchement, il a un truc.
Ryan est ma petite découverte de ce drama. D'une certaine façon, j'ai vu en lui ce que j'avais adoré en Man Trisanu Soranun (Jeng de Step by Step). Je n'ai absolument aucune explication pour ça, mais je voulais le mentionner... Quoique, j'ai adoré Man dans des costumes et j'imagine que First serait tout aussi élégant. Bref.

Pour la romance des deux zozos. L'alchimie entre les deux est là. Peut-être qu'elle n'est pas au point de faire exploser le thermomètre, mais elle est là et ils sont bons ensemble. Ils ont fait en sorte que ça fonctionne. Leurs baisers sont sublimes (celui de l'after-nuit-coquine dans les draps est si simple, mais si mignon). J'ai adoré me moquer des répliques clichées et ringardes à double sens et plus simplement de ce qu'ils dégageaient. C'était amusant !

Les autres personnages/acteurs sont tout aussi bons. J'ai apprécié la dynamique de l'équipe de volley. Pour ceux qui ne sont pas fans des drames de sport, il ne fait aucun doute qu'ils pourront quand même passer un bon moment. Le sport est présent, mais ne devient pas étouffant. Le drame n'est pas centré autour du volley et du jujitsu. Mon seul regret est la disparition d'un personnage, mais sans en savoir plus.

Au sujet de l'histoire...
Ok, ce n'est pas parfait. Des tas de choses se produisent sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Certains rebondissements ne ne surprennent personne. On n'a pas de suite quant aux conséquences des actes de tels ou tels personnages. Pourquoi Zee est-il aussi aimable qu'une râpe a fromage ? Tong et Boy ont des motivations pitoyables. Les parents sont... Bah, ils existent et voilà. Les quiproquos entre First et Sprite/Zee - First, t'es mignon, mais connecte deux neurones une petite seconde, tu veux bien ? Les malentendus ont un peu alourdis l'ensemble, c'est vrai.
Cependant, mon principal regret concerne la relation des jumeaux qui n'est pas exploitée alors qu'il y avait de quoi faire quelque chose. Pas forcément dans un style "tout est bien qui fini bien" et tout le tralala, mais avoir un peu plus de matière.
D'ailleurs, pourquoi les gens ont-ils décidé que Twins était un Not Me 2.0 ? D'accord, y'a un échange de jumeaux et c'est tout, littéralement ! Les deux séries n'ont rien en commun. Dans un autre monde, peut-être qu'elles seraient potes, mais en attendant, chacune est dans son propre monde sans rien en commun. À ce compte là, je peux dire que Twins est un You're My Sky 2.0. Sauf que non, toujours pas. Mais pourquoi ? Les deux séries ont la thématique du sport en commun. Mais toujours pas, non. Bref, je m'étale pour rien sur ce point alors qu'en réalité, on s'en fiche.

Pour résumer, Twins n'est pas parfait. Oui, Twins est avec des acteurs débutants. Et c'est vrai, quelques scènes n'étaient pas utiles sans parler des erreurs sur les intrigues. Pourtant, cela ne lui enlève en rien son côté divertissant. D'autant plus qu'il tente/offre quelque chose de nouveau plutôt qu'un énième BL scolaire avec des dialogues qui n'ont plus rien de surprenant et où le casting devient le caméo d'un caméo étant lui-même un caméo.

PS : Bon bah... Je me suis (encore) laissé aller, hein. Désolée.

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Completed
VIP Only
1 people found this review helpful
by Link
Feb 10, 2024
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

Une discrète histoire d'amour

Je ne sais pas tellement quoi en penser. Ce n'est pas un drama que j'ai envie de revoir, mais je ne l'ai pas complètement détesté non plus. En réalité, j'ai apprécié le côté très léger et effleuré en surface des premiers épisodes. Les choses deviennent plus concrètes sur la suite, mais sans non plus être un labyrinthe émotionnel. Certains éléments n'étaient pas nécessaires, mais globalement, une forme de douceur se dégage et c'est un point que j'ai aimé.

