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Kenseiden

France

Kenseiden

France
Ongoing 6/13
Roppongi Class
3 people found this review helpful
Aug 21, 2022
6 of 13 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 7.5

La lutte pour avoir la class

M'étant focalisé sur les dramas japonais, il m'est temporellement très compliqué de revenir à un drama coréen. Encore plus, quand il est produit par Netflix, souvent aseptisé et trop mainstream, afin de convenir à l'international. Si de surcroit, il est encensé par tous…. Non pas que je me sente supérieur au commun des mortels, mais les avis du genre : " Squid - Hunger - Battleroyale - Game c'est tellement du jamais vu", m'ont, pour le moins, refroidi ses dernières années. Et Netflix, n'est jamais très loin dans l'affaire. Avec Squid Games c'était : Toute cette violence dans un univers enfantin, blablabla, tu devrais regarder… Bref, j'ai regardé le premier épisode y a deux ans, comme tout le monde, et toujours pas vu les autres aujourd'hui. Et voilà qu'on me refait le coup avec Itaewon Class. Même plateforme Mainstream, même discourt formaté. " Tout ce friendship qui tournera à la trahison dans ce drama de vengeance envers une société (et une Société) pourrie jusqu'à l'os. C'est vraiment original". Mais putain, arrêtez de regarder des séries françaises, merde ! Donc j'avais évidement décidé de pas le voir et voilà que sort Roppongi Class, remake Japonais qui aurait dû m'en faire bouger une sans faire bouger l'autre, comme dirait notre président. Surtout que l'originale est par convention bien meilleure que la copie, n'est-ce pas Manu. MAIS, car il y a un mais, Takeuchi Ryoma, quoi ! Je ne pouvais, décemment pas, ne pas le voir. Après cette introduction comme toujours trop longue et qui essayée d'avoir la class, sans y parvenir, il est temps de visionner le nouveau Ryoma-Kun. Un apéritif, en attendant la 3e saison de Kimi to Sekai ga Owaru hi ni.

Introduction trop longue, donc, comme ce premier épisode retraçant les événements qui conduiront à neuf autres; ayant pour fil conducteur une vengeance qui se transformera pourtant, petit à petit, en comédie romantique. Multipliant ainsi des triangles amoureux imbriqués les uns dans les autres. Des moments sentant parfois tellement la guimauve que l'on se demande comment cette vengeance peut être accomplie, vu les trahisons et le niveau de violence nécessairement attendus, par la préparation mental du spectateur dans la première heure.

La construction de la série, par trop classique, pour une qui se veut actuelle, reste tout du moins accrocheuse. Les personnages sont distillés au compte-gouttes et leur histoire est comptée bien après leur première apparition. Sous la forme, évidement, de flashbacks. Ce montage fatiguera les plus aguerris, mais réjouira par ses révélations ceux peu habitués au pingpong spatiotemporel à répétition. Le temps passé, parfois de 10 ans, étant au cœur du scénario, ses révélations sont nécessaires, même si rarement surprenantes et le friendship qui en découle et qui est, lui aussi, au cœur de la série, prend parfois des allures de Friends, justifiant ses bons en arrière sans fin. Comment on s'est connu ? Comment on est devenu potes ? Des petites révélations, mais c'est bien sûr des révélations sur nos héros que l'on attend le plus. Heureusement, le scénario est assez bien ficelé pour donner des infos sans gâcher le mystère. Laissant ainsi un spectateur, même aguerri, comme vous l'êtes, dans le questionnement nécessaire à l'envie de continuer.

Vient quand même le difficile constat d'une mise en scène très fan-service de Tokyo, la ville la plus cool du monde. Roppongi est un quartier particulier, mais c'est à travers celui-ci que la mégalopole se voit ériger une statue à sa gloire. Un aimant pour toutes les jeunesses en mal de sortie, d'amusement, de Spot instagramables et de cool attitude. Les boites et les restaurants hypes sont des églises dans lesquelles on vient célèbre les divinités des réseaux sociaux. Le pouvoir de ceux-ci, loin d'être dénoncé, est même encouragé par le côté cool des influenceurs de quartier. Nous interrogeant ainsi, sur le pourquoi de continuer à frire des karahage toute la journée, dans cette ambiance étouffante d'huile de friture, alors que quelques photos et son avis suffisent à devenir riche et famous. C'est justement le cas de Hirate Yurina qui rejoindra rapidement l'équipe de Takeuchi Ryoma dans son restaurant minable. L' ex-leader des Keyakizaka46 habitué aux rôles de psychopathe bipolaire (Hibiki, quand même) mènera la vie dure à son boss avant d'en tombée follement amoureuse, faisant complètement oublier cette histoire de vengeance censée être au cœur de l'ntrigue.

C'est cette bipolarité de l'histoire, adaptée d'un webtoon coréen à grand succès, qui est déconcertante, bien plus que celle du personnage féminin, aussi cool que notre héros. Pourtant, l'acteur le plus kakkoï du Japon, Takeuchi Ryoma, est censé être rongé par la haine envers le roi des karahages et son stupide fils. Mais il monte tranquillement son restaurant avec des repris de justice et des laissés pour compte de la société et cela en se donnant non pas 10 ans, mais 20 ans pour réussir. C'est long 20 ans, surtout après avoir passé une partie de sa jeunesse en prison.

Débordant de bonté, fuwa fuwa comme de la guimauve, son sourire ravageur en fera fondre plus d'une, ou d'un d'ailleurs. Le chaud comme le froid sont soufflés à chaque instant et clairement ce choix d'acteur capable de joué les brutes comme les gentils niais est excellent. Même si la direction artistique, a choisi de forcer le trait. La mort du panda, par exemple, qui plongera notre héros au fond du trou est à peine surjoué, non... ? Excellente également l'actrice Araki Yuko, souvent choisie pour des rôles de femmes froides, pour ne pas dire faisant la gueule, mais qui arrive toujours à attirer la sympathie lorsqu'elle décoche un sourire.

En mélangeant à fond, la carte de la comédie romantique, du friendship et de la violence, latente dans une vengeance qui se réalisera forcément, la tension et l'attention sont maintenues jusqu'au bout. La direction artistique brille de mille feux comme Tokyo et la musique a forcément la classe en Opening comme en Ending : Beat Garden/Alexandro, qui dit mieux ? Une série qui se dévore, sans vous prendre la tête. Quoique, Ryota-Kun s'est fait une spécialité, dans ses derniers dramas, de redonner la foi en cette humanité pourrie jusqu'à l'os et c'est déjà pas mal pour votre état mental.

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Jul 22, 2022
5 of 6 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 9.5
Music 8.5
Rewatch Value 9.5

Une (deuxieme) saison en enfer

Quelques semaines seulement après mon premier avis sur Pandora no Kajitsu, voilà que je rempile déjà pour regarder la deuxième saison. Comme c'est souvent le cas au Japon, elle suit directement la fin de la première, pour la diffusion, mais également dans la série. En général, j'annonce toujours une critique des saisons suivantes quand j'en écris la première, mais je ne les fais jamais, car je suis fréquemment déçu par celles-ci. Shinhannin Flag 2, Radiation House 2, etc ... Elles n'arrivent jamais à la hauteur des premières, voir comme pour Radiation House, ... Non, non, je ne préfère pas en parlé. Mais alors qui y a-t-il à dire de plus sur Pandora no kajitsu ? En fait, tout est à de nouveau analyser, car cette partie n'a plus rien a voir avec la première, et cela, pour notre plus grand bonheur.

