Completed
Tinted With You
6 people found this review helpful
by Link
Jan 16, 2022
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 4.0
Story 4.0
Acting/Cast 5.0
Music 5.0
Rewatch Value 1.0

Idol Romance et son attrait du vide...

Idol Romance est aux dramas BL coréens ce que GMMTV est aux BL scolaires thaïlandais : sans (trop) surprises la majeure partie du temps malgré de bonnes idées. On sait globalement à quoi s'attendre en général, il est donc facile de ne pas élever ses attentes à un niveau qu'il sera difficile d'atteindre. Et si c'est surprenant, alors cela ne sera que positif.

Tinted With You est assez simple et sans aucune complexité. Que ce soit le scénario (pas très recherché) ou les portraits des personnages (classiques), aucune prise de risque. Il n'est pas complètement mauvais, mais il aurait mérité un meilleur traitement. D'autant plus que les grandes lignes de l'intrigue avaient un très bon potentiel. Cela dit, rien ne sera exploité à sa juste valeur.
Les plans sont simples tout comme les dialogues - certains sonnant un peu forcés, malheureusement. C'est rapide, ça manque de développement, mais on regarde jusqu'au bout parce qu'après tout, ce n'est pas si long.

Bref, Tinted with You ne donne pas grand chose, mais permet de s'occuper une petite heure.

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Completed
Aristocrats
3 people found this review helpful
Jan 16, 2022
Completed 6
Overall 7.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 7.0
Rewatch Value 7.0

Je suis aristo, c'est pas de pot !

Les films de cinéma indépendant japonais respirent toujours l'air du temps et nous obligent souvent à regarder notre société dans les yeux. Anoko is an Aristocrat ne déroge pas à la règle et ambitionne de résumer la condition féminine (japonaise) des années 2010 en 2 h. Bien sûr, ne vous attendez pas à des révélations ou quoi que ce soit d'original si vous connaissez un tant soit peu la société japonaise au-delà des clichés de savoir vivre et de finesse. Dramas et autres supports mettent en scène, depuis des décennies, les aspirations d'indépendance des femmes dans une des dernières sociétés patriarcales des pays dit riches. Indépendance qui rentre continuellement en contradiction avec le syndrome du conte de fée "mariage/petite famille modèle avant 30 ans", qui a la vie dure dans l'imaginaire collectif. Ce film aurait tout aussi bien pu sortir il y a 10, 20 ou 50 ans. D'autant plus que la réalisatrice, Sode Yukiko, ne cherche pas à en mettre plein les yeux par une production outrancière ou des décors à couper le souffle. J'irai même jusqu'à dire que le choix des acteurs, peut-être pour une question de budget, n'a rien de tape à l'œil. Même s'ils sont tous très bons dans leur rôle.

L'argent, c'est vraiment un sujet central dans ce film inutilement coupé en 5 chapitres, comme un roman, dont il est justement une adaptation. Sur la longueur, on comprend mal ce choix qui n'apporte pas grand-chose. Oui, les allez-retours entre le présent et le passé sont constants, dévoilant petit à petit les relations qui lient chacun, mais cette mise en scène fait assurément très scolaire. Comme cette surenchère dans le lourd quand notre héroïne aristocrate mets les pieds dans un Izakaya où les toilettes n'ont plus été nettoyées depuis l'époque Edo et les hommes semblent sortir de prison tant ils sont rustres. Parallèlement, la rencontre avec son futur marie est tellement surjouée dans le côté prince charmant qu'on espère rapidement avoir affaire à un serial killer pour faire disparaitre tout ce miel qui a dégouliné sur l'écran.

Heureusement ou malheureusement, il n'en est rien et le film continue à dépeindre la vie de femmes (les hommes sont au boulot ...eux) de différents rangs sociaux. Tokyo est présenté comme le mix de Neuilly et Bombay où les castes ne se mélangent pas ou alors juste dans les bars à hôtesses. Pourtant, ses femmes vont se rencontrer et apprendre chacune l'une de l'autre. C'est bien des discussions calmes et posées auxquelles vous allez assister. Sans effusion de colère entre la femme et l'ex-maitresse ou de jalousie pour les autres protagonistes, moins riches, moins intégrées, etc... Avec des renoncements pour chacune d'elle, mais également l'espoir d'une vie meilleure.

