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Completed
My Unfamiliar Family
1 people found this review helpful
Aug 9, 2023
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 8.0
Music 6.5
Rewatch Value 7.0

la famille est le terreau des bonnes histoires...

ce que j'en ai pensé ?
Beaucoup de bien ! J’ai vraiment apprécié qu’on échappe au défaut de ce genre de drama familial : le côté bisounours, où même si on se querelle un peu il y a une belle chaleur familiale ! Pas ici ! Le réalisme du délitement de cette famille, sans tomber dans le mélo larmoyant ou l’excès de violence (violence conjugale, viol ou inceste…) est quand même assez amer tout en restant dans le banal du quotidien. L’accident du père va amener la rupture des couches de non-dits et de secrets, et les personnages se libèreront par à peu de ce carcan qu’ils ont eux mêmes créés. Car on le sait, si les personnages de drama apprenaient à communiquer entre eux, tout s’arrangerait…mais y aurait pas de drama !
Le talent du scénariste réside en sa capacité à créer ce climat de non-communication en le rendant crédible par la personnalité des personnages. Ici, au vu des origines des parents et des circonstances de leur mariage, il n’est pas étonnant que leurs deux vies se soient peu à peu réduites à des chemins parallèles sans croisement !
Parallèlement aux parents, il y a le couple de la fille aînée, très intéressant, car il aborde le sujet de l’homosexualité d’une façon bien plus ouverte et réaliste, que je vois pour la première fois dans un drama. Il y a aussi la seconde fille, ses hésitations amoureuses, son amitié avec Chan Hyeok, (quine voudrait l’avoir comme ami ?)Le sujet de l’enfant illégitime est aussi abordé, avec les injustices et la dureté que les traditions imposent. Il y a aussi le dernier garçon, peinant à sortir de l’adolescence, apprenant à ses dépens à ne pas faire confiance aveuglément et que la famille, finalement, ce n’est pas si mal pour panser les blessures !
J’ai suivi avec un intérêt croissant l’évolution, une sorte de réveil, de tous ces gens, chacun à leur manière, pas forcément toujours sympathique, parfois dure et d’une froideur cruelle, et si la fin est juste et belle, elle n’est ni mièvre, ni cucul.
Un mot des acteurs : excellents, particulièrement le père, Jun Jin Young, qui donne une vraie crédibilité à un personnage difficile, rugueux, mais profondément humain. La mère, Won Mi Kyung, incarne avec justesse une femme qui a bâti une cuirasse, mais qui au fond ne demande qu’à la laisser se fendre.
Les trois enfants, le mari de la fille aînée, et les autres sont parfaits également ! Une mention particulière à Kim Ji Suk, excellentissime dans son personnage, sincère, drôle, fort, lucide, fidèle… Comme dit plus haut, l’ami parfait ! Et plus si affinité ! Je l’avais remarqué dans Chuno, et aussi dans Rebel, où il avait su donner à un roi légèrement timbré une vérité frappante.

Je ne dirai rien de la musique : je ne l’ai pas remarquée, donc elle doit être très bien, et je ne me souviens pas de chansons autres que celles nécessaires à l’histoire !

Au final, c’est un drama que je recommande fortement, sauf si vous ne recherchez que la romance sucrée !

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Completed
The Days
1 people found this review helpful
Aug 9, 2023
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 5.5
Rewatch Value 5.5

Parce que nous dansons tous sur un volcan...

J’avais vu un documentaire très intéressant sur ce même thème et j’ai retrouvé dans le drama certains évènements décrits, les histoires de vannes à ouvrir (ou fermer ! ) à la main entre autres. Car la volonté est nettement de coller au mieux à l’aspect documentaire, tout en utilisant la réalisation comme outil pour dramatiser l’histoire. L’impuissance des hommes face à une situation totalement imprévue et terrifiante est aveuglante ainsi que l’incapacité totale des « experts » à apporter une quelconque réponse concrète aux questions du premier ministre… La façon dont chacun se défile devant la responsabilité serait presque comique si elle n’était pas si tragique !
La phrase du Directeur « demander à des ingénieurs du nucléaire de réparer une pompe… » montre clairement que toutes les technologies sont battues par l’eau, les décombres qui barrent les routes, et on en arrive au moment où de nouveau seules l’imagination, la créativité du cerveau humain va tenter d’inventer des moyens de surmonter les obstacles. Chaque idée de solution se heurte à une nouvelle impossibilité, la radioactivité monte, le risque de fusion augmente… Le directeur doit agir, et la hiérarchie est un frein puissant car chacun refile la patate chaude de la responsabilité au voisin… Les politiques à TOEPCO, celle-ci aux équipes sur le terrain…
J’ai été captivée par ce drama surtout par le réalisme et parce que c’est « basé sur des faits réels » , ce qu’on a constamment à l’esprit ! L’interprétation est parfaite avec en tête YAKUSHO Kôji, suivi d’une troupe de vieux routiers des écrans japonais, avec tous des filmographies longues comme le bras ! On sent l’expérience, et aussi la volonté de s’investir, d’y mettre tout son cœur !
Je reconnais qu’il y a une certaine lenteur dans la réalisation, avec des pauses sur des plans fixes qui insistent sur la pesante angoisse qui n’a pas lâché tous ces hommes pendant ces quelques jours terribles, et sur les choix impossibles à faire : qui reste ?  ! Mais il n'y a pas une minute de dramatisation inutile, de pathos, pas de trémolos dans le discours habituel à ces situations : "ce fut un honneur..." , on colle à la réalité, et au fait qu'il n'y a pas de héros, mais des hommes qui doivent vaincre leurs peurs...J’ai beaucoup aimé ce drama, comment ne pas être passionnée par l’évolution d’une situation qui pouvait détruire un pays, et changer l’équilibre du monde ? Il est facile ensuite de jurer ses grands dieux « plus de nucléaires ! » mais alors renoncerons-nous si facilement à toute l’énergie nécessaire à notre simple vie quotidienne ?
Bref, regardez ce drama pour voir une très bonne série et pour ne pas oublier que, comme le Japon, nous dansons sur un volcan !

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Completed
The Untamed
1 people found this review helpful
Aug 9, 2023
50 of 50 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 8.5

L'indompté, histoire de la gloire et de la charge d'un tel surnom.