Comme si la science avait enfin progressé et gagné face à l'obscurantisme moyenâgeux des Terebi-Dramas, les producteurs ont continué le virage entamé à partir de la moitié de la première saison. Ce virage avait son point d'orgue dans les deux derniers épisodes. La montée en actions, en suspens et en dynamisme, c'est diffusée dans toute la deuxième saison, et cela, dès le premier épisode. Chacun d'eux, d'ailleurs, tient beaucoup plus en haleine qu'avant. Même si on peut regretter qu'il y en a que 6, ils sont intenses et les personnages principaux révèlent tout leur potentiel d'acteurs. Plus sombre, amenant certes moins à réfléchir, quoique…, chaque épisode est aussi plus violant, plus gore et, en l'occurrence, tourné aussi avec beaucoup plus de moyens. Exit le cheap des premiers épisodes, il n'y a plus d'économie d'argent ici. Comme si les producteurs avaient compris qu'ils avaient de l'or dans les mains avec ce duo et cet univers qui a gagné en profondeur au fur et à mesure des épisodes. Ils ont rajouté tout ce qu'il manquait et comme si cela ne suffisait pas, Yoshimoto Miyu refait enfin son grand retour dans un drama. Et on peut dire que cette fan de SF casse la baraque. Toujours aussi bougonne et rentre dedans que dans Sakura no Oyakodonburi, où je l'avais découverte, elle a ici un skill dont je ne peux révéler l'essence, mais qui vous scotchera, c'est certain. Son rôle est essentiel à la nouvelle direction artistique prise et ça fait du bien. Accompagnant le lourdaud, mais efficace dans l'humour, Yusuke Santamaria dans ses enquêtes. Les équipes se séparent ,maintenant, chacune de leur côté, donnant encore plus de dynamisme à la série. On voit également plus Sato Ryuta infiltré au ministère de la Santé prendre activement sa part à celle-ci.

L'univers de Pandora no Kaijutsu, est devenu d'une richesse incroyable, foisonnant de personnages secondaires récurrents. Les histoires se déroulant désormais sur plusieurs épisodes, se terminant en cliffhanger digne des meilleurs séries actuelles occidentales (comme si c'étaient des références, je me gausse...). La série mériterait un succès à la X-files et la référence n'est pas fortuite, évidement. La BO reste la même, simpliste, mais tellement efficace, avec ses accélérations de coda. Même le générique de fin, toujours accompagné de la ritournelle démoniaque de notre dandy Fujioka, force le respect malgré sa voix de fluet. Cinématographique, épique, violant comme il faut… Pas de hic, donc, à part peut être une attente trop longue pour une prochaine saison. Mais ça vaudra vraiment le coup, car on est ici face à ce qui se fait de meilleurs dans le genre.

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Ongoing 6/10
Unmet: Aru Nogekai no Nikki
1 people found this review helpful
7 days ago
6 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 10
Music 9.5
Rewatch Value 9.0

Un bel air ... musical... de déjà vu

Après avoir pris une pause drama en 2023, l'excellente Sugisaki Hana (no Satsukyu ) revient nous éblouir par son interprétation sans faille des sentiments humains. Épaulée par une pléthore d'acteurs de haut rang, ce nouveau drama en blouse blanche, prônant l'intégration et la résilience, s'annonce sur le papier des plus prometteurs. Mais le sujet de l'amnésie étant surexploité par les scénaristes en manque d'inspiration, nos souvenirs de trop nombreuses séries, en particulier médicales, risquent d'altérer notre jugement.

Une mise en scène clinique
La première chose qui nous saute aux yeux dans ce qui devra être un mélo-drama sûr-lacrymale, c'est ce rendu à l'image qui se veut très réaliste. Peu maquillé, chaque acteur et donc situation ont de la gueule à l'écran. On est loin du lissage l'Oréal des comédies romantiques et on distingue clairement l'âge de chacun, donnant de la maturité aux propos. Chiba Yudai ou Kichise Michiko, par exemples, paraissent enfin leurs âges (35 et 49). Et pour moi, ça me rassure sur les injustices de la vieillesse. On sent ce souci de retranscrire l'hôpital et la prise en charge de la maladie au plus proche du réel, et surtout celui de la vie solitaire de notre héroïne et son combat pour la rendre la plus ordinaire possible.

50th First Day
Si des séries italiennes à succès ou des remakes japonais de comédies romantiques américaines, prennent le parti de piétiner le réalisme du quotidien d'un amnésique, on reste ici au plus proche de ce que peut vivre une personne atteinte d'un trouble de la mémoire. Chaque soir, notre héroïne retranscrit ce qu'elle a vécu dans sa journée. Elle prend des notes sur les nouveaux patients, ses collègues et se fait un point d'honneur à les appeler par leur prénom, après avoir révisé de longues heures à son réveil. Sugisaki Hana est une artiste qui vit le handicape de manière positive et qui nous transmet à chaque fois cette joie de vivre, sa mélancolie et ses peurs de manière magistral. Dans une comédie comme Koi Desu: Yankee-kun to Hakujou Garu (2021) Elle donnait le sourire à chacun, malgré sa vue défaillante. Bien sûr, c'est totalement exagéré et peut-être déplacé de dire qu'on ressent le handicape avec elle. Mais sa prestation permet de nous donner à chacun une once d'empathie.

Du classique au moderne
La construction des épisodes vous paraitra on ne peut plus classique, pour le genre. Avec "LE" patient à problème, ici cérébrale, couplé souvent à une situation familiale ou sociétale compliquée et dont l'enquête" médicale" débouchera sur sa guérison. E tout cela après quelques larmes d'empathie versées par notre petit cœur serré, évidement. Mais le véritable mystère qui prend le pas sur tout et vous passionnera certainement jusqu'au dernier épisode, c'est celui de la vérité sur la maladie de notre Héroïne. Les acteurs qui gravitent autour d'elle, à commencer par son Senpai, sont inquiétants sans forcer le jeu. Wakaba Ryuya transpire la mélancolie et la "kakkoï" attitude en plus de son aura mystérieuse. Passant de l'ombre à la lumière avec maestria. Je le découvre dans cette série le trouve bluffant. Tout comme les seconds scalpels, d'ailleurs. Avec des grands noms comme Sakou Yoshi, Iura Arata, ... bien sûr. J'en passe, car tellement de seconds rôles et d'invités prestigieux font leur apparition. Rajoutant à une mise en scène déjà de haute volée et un scénario béton, le jeu parfait de chacun.

Je ne me souviens plus très bien
La scénariste Shinozaki Eriko à l'œuvre sur Influence ou Salomon no Gisho pour ne parler que de ses participations les plus récentes, a tissé une toile façon puzzle des plus passionnantes. Et comme le montre le très court générique, on se retrouve à chaque épisode, avec un fil à tirer pour recoudre une partie de la mémoire de Sugisaki Hana. Musique au top Knifu, également. Avec, pour le plus grand plaisir des fans, un inédit de Aimyon. Véritable tube à essai en puissance, à la hauteur de Marigold ou Futaba. Certains diront, c'est toujours la même chose. Mais c'est le lot des chirurgiens. Refaire sans cesse les mêmes gestes. Et quel travail d'orfèvre à chaque fois.