Le parti pris de situer l'histoire dans un monde recroquevillé sur lui-même de politiciens, médecins ou avocats n'est qu'un prétexte pour nous présenter une liste non exhaustive de profils féminins d'aujourd'hui. Si finalement, les aspirations de liberté et d'être maître de son destin apparaissent comme évidentes à toutes, chacune cherche à y parvenir à sa manière. Même si le point de vue de la réalisatrice ou du roman suggère, en filigrane, qu'on ne peut pas être heureux en couple... pour une femme... au Japon. Car une fois de plus, indépendance rime avec shigoto, shigoto, shigoto. Mais quel dommage encore, que dans une ville de 30 millions d'habitants, on nous présente les incontournables bars à hôtesses comme le seul moyen de gagner sa vie pour une provinciale. Malheureusement, au bout de quelques dizaines de minutes, je ne voyais plus que des tonnes de clichés dans ce film qui joue du coup, selon moi, en la défaveur de la cause féminine.

Les hommes sont vus au mieux comme des machos arrivistes, au pire comme des parasites soulards et dégueulasses, jusqu'au propre frère de Mizuhara Kiko. Le dégout suggéré au spectateur envers les hommes n'a apriori pas suffit à la réalisatrice, puisse qu'elle dépeint les femmes des générations "d'avant" comme des complices ou responsables du manque de liberté de la femme moderne. Les mères et grands-mères sont critiquées, en décrivant des situations obsessionnelles sur l'argent ou la succession. Tout est too much, mais nul doute que ce film satisfera un bon nombre d'occidentaux tellement contents de vivre dans un pays si avant-gardiste sur les droits sociaux, complètement à l'opposé d'un Japon rétrograde. J'en viens à me demander si Mizuhara Kiko n'a pas été choisie justement pour ses origines américaines. Je sais, je vois le mal partout. En Mikasa du dispensable Attaque des Titans, le film, ça peut se justifier, mais là ... Vouloir différencier physiquement les deux actrices principales, à ce point, me met mal à l'aise, surtout si c'est pour opposer un Japon traditionnel (la pureté) et moderne (le mélange). L'histoire n'avait pas besoin de ça et je m'excuse d'avance de mon interprétation erronée, au cas où.

Ne vous m'éprenez pas, je n'ai pas détesté le film. La contemplation des visages, des regards en gros plans, les silences et non-dits, la fin ouverte, tout rappelle le cinéma de Hamaguchi Ryusuke. Mais j'aurais tant désiré, à l'instar d'une Valérie Lemercier qui sait se moquer de l'aristocratie sans lui cracher dessus, que les messages passent avec un peu plus d'humour. La vie des gosses de riches n'est pas simple, mais de là à la présenter toujours comme une cage d'orée. La vie des provinciaux, non plus évidemment, mais pourquoi imaginer constamment que les femmes n'ont que leur corps, pour survivre à Tokyo. Ou encore, que l'on ne peut être heureux que dans un métier artistique, à parcourir le monde en éclaboussant son indépendance et son bonheur aux visages de tous.

Désolé pour le son de cloche sûrement différent des autres critiques dithyrambiques sur ce film. Certains diront même que c'est facile pour moi de critiquer, puisque je suis un homme. Et c'est surement là que l'on sent le plus notre différence de castes.

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Completed
Gu Family Book
0 people found this review helpful
by Lars
Jan 16, 2022
24 of 24 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 8.5
Rewatch Value 9.0
This review may contain spoilers