Comment résumer une histoire aussi foisonnante ? Alors il y a deux héros, Wei Xiang et Lan Zhan, il y a les clans, avec leurs chefs et leurs disciples, il y a les passions humaines (ambition, avidité, orgueil, frustration, mais aussi fidélité, amitié, honneur, générosité) et tout cela dans un univers de magie, parfois de sorcellerie… Lan Zhan appartient au clan Lan, celui du Creux des Nuages, et Wei Xian au clan Jiang, celui de la Jetée du Lotus… Il y a le clan Jin, et le clan Nie, et d’autres, et surtout le clan Wen dont le chef Wen Ruowan veut les réunir tous pour tous les dominer (ça éveille un souvenir ? c’est que le fond de l’histoire en revient toujours à la lutte fondamentale du Bien et du Mal… ) Mais quel est le bien ? Où est le mal ? Pourquoi défendre des personnes innocentes menacées(c’est le Bien) pourrait entraîner une catastrophe pour le clan de celui qui s’y aventure et la mort d’autres innocents(et voilà le Mal) ? Une société ne peut-elle fonctionner que si personne ne sort des clous ? (je rappelle que le drama est chinois, curieux, non ?) Celui qui voudra vivre selon ses propres choix devra-t-il mourir, et revenir pour souffrir encore du même ostracisme ? (Oui, dans cet univers magique, on peut mourir et revenir, et c’est quand même bien pratique ! ) Et pire que tout, devra-t-il assumer que c’est parce qu’il est l’Indompté que la mort et la guerre le suivent ? L’individualité doit-elle forcément détruire le bien de la communauté ? (là on pourrait être au Japon ! ) Celui par qui le scandale arrive… Le scandale, c’est de choisir de sauver un ami au détriment du clan, de reconnaître une dette et la respecter même envers une personne du clan ennemi, en gros c’est de troubler les eaux calmes de l’ordre établi ! Cet homme-là, s’il a la chance de ne pas être lynché, finira seul sur sa route, en compagnie de son âne… Seul ? Non, je je ne veux pas le croire, car peut-être… Mais ceci est une autre histoire !
Tout ce discours sur l’indompté solitaire, c’est bien sûr centré sur Wei Xian, magnifiquement incarné par Xiao Zhan, qui donne à la fois la gaîté, l’espièglerie, ou la gravité, l’intelligence et l’émotion à un personnage complexe et remarquablement bien écrit.
Mais à tout Yin(toujours en noir), il faut un Yang(toujours en blanc, et jamais une salissure, ça c’est beau !! ), et là arrive Lan Zhan, Impassible la plupart du temps (il doit sourire trois fois)mais son regard sait en dire beaucoup. Wang Yi Bo l’incarne parfaitement, et même s’il n’a pas dû se torturer à apprendre son texte, sa rare parole est toujours très signifiante, la voix du doubleur parfaite dans son registre grave (et ce que je regrette que ce ne soient pas les leurs, de voix !) Sa présence auprès de Wei Xiang est un écho parfait et les parties où ils sont ensemble sont certainement les plus belles, non, plutôt les plus émouvantes, car, bien sûr, le sentiment jamais formulé mais constamment ressenti entre ces deux-là est l’armature étincelante de cette histoire improbable de sorts, malédictions, Essence d’Or et autres vertus spirituelles cultivées. Oui, ils peuvent voler sur leurs épées ou faire sortir un fouet de lumière d’un bracelet, mais ce qui tient tout ça debout, c’est le chagrin d’un fils renié par son père qui l’entraînera dans les chemins les plus sombres, c’est la douleur d’un enfant élevé sans sa mère, c’est la peine d’un frère que son aîné rejette parce qu’il ne le comprend pas ! Dans cette histoire, on peut voir que parfois une trop grande générosité peut-être insupportable à celui qui en a bénéficié (magnifique scène ente Wei Xiang et Jing Cheng)ou comment la volonté de comprendre même le pire peut-être manipulée et bafouée quand l’âme a été détruite par l’injustice(l’échange entre Lan Xichen et Jin GuangHyao).
Devrait-on parler de chef d’œuvre ? Non ! Il est clair que le souci de la ligne temporelle narrative n’a pas beaucoup gêné les scénaristes ! J’avoue qu’au niveau de l’épisode 25 j’ai revu le 1 et le 2 parce que j’avais oublié des évènements et des personnages…Mais peut-être que de jeunes mémoires… ^_^ Parfois ça traîne un peu puis on tombe dans une ellipse abyssale et pourtant l’ensemble est trop long… je me souviens d’une scène où un personnage disparu revient, le héros lui dit « reste là, attends-moi je reviens… » puis est pris par d’autres occupations et on ne saura jamais comment l’autre est sorti de ses chaînes… Mais à d’autres moment, au détour de l’intrigue, on découvre un pan de l’histoire qu’on croyait seulement oublié dans un coin, et ça donne une scène de révélation sublime d’émotion, et d’humanité à la fois simple et complexe, car il peut être très difficile de dire merci ! (Jiang Cheng et Wen Wing)
Les combats ne sont pas les meilleurs que j’aie vus, et il y a des effets spéciaux un peu… médiocres, disons pour rester gentilles ! Mais il y a l’idée superbe d’utiliser le son de la flûte, ou les accords d’une cithare aussi bien pour maîtriser des esprits mauvais que pour servir d’arme, d’où la musique superbe du drama !
Mais pour je ne sais quelle raison, ce drama dégage une atmosphère particulièrement prenante, addictive, on entre en empathie avec tous les personnages, même les méchants, car leur méchanceté n’est pas gratuite, mais due comme souvent à un grand sentiment de frustration et d’injustice. Enfin, il y a aussi un méchant rien que méchant, bien noir, mais sans lui, pas d’histoire ! ^_^
Je sais que c’est inspiré d’un roman BL, et je vois tout à fait où se place l’histoire d’amour ! C’est peut-être la retenue imposée à ce sentiment jamais clairement exprimé qui donne à ce drama cette fascinante attractivité. C’est peut-être aussi la force des passions humaines bonnes ou mauvaises, et cette belle musique qui soutient très bien les scènes épiques, ou poétiques. Il y a aussi des paysages grandioses, sublimes et des costumes d’une élégante sobriété, accentuée par les longues chevelures, donnant aux personnages une allure princière, et ajoutant aux combats des envols de jupes extrêmement esthétiques !

Bref, pour résumer, je l’ai adoré, je le recommence, là, tout de suite, et je vous le conseille fortement !!
Edit : une fois vu, je conseille l’article de Wikipedia sur le drama, très éclairant surtout sur l’usage et la déterminations des différents noms des personnages !