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Ongoing 6/10
Pocket ni Boken wo Tsumekonde
1 people found this review helpful
Dec 16, 2023
6 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.0
Music 8.0
Rewatch Value 7.5

Natsukashi Monochrome

Juste après avoir remis le manga des années 80 sur le devant de la scène, Nishino Nanase revient mettre en lumière un autre objet emblématique, des années 90 cette fois, le Game Boy. Alors que pour l'hommage délirant à Hokuto no Ken, elle n'avait, si on peut dire, que le rôle de "faire valoir" empreint de sexisme, elle démontre ici, en tant que premier rôle et jeune diplômée découvrant la vie trépidante d'une célibataire-Working Girl, toute son indépendance et sa force de caractère à l'ensemble de ses collègues et clients.
Travaillant dans une minuscule boite de pub, on aurait pu assister à un énième tuto sur comment être un bon Salaryman, donnant tout à son travail et rien à sa vie privée... avant de découvrir l'amour. Mais si le drama est bourré des clichées habituels sur le travail en office, au Japon, il prend rapidement sa dimension ubuesque en faisant référence à la mythique premier cartouche de jeux Pokémon. Celle de 1995 et aucune autre. L'esthétique du drama est donc empreint de ces (très) gros pixels monochromes et flous. Le drama joue à fond la carte de la nostalgie et ceux qui n'ont jamais joué vraiment longtemps à un Pokémon sont un peu perdus. Les références sont nombreuses et les comparaisons d'un client avec un de ces monstres de poches à capturer sont plutôt bien vus, mais très "Private Joke". Les "screens" de la Game Boy passant un peu vite et les hiraganas étant très pixelisés, le Gaijin aura du mal à apprécier toutes les subtilités écrites. Mais, comme dans un bon tuto de jeux vidéo made in Nintendo (très, trop ?, mentionné ), vous êtes pris par la main. Vous suivez les aventures initiatiques de Nishino Nanase dans un environnement finalement assez bucolique, malgré le cadre : travail de bureau. Même si elle a peine à sortir de l'enfance, en replongent systématiquement sur son vieil écran monochrome, malgré ses beaux paysages et ses personnages l'accompagnant dans ses rites de passages, d'autres personnages, dégageant pourtant un sérieux et un charisme animal, comme Kasamatsu Sho ou Uchida Rio se délectent également des retours dans le Kanto en noir et blanc des versions vert, rouge et bleu. Et on redécouvre, avec humour et passion, toute une philosophie dans le jeu que l'on peut retranscrire dans la dure réalité du travail à la japonaise.
Ce drama est une bouffée d'air fraie et de jouvence, qui résonne avec bonne humeur à celle que reçoit chaque protagoniste lors des moments passés sur sa console. On ressentira certainement les mêmes émotions en suivant leurs aventures, certes sur une durée de 25 min, seulement. Une plongée avec nostalgie et bonne humeur dans notre enfance, à des kilomètres en vélo de l'enfer du Pawa et du Secu-hara.

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Ongoing 10/28
Kanakana
4 people found this review helpful
Jun 18, 2022
10 of 28 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

Anya, c'est elle !

Exploiter les enfants, de surcroit, quand ils sont âgés d'à peine cinq ans, est un véritable scandale, me direz-vous. C'est aussi ce que pense les producteurs du mignon petit Yoru Drama de la NHK KanaKana. Dénonçant le profit que tire son horrible looser d'oncle des pouvoirs psychiques de Kana-chan, en l'emmenant avec lui dans les tripots mal famés. Mais dans le grand Vortex que constitue le showbiz, cela raisonne avec l'exploitation de leur part de la Kawaititude dégagée par Kato Yuzuna. Cette très (trop) jeune actrice d'effectivement ... 5 ans. Si on imagine à quel point cela doit être difficile de tourner avec des enfants, imagine-t-on à quel point cela doit être difficile pour eux de tourner au rythme des dramas asiatiques. Je n'ai pu m'empêcher de regarder le site de Theatre Academy, l'école-agence de cette jeune actrice, afin de voir comment fonctionne le recrutement et la formation des tout petits. Et le Japon ne cessera jamais de m'étonner, en voyant que l'on peut déjà y inscrire et donc y former des… bébés. Mes chers parents, pourquoi éduquons-nous nos enfants ? Pour leur épanouissement ou notre fierté personnelle d'avoir un acteur, un pianiste, ou un nageur d'exception dans la famille ?

Mais peut-on vraiment être outré plus de quelques secondes quand on admire la performance de Kato Yuzuna. Solaire est un petit mot, "Kawai" est galvaudé et "tellement pro" raisonne péjorativement, après mon commentaire d'introduction. En effet, tout comme l'ex-Yankee, joué par Maeda Gordon, vous aurez l'irrésistible envie de la kidn... l'adopter. Mais n'ayez crainte, on assiste, en réalité, à un classique Yoru Drama de la NHK. Mignon, pas prise de tête, idéal pour faire de beaux rêves. Les bonnes manières et les bons sentiments sont du côté des héros. La rédemption facile d'ancien bad guy, face aux méchants toujours méchants, mais plus pour longtemps, vous donnera peut-être la nausée tant cela sent la guimauve. Mais les personnages sont immédiatement attachants et le duo Ex-Yankee/Petite Orpheline fonctionne à merveille. Loin évidement dans la production et le réalisme de film d'auteur comme l'été de Kikujiro, ce drama nocturne de 15 min, donne à réfléchir et donne fois en l'humanité comme il se doit.

Bien évidemment, il énervera, par ce jeu d'acteur notamment du héros interprété par le beau Maeda Gordon, trop basé sur les tics de visage comme il se doit au Japon. La comedia del arte, dans toute sa splendeur. Mais les aficionados en feront fi. Surtout que le naturel de Kana-chan, tout comme sa diction, particulièrement lors des voix-off, sont vraiment excellents. Mignonne et même drôle. Et des voix-off, il y en aura, tant le scénario tourne autour de ce pouvoir surnaturel qu'elle a de lire les pensés. Rien de nouveau, me direz-vous. Scénario classique d'un manga qui n'en est sûrement pas moins, vu la non-adaptation en anime. Il faut dire que dans le genre humour-action et petite fille mignonne télépathe, Spy x Family a placé la barre très haut. Et même si l'adaptation de Kanakana en drama est intéressante, plausible avec quelques effets spéciaux qui font rire par leur cheap. C'est une adaptation en live de Spy x Family que j'attends. Peut-être plus pour longtemps vu le succès de l'anime x manga. KanaKana, un drama non-prise de tête, qui fait son Job et dont on se souviendra pour avoir révélé une future Star, j'en suis sûr.