Divertido e emocionante

Acabei de ver este dorama, procura do como sempre uma relação divindade x humano, e não me arrependi em nada. A atuação principalmente dos protagonistas sao bem simpáticos, parece ate que eles se dão muito bem por trás das cameras também, pelo menos é esta a sensação e isso é ótimo. Logo de cara já me aproximei demais dos pais do protagonista, apesar de eu achar que a paixão foi do nada, eu entendo que isso foi o prequel então tinha que ser meio corrido mesmo, mas nao deixei de ser encantador, eles dois juntinhos, e terminando porém em desastre, e confesso que me surpreendeu ve-los vários episódios depois, aparecendo convenientemente no mesmo momento (tevr justificativa mas achei bem vago, mas quem liga, eu gostei) e eles dois juntinhos depois foi emocionante também, queria que eles tivessem um final feliz, mas nem o casal principal teve, apesar do grande timeskip no final, que foi bem legal também. O final foi bem emocionante e o timeskip ainda teve tempo pra ter cenas engraçadas, revendo alguns personagens próximos ao protagonista, neste sec. Mas bem falei demais do inicio e fim, mas pessoalmente, mesmo as vezes o fim sendo obvio, o miolo tem que prender, e esta história me prendeu de um jeito que praticamente engoli os 24 episódios em poucos dias, os altos e baixos eram muito bons, o toques de comédia era no tempo bom também, assim como nos momentos tristes, senti raiva de alguns personagens, porque foi ótimo, pois envolve ainda na trama. E o casalsinho... aah são uns amorzinhos, eu gosto muito de crosdressing pois para mim, deixa a garota com mais atitude, e esta era bem forte de personalidade, ela sabe lutar, não fica dependendo do seu namorado, mesmo ele sendo um ser imortal, eu gosto quando a garota também é independente e pé no chão e eu adoreeeei as cenas de comédia que ela fugia dos afazeres domésticos quando a obrigaram a tomar deveres de mulher. Quando ao meio-divino, o protagonista muito simpático, foi ate uma surpresa para mim pois o único dorama que o vi como protagonista, foi em uma odisseia coreana e vamos dizer que ele me parecia bem... apático (?) Atuando naquilo. Mas aqui, ao contrario, encontrei todo o carisma e espectro de atuação que esse ator possui, totalmente diferente, aqui seu personagem era muitas vezes explosivo, carismático, engraçado, e a evolução do personagem vou visível ao longo dos episódios, ele dominando o seu recém achado, lado místico, o fez amadurecer. Os outros personagens secundários também tem seus momentos, e tem certa relevância na história, u s mais que outros claro. Enfim, é um dorama que provavelmnte irei rever futuramente!
Ps. Para mim o final deu uma sensação de quererem continuação, uma pena que não teve :,)

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Completed
Lovestruck in the City
0 people found this review helpful
Jan 16, 2022
17 of 17 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

Rencontres, amours, séparations, re rencontres... l'histoire éternelle mais si bien racontée !

L’aspect « télé réalité » donné à l’histoire par la présence invisible de l’enquêteur, auquel les personnages s’adressent régulièrement en regardant directement la caméra, donc à nous, plus les épisodes courts (35 mn)donnent à ce drama un côté très original.
Les personnages font même parfois du placement de produit en direct, comme dans une vraie émission de télé. Les séquences son courtes, les flash-back utiles parce qu’explicatifs et on n’en abuse pas ! Les choses semblent simples, le ton est léger, l’humour présent, puis peu à peu la complexité du cœur humain, la même pour tous, rend cette série assez universelle !
Encore une fois ce sont les femmes qui ont la plus forte personnalité, chacune dans son style, et il semble que les dramas coréens traduiraient peut-être une évolution positive de la façon d’envisager la condition féminine.
L’un des couples va se briser, parce que l’homme, qui aime pourtant sa femme profondément, ne peut accepter qu’elle ait choisi un mode de vie qui n’entre pas dans le cadre des règles sociales. L’héroïne dit clairement que l’amour n’est pas sa priorité, mais plutôt la recherche de sa propre connaissance et l’acquisition de l’indépendance financière… Entre parenthèse, je ne sais pas si j’aurais cette belle lucidité en face d’un Ji Chang Wok beau, gentil plein d’attentions et amoureux fou… Mais ceci est une autre histoire !
La réalisation est enlevée, ça ne traîne pas en plans infinis sur des échanges de regards, ou en répétitions sans fin du même plan sous différents angles (je n’aurais pas cru dire ça d’un dama coréen un jour ! parfois ça va presque trop vite ! )
Les acteurs sont excellents, particulièrement le couple vedette, mais le reste aussi, et ils assument tout à fait le principe du soit-disant reportage, ce qui met leur jeu sur deux plans : entre eux et en face de la supposée caméra.
J’ai trouvé la fin frustrante, puis je me suis rappelé que je détestais les fins bisounours ou chacun trouve sa chacune « et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfant ». C’est une fin qui n’en est pas une, parce qu’on a eu une tranche de la vie de ces 3 couples qui va continuer après le départ de la caméra et de l’interviewer, donc rien n’est gravé dans le marbre, le triste comme le joyeux !
La musique, pas fait attention, donc c’est parfait !
Au total, je recommande vraiment ce drama, qui offre des séquences de soleil, mer et plage, et aussi de neige avec beaux manteaux, pétillant mais cependant long en bouche !