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Completed
Hyakuman Kai Ieba Yokatta
1 people found this review helpful
May 18, 2023
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 8.0

Il ne faut rien remettre à plus tard, la vie est courte !

j’ai beaucoup aimé !
Bon, je reconnais que je ne sais pas résister à une bonne histoire de fantôme ! Ici on est servi, car, en bon Japonais, le scénariste a inclus vraiment le principe fantomatique dans la vie, il n’y a pas que le héros, mais qu’élues autres qui se promènent parmi nous, et la famille de Yuruzu qui les voit depuis toujours, ça ne paraît pas si extraordinaire que ça ! Ici, le fait que Yuruzu doive toujours servir d’interprète donne lieu à des scènes parfois drolatiques, ou quelques fois touchantes et à une jolie bromance assez originale ! . L’enquête sur l’assassinat de Naoki sert de fil rouge et elle est bien faite, écrite avec assez de soin pour ne pas devenir trop insignifiante par rapport à la romance Yui/Naoki. J’avoue que j’ai deviné assez vite qui était l’assassin, mais ça ne m’a pas dérangée !
Les acteurs sont très bons, notre chère Makino (INOUE Maou)toujours à la hauteur, et j’ai retrouvé avec plaisir après « first love » SATOH Takeru qui, en plus de bien jouer, est quand même très beau ! MATSUYA Kenichi est excellent dans le rôle du policier au cœur tendre ! La fin est très jolie, je m’y attendais aussi mais elle est traitée avec suffisamment de finesse, de délicatesse pour rester dans le ton doux-amer (spécialité japonaise) du drama.
J’ai passé un excellent moment, j’ai avalé les 10 épisodes en très peu de temps !

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Completed
Our Blues
1 people found this review helpful
Jul 29, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 8.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 6.0

Plus que récit choral, suite de duos ou trios...

Je l’ai beaucoup aimé, avec pourtant un bémol sur la fin ! 
Nous sommes sur l’île de Jeju, mais pas dans les sites des décors de sageuks ou de romance de luxe ! Non, nous avons des pêcheurs(et pêcheuses), des marchands de poissons, des commerçants, des gens dans l’ensemble comme vous et moi, mais en Corée, donc ça peut brailler pas mal ! C’est assez méridional comme ambiance.  Le groupe le plus exotiques pour nous est sans doute celui des haenyeo, ces femmes qui gagnent leur vie en pêchant des coquillages en plongeant en apnée, tradition séculaire de Jeju, que l’on retrouve d’ailleurs aussi au Japon ! 


Le début démarre sur les chapeaux de roues avec le retour à Jeju d’un enfant du pays, directeur de l'agence bancaire du village, interprété par Cha Seung Won, qui y retrouve à la fois son premier amour (Lee Jung Eun)et ses amis d’enfance, et cela nous donne une très jolie histoire de tendresse, d’amitié mais sans aucune mièvrerie, car les retrouvailles ne sont pas toujours aussi simples… Puis on passe à une autre histoire, mais certains personnages clés restent pour nous guider : la marchande poisson, le marchand de soupe de boudin, celui de glace, et les haenyeo, dont le groupe et les plongées sous-marines donnent lieu à des séquences géniales ! 

Cependant ce qui fait la qualité du drama en fait aussi son défaut, les histoires personnelles prennent de plus en plus le pas sur le groupe,quand on avance dans le drama,  et j’aurais aimé que le chœur accompagne un peu plus souvent et un peu mieux les solistes, comme dans la très belle séquence  qui fait intervenir une jeune actrice trisomique.
Mais je me suis régalée avec chacune des histoires, celle des deux amies qui règlent enfin un vieux compte, celle de la sœur  handicapée d’une haenyeo qui débarque soudain, celle des deux adolescents amoureux, dont les pères se détestent, bref, chacune d’entre elles m’a plu car elle ouvrait une fenêtre sur la vie coréenne, et tout simplement sur le cœur humain.

Mon bémol, c’est la dernière de ces histoires, la réconciliation difficile entre Lee Byung Hun et sa mère Kim Hye Ja, que j’ai trouvée trop longue, qui m’a laissée avec des questions sans réponse, et surtout qui a rendu le retour final au groupe trop court, trop superficiel. On s’est trop éloigné des autres personnes qui méritaient tout autant notre attention.  D’un autre côté, si je l’avais vu d’une seule traite je n’aurais peut-être pas ressenti ça, mais je pense que 20 épisodes c’est trop, 18 auraient été très bien ! 

La réalisation classique et solide soutient bien l’histoire, et les acteurs sont tous parfaits !! Les scènes de plongées sont superbes, et il y a un juste mélange d'humour, et d'émotion, au moins pendant les 3/4 du drama.

Je ne peux m’empêcher de souligner le vrai retour de Kim Woo Bin, son sourire chaleureux intact et rayonnant ! 

La bande son m’a plu, elle est très agréable, souligne bien les atmosphères, n’est pas envahissante.

Au final c’est un drama tout à fait recommandable, quand on aime les scénarios fondés sur le sociétal, le cœur humain et ses trésors secrets.  

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Completed
Nirvana in Fire
1 people found this review helpful
Mar 13, 2022
54 of 54 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 9.5
Rewatch Value 7.0

Il est malade et faible mais il les tient tous dans sa main...

Alors là, dites vous bien que j’ai adoré !!! 