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Ongoing 6/10
Kimi to Sekai ga Owaru Hi ni
3 people found this review helpful
Feb 14, 2021
6 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 8.5

Le monde des zombies est vraiment petit

Les zombies ont envahi tous les supports depuis un bon nombre d'années déjà et on ne peut pas dire que l'on a été en manque d'infections ses derniers mois non plus, dans le monde réel. C'est donc avec un peu de réticence que j'ai commencé à regarder ce drama. D'autant plus que mon dernier Zombie Outbreak était le drama Zambi. Et lui, il m'a vraiment traumatisé pour quelques années, mais malheureusement pas pour les bonnes raisons (l'absence d'une vraie histoire, bon sang, quel gâchis !!!). On commencera à regarder "Kimi to Sekai ga Owaru hi ni: Season 1" un peu pour la même raison que Zambi, c’est-à-dire le casting, et on espèrera cette fois-ci que ce ne sera pas juste pour la chanson titre qu'on l'appréciera.

On peut dire que ça commence plutôt mal. Car il faudra rapidement faire le deuil de l'originalité des situations que vous espériez rencontrer dans ce énième hommage aux films de Romero. Une ville coupée du monde. Des survivants regroupés dans une école, un gymnase, etc..., infectés les uns après les autres et mourant à la chaine, après s'être attaché. Un héros badasse qui ... tir à l'arc, oui, mais du kyûdô SVP !, pour la coolitude, c'est mieux. Tout est du vu et revu. Mais une fois tous vos espoirs d'être surpris enterrés, Vous apprécierez alors peut être de suivre l'histoire.

Le casting est évidemment la grande force de la série. Quel bonheur de retrouver Takeuchi Ryoma toujours aussi expressif et Otani Ryohei en flic un peu trop paternel ou encore Takito Kenichi en en savant fou, qui ne vous fera pas rire, pour une fois (quoi que, c'est quoi ses cheveux ?). Des rôles sur mesure donc. Kasamatsu Sho sous exploité dans les dramas se révèle en prétendant éconduit à la recherche de sa revanche sur le gagnant du cœur de la belle Nakajou Ayami qui trouve, elle aussi, enfin un rôle titre fort. Rongé par la jalousie, on se mettrait presque à sa place tant il nous fait de la peine.

Car au-delà du thème de la survie qui devient assez vite secondaire, on est plongé dans un triangle amoureux, né au lycée, dont aucun des protagonistes n'en est encore sortie, bien des années après. Le thème très lourdingue et américain des zombies est largement rattrapé par le traitement subtil des sentiments à la japonaise. L'amitié est mise à rude épreuve et le sens du sacrifice envers le groupe prend une autre dimension sur l'ile du soleil levant. Les scènes touchantes sont fortes en émotions, mais ne cachent pas pour autant un manque de moyen de la production. Des litres d'hémoglobine comme de maquillage ont été versés et les figurants sont remarquablement dirigés pour donner du réalisme, si on peut dire, dans ce genre de série.

Si le premier épisode peut complètement rebuter les zombies sceptiques comme moi, très vite je me suis pris au piège de l'histoire, qui semble relier tous les protagonistes, au-delà de ce triangle amoureux. Grâce au nombreux et bien menés flashbacks qui manquaient tant à Alice in Borderland, par exemple. On respire en voyant d'autres lieux et on commence à mener une enquête sur le passé du héros, transformant cette histoire d'horreur, en thriller qui me réjouie bien plus, tout en restant une très grande histoire d'amour. D'amitié aussi, et je ne parle pas que de l'amitié Japo-Coréenne étrangement mise en avant dans cette série.

En conclusion pour Monsieur, beaucoup d'hémoglobine, de jolies jeunes filles à secourir, des armes à feux, de la bagarre, de la mécanique, ... pour Madame, des beaux gosses bourrés à la testostérone, se battant pour le cœur de la belle, le dernier tube de Masaki Suda en ending (ouf il ne joue pas dedans, Takeuchi Ryoma n'aurait eu aucune chance face à lui)
et pour moi une histoire pas si banale, et même bien écrite et mise en scène qui donne la part belle au mystère et au suspense.

Une bonne série familiale, donc. Non je déconne évidement, c'est plutôt une série idéale pour la Saint-Valentin.

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Ongoing 8/11
Unsung Cinderella: Byoin Yakuzaishi no Shohosen
0 people found this review helpful
Oct 4, 2020
8 of 11 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 8.5
Rewatch Value 8.0

La pilule du bonheur

Honnêtement, J'ai hésité (un peu) avant de me lancer dans le visionnage de ce drama. Son titre faisant référence à "Cendrions", ses acteurs (beaux gosses ou Idols de magazine) et surtout, encore un drama en milieu hospitalier. Après avoir visionné Alive - Oncologist's Medical Record (très bon) , Top Knife (peux mieux faire) ou Radiation House (très bon aussi) je me suis dit que cela allait rapidement me gaver une nouvelle histoire "sanitaire" et surtout en ce moment. Mais une fois de plus, je me suis fait avoir. Il ne ma fallu que deux épisodes pour devenir accros. Les dramas japonais, comme les mangas ou les animés ont ce pouvoir magique de vous faire admirer n'importe quel métier en le faisant passer pour le plus cool du monde. Cette fois-ci ce sont les pharmaciens qui sont mis à l'honneur (après les infirmiers, les oncologues, les radiologues, et sûrement bientôt les proctologues, donc). Pas les chercheurs en pharmacie mais bien ceux qui s'occupe de préparer les médicaments prescrit par les médecins. Leur implication envers les patients (certes exagérées) réchauffe l'âme et le coeur.
Écriture parfaite, acteurs excellents et tellement touchants (c'est pas juste, ils sont beaux, jeunes et en plus ils jouent bien) Et de l'émotion à chaque épisode. Attention, âmes sensibles s'abstenir, comme dans Alive le propos est dur, la mort est souvent présente en filigrane et cela monte en puissance dans les derniers épisodes. On est loin d'une amourette entre collègue et c'est t'en mieux. En même temps, retrouver réunis Tanaka Kei et Nishino Nanase qui m'avaient tenu en halène dans 'Anata no ban desu' ne pouvait donner que du bon (même si cette dernière a un rôle assez transparent malheureusement). Et Ishihara Satomi n'arrête plus de m'étonner depuis qu'elle m'a fait aimer les magazines de mode dans Jimi ni Sugoi! Koetsu Garu Kono Etsuko. Un drama à visionner sans ordonnance, donc et surtout pas à dose homéopathique.

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Ongoing 4/10
Kiken na Venus
3 people found this review helpful
Nov 22, 2020
4 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 7.5

30 millions d'héritage

Une histoire d'héritage, une disparition mystérieuse, une femme fatale surgit de nul part et ... un vétérinaire obsédé par la gent féminine qui aligne les râteaux comme un chien les puces sur son dos. Voilà les ingrédients explosifs d'un drama à énigmes comme je les aime. Réalisation impeccable, casting d'enfer. On retrouve avec plaisir Yoshitaka Yuriko méconnaissable dans son rôle de jeune épouse trop mignonne, à des kilomètres de son personnage de trentenaire dégouté des hommes dans Tokyo Tarareba Musume.

Kiken na Venus est un vrai polar à la Agatha Christie où l'on découvre avec crainte ou surprise, à chaque épisode, les personnalités des membres de la belle famille de notre véto. Si la mise en scène des premières minutes peut faire sourire, notamment lors de la présentation de cette riche famille un peu trop cliché, dans la méchanceté, la déférence filiale ou la raideur dans ce manoir et cette ambiance complètement hors sujet, au Japon, en 2020, très vite chaque second rôle révèle des personnalités multiples.