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Completed
Live Up to Your Name
0 people found this review helpful
Jan 16, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 5.5
Rewatch Value 6.0

le twist temporel soutenu par la comparaison médecine orientale/médecien moderne

Naturellement Heo Im et Yeon Kyung vont se rencontrer, et … Vous devinez la suite !
Ce n’est pas là que réside l’originalité du récit ! Evidemment il va y avoir le choc culturel entre Joseon du XVIe et Corée du XXIe ! Et là c’est un vrai plus du drama, car il n’y aura pas de gags ridicules ni de situations trop invraisemblables (sauf le fait du voyage temporel, mais c’est l’hypothèse de départ)
Heo Rim, enfin, Ki Nam Gil interprète magnifiquement, l’ébahissement, l’incrédulité, la curiosité, d’un grand médecin oriental confronté à la médecine moderne et à la vie moderne elle-même. Même quand Heo Rim s’adapte peu à peu il reste toujours venu de loin, d’ailleurs il doit traduire le hangul en chinois pour comprendre les panneaux écrits… C’est toujours amusant ce genre de situation pleines d’anachronisme !
Il y aura plusieurs aller-retours temporels au cours du drama, voulus, ou pas, et cela permettra à Heo Rim de comprendre que rien ne change vraiment sous le soleil, qu’en Corée comme à Joseon, les relations, la fortune, la naissance sont toujours nécessaires à l’ambition, et que le choix de vie réside ailleurs, dans la raison profonde du désir d’être médecin, la même quelle que soit l’époque : la fortune, ou le soin du patient !
C’est un drama réconfortant, avec sa dose d’humour, d’émotion, d’amitié et de tendresse (la romance s’apparente plus à la tendresse qu’à la passion) ses méchants et ses gentils, pas trop caricaturaux, le triangle amoureux est à peine esquissé, l’essentiel du drama restant le chemin personnel que les deux héros doivent parcourir chacun, pour se trouver eux-même et faire de leur rencontre improbable et peut-être sans lendemain un nouveau départ.

En bref, je l’ai beaucoup aimé, et j’ai découvert Kim Nam Gil, que je ne connaissais pas, du coup je vais sûrement regarder « the fiery priest » !

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Completed
Live
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Jan 16, 2022
18 of 18 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 3.5
Rewatch Value 7.0

les débuts de jeunes dans la police de patrouille de Séoul...

En fait il n'y a pas d'histoire !
  ça commence avec la recherche désespérée d’un boulot par  deux jeunes gens, Jeong-O et Sang-Su, qui  finissent par intégrer l’école de police parce qu’il faut bien manger !
Et ça continue avec l’école, la formation (pas rigolote) puis l’entrée dans le service actif comme stagiaire, ou cadet.
Pendant un peu plus d’un an on va les suivre, et rencontrer avec eux les autres, plus anciens, les officiers, se confronter à une hiérarchie débile, affronter des scènes de crime, des bagarres d’ivrognes, des querelles conjugales, des violeurs et des voleurs, mais des moments de joie, de rire et d'amitié…
On va entrer aussi dans la vie personnelle de quelques uns, voir comment ils se débrouillent pour assumer travail et famille… On va voir ces jeunes gens évoluer, et finir par donner un sens plus élevé à leur travail de police. On voit aussi les chefs, après 20 ou 25 ans de maison, obligés de s'humilier pour plaire à la hiérarchie, tout en gardant fermeté et humanité envers leurs subordonnés.
Il y a 18 épisodes et j’aurais bien aimé qu’il y en ait 3 ou 4 de plus !!  (et je ne dis pas souvent ça ! ) Parce que ce n’est pas comme si une intrigue commençait et finissait, c’est la vie qui se déroule avec ses aléas ! Il y a de grands moments de tension, ou d’émotion, ou de franches rigolades, un tout petit peu de romance, beaucoup d’humanité  !
 Et pour une fois il n'y a quasiment pas de beuverie systématique (du moins entre les protagonistes)  car, dit en passant, ce recours systématique à l'alcool me fatigue un peu dans les dramas ! Mais revenons à nos amis :
Je ferai la même critique que pour « Prison Play book » : ce drama semble être fait à la gloire de la police de patrouille de Séoul et celle que nous suivons est parfaite en tous points !     Mais je ne l’ai pas lâché, ne me suis pas ennuyée une minute ! C’est cru, c’est hard, c’est drôle, c’est vivant et parfaitement interprété par les deux jeunes et quelques vétérans qu’on a beaucoup vus et qui sont vraiment d’excellents acteurs ! Si vous cherchez la romance gentille, passez votre chemin, mais si vous voulez une ouverture sur ce qui pourrait bien être une réalité de la vie coréenne, c’est ce qu’il vous faut !
Les chansons ne sont pas gênantes, même si j’aurais préféré qu’elles se cantonnent au générique !  

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Life on Mars
0 people found this review helpful
Jan 16, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 10
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

Le déplacement temporel est toujours un excellent ressort dramatique !