Je me suis laissée embarquer sur ce fleuve tumultueux, foisonnant de personnages  variés et cachant plus ou moins d’obscures intentions, ou de sourdes ambitions, mais sans en oublier l’humanité pour autant et la recherche persévérante et ardue de la justice éclatante. 
Les 54 épisodes (45 mn chacun) passaient à toute vitesse à chaque fin je disais « Déjà ! » et j’enchaînais sur le suivant ! 
Les personnages sont d’une richesse incroyable : intelligents ou retors, ou les deux, généreux ou ambitieux, ou les deux, empathiques ou antipathiques, ou les deux !  La cour impériale foisonne d’intrigues, de jalousies larvées (plus ou moins)  où chacun essaye de tirer au mieux son épingle du jeu, par des moyens plus ou moins clairs. 
Mais le pivot de l’histoire, le personnage qui tient en main tous les fils de la tapisserie, c’est le génial Mei Chang Su interprété par le non moins génial Hu Ge qui sait parfaitement rendre le fond mystérieux du stratège, homme de l’ombre dont on découvrira peu à peu la réelle identité, puis le but principal et secret de ses actes. 
En face, l’empereur, à la méfiance aiguisée, à l’orgueil immense, mais pourtant d’une intelligence lucide assez remarquable pour un homme devant qui tous tremblent ! 
Le prince Jing, soldat d’une droiture sans faille, se trouve par là même tenu à l’écart, mais il n’échappe pas au regard aigu de Mei Chang Su.
Autour d’eux se déploie le ballet des Généraux, des princes et princesse, de l’impératrice et des consorts (concubines) avec leurs différents rangs, plus les eunuques, les soldats , la garde impériale, les sociétés secrètes et les autres… 
Tout cela peut sembler bien confus, mais pas du tout, je m’y suis tout de suite retrouvée, Mei Chang Su est le fil directeur de l’histoire, et de plus il est dune classe et d'une beauté incroyables ! . 
Il y a la politique, la gouvernance, l’ambition, la corruption, l’amour mais sublimé par le Destin qui se joue des personnes, (très belle romance discrète mais prenante entre la princesse et le stratège)la trahison, puis l’accomplissement mais à quel prix...
Le drama est historique, mais il porte aussi une atmosphère de légende, avec la secte des Arts Martiaux et ses hommes aux gestes d'une techniques stupéfiants, qui peuvent voler, de bizarres poisons aux noms étranges et aux effets inattendus, et des plantes aux pouvoirs presque magiques… 
Comme nous sommes à la cour impériale, tout est géré par une étiquette rigide qui contrôle toutes les attitudes et le comportement des personnages. Cette apparente raideur non seulement ne gêne pas mais renforce les émotions qui sont contenues et que les acteurs savent très bien transmettre par leurs regards, ou la tension corporelle que l’on peut sentir. 

Les acteurs sont tous excellents, les effets spéciaux très bien (on remercie l’invention de l’usage des câbles)il n’y en a que ce qu’il faut pour créer ce climat particulier.  De même les combats (pas si nombreux non plus), sont remarquablement bien filmés et ce n’est vraiment pas plus sanglant que nécessaire, le principal de l’histoire se passe dans la tête.
Et que dire de la beauté somptueuse des décors et des costumes ? Grandiose, éblouissant, magnifique sont les mots qui viennent à l’esprit. Le tout servi par une sublime musique à la fois de goût classique, ou typique (j’adore la flûte de bambou et le gémissant violon chinois) . Les quelques chansons sont très belles (l’une d’elles chantée par Hu Ge lui-même) et pour une fois j’ai apprécié les paroles surtout celle à la fin du dernier épisode, elle en souligne parfaitement l’émotion, racontant la vie de Lin Shu telle une chanson de geste (c’est le prince Jing, Wang Kaï qui la chante!). 

Alors, moi, je vous le conseille, JE VOUS LE CONSEILLE, MAIS JE VOUS LE CON-SEIL-LE !!!

 

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Completed
Secret Royal Inspector & Joy
1 people found this review helpful
Feb 5, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.5
Rewatch Value 3.5

Tout les sépare mais ils s'entendent comme les deux doigts dela main...

Démarrage étincelant: la jeune femme qui exige de divorcer (il semble que la loi le permette bien que ce soir compliqué, ce qui n’était pas le cas partout en Europe ! ) et cela donne des scènes burlesques et rigolotes. Parallèlement on fait connaissance avec le héros, jeune noble, qui a été reçu premier à l’examen en échange que sa grand-mère renonce à le marier !
D’entrée de jeu nous avons deux personnages à l’opposé diamétral des héros de sageuks habituels !
Ra Yi On n’a aucune autre ambition que de cuisiner ! mais il est noble, il a eu le concours, donc il devient fonctionnaire. Le voilà balancé en inspection secrète dans une province, et avec ses deux serviteurs, avec l’intention d’en faire le moins possible et de visiter tous les restaurants ! Au passage notons la relation totalement incongrue de Ye On avec ses serviteurs dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne se gênent pas pour prendre des libertés avec leur maître ! Taquineries, rouspétances, mais dès qu’il le faut, ils deviennent des seconds efficaces et actifs.
Mais dès l’instant où Ye On entre en contact avec l’injustice, l’illégalité, son regard se fait aigu, il devient très sérieux et (tout en jurant que ce sera la seule fois) il se met au travail… Et c’est grâce à lui que Joy va enfin divorcer…
Alors il t a une foule de personnages qui s’agglutinent autour des héros : la femme qui protège les enfants esclaves Gang Sun, celle qui a des pouvoirs de chamane(vrais ou faux ??? c’est la question )Bi Ryung, un ami d’enfance de Joy, Seung Ryul avocat, sorti un peu d’on ne sait où, et pareil du côté des méchants, autour du ministre Park Eung, les visibles et ceux dans l’ombre…
Tout ce petit monde se met en place brillamment dans les 8 premiers épisodes, tout avance tambour battant : les enquêtes, les recherches, la vie personnelle des protagonistes, le tout dans un style de western souligné par une musique nettement inspirée d’Enio Moricone…
Mais les épisodes 9 et 10, malheureusement entre dans ce genre de marécage spécialité des dramas coréens, on perd de vue les enquêtes, le scénario est brouillon, on papillonne de scènes peu utiles en scènes pas utiles du tout, mais heureusement de temps en temps on parle de l’essentiel : l’enquête et les recherches de Ye On, ainsi que la découverte plus approfondie des relation de la famille du ministre Park, car quand le drame repart à partir du 11 on est encore dans le coup ! Et alors là, jusqu’à la fin, ça va être très très bien !
- Réaliste, grâce au bon sens de Joy, Ye On comprend qu’il ne faut pas perdre son temps à attaquer ce qui n’est pas attaquable mais qu’il peut quand même faire payer pas mal de pourris.
Réaliste parce que les méchants ne sont pas des caricatures mais des gens que la vie dure et injuste de Joseon a poussés vers de mauvais choix. Même le ministre, qui préfèrerait mourir que de s’excuser devant un roturier a une certaine grandeur dans la stupidité de l’orgueil de classe. Il a une phrase terrible «  Qu’ai-je fait de mal ? C’est humain de vouloir le pouvoir et de tout faire pour l’obtenir ! » Il y a pas mal de monde de notre 21e siècle qui pourraient encore aujourd’hui revendiquer cette « normalité !

- Réaliste par l’extraordinaire modernité des personnages : Joy est une femme libre, et la perspective du mariage (surtout celui de Joseon à l’époque) ne lui sourit pas et encore mieux, ça ne sourit pas plus à Ye On ! Et il y a ces trois femmes qui prennent leur destin en main, créent leurs petites affaires, gagnent leur vie et s’ils il y a des hommes dans leurs vies, c’est pour l’amour, l’amitié, l’entente, mais certainement pas pour l’argent !