Fujioka Dean a comme toujours la grande classe. Sauf au début, quand il fait son fils fils à sa maman. ll m'a fait peur d'ailleurs, j'ai cru qu'il ne savait plus jouer. Il tient, avec les deux acteurs principaux, à bout de bras la série et l'emmène vers l'une des meilleures du genre.

Tsumabuki Satoshi, que l'on voit trop rarement dans un drama (très prolifique au cinéma par contre), excelle dans ce rôle de vétérinaire trop maladroit avec les femmes. Un personnage que Tsukasa Hōjō (le créateur de City Hunter et Cats Eyes ) n'aurait pas répudié. Les récurrences sur ses rêves éveillés font toujours sourire et deviennent une énigme dans l'énigme pour le spectateur. Plus généralement trouver le vrai du faux dans cette série est un véritable plaisir et on se met à chaque fois à la place de notre ami des bêtes à se demander si on peut faire confiance à cette personne, en commençant par notre mystérieuse vénus qui décidément cache encore bien des secrets.

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Completed
Imawa no Kuni no Alice
1 people found this review helpful
Jan 11, 2021
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 6.0

De l'autre côté du miroir

Aborder le visionnage de ce drama me pousse à la frontière de ce que je peux supporter en matière de blockbuster. Si j'apprécie tellement les séries japonaises c'est pour des raisons bien particulières et qui les font souvent détester par beaucoup de mes con-génères. Jeu d'acteur, réalisme ou originalité des situations de la vie quotidienne, sentiments à fleur de peau, humour, twist, mystère, etc, etc ... Mis à part pour les derniers thèmes, rien ne laissait présager que j'allais apprécier cette énième réinterprétation du mythe d'Alice au pays des merveilles. D'autant plus que les productions japonaises Netflix (Violet Evergarden mise à part) m'ont souvent rebutées. Je me souviens encore avec effroi du premier épisode de Followers. Breuuuh

Destiné à un public international, rempli de violence gratuite et d'effets spéciaux, la série va à l'opposé total d'un plongeon dans le "vrai"Japon, tant l'histoire aurait pu se passer dans n'importe qu'elle jungle urbaine, voir jungle tout court. Mais c'est bien par la porte d'entrée de la ville de Tokyo, à l'architecture moderne, magnifiées par des plans chiadés sortis des meilleurs catalogues de voyage que je me suis laissé happer. La photo est un atout majeur de la série, mais amateurs de l'époque Edo, passez donc votre chemin. Shinjuku et Kabukicho sont présentés comme le top de la coolitude. Histoire évidement de rameuter un max de touristes consuméristes étrangers. La ville de Tokyo a sûrement financé une partie du tournage pour cela et c'était clairement nécessaire d'avoir sa coopération, vu le scénario.

D'abord, désolé de ne pas comparer la série au manga, ne l'ayant pas lu, mais je pense qu'elle s'apprécie surement mieux ainsi étant déjà très courte. L'histoire ce passe donc dans un Tokyo, complètement déserté de la plupart des êtres humains. Il fallait donc mettre la main au porte-monnaie pour fermer des quartiers entiers en plein jour. Et le jeu en valait la chandelle car les images sont rares et même maintenant, avec la pandémie, les passages piétons emblématiques ne sont pas vides.

Ensuite, le scénario prend certainement quelques libertés avec le manga publié de 2010 à 2016... 2010, oui vous avez bien lu ! Battle Royal, 2000 - Death Note, 2003 - - Doubt 2007 - Btooom!, 2009 etc, etc, ... et on est en 2020 !!! 10 ans après le point d'orgue du phénomène. Y a-t-il vraiment encore quelque chose de nouveau à raconter dans le le pays des battles royals en 2021.

Rappelons les règles immuables du genre :
- bande de copains plongée dans un autre univers ou/et huis clos, check
- mise à l'épreuve de leur amitié, check
- vamp prête à tout pour ne pas mourir (donc sexe), check
- mort violente d'un personnage principal sympathique, mais pas le héro quand même faut pas pousser, check
- énigme, traitre, esprit d'équipe qui triomphe, check, check, check, ...
Des codes vus des dizaines de fois, donc. Si on rajoute à cela la construction dite moderne du Cliffhanger, mais surtout la mise en scène cinématographique qui me fait depuis des années m'endormir devant les blockbusters de 2h30, pas gagné pour que je trouve du positif dans cette série (à part Tokyo, vous l'avez compris). Il y a un bon nombre d'épisodes rallongés artificiellement par des flashbacks assez poussifs, en plus de scènes statiques où l'on contemple des visages larmoyants pendant des plombes. Bref cela manque de vie et pas seulement par manque d'habitant. Tout n'est pas bon à prendre dans le cinéma moderne (américain ?) et surtout pas cette manière de rallonger la sauce. Faire des flashbacks permet de donner de la profondeur à certains personnages et leur disparition n'en aurait été que plus forte, mais pour cela il aurait fallu s'en donner les moyens sur des épisodes quasi-entiers.

OK, j'ai démoli toutes vos envies de regarder la série. Mais malgré les situations téléphonées (c'est le cas de le dire) des jeux de la mort proposés, j'ai regardé jusqu'au bout et j'en suis même à me demander si je ne regarderais pas la saison 2. Il y a du positif, donc...

Tout d'abord le thème des jeux de cartes est intéressant. Il mêle du coup, jeux de hasard, maths et traitrise. Les maths étant mon domaine j'espérais voir plus d'énigmes de logique. Mais elles sont assez rares et souvent connues, les pièces en carré et l'ampoule, j'attendais plus. Les jeux de cœurs sont basés souvent sur le sacrifice et on devine assez vite l'issue. Le problème c'est qu'on se doute aussi de l'issue du dernier jeu qui tourne quand même sur 3 épisodes. Donc les amateurs d'énigmes n'en auront pas pour leur argent, mais auront surement envie de lire le manga, pour les autres, c'est une bonne initiation.

L'histoire entre nos deux héros est classique et platonique. Du coup elle risque de décevoir les grands fans de séries à l'occidental, bien plus tactiles. Mais elle colle au fait qu'on est au Japon et que la production est japonaise. Malgré cela les codes des films/séries d'actions américaines sont bien présents. En termes de musique, mise en scène, cascades et effets spéciaux. Certains crieront au génie, en disant :"Enfin une adaptation japonaise réussie". Pour les adeptes de séries et films asiatiques, nous savons ce qu'est un bon film venant de l'est. Il n'a pas besoin d'inclure un mec tatoué façon kabuki, katana à la main ou une amazone adepte du karaté (si, si, ils ont osé). Si on passe donc ses personnages "plus cliché de l'Asie, tu meurs", il reste un excellent jeu d'acteur et quelques moments qui donnent envie de voir la suite.

Mais c'est surtout par Yamazaki Kento, NEET extrêmement cool et petit génie des maths qui s'ignore, que l'on appréciera le plus la série. Je me souviens avec plaisir de You Lie in April ou l'excellent Death Note de 2015 dans son rôle inoubliable de L et à 26 ans il est à deux doigts d'une carrière internationale avec son rôle d'Arisu. Ce qui pourrait me faire dire que tout n'est pas à jeter avec Netflix. Notre mignon petit lapin, Tsuchiya Tao ne lui vole pas vraiment la vedette, même si elle impressionne par ses bons et son mimétisme avec Faith l'héroïne de Mirror's Edge (le premier évidemment).