J’y suis allée avec méfiance, et uniquement parce qu’une amie très chère me l’avait conseillé, parce que je suis très rétive aux remake d’où qu’ils viennent et qu’en plus j’adore la série anglaise originale avec John Simms et Philip Glennister.
Mais non seulement je n’ai pas été déçue par cette version coréenne mais je l’ai adorée, car j’ai retrouvé la trame de l’original, mais avec ce qui fait qu’on aime les dramas : le ton et l’humour coréens bien particuliers à ce pays.
Les acteurs sont excellents, particulièrement Jung Kyoung Ho, qu’on ne présente plus, et Park Sung Wong que j’avais très apprécié dans Man to Man. le seul rôle féminin marquant est Ko Ah Sung, l’officier Yoon, que je ne connaissais pas et qui est absolument parfaite !
Il y a au début le clin d’œil vers la série originale : Han Tae Jo se penche par la vitre avant d’une voiture vide où la radio passe…Life on Mars par David Bowie !
Le scénario est parfaitement maîtrisé, entremêlant très habilement le « passé » de Tae Jo qui en fait est son futur (vous me suivez ?) et son passé qui est devenu son présent quand il se trouve en face de sa famille ! ça a l’air compliqué, mais on suit très bien !
La psychologie des personnages est juste, les comportements n’étaient pas les même il y a 30 ans, et la confrontation entre ces deux façons de concevoir le travail de la police est un ressort important, le même d’ailleurs que la série anglaise avait très bien exploité. La confrontation entre deux fortes personnalités qui vont peu à peu apprendre à se connaître et s’estimer est très bien écrite, et vive la bromance !!
Nous suivons plusieurs fils à la fois : la découverte par Tae Jo de ce qui a marqué son enfance et qu’il avait oublié, son adaptation plus ou moins difficile dans cet univers où tout lui paraît étrange et où il semble parfaitement bizarre et insupportable à ses collègues, et l’intrigue policière qui finit par réunir tous ces éléments. Tae Jo a souvent l’impression qu’on communique avec lui par la télévision, ou la radio, cela donne un ton fantastique, bien que ces communications se finissent toujours par se trouver expliquées d’une façon rationnelle, nous ne savons jamais s’il entend ou s’il hallucine. L’autre personnage central, c’est le capitaine, qui sous des dehors rudes et même brutaux cache bien plus d’humanité et de compréhension qu’on pourrait s’en douter…
Nous sommes conduits tout du long de l’histoire vers un dénouement dont on ne peut jamais imaginer ce qu’il va être et de fait ce drama reste fascinant et surprenant jusqu’à la toute dernière image !

Je ne peux donc que le conseiller fortement ! Comme je l’ai adoré j’ai entrepris de le traduire ! A l'époque il n'était nulle part en VOSTFR !



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Completed
Life
1 people found this review helpful
Jan 16, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 8.0
Acting/Cast 9.5
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

L'hôpital est-il un service de soin ou une tentreprise rentable ?

Sauf que déjà c’est un drama médical avec quasiment jamais de scènes médicales, ou très peu…  
De plus c’est un drama très déstabilisant car rien ne se passe comme on s’y attend.
Certes, le Président n’est pas sympathique… mais il aime les chiens.  
Le héros a des airs de chevalier blanc…mais il pratique la dénonciation anonyme !  
Les médecins défendent leurs principes, mais, ils ne crachent pas sur les primes qu’ils pourraient avoir en vendant un peu leur âme !   On s’attend à chaque instant aux balises habituelles du genre, affrontements, défaites apparentes et victoire finale et triomphante, mais ça n'est jamais comme ça que ça se passe.  