Le personnage de Liu Lu était adorable. Je l'ai trouvé d'une grande douceur, justement. Xuan Chen a rendu son personnage mignon et aussi doux qu'un chaton bien que parfois un peu trop niais. Pourtant, c'est le personnage qui m'a fait sourire et m'a réchauffé le cœur plus d'une fois.
Gu Jing est le visage plus dur avec un caractère plus marqué. Je ne suis pourtant pas convaincue par Stan Huang qui me paraît assez raide. Ce qui est dommage pour avoir aperçu quelques extras hors tournage où il semblait beaucoup plus lumineux.

Côté histoire, c'est un bon divertissement mais il est inutile d'en attendre de grandes choses ou des rebondissements à profusion. C'est l'histoire d'un auteur de roman qui va tirer son inspiration d'un propriétaire d'un restaurant de nouilles. C'est aussi simple que ça et pour une dizaine d'épisodes, c'est suffisant bien que les premiers épisodes puissent sembler longs pour certains.

En bref, VIP Only est un drama court et léger qui pourrait être comparé à un amour qui se veut discret, tout simplement.

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Completed
Pit Babe
1 people found this review helpful
by Link
Feb 10, 2024
13 of 13 episodes seen
Completed 4
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.5
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

Rouler des mécaniques… Mmh, presque !

Honnêtement, le début ne m'a pas emballé, mais quelque chose me disait de ne pas m'arrêter tout de suite. Vous savez cette intuition qui vous murmure de continuer, et vous ne savez pas comment ni pourquoi, mais vous le faites. Et bien, c'était ça ! Alors oui, Pavel et Garfield étaient deux bonnes motivations. Cela dit, aussi cool que soit Pavel et aussi charmant que soit Garfield dans ses tenues noires, leurs beaux yeux n'auraient pas suffit. Entre-temps, l'épisode 07 (ou 08 ?) est arrivé, et c'est à ce moment que j'ai réellement trouvé de l'intérêt à l'histoire.

Pour moi, Pit Babe est scindée en deux parties. La première se concentre sur la course automobile, qui permet également de mettre les couples et la majorité des personnages en place. La seconde partie est lorsqu'on sort la tête du garage. À partir de celle-ci, j'ai vraiment aimé la tournure de l'histoire.

Tout d'abord, la première partie.
À mes yeux, c'est trop lisse. Et cela vient d'une fille ayant grandi avec un grand-père et un père qui travaillent dans un garage rempli de voitures et de motos en tous genres. Si les écuries professionnelles sont d'une qualité irréprochable, dans un drame comme celui-ci on s'attend à un peu plus de cambouis sur les mains.
De même pour les courses. On sent les limites du budget dans les arrières plans. Pas de foule, pas de spectateurs, pas d'acclamations. C'est vide. Tout est trop propre alors qu'on parle de bagnoles et qu'un peu de cambouis sur la joue peut faire la différence.
De ce fait, j'ai tendance à penser que cette partie avait pour but de rendre les personnages « cool », tout en plaçant les antagonistes et les problèmes à venir.

Ensuite, la seconde partie.
Depuis le début, la plupart des personnages sont là, mais ils n'apportent pas forcément grand chose. Certains peuvent même passer pour des figurants. Tandis que les autres sont présents, ils disparaissent quelques épisodes puis reviennent d'on ne sait où… Malgré tout, j'ai adoré le virage dans cette seconde partie. Elle apporte de l'action avec un solide bagage émotionnel. D'accord, c'est parfois tiré par les cheveux avec des plans foireux et où les gentils sont stupides, mais ça reste rythmé et entraînant pour qu'on reste accroché jusqu'au bout.
Cette seconde partie offre un bon mélange de romance, action et émotion.

Côté casting et pour aller à l'essentiel, Pavel (Babe) était bon. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, c'était plaisant. Son jeu s'est considérablement amélioré depuis 2 Moons et son charme s'est accentué de la meilleure des façons. Pooh (Charlie) m'a parfois donné l'impression de surjouer (et parfois d'être un peu psycho), mais il est resté assez sympathique.
C'était agréable de revoir Nut (Way) et comme pour Pavel, son jeu a beaucoup évolué depuis Oxygen. Pop (Winner) et S (Tony) étaient des raclures que j'ai adoré détester. Sailub (Alan) et Pon (Jeff) sont un petit bonbon qui, si on n'y fait pas attention, pourrait voler la vedette sans problème.
Pour finir, Ping (Pete) est clairement sous exploité, tout comme Garfield (Kenta). D'ailleurs, puis-je mentionner à quel point ma frustration est immense vis-à-vis d'eux ? Sérieusement ? Rien de plus ? Aucun regard, aucun échange, pas même un petit signe ? Humpf !