Finalement je ne crierai ni au génie, ni à a la bouse. Seulement à, ça dépend qui on est et qu'est-ce qu'on veut. Pour moi c'est un produit destiné à exporter du rêve (Tokyo+arts martiaux+bikini) mais qui fait aussi marcher sa tête. Dans cette optique il est réussi et mérite 10/10. Mais si on compare à des productions typiquement japonaises et destinées qu'au marché japonais, comme Anata no ban desu, il ne tient pas la comparaison en termes de mystère et de suspense, même si la production est léchée. De la violence et du voyeurisme ça il y en a, mais attendons-nous vraiment cela d'un drama ? Quoi qu'il en soit, Je m'interroge sur QUI répartie les cartes des productions mondiales. Une reine de cœur qui joue avec les sentiments humains certainement.

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Ongoing 5/9
Hyochakusha
1 people found this review helpful
Aug 28, 2021
5 of 9 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 9.0
Rewatch Value 9.0

L'homme de la Mer (trop facile)

Bâtir une série sur la notoriété d'un seul acteur est compliqué et casse-gueule, mais quand il s'agit de Saito Takumi, on prend peu de risques. À part celui de ne pas avoir les créneaux pour les prises de vue, tant il est multi-talents et donc ultra-booké. Acteur, réalisateur, photographe, chanteur, ... et évidement beau gosse. C'est s'en doute pour ce dernier point qu'il prend le premier rôle tant son sexappeal est mis en avant dans la série ou pour en faire la promotion. Ce n'est pourtant pas ce qui fait le sel de ce drama, même si les premières images le montrent recouvert uniquement de ce condiment.

Fort d'un scénario en béton ce mysterie-drama vous tiendra en haleine tout l'été. Pouvoirs paranormaux, secte, serial killer, espionnage, duo de flics : vieux brisgard/rookie, jeune journaliste cachant un lourd passé, trio d'ados déjantées biberonnées aux réseaux sociaux, romance et même un peu de gore. N'en jetez plus Hyochakusha réunit en lui seul tous les éléments qui font une bonne série. Mais avec tant de plats aussi succulents qu'ils soient, ne risquons-nous pas l'indigestion ?

Grâce à une pléthore d'acteurs au top, on est pourtant pas prêt d'avoir des renvois. À commencer par Nomaguchi Tohru en gourou flippant à souhait.
Namase Katsuhisa, affichant 60 ans au compteur, est encore en forme pour poursuivre le serial killer et montre un style très flic/voyoux à l'américaine. Si l'inspecteur Harry est clairement son modèle, Jodie Foster du Silence des Agneaux est l'inspiration majeure pour l'ex Nogizaka 46, Shiraishi Mai, qui malheureusement, peine, à mon sens, à convaincre. Ce rôle pourrait être un accélérateur de carrière, mais elle reste bien lisse face aux autres acteurs. Et surtout face à Saito Takumi qui illumine de son aura ce rôle de Messie (le saint, pas le footballeur) admiré de plus en plus par la population, au détriment de ses balourds de policiers.

La réalisation est digne des blockbusters de l'été japonais, voir internationaux. On sent l'inspiration du cinéma et des films comme Seven ou le Silence des Agneaux, justement. Une déclaration d'amour au cinéma de genre américain, jusque dans l'introduction ponctué d'un "Previously in Hyochakusha !". Plan et décors parfaits feront briller votre rétine. Avec ce petit jeu, auquel on se prend facilement, de reconnaître les dessins d'Hemingway. Des plans qui donnent le frisson, comme il se doit dans ce genre de séries. La musique touche au but, l'Ending par Novelbright peut marquer les esprits par son intro mystique et sa ressemblance avec du The Six Lie. On admira également la blancheur impeccable de certains costumes, mais rien de surprenant au pays de "la météo des lessives". Non franchement il faudrait être devin pour prédire une éventuelle déception dans le dénouement.

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Ongoing 7/10
Ore no Ie no Hanashi
0 people found this review helpful
Apr 21, 2021
7 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 8.5
Rewatch Value 9.5

L'humour Noh limit !

Si vous pensez détester le catch, mais pas autant que le théâtre Noh. Il faut absolument regarder Ore no ie no Hanashi. Les masques, les costumes, le jeu des acteurs, tout est fait pour vous faire aimer l'un au l'autre.

En effet, ce drama respire l'amour et la bonne humeur en prenant comme prétexte ses deux environnements totalement opposés ou totalement semblables selon sa perception des choses. Le pitch assez convenu : L'ainé d'une famille ne vivant que dans et pour la tradition de génération en génération, doit reprendre contre son gré la tête du théâtre familial. Alors qu'en réalité, il souhaite devenir catcheur pro. L'histoire commence, quand la quarantaine passée, il doit revenir dans la maison familiale prendre soin de son père mourant, et cela, au même titre que ses frères et sœurs. On suit donc la vie des protagonistes dans cette maison tenant aussi lieu de salle de théâtre traditionnel.

Cette comédie à l'humour parfois surréaliste, dépeint une galerie de personnages hauts en couleurs. À commencer par notre héros, joué par Tomoya Nagase, le chanteur du groupe Tokio, qui se montre doué à la fois en catcheur malgré son bel âge et en acteur Noh. On se délecte de ses monologues intérieurs avec sa voix d'homme des cavernes et des situations qu'il vit au quotidien à travers sa famille et pour prendre soin de son père. Sa sœur Eguchi Noriko que l'on verra enfin dans des rôles principaux gère les affaires familiales avec un côté strict, mais est marié à un restaurateur fan de Hip Hop et de Ketchup et la rend tellement sympathique. Son frère avocat et amoureux transi. Son frère adoptif complètement habité par le Noh. Son ex-femme, son fils .... mais surtout le couple infirmière/Oyaji, totalement what the fuck. Toda Erika à peine sortie des 6 mois d'Asadora et qui interprète cette étrange infirmière qui fera tourner la tête de toute la famille.
Et son père donc magnifiquement joué par Nishida Toshiyuki acteur de 73 ultra récompensé durant sa carrière et qui crève l'écran par son jeu et pas seulement quand il fait du Noh. À la fois détestable et tellement mignon en grand-père fragile quand il prend son bain. La performance d'un grand acteur.

L'environnement des costumes et de la scène pour le Noh et aussi le catch vous fera vraiment aimer ses deux disciplines. Les performances d'acting de la par des acteurs sont au top. Si bien qu'on a l'impression d'assister à de vrai match/représentation. Là aussi, pour le catch, la galerie de personnages vaut son pesant d'or. Beaucoup d'humour et d'émotion pour des personnages très attachants Quelle que soit la situation.

Les masques ont un rôle fondamental dans l'histoire et ils sont partout :
- Grace au Noh, avec ses explications de la situation précédente, à travers des représentations faisant le parallèle avec des histoires du folklore
- Grace au catch, permettant ainsi toutes les cachoteries
- à cause du Covid ou ses masques sont portés quasiment partout, montrant l'encrage dans la réalité, mais donnant tellement d'accent sur le regard des personnages.