Bref, tout ça pour dire que l’intérêt fondamental du drama, c’est la psychologie des personnages et l’image (un peu effrayante, je l’avoue) de la médecine capitaliste à la manière coréenne !!  
Le pur romanesque est remplacé par  la force de la réalité de la facilité avec laquelle ont peut perdre son âme, s’il n’y avait pas ici et là un élément ou deux pour vous rappeler l’essentiel… Comment on peut se battre, même si on n’est pas parfait, pour un idéal plus grand que soi.
Si la fin est satisfaisante dans sa logique elle est loin du happy end, et quant à la Romance, et bien, il y a des sentiments, (amour, amitié, fraternité) mais vraiment discrets, délicats, et d’autant plus touchants mais pas du tout de romance (autant vous le dire de suite : personne n’embrasse personne ! jamais ! d’un bout à l’autre des 16 épisodes, et moi, ça ne m’a pas manqué du tout ! ce n’est pas le genre du drama !)
Mais n'allez pas croire qu'on s'y ennuie ! En tous cas moi je ne l'ai pas lâché, d'un bout à l'autre !
Là dessus, une interprétation excellente, Cho Seung Woo est un Président froid, ne suivant que son but… sauf que c'est quand même un homme et pas un robot… Les autres sont tous à la hauteur, Lee Dong Wook, Yoo Jae Myung  particulièrement (il affrontait déjà Cho Deung Won dans Stranger ! ) Ah ! et j'oubliais la belle histoire entre les deux frères Lee Dong Wook et Lee Kyu Hyung (2è fois que je le remarque comme un excellent acteur, celui-là      ! )
J'ai trouvé "Life" passionnant, même si le romanesque est à trouver dans la description du réel sans le romantique… et un énorme plus : PAS DE CHANSON !!! (sauf le générique, et elle est très supportable et très courte ! )  

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Completed
Law School
0 people found this review helpful
Jan 16, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 9.5
Music 6.5
Rewatch Value 6.5

Où le professeur enseigne le droit à travers son propre procès...

J’ai beaucoup aimé ce drama, qui mêle habilement l’enquête policière (pratiquement sans policiers !) et le déroulement juridique parallèle, deux domaines dont je raffole dans les dramas.
Car toute l’enquête va être conduite en donnant aux étudiants qui veulent innocenter leur professeur un cours de droit magistral et in situ ! J’avoue qu’au début le langage technique juridique m’a un peu freinée, (je ne suis pas allée à Hankook, malheureusement !) Mais de la même façon dont je me suis adaptée au domaine inconnu du Base Ball dans Hot stove league, je me suis vite accoutumée aux arcanes du droit coréen. Car contrairement à « la vraie vie des dramas » j’ai bien l’impression que toutes les références sont authentiques ! D’ailleurs on a gardé le vrai nom de l’université, ce qui prouve qu’ils n’ont pas écrit n’importe quoi et qu’il y a dû y avoir des conseillers techniques !
A travers ce point de vue très original, on a les secrets, les magouilles, les amitiés ou inimitiés habituelles, mais grâce à cette optique tout semble renouvelé.
Il y a aussi un beau tableau de l’amour de l’enseignement chez les professeurs(pas tous, hélas, mais chez les héros de l’histoire !)qui ne perdent jamais de vue l’intérêt de leurs élèves, et ont avec eux des rapports d’humanité. Je ne sais pas si c’est vraiment comme ça dans les universités coréennes, mais si oui, bravo ! En tous cas ici, cela crée un climat chaleureux et cela permet d’avoir des personnages réalistes, et non les caricatures habituelles , malgré le politicien véreux qui doit faire partie du cahier des charges ! …
Donc, histoire, scénario : tout bon. La réalisation est très bonne aussi, soignée avec des plans originaux et un montage narratif intrigant par retours en arrière évitant la monotonie du récit linéaire !
Alors la distribution : excellente en tous points, dominée largement par Kim Myung Min qui a l’air de se spécialiser dans les personnages qui n’en font qu’à leur tête, les empêcheurs de danser en rond, les détestables dont on ne peut se passer vu leur intelligence et leur capacités supérieures. Ici c’est pareil, et il est parfait ! L’autre professeur, Mme Kim, Lee Jeune Eun, lui donne parfaitement la réplique, et dirai-je à quel point voir une femme « normale » (je veux dire pas une bimbo refaite au look de mannequin), comme tout le monde, avoir un rôle important et sérieux me fait plaisir ? Il en est de même pour les étudiants, avec une mention spéciale pour Kim Beom, qui semble un peu plus vieux que les autres (il porte superbement ses 32 ans sans chirurgie, j’espère !) et à qui cela permet une vue plus extérieure et plus mature dans l’aide qu’il apporte. Ryoo Hye Young(Kang So-A) est aussi tout à fait crédible, pleine de fraîcheur et de spontanéité…
L’OST est bien adaptée mais je ne saurais en dire plus, au moins ça ne m’a pas gênée !
En conclusion, ce drama est hautement recommandable, même si vous n’avez pas l’intention d’ouvrir un cabinet juridique à Séoul !

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Completed
Ramen Shop
0 people found this review helpful
Jan 16, 2022
Completed 0
Overall 7.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 4.5

la cuisine est un vecteur universel de réconciliation...