Pour résumé, la première partie a rencontré un fort succès. Il est inutile de faire un dessin sur les raisons principales de son succès. Cependant, Pit Babe révèle tout son potentiel grâce à sa seconde partie et nous dévoile un univers entraînant, jonglant entre romance, action et émotion, le tout avec une belle photographie.

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Completed
Chains of Heart
1 people found this review helpful
by Link
Feb 9, 2024
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.5
Music 7.0
Rewatch Value 5.0
This review may contain spoilers

Imparfait, mais ça fonctionne

Malgré les critiques assez mitigées et négatives autour de Chains of Heart, c'est un drama que j'avais prévu de regarder avant même sa diffusion. Je suis toujours enchantée lorsqu'un drama s'éloigne des bancs d'école ou souhaite nous proposer quelque chose de différent. C'est vrai que Chains of Heart n'est pas parfait, semble confus plus d'une fois et est une blague de mauvais goût quant à son final, mais il reste une proposition franchement honnête si on accepte de fermer les yeux ici et là.

À trop être sur le qui-vive, il devient plus facile d'assembler les pièces du puzzle. Chains of Heart n'est qu'un 1000 pièces, donc les contours sont assez rapides à faire. Par la suite, la confusion peut rendre la tâche plus ardue, mais on fini toujours par soit essayer et réussir, soit attendre que le drama réponde à sa propre confusion. Malgré tout (et ce n'est que mon avis de faiseuse de puzzles de 1000 pièces) l'histoire tient la route grâce à une pointe de subtilité sur certains aspects de l'histoire.

Certes, certaines scènes sont vraiment trop théâtrales. Plutôt que d'être prise dans le feu de l'action, j'étais plus secouée de petits rires. Mais si vous aimez le BL, alors vous êtes désormais capables de prendre une majorité des intrigues et scènes d'action avec le sourire plutôt que trop de sérieux. La proposition de départ était honnête et nous change des décors de ces dernières années, donc je suis toujours preneuse dans l'idée.
D'ailleurs, les décors sont superbes. On quitte les grandes villes pour de magnifiques plans en forêt. C'était très agréable et rafraîchissant.

Pour remettre dans le contexte (et parce que je ne reprends que le résumé et ne mentionne rien que vous ignorez à ce stade). Ken et Din étaient ensemble. Din disparaît et Ken se retrouve donc seul. Deux ans plus tard, Lue croise la route de Ken.
Afin de placer l'histoire, on assiste à de nombreux flash-back sur la relation entre Ken et Din. J'ai eu quelques regrets quant aux flash-back de Ken et Din. C'était beaucoup de scènes intimes. Si au fil des épisodes ça ne reste pas cantonné aux roulades dans les draps, c'était un chouïa de trop. La détresse constante de Ken depuis la perte de Din est clairement montrée. Cela montre également que leur relation n'était pas seulement charnelle. Au travers de petites scènes quotidiennes, on sent tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Même si, encore une fois, la détresse de Ken est trop accentuée après six épisodes. Mais je chipote.

Je ne vais pas m'étaler sur la romance par crainte de spoiler sans le vouloir. Je vais seulement dire que l'histoire entre Ken et Lue manque un peu de subtilité. Une réplique hilarante dans l'épisode 07 envoie clairement balader la subtilité dans toute sa splendeur ahah. Mais c'est une romance qui fonctionne et qui est très plaisante sur son évolution et qui trouve son apogée lorsque les masques tombent.
La famille de Din envers Ken est exceptionnelle. C'était une très belle relation avec tellement de bienveillance et d'amour. En temps normal, les belles-familles sont diaboliques, mais ici, c'était juste rafraîchissant d'avoir une entente aussi saine.
Les antagonistes sont un peu (beaucoup) caricaturaux, mais d'un autre sens, les héros aussi, donc dans l'idée ça fonctionne.