- Réaliste parce qu’on côtoie les clichés, mais sans y tomber (superbe scène sur la falaise !! )

Alors bien sûr tout ça est en total contradiction avec la vraisemblance du sageuk de base, dont on sait comment on traite les femmes et où il est inimaginable qu’un homme noble renonce à son statut ! Mais justement le scénario et la réalisation nous font pénétrer d’entrée de jeu dans un univers « sageuk » de fantaisie (genre « 100 days my prince » mais encore plus décalé et éloigné de la vie de cour habituelle). Comme Ye On enquête en province on côtoie les gens du peuple, au mieux classe moyenne, artisans ou marchands, et même les « huiles » sont des gouverneurs provinciaux… On est loin de la Cour, ou le roi se promène entouré de 30 personnes minimum dans des jardins somptueux… Ici on le voit à peine. Il a son importance, oh oui, mais ce n’est qu’un pion dans l’histoire dont les vrais acteurs sont cette troupe de gens « pas comme les autres » …
Les acteurs sont tous excellents, la palme à TaeCyeon aussi excellent dans ce rôle de comédie, sachant parfaitement passer du sérieux au comique, avec une justesse de ton constante, aussi excellent donc, que dans le rôle psychopathe de Vincenzo !! Surtout qu’il continue le métier d’acteur, parce qu’on est vite trop vieux dans les boy’s band, bien que le sien tienne toujours la route ! La palme aussi à Kim Hy Yoon qui est une Joy adorable, intelligente, forte, drôle, qui sait où elle va et qui y va sans pour autant susciter des scènes comme l’horrible « je t’aime mais je te quitte » qui là n’aura jamais même été évoqué ! Une mention aux deux serviteurs, aux copines et même aux méchants en particulier le fils bâtard Tae so , Lee Jea Kyoon!! par contre je n’ai pas aimé le fils légitime, enfin, le personnage, l’acteur fait ce qu’on lui dit, mais on lui fait vraiment faire le clown en forçant tellement le trait que ça nuit à la cruauté du personnage… Bon, je sais qu’il est bête et méchant, mais c’est un peu trop outré. Mais ce n’est qu’un tout petit détail !
En conclusion (enfin ! ) je dirais que c’est un très bon drama, drôle, et en même temps sérieux par les thèmes abordés, (enfance abandonnée, esclavage, corruption) intéressant par toutes les allusions à la vie populaire coréenne de l’époque et toutes les expressions et coutumes mentionnées, original par son ton et son parti-pris de fantaisie, et sans le ramollissement du milieu je lui aurais donné de l’excellence !
Mais que mon opinion sur ce ralentissement ne vous empêche pas d’y aller quand même, parce que vraiment c’est un défaut mineur dans un ensemble vraiment très très bon !

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Yeah, That's How It Is
1 people found this review helpful
Feb 2, 2022
54 of 54 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.5
Music 5.0
Rewatch Value 1.5

L'histoire d'une famille dot 3 génértions vivent sous le même toit...

Il n’y a pas de vraie histoire, c’est simplement une plongée dans la vie quotidienne d’une famille coréenne classe moyenne, qui a la particularité de réunir 3 générations dans la même maison. On assiste aux petites histoires, aux problèmes qui surgissent, aux difficulté des couples ou à la naissance d’un amour… L’intérêt est d’assister à l’évolution de la tradition familiale avec le 21è siècle, comment les grands-parents gardien des traditions comprennent ou pas les choix des enfants, et petits-enfants…

Ce que j’en ai pensé :

Je l’ai beaucoup aimé, j’ai tranquillement regardé les 54 épisodes sans m’ennuyer mais sans non plus me précipiter pour voir la suite.
Les acteurs sont très convaincants, particulièrement la grand-mère Kang Bu Ja et son époux Lee Soon Jae, la tante gaffeuse Hyang Hee Kyong et la belle-fille épouse du dernier fils Kim Hae Sook, vraiment remarquable de naturel et de sincérité. Les autres sont très bien aussi, la nouvelle arrivée Wang Ji Hye, fille riche et gâtée qui renonce joyeusement à ses goûts de luxe par amour et fais gaffe sur gaffe, n’ayant aucune idée des règles traditionnelles qui régissent la famille !
Si vous cherchez un long fleuve tranquille, avec quelques rapides et des écueils pour pimenter la sauce, allez-y !!

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Completed
While You Were Sleeping
1 people found this review helpful
Feb 2, 2022
32 of 32 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 7.0
Rewatch Value 7.5
This review may contain spoilers

Voir l'avenir en rêve : bonheur, ou cauchemar ?

Il paraît que ce drama a reçu nombre de très mauvaises critiques, je viens m'inscrire en faux :
J’ai fini WYWS, et j'ai bien aimé jusqu'au bout !
Pour moi il n'y a pas eu de baisse d'intérêt au niveau des procès parce que le dernier, celui de l'avocat pourri dont j'attendais depuis le début qu'on lui fasse rentrer son petit sourire arrogant, n'était pas du tout cuit : j'ai vu le coup qu'il s'en tirait, s'il n'avait pas renversé l'enquêteur !
La révélation que ce dernier aussi avait des rêves prémonitoires (mais depuis l'incendie on s'en doutait ! ) et qu'il a accepté son sort était très émouvante !! Sa mort était d'ailleurs un retournement de situation bien plus inattendu que le secret du policier ! Mais ce secret prend toute son importance justement lors du procès, et du choix fait par Woo Tak de ne pas se parjurer, au risque de perdre son travail de policier !
Jusqu'à la seconde partie du dernier épisode on est quand même dans l'attente, dans l'action, et la dernière partie, lumineuse et (il faut bien l'avouer) un peu rose bonbon, est un excellent retour au calme, à une vie paisible et heureuse...
J'avoue que j'ai aimé cette fin, retrouver le comportement un peu gamin du procureur, et l'amitié intacte avec Woo Tak, et j'ai aimé que Hong Joo continue à rêver, mais qu'on ne le sache que par les conséquences, d'une façon indirecte, sans avoir à chaque fois la séquence onirique qui s'ajoute... D'ailleurs dans tout le drama ce subterfuge n'a été utilisé que succinctement, ils n'en ont pas abusé et c'est très bien !
Un mot pour l'excellente interprétation (Bae Suzy est nettement remontée dans mon estime !! ) et dans l'ensemble mon avis est positif : un agréable divertissement, pas bête, pas guimauve, drôle quand il faut et émouvant quand c'est nécessaire, des personnages bien écrits et (pas trop) manichéens !
Et c'est là que j'ai découvert Jung Hae In, dont j'ai senti de suite qu'il irait loin !
à voir quand on a envie de se plonger dans le monde merveilleux des dramas sans avoir à être écrasée par la guimauve, ou des invraisemblances énormes !!