C’est un film a aller absolument voir avec le ventre bien rempli, sous peine de souffrir tout du long de la projection, car la cuisine, la nourriture, le repas sont des éléments essentiels du film. D’ailleurs je me suis mise en quête de la recette de soupe d’os de porc aussitôt finie la séance !
Ce film est délicieux, chaleureux et en même temps très émouvant. Masato va comprendre bien des choses du passé de ses parents, découvrir aussi l’impact que l’occupation japonaise a eu sur les peuples conquis, chose qui n’est pas vraiment enseignée au Japon, et le choc est brutal.
L’élément le plus touchant et le plus convaincant du film est l’utilisation de la cuisine comme d’un langage à part entière permettant de franchir les douleurs du passé, la barrière de la langue, et d’apporter pardon et rédemption d’une façon charnelle, primitive et indiscutable.
C’est un pur moment de bonheur simple qui réchauffe l’âme, et le corps, si on se met ensuite aux fourneaux !

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Completed
Amore: A Love to Last
0 people found this review helpful
Jan 16, 2022
1 of 1 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 6.0
Acting/Cast 6.0
Music 2.0
Rewatch Value 2.0
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Redenção (mas não suficiente)

Como eu disse na minha resenha sobre a série, foi uma das maiores decepções que eu já tive e nem vou me alongar nisso.
Quero apenas deixar minha opinião sobre o especial, pelo que pude ver a empresa entendeu a m****que fez, praticamente abandonando uma série pra investir apenas em outra, e fez esse especial pra tentar se redimir dos absurdos que foram mostrados. Primeiro, o fato de juntar de novo Joey e Jimmy foi um alívio depois daquele final onde Jimmy virava padre (até hj não consigo entender pq um final tão imbecil). Alguns personagens esquecidos no churrasco no fim da série, como o núcleo dos amigos de Joey voltaram e justificaram (pelo menos tentaram) o desaparecimento no final. Um dos piores furos desse especial foi o final de Princess, depois de tudo que aconteceu, da morte da criança, foi absurdo! O mínimo seria ela pagar pelo abandono, sofrer pela morte do filho, e não ficar noiva do ex, que por sinal errou bastante e não merecia um final feliz. Nem ao menos foi revelado quem era o pai verdadeiro da criança. Enfim, não recomendo a série, mas se vc tiver a má sorte de iniciar e não quiser dropar, esse especial vai te tirar um pouco da raiva que vc com certeza vai ficar.

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Completed
Sayonara
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Jan 16, 2022
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

Les gens partent mais la Terre reste et...

(au passage je relève que sur les 3 films de Fukuda que j’ai vus il y a toujours des éléments étrangers, extérieurs au Japon, des métissages de langue, car ici Tanya et Léona parlent alternativement anglais, japonais, ou même allemand et français, et ici l'alernative est femme étrangère / A.I…)

Film fascinant, prenant et hypnotique, ouvrant des abîmes sur plusieurs perspectives : l’apocalypse et sa suite, le rapport humain/AI, …
Les premières images montrent (mais au loin, et rapidement, on n’approche jamais la catastrophe) les centrales brulant et explosant, comme un horizon rougeoyant…
Le film se passe dans la campagne, une campagne de landes vallonnées, où les houppes d’or pâle des miscanthus balancent au souffle de la brise sur un horizon de montagnes forestières… On est souvent dans la pièce où se tient l’héroïne, devant la fenêtre ouverte sur le ciel, vaste et par son talent inouï pour les cadrages Fukada nous place constamment en sensation d’espace, même quand on est à l’intérieur. Le ciel est clair, barré nuages légers, ni pluie, ni vent ni tempête… Plus on avance plus c’est calme… On ne voit pas de destruction, on entend seulement dire que telle ou telle chose s’arrête, que le dernier train est demain, que le dernier journal était hier… Malgré tout, c’est un souvenir de lumière et de clarté que laisse le film et j’ai repensé au « soupir des vagues » et à la beauté froide et indifférente de la nature. Ici, celle qui va rester jusqu’au bout avec Tanya, c’est un robot, un androïde, une A.I.
Le fait que ce soit une vraie machine comme actrice ajoute en soi une force étrange au film.
Au début, Tanya mène une vie normale, elle a des amis, un amoureux, elle fait du vélo…Si ce n’était les phrases rappelant que nous sommes à la fin d’un monde, on ne s’en douterait pas… Leona, l’androïde, est ce qu’elle doit être, une machine, qui parle et converse avec Tanya. Une sorte de fusion se fait peu à peu entre les deux, mais le temps n’a pas la même durée pour chacune… l’idée de génie de Fukuda c’est la fin, ou plutôt les fins car plusieurs fois on attend l’apparition du mot fin mais ça repart encore, et encore, dans une succession de crépuscule et d’aube…Jusqu’à la vraie fin où certains ont voulu voir une note d’espoir, mais pour moi, si espoir il y a, il est pour la Nature et la Terre, mais pour l’Humanité… pas sûr !