Brut de décoffrage, mais hilarant, on apprécie de vivre avec cette famille, la série nous montrant les liens qui lient les générations vivant encore sous le même toit. Rappelant ce que l'on doit à nos anciens, ... aux anciens, comme l'obligation d'en prendre soin, mais surtout comme héritage.

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Ongoing 8/12
Massage Tantei Joe
0 people found this review helpful
Jun 29, 2021
8 of 12 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 8.5

Libérez vos chakras

Mon Dieu, mais que le monde de l'entertainement japonais est conscient de ses défauts de production, tics et autres clichés et est capable de s'en moqué. Dès le générique, Massage Tantei Joe, touche au génie, en nous obligeant à nous exclamer : "mais c'est exactement ça" ! En 10 secondes, les réticences pour visionner le énième drama adapté d'un manga de détective, sont levées. Les scénaristes et l'auteur original m'ont immédiatement gagné à leur cause. On sait qu'on va se tordre de rire les 20 min de ses courts, mais nombreux épisodes, découpés comme ses enquêtes effectivement trop nombreuses et ultra codées à la TV.

C'est pour la participation de Koshiba Fuka que je me suis intéressé à ce mystery drama de 2017 (déjà). Sa présence rafraichissante, est toujours un gage de bizarrerie et/ou de what the fuck selon vos gouts. Mauvais gout, diront cette fois-ci, certains. Comme ses attitudes et ses tenues très fan-service, mais clairement, on est dans un manga qui respecte les codes du genre et ravira donc les a-mateurs. Son jeu, son rôle ou tout simplement son implication dans l'histoire décevront par contre ceux habitués à ses premiers rôles récents bien plus rafraîchissants.

Des effets visuels, écrits, incrustés au bon moment donne une touche supplémentaire manga et spécialise celui-ci par des annotations pseudoscientifiques sur le shiatsu, les points de pression, etc. Particularité de l'ultra-introverti Joe, joué par Nakamaru Yuichi (membre de Kat-Tun) le changement de personnalité dès qu'il se met au bouleau ou qu'il résout une enquête par, justement, le contact physique qu'il a avec ses patients, clients ou suspects. Ne chercher évidemment aucun réalisme du point de vue médical, comme policier. Par simple pression sur votre poignet, il devine l'heure à laquelle vous avez tenue l'arme à feu, plusieurs jours après. Cette hypersensibilité sensorielle est inversement proportionnelle au contact qu'il peut avoir avec les autres, le vouant presque à l'autisme.

Son combat sera donc plutôt de sortir de sa coquille et la folie de tous les personnages, même les plus secondaires l'aidera. Le duo de flics looser , pour ne citer qu'eu, que font Money et Tiger est à pissé de rire et rend hommage au meilleur du pire cinéma comique américain. C'est d'ailleurs toute la série qui y participe. Épisode par épisode, on assiste à des parodies de Paranormal Activity, Very Bad trip et d'autres encore, avec cet humour décalé qui caractérise tellement les Japonais. Cette moquerie du showbiz US mise à la sauce ramen est jubilatoire et les références faites au cinéma asiatique, comme le kung-fu, le séjour dans un ryoukan ou l'ending à la Bollywood rappellent qu'ils ne sont pas les seules à produire du film de "haute qualité culturelle" dans le monde.

Ending, justement, qui apporte l'œuf dans le bol de Ramen, avec un Nakamaru Yuichi en grande forme au chant et à la danse dans une chorégraphie résument tout le feeling de la série. Une sorte de point de pression permettant la relaxation totale du spectateur après seulement 20 min de séance. Le docteur en a prescrit 12, j'en rêve d'une 100aine.

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Ongoing 5/11
Super Rich
2 people found this review helpful
Dec 4, 2021
5 of 11 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 8.5

Plaire sans argent n'est pas mortel

Super Rich est la romance de l'hiver 2021 qui réchauffera votre cœur desséché par un monde sombrant dans l'égoïsme et l'argent roi. On ne parle plus de protéger les anciens ou les faibles, mais de protéger l'économie et surtout de relance, de production ou d'investissement, tout en se méfiant du méchant étranger venu profiter de nos maigres richesses. Ça y est le monde d'avant est de retour, en plus grand et plus fort et Super Rich semble au 1er abord faire l'apologie de celui-ci en la personne de Eguchi Noriko, super à l'aise working girl en pause sur l'affiche comme dans les premières minutes de la série, retraçant sa passionnante vie de fille à papa investissant sans compter son argent.

Cependant, connaissant cette fabuleuse actrice trop longtemps cantonnée au second rôle de grande sœur du héros, collègue de bureau ou autre faire-valoir un peu strict, on ne pouvait qu'attendre un drama sensible et drôle à la fois. Où son franc parlé et son charisme naturel peuvent faire la différence. Et c'est exactement ce que Noriko-san, visage poupon et 40aine assumé, dégage à l'écran. Un trop rare premier rôle, qu'elle endosse avec brio. Grâce à sa voix, son élégance et son air hébété quand elle se retrouve au centre d'un triangle amoureux, convoité par les jeunes hommes qu'elle prend sans trop réfléchir sous sa protection. Mamoru (ah, ces jeux de mots), comme chacun la nomme, sans le San donc, pour plus de proximité, est à la fois la patronne juste et dure en affaire, la bonne copine de ses employés et une célibataire endurcie qui ne semble pas intéressée par les love story. Mais qui récupère les destins brisés par un monde du travail japonais impitoyable avec les faibles et surtout qui reste ultra fidèle en amitié.

Si l'étalement de la richesse vous écœure (car vous n'êtes pas riche). Rassurez-vous, Mamoru perd toute sa fortune après 10 mn du premier épisode. Et c'est partie pour 10 excellents moments de vie en communauté. C'est la survie d'une petite entreprise d'édition repartant de 0 qui se joue. Impossible pour l'héroïne de virer sa dizaine d'employés préférant délaisser les grands bureaux de Ginza contre une veille maison tradi qui fuit de partout, tous entassés dans le salon pour trouver des moyens de survie. La proximité renforce les liens notamment amoureux et effectivement l'attirance se fait vite sentir, pour beaucoup de jeunes hommes de la maison, envers Mamoru.

Néanmoins, rassurez-vous, on est loin d'un harem manga ou celle-ci profiterait de la situation. Elle nous pousse à nous interroger justement sur ce qu'est l'amour... de son prochain. Elle qui n'a plus de parent et donc peu de famille depuis son enfance. Elle a toujours recueilli et considéré comme sa famille ses employés, notamment hommes, notamment jeunes et notamment beaux (tant qu'à faire) et explique très bien à ceux-ci et de ce fait au spectateur, qu'ils ont peut-être le syndrome de la maman protectrice envers elle. Bref, le syndrome œdipien dans toute sa splendeur.

Bien sûr, ses sentiments vont être mis à rudes épreuves comme tous dans la série. Attendez-vous à sortir vos mouchoirs régulièrement et même les jeunes stagiaires vous toucheront. Le Cast est impressionnant, vu le nombre de collaborateurs, en beaux mecs, actrices et acteurs doués (un peu moins bô, du coup). Akaso Eiji et Machida Keita se tirent la corde et un seul des deux aurait déjà suffi à rendre jaloux n'importe quel mâle tombant par hasard devant la TV. Oui, c'est toujours par hasard que l'on regarde ses mélodrames, messieurs, n'est-ce pas.