Edit : je viens de le revoir et je l’ai encore plus aimé que la première fois, souriant bêtement ou essuyant une larme, je lui ai même rajouté une étoile dans Mydramalist !

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Completed
When the Weather Is Fine
1 people found this review helpful
Feb 2, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

Le plaisir de la vie dans un village de motagne en hiver, plus Seo Kang Jeon...

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce drama, pour trois raisons principales :
1 - le fait que nous soyons dans la campagne, dans la montagne et la neige en hiver, ce qui nous change des ruelles de Séoul et des maison sur les toits habituelles des héros !
2 - La deuxième raison c’est l’atmosphère bon enfant et les relations chaleureuses des gens du village, particulièrement les séances du club de lecture, et les évènements populaires organisés par Lee Kang Wu, brillant élève qui a préféré revenir travailler dans sa ville natale pour l’animer !
3 - La troisième, et non la moindre, c’est la présence de Seo Kang Joon, qui m’avait fortement impressionnée dans « Watcher » et grâce à qui je vais retenter « cheese in the trap » !
Ce drama partait pour être du genre de ceux que j’aime tout particulièrement : une société de gens simples, des histoires cachées qui se révèlent, une jolie romance pas bête, des personnages attachants…
Il y avait tout ça, mais il y avait aussi un scénario bancal et confus qui m’a laissée sur ma faim, ouvrant des perspectives et les laissant en plan, sans conclusion (comme le coup de l’arrivée de l’oncle du héros, dont on pense qu’elle va provoquer quelque chose d’important, et qui tourne court…) La scénariste en est à son premier drama, j’espère qu’elle va progresser parce qu’il y avait beaucoup de jolies choses en germe dans cette histoire, mais qui n’ont pas été développées.
Et pour finir j’ai eu beaucoup de mal avec Park Min Young !! C’est elle qui interprétait le personnage adolescent et adulte en même temps, et franchement, en gamine de 17 ans, elle n’était pas crédible ! Son visage est bien changé, et surtout son regard souvent écarquillé m’a souvent gênée. Et je n’aime pas du tout son jeu, qui sonne souvent faux… Quelle différence avec son interprétation de SKKS ou de Healer !!! Bon, je me suis consolée avec Seo Gang Joon, parfait, lui ! Parfait de chez parfait ! Il en dit plus dans un regard que dans 10 lignes de dialogue !
Donc mon impression générale est mitigée : j’aurais voulu l’adorer, parce qu’il y a tout ce que j’aime : quelques très belles scènes avec des personnages originaux (la mère, la tante, ) la liaison constante entre le passé et le présent qui s’entremêlent en découvrant peu à peu les secrets cachés, l’évolution des deux héros sortant de l’ombre vers la lumière…Mais le scénario a de grosses faiblesses et Park Min Young m’a gênée tout du long !
Mais si vous l’aimez et l’admirez, alors c’est pour vous !

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Completed
WATCHER
1 people found this review helpful
Feb 2, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 5.5
Rewatch Value 6.5

Qui surveilla celui qui doit surveiller les autres ?

La commissaire principale Yeom constitue une équipe anti-corruption avec Chi Whang, la jeune Jo Soo Yeon, Young Koon, l’avocate Tae Joo étant leur conseil juridique.
Mais les trois personnages liés par ce drame passé ont chacun leurs motivations personnelles derrière cette mission.
Au fil des épisodes les ramifications se font de plus en plus nombreuses, vont de plus en plus loin et haut dans les hiérarchies, et on est de moins en moins de sûr de savoir en qui on peut avoir confiance !

Ce que j’en pense :

J’ai vraiment été passionnée par ce drama, dont je dois dire de suite qu’il n’est pas facile, à suivre car foisonnant de personnages et les noms coréens n’aident pas forcément, ni à endurer, car il est très noir. Non seulement par certaines scènes violentes (nous sommes sur OCN, n’est-ce pas ?) mais dont la violence n’est jamais gratuite, que par la noirceur des personnages dont la plupart n’ont pas la conscience bien nette.
Pourtant comment lâcher cette histoire, alors que chaque fois qu’on croit avoir trouvé une réponse celle-ci ouvre de nouvelles questions ? Do Chi Gwang s’est donné pour tâche de nettoyer la corruption, mais pour arriver à ça il ne craint pas de se salir les mains, et alors où est la fragile limite entre la Justice et la conception personnelle de la justice ? Quand une société secrète de policiers et procureurs décide de rendre justice en lieu et place de la Loi et du Droit, on frôle la catastrophe !
Les acteurs sont parfaits, avec en tête Han Suk Kyu (qu'on ne présente plus) et Seo Kang Joo que je découvrais là et qui m'a laissé une impression indélébile, me conduisant à rechercher tout ce que je pouvais sur lui ! et il ne m'a pas déçu !
La fin, parfaite scénaristiquement, laisse un arrière-goût de désenchantement, car les dramas ne nous ont pas habitués à ce genre de héros, qui justement n’en sont pas ! La dernière réplique entre Chi Gwang et Yoon Koon résume tout : l’un dit : je m'y emploierai de toutes mes forces et quoi qu’il m’en coûte, et l’autre répond : je vous surveillerai ! Car quand on surveille, qui surveille le surveilleur ?

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Completed
Uncontrollably Fond
1 people found this review helpful
Feb 2, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.5
Music 6.0
Rewatch Value 4.0
This review may contain spoilers

Drama avec maladie incurable, pleurs et émotions assurés...et ennui !