Ce film est magnifique par l’art sublime du cadre et de la lumière de Fukada, par la profondeur du thème et il nous laisse sur une longue impression de beauté évanescente et mélancolique, et en même temps comme l’écho de la dernière note d’un glas… Mais il n’y a pas de tristesse, pas de larmes, pas de douleur, seul un sentiment d’avoir senti vraiment la puissance du Temps

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Completed
The Man from the Sea
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Jan 16, 2022
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Overall 8.5
Story 9.0
Acting/Cast 8.5
Music 5.5
Rewatch Value 3.5

Vint à passer un bel et sombre inconnu...

J’ai aimé ce film, son incertitude, sa beauté plastique, la jonction délicate entre le fantastique (léger, à peine perceptible) et la réalité (le souvenir indélébile du tsunami et la façon éternelle dont l’adolescence découvre l’amour…) Le film se passe en Indonésie, on y parle donc la langue locale, l’anglais ou le japonais et déjà la fluidité de ce mélange de langue est un premier aspect de la fluidité du récit. Un homme est découvert inanimé sur une plage… on le pense japonais… Il ne parle pas… il a des pouvoirs étranges… Sont-ils bons , on peut le croire, sont-ils mauvais? Sans doute, mais c’est surtout que le Bon et le Méchant de nos habitudes ne lui vont pas du tout, il agit d’après sa propre règle que personne ne connaît. Il pourrait ranimer une fleur ou tuer quelqu'un… Certains critiques y ont vu la figuration d’une entité de la Nature qui agit sur l’Humain sans aucune empathie ou sentiment (on revient aux tsunami indonésien ou japonais…) je trouve cette définition forcée, c'est seulement quelque chose d'étrange qui arrive ...
Ce film laisse dans l’interrogation, et cependant sans la frustration de l’incompréhension.

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Completed
Hotori no Sakuko
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Jan 16, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 6.0

Au revoir l'été, au revoir l'enfance...

J’ai vraiment aimé ce film, son atmosphère, la beauté de ses images, la finesse et l’intelligence du scénario.
Je lis partout que c’est « Pauline à la plage «  de Rohmer au Japon, et d’ailleurs il paraît que FUKUDA est un grand admirateur du cinéaste mais je n’ai rien vu de lui, sauf Lucchini en armure de fer-blanc, donc je ne pourrais pas continuer la comparaison !
Mais j’aime le film en lui-même, l’intelligence avec laquelle FUKUDA laisse transparaître derrière la joliesse des amours adolescentes la cruauté et la bassesse des adultes. Il n’y a rien de tragique, aucun pathos, la caméra est d’une discrétion parfaite : par exemple elle filme seulement deux livres à l’arrière d’une voiture pendant la fin du dialogue du conducteur et de sa passagère, dialogue choquant par sa froideur cynique…
Takashi vient de Fukushima, mais il ne faut pas attendre le moindre larmoiement là dessus, au contraire, l’interview à contre-courant du jeune homme est même assez comique !
Au long du film, au fur et à mesure que le cinéaste nous fait comprendre et aimer les adolescents, il nous montre les adultes comme endurcis, froids et cyniques, et pourtant d’une grande banalité, ce qui est le pire, je crois.
Donc, en bref, je recommande vraiment ce film qui m’a donné maintenant l’envie de voir « Pauline à la plage » d’Eric Rohmer !

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Completed
The Rational Life
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Jan 16, 2022
35 of 35 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 8.0
Rewatch Value 9.0
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Sensible, drôle, romantique. .. mais aborde pb sociétaux aussi

J'ai adoré ce drama ("the rational life" vu sur Netflix).

Il raconte essentiellement le parcours d'1 trentenaire dans 1 grosse entreprise.
La série traite (de façon intelligente) de nombreux sujets sociétaux : différence d'âge, sexisme, place de la femme, solitude des séniors, etc.

Les acteurs sont exceptionnels et incarnent les personnages avec talent.

La romance est complexe en raison du statut (manager /assistant) et du "age gap". Mais quelque soient les obstacles, qui ne craquerait pas pour Dylan Wang ?? Il est vraiment adorable, dévoué, ... Un boyfriend comme on en rêve toutes :)

Excellent !!

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