Un mélodrame plein de joie, car on s'amuse finalement beaucoup. Les situations tout en étant réalistes, sont souvent drôles. Quiproquos et gags parsèment des torrents de larmes versées. Des montagnes russes d'émotions, richement mise en scène (on sent qu'il y a du pognon pour le drama du jeudi soir) et en musique. Celle-ci d'ailleurs joue un rôle important dans la montée de tension, rappelant, mais s'en moquant aussi, les soaps de famille super riche américaine.

Évidement, tout n'est pas parfait. Les gros caractères et le retour continuel dans le temps irriteront plus d'un. Surtout, si on n'est pas adepte du maquillage rajeunissant loupé, mais assumé. Mention spéciale au directeur de publication et sa compagne ( vous comprendrez ;)). La mise en retrait de certains acteurs aussi, sonne comme du gâchis. Je pense évidement à Nakamura Yuri ou l'éternel second rôle Yamoto Yuma obligé de porter toujours des shorts, pour ne pas faire d'ombre aux trop beaux premiers rôles. Cependant, comme toujours, ils auront droit à leurs épisodes spéciaux, alors on se rassure.

Enfin, Bonus sur le salaire, l'utra doué Yuri nous propose un nouveau tube en puissance pour l'ending, futur number one au top Oricon, sans aucun doute. Comme si la série avait besoin de cela pour étinceler. Décidément, on ne prête qu'aux riches.

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Ongoing 5/10
Samurai Kaasan
1 people found this review helpful
Nov 14, 2021
5 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.5
Music 7.0
Rewatch Value 8.5

L'art de dire Noh à sa mère

Voilà un ovni télévisuel qui ne manquera pas de diviser, mais qui est clairement fait pour se laver le cerveau après une dure journée remplie d'heures supplémentaires ou de cours du soir. Autant être prévenue et il va falloir mettre de côté tous ses préjugés sur les hommes qui se travestissent et surtout qui (croient ?) être drôle en imitant les imperfections de nos mamans. Mais en ont-elles vraiment ? Réponse à la fin de la chronique.

Courts sketchs de 5 à 10 min regroupés en épisode de 20 min, cette adaptation de "gag manga" respecte le format et n'essaye pas de créer une histoire au long cours "réaliste", façon sitcoms américaines, d'une famille composée du three magic number. Maman surprotectrice, Papa jovial et à l'ouest et fiston de 17 ans rebelle voulant son indépendance. En tout cas, c'est ce que croit la maman. Alors disons le tout de suite, Joshima Shigeru est excellent en mama gonflée de testostérone et le duo qu'il forme avec le débutant, mais prometteur Jonny's Onishi Fuga est plutôt fabuleux.

Vous aurez forcément un peu de mal au début, trouvant notre Okaasan grotesque, puisqu'on reconnait dès le premier coup d'œil et premières intonations que l'on a affaire à un mec, un vrai, ayant de la bouteille de surcroit. À déjà 50 ans, le leader de Tokio, animateur et humoriste récurrent à la TV, en plus d'être un acteur confirmé qui fait partie de la vie du japonais moyen, n'a plus rien à prouver et surtout à perdre. Et son interprétation fait mouche. Le trouvant ridicule dans les premières minutes, il devient très vite touchant, ne sachant pas s'il interprète un hommage à sa propre maman (la pauvre) ou s'il met en avant des générations de mères dévouées à leurs enfants et leurs familles, et cela, effectivement, un peu de manière désuète et maladroite. Dans la tradition des rôles féminins interprétés par des hommes, elle reste lourde pour des occidentaux, mais aussi lourde de sens, le sens de la famille et d'une période de la vie d'une femme qui reste importante dans notre société individualiste. Joshima Shigeru fait réfléchir sur la place des femmes au foyer dans la société et leur rend justice.

Mais ne nous trompons pas, c'est bien un duo comique qui est à l'œuvre ici, quasiment du Manzai, comme le doux rêve dans la série du partenaire de répliques qu'est Onishi Fuga. Ses répliques justement qui font mouche et qui sont la grande force comique de ses scènettes. Avec son accent assumé du Kansai (son groupe de Jonny's s'appelle quand même Lil Kansai) et sa manière de dire 100 fois crève à sa mère en le regrettant juste après nous rappelle à quel point on a été dure avec nos mamans durant l'adolescence et on l'est encore une fois devenue adulte, mais aussi à quelle point elle a été envahissante durant l'adolescence.... et elle l'est encore une fois devenue adulte. Maman, je t'aime.

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Ongoing 3/10
#Remolove: Futsuu no Koi wa Jado
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Nov 8, 2020
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 9.0

Bas les masques !

En cette fin d'année 2020 les productions françaises font encore totalement l'impasse sur la pandémie de Covid, qui continue à bouleverser nos vies. Peut-être dû à la gestion catastrophique de celle-ci en France, mais aussi à l'idée que les masques et autres gestes barrières dans les fictions pourraient faire fuir le spectateur. En Asie, les séries ancrées dans la réalité pandémique (notre réalité, donc) sont arrivées dès cet été. Mais j'avoue que moi-même, j'étais à la fois attiré par la curiosité de découvrir comment le sujet était traité et repoussé par cette anxiété de la vie quotidienne que je ne voulais pas retrouver dans un divertissement. C'était sans compter sur l'effet cathartique que pouvait avoir un drama qui traite intelligemment et avec beaucoup d'humour du sujet.

C'est le cas de #Remolove, qui, si l'on s'arrête à l'affiche ou au résumé, peut être pris comme une énième histoire de futur trentenaire qui cherche à se caser avant ce satané 30ième anniversaire (cliché, quand tu nous tiens). Mais qui nous montre plutôt avec un certain humour à quel point la situation que nous vivons tous est absurde. Sur fond de romance par messageries interposées à la Meg Ryan(assez peu réaliste d'ailleurs), le drama traite des réseaux sociaux et de l'anonymat, de la solitude, de la vie de couple, ou des relations humaines en général, en cette étrange année 2020. Il donne à réfléchir et on se retrouve tous à un moment ou à autre dans ce drama.

Mais le point fort de la série, pour moi, c'est l'humour. Rire avec les masques, le lavage des mains et surtout la distanciation sociale paraissait mission impossible, mais c'est grâce à la jolie Haru dans le rôle de Mimi Sensei que tout cela est possible. Le port du masque l'oblige à intensifier son jeu d'actrice et surtout son regard hyper expressif. Ses expressions corporelles font mouchent à chaque fois. Son rôle de Médecin du travail obsédé par les gestes barrières permet une telle outrance dans le jeu, et cela sans jamais sonner faux. Les autres acteurs paraissent bien fades à côté, surtout les rôles masculins, qui malheureusement sont encore trop marqués par l'immaturité. Le port du masque devient ainsi un problème pour distinguer tous ses mâles au même traits de caractère. Mais c'est peut-être voulu, montrant à quel point Mimi Sensei est désabusée par les hommes. Après 3 épisodes j'espère bien encore être surpris, mais le teaser de l'épisode 4 me fait un peu peur. À voir donc.

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