J'ai fini Uncotrallably fond, et je suis très partagée sur ce drama.  
 Le début (premier épisode) m'a emballée : rapide, clair, précis, j'ai accroché de suite... mais ensuite j'ai été déstabilisée par des flash back assez brouillons, trop longs (on perdait de vue le présent pendant trop longtemps) qui me faisaient me demander à quelle époque on était, surtout qu'il y a trois étapes : l'école, quelques années après et le présent... certains personnages arrivaient sans qu'on sache d'où ils sortaient ou qui ils étaient et pourquoi ils agissaient comme ça... Bref, j'ai eu un peu de mal avec ça. Ensuite l'attitude de Joon Young envers No Eul était assez incohérente :
Spoiler:
après s'être décarcassé pour qu'elle croie en son amour, il vire bord sur bord, la fait affreusement souffrir par une froideur totalement inexplicable (pour elle et pour moi aussi au début) uniquement parce que Ji Tae lui dit qu'il n'a pas le droit de l'aimer, et lui non plus ce qui ne l'empêche pas de continuer à la suivre partout tout en la rejetant...
Bref, ça manquait de cohérence, à mes yeux, et les explications étaient peu claires, arrivant au compte-goutte avec pour moi une sensation d'écriture brouillonne plutôt que de suspense bien conduit. En fait j'ai failli laisser tomber et j'avoue avoir sauté un épisode entier, le 17 et ça ne m'a pas du tout gênée pour la suite !     je n'en pouvais plus de voir No Eul essayer de comprendre Joon Young !
Alors pourquoi continuer ? Eh bien pour les deux personnages principaux : No Eul n'est pas l'héroïne bêlante et stéréotypée habituelle mais une femme dure, cynique, qui ne s'en laisse pas compter,
Spoiler:
et son attitude envers l'argent, inhabituelle, est réaliste même si j'ai été contente de voir à la toute fin qu'elle n'en est plus là et peut enfin se permettre d'avoir une conscience. Oui, c'est dur de refuser un gros pot de vin quand on a les sbires des usuriers aux fesses !!  
Cependant, si le personnage m'a beaucoup intéressée, Bae Suzy m'a moins convaincue, forçant trop sur le côté un peu braillard que la langue coréenne peut avoir surtout quand c'est utilisé constamment sur le même ton, ça devient lassant.
Mais celui qui porte le drama, à mes yeux, et qui est absolument remarquable c'est bien sûr Kim Woo Bin !!      
Quelle présence ! quelle maîtrise des silences ! Son sourire est l'apparition d'une lumière, les scènes avec sa mère
Spoiler:
(encore une mère coréenne incompréhensible et détestable,    au moins pendant les 3/4 du drama, et encore ! Elle sait son fils mourant et elle ne va pas le voir !!!   )
sont toujours touchantes, et quand il subit les attaques de sa maladie.
Le truc du drama avec maladie incurable a été et sera abondamment exploité, du fait de toutes les possibilités mélodramatiques que ça implique, ici l'originalité vient du fait que c'est su d'entrée de jeu, que Joon Young ne veut pas mettre les pieds à l'hôpital, ce qui évite les scènes habituelles du genre. Le talent de Kim Woo Bin
Spoiler:
pour nous faire partager ses émotions, quand il est confronté à des remarques sur la mort, lui qui sait ce qui l'attend, est remarquable. La scène où Ji-Tae a le culot de lui dire d'aller mourir en paix et de ne plus s'occuper de rien, son silence son regard, sont poignants.
Alors, cahin-caha je suis donc arrivée à l'épisode 18 et là je dois dire que les trois derniers épisodes sont parfaits,       d'une part parce qu'enfin les choses bougent
Spoiler:
entre Joon Young et son père, la découverte de sa maladie, son attitude envers la vile morue. La façon dont ses pertes de mémoires sont traitées est bouleversante de simplicité, comme la façon dont No Eul les comprend et les gère. Le sommet a été pour moi la visite de sa mère, qu'il ne reconnaît qu'à sa cuisine, et j'avoue que j'ai pleuré là, parce que cette scène était parfaitement interprétée par les deux acteurs et qu'elle était proprement déchirante ! La façon aussi dont sa mort est traitée, et ensuite de voir comment la vie continue car No Eul n'est pas du genre à se complaire dans le deuil éternel...
Bref, ces trois derniers épisodes, le jeu de Kim Woo Bin (et du reste du casting, d'ailleurs ) ont fait qu'au final je garde une très belle impression du drama, tout en me souvenant que par moment j'ai failli l'abandonner.    
Il est à voir,  pour Kim Woo Bin,       (je vais mettre des cierges pour lui !!   ) mais je conseille un peu d'accélération entre les épisodes 14 et 17 !!  

Bon, pardon pour ce long commentaire, et pardon aux inconditionnelles du drama si ma critique les a choquées, mais j'ai essayé d'être aussi sincère que possible !


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Completed
The Uncanny Counter
1 people found this review helpful
Feb 1, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.5
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

Manger des nouilles et chasser les démons

L’histoire commence par la chasse d’un démon par un groupe de quatre personnes… Le démon a le dessus et l’un des quatre meurt…ou pas, parce qu’il y a plusieurs niveaux d’existence dans ce drama ! On entre de plain pied dans le fantastique, entre les chasseurs qui ont des pouvoirs (guérisseurs, prémonition, force physique supérieure…) le Monde Supérieur avec lequel ils sont en communication, et où se trouve le binôme de chacun. Il faut remplacer le chasseur dont l’esprit est parti dans un autre univers … Jusqu’à présent les chasseurs étaient choisis chez des personnes dans le coma, à qui la vie était rendue, avec leurs dons en plus, à condition de s’engager dans la chasse aux démons…Cette fois le choix porte sur un adolescent, lycéen qui a perdu ses parents 10 ans plus tôt dans un accident de la route d’où il est sorti avec une jambe très abîmée… Il accepte en échange de la promesse de revoir ses parents…

Ce que j’en ai pensé :

Là ce n’est que le commencement, les péripéties s’enchaînent, le démon devient de plus en plus puissant, il entasse les âmes de ceux qu’il tue… Viennent s’y greffer les intrigues de corruption politique habituelles, les pourris et les démons faisant bon ménage !
Bon, raconté comme ça, ça doit paraître fumeux et pas terrible ! Eh bien non, en fait, les choses se mettent en place, les forces terrestres et surnaturelles s’ajoutent pour le bien mais aussi pour le mal !