En revanche, la fin est indigne. J'ignore si c'est le cas dans le roman original, mais c'est franchement décevant de s'impliquer tant pour cette fin. Paf, générique ! Ok... Au départ, je voulais mettre un 8/10 à l'histoire, mais le final me fait retirer un point.

Bref ! Est-ce que je le recommande ? Oui, mais tout en ayant conscience que la fin pue. Autrement, ça reste un drama entraînant qui sort des sentiers battus avec un très bon équilibre entre famille, amis, romance et action.

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Completed
Gyeongseong Creature
1 people found this review helpful
by Link
Jan 31, 2024
10 of 10 episodes seen
Completed 2
Overall 7.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 5.0
Rewatch Value 6.0

Le meilleur ennemi de l'Homme, c'est l'Homme lui-même !

L'idée de donner un visage commun à la laideur des actes commit pendant la colonisation de la Corée par le Japon est excellente. Si bien que La Créature de Kyŏngsŏng est un excellent drama sur ce point.

Pour ma part, j'ai été incapable de me prendre d'affection pour les personnages. Ils étaient en danger ? Ils risquaient de mourir ? Je ne m'en souciais pas plus que ça. J'en ignore les raisons. Pourquoi j'étais si hermétique aux personnages ? Aucune idée !
Et pourtant, cela ne m'a pas empêché d'être entraînée par l'histoire. Elle possède les bons ingrédients pour m'accrocher (et cela malgré un final que je trouve sujet à débat, mais j'y reviendrais ci-après). Dont l'horreur et l'anticipation avec un côté fantastique (ou de SF, je suis encore partagée sur ce point).

À mes yeux, la créature est sous-exploitée. Oui, sa nature de tueuse redoutable est avancée et mise en scène plus d'une fois, mais tuer pour tuer n'était pas son unique intérêt, j'imagine. J'ignore si Kang Eun Kyung développera plus en profondeur dans la deuxième saison, mais j'ai trouvé qu'il lui manquait un rôle. Bien sûr, sans la créature on aurait seulement un drama historique de guerre. Avec elle, on obtient un drama historique de guerre d'anticipation. Elle fait la différence, mais elle ne semble que figurante même si elle représente à merveille le reflet des actes perpétrés lors de la colonisation de la Corée par le Japon.

Les décors sont superbes tout comme l'ambiance qui jongle entre l'angoisse, l'effroi et la tension. Jung Dong Yoon s'amuse beaucoup avec les lumières, nous bloquant parfois la vue ou nous mettant au même niveau que les personnages, ignorant ce qui avance dans le noir des sous-sols.
Je vais rapidement parler de la fin ouverte que j'ai trouvé décevante. J'ignore si elle était prévue dès le départ ou si Netflix veut un peu plus de gâteau. Le final apporte avec lui de nombreuses questions. D'autant plus que la suite se déroulerait à notre époque. Au fil de la première partie, tout nous poussait à croire que la créature était une déesse, car parfaite. D'autant plus qu'une réussite est rarissime. Sauf qu'il traine toujours un œuf ou deux quelque part - même quand ce n'est prévu. Mais comment expliquer deux réussites ? Ou trois ? Et pourquoi pas quatre ? Mieux encore, pourquoi passer de 1945 à aujourd'hui d'une saison à l'autre ? En fait, ce final enfonce beaucoup de portes. Pour cette raison, j'aurais préféré une fin fermée, quitte à rouvrir une porte ou deux sereinement.

Certes, le battage médiatique autour de La Créature de Kyŏngsŏng pourra en décevoir plus d'un. C'était mon cas lorsque j'ai commencé à me rendre compte que les personnages n'avaient aucun intérêt à mes yeux (et encore moins une romance qui n'a rien à faire là), ainsi que des scènes longues qui traînent pour rien.

Cela dit, je ne peux pas m'empêcher de voir un drama qui amène un vent de fraîcheur à l'Histoire coréenne sous couvert d'une œuvre à la fois historique et fantastique pour l'illustrer.

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