Ce que j’ai particulièrement aimé de ce drama c’est son ton de bande dessinée, de manga : le drama a conservé le ton du comic, enfin, je le suppose, je ne l’ai pas vu, mais c’est bien dans l’esprit d’une BD : les méchants sont odieusement épouvantables les gentils sont chaleureux, gentils, parmi eux règne l’amitié, un sens aigu de la justice et de la protection des plus faibles. Mais ce qui pourrait être du manichéisme est en fait l’écriture presque naïve d’une histoire faite pour distraire, j’ai vraiment l’impression que le webcomic d’origine a été écrit par un ado de l’âge du héros !
Malgré les combats (réalistes, sanglants, c’est OCN, ne l’oublions pas ! ) l’ambiance est chaleureuse, on voit se créer les liens d’amitié entre les chasseurs qui deviennent à la fois grand frère, sœur, mère du jeune ado ,qui pendant ce temps gagne en force et en pouvoir jusqu’à devenir le fer de lance du groupe… J’ai été frappée par les gestes de tendresse, d’amitié des aînés envers le jeune, gestes concrets nombreux et pas si courants que ça !
Les acteurs se sont donnés à fond dans l’histoire, ils y ont mis ce qu’il fallait pour faire passer tout ce truc fantastico-politoco-policier, qu’on y accroche et qu’on ne le lâche plus ! Le dernier épisode est un peu plus rose bonbon, mais c’est normal, c’est le genre d’histoire qui ne peut finir que bien, malgré les deuils et les chagrins qu’il a fallu affronter tout du long !
Les dialogues sont très bons, très vrais, et justes, avec l’émotion, la colère, l’humour qu’il faut quand il faut. Il faut donner une mention spéciale aux acteurs qui sont les chasseurs, Yum Hye Ran, remarquable actrice déjà npotée, qui maîtrise parfaitement le personnage de figure maternelle du groupe, Kim Se Jong, qui devrait pourvoir avoir d’autres rôles, elle a un vrai talent naturel, Yu Jung Sang, parfait dans le flic amnésique, dévoué à son rôle de chasseur et dans son amitié protectrice envers le jeune Joe Byung Gyu qui se tire remarquablement du rôle du héros, souvent fade par rapport aux seconds rôles aux caractères plus marqués qui l’entourent.
Et je n’arrêterai pas avant de mentionner Ahn Suk Hwan, l’inévitable ! Je sors d’un drama où il est pour entrer dans un autre et qui je retrouve ? Ahn Suk Hwan ! Ici dans un rôle fantaisiste, avec un look incroyable, mais cette homme est un caméléon !!! Il s’adapte parfaitement à tout, il peut être un vrai salaud (dans certains sageuks) ou un type super sympa, ou un arriviste arrogant et odieux… Je me demande s’il a le temps de dormir et manger entre tous ses rôles !
Bref, j’ai beaucoup aimé ce drama, son ambiance de fraîcheur naïve (malgré tout le bazar démoniaque) et la victoire donnée à l’amitié, l’affection, la tendresse et l’amour sur le côté obscur de la Force !

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Completed
The Queen of Office
1 people found this review helpful
Feb 1, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.0
Music 4.0
Rewatch Value 4.5

Il ne faut pas se fier aux apparences !

Là, je voudrais dire un mot d'un drama que je viens de voir et que j'ai bien aimé, "the queen of office". Je l'ai regardé pour Oh Ji Ho, les plus belles fossettes du PAC, et pour Kim Hye-Su que j'ai adorée dans "Signal" !
Heureusement, ça ne va pas tomber directement dans plan "je-te-déteste-mais-à-la-fin-je-pars-avec-toi",   bien qu'il y ait quand même un petit quelque chose de ce genre entre eux !
Non, au travers de leurs démêlés on a un aperçu très intéressant du statut de travailleur temporaire dans la société coréenne, l'attente tous les trois mois de la décision de prolongation ou de fin du contrat, la ségrégation entre les titulaires et les temporaires, et c'est un aspect que je n'avais vu dans aucun drama !
Mais c'est une comédie, hein ?   pas de tragédie du chômage ni de suicide de faillite en vue,   mais des scènes amusantes et légèrement burlesques où missKim met en application les nombreux et très variés "certificats" qu'elle a acquis au cours de tous ses contrats ! Les acteurs sont bons, les dialogues bien écrits, les chansons très supportables (ou alors je m'habitue, qui sait ?? ) et la fin est très bien faite, pas ridicule, ni dans le sens "happy end à tout prix" ni dans le sens "fin ouverte qui ne veut plus rien dire" !!  
Je le recommande à celles qui n'ont pas envie de se prendre la tête, mais qui veulent quand même quelque chose d'un peu consistant à se mettre entre les oreilles !!

Les deux personnages principaux :
Kim Hye Su, une fort belle femme, soit dit en passant, ça repose de ne pas voir un squelette ambulant, mais quelqu 'un qui a tout ce qu'il faut là où il faut !
 Et j'en ai autant au service de Oh Ji Ho, un vrai régal !!


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Completed
Shinbun Kisha
1 people found this review helpful
Jan 31, 2022
6 of 6 episodes seen
Completed 3
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.5
Rewatch Value 7.0

Anna Matsuda va traquer inlassablement la vérité sur un important scandale de corruption

Ce drama est réconfortant en ceci qu’il nous montre que, parmi une presse « aux ordres » et ne s’intéressant qu’aux scandales de la jet-set il peut y avoir des journalistes qui ne veulent que faire connaître la vérité et dévoiler les magouilles politico-judiciaires malheureusement trop courantes, au Japon et ailleurs !
Je craignais quelque chose de trop gentil, justement un tableau idéalisé de la Chevalière Blanche », avec un triomphe final hollywoodien !
En fait pas du tout !
D’abord, si on abandonne le neutre anglais le titre est « La journaliste », l’héroïne est une femme, et ce n’est pas gratuit ! Elle sera le pivot de toute l’histoire.
L’enquête est sérieuse, les obstacles vraiment difficiles à franchir, la pression politique énorme… Mais l’honnêteté d’un employé qui préfère la mort au déshonneur (on est au Japon ! ) va empêcher de tout mettre sous le tapis. On voit le vrai combat intérieur que certains doivent livrer : risquer le confort de leur famille pour soutenir la vérité, affronter l’ostracisme des adorateurs de l’obéissance absolue déguisée en fidélité. Le vrai courage que cela demande est parfaitement mis en évidence.
Les acteurs sont très bons, très justes, le « méchant » suffisamment antipathique sans tomber dans la caricature. Ryoko YONEKURA est excellente, forte, sensible, tenace… Hidetaka YOSHIOKA donne l’émotion, la sincérité et l’angoisse nécessaires à la crédibilité du personnage.
J’ai donc beaucoup aimé tout le drama pour son intensité bien dosée et surtout pour l’intelligence de la fin, parfaitement écrite avec réalisme et justesse, laissant entendre qu’une victoire ne sera pas la fin de ce genre de guerre !

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