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  • Join Date: September 29, 2019
Completed
Summer Nude
1 people found this review helpful
Jan 29, 2022
11 of 11 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 7.5
Music 4.0
Rewatch Value 4.0

Rencontres, et nouveaux départs un été sur la plage...

Des amis d’enfance se retrouvent tous les ans dans une paillote sur la plage, et arrive une étrangère qui va cristalliser les regrets, les espoirs, et amener à réfléchir sur l’avenir.

Ce que j’en ai pensé :
Premier charme : le drama est rythmé par le bruit des vagues, car tout ou presque se passe sur la plage d'une petite ville au bord du Pacifique pendant les trois mois de l'été. En ce mois de janvier gris et morose, c'est un vrai plus.
Deuxième charme : l'amitié, qui est le ressort essentiel de l'histoire.
C'est le moment charnière de la vie où il faut faire des choix, entrer dans l'âge adulte, quitter une jeunesse insouciante et le confort d'un environnement qu'on a toujours connu.
Les quatre héros se retrouvent tous les ans sur cette plage, Asahi le photographe (Yamapi) espérant toujours en vain le retour de la fille qui l'a quitté sans un mot 3 ans avant, Hanae(Toda Erika) est amoureuse en vain depuis 10 ans d'Asahi et tout semble devoir demeurer en l'état jusqu'à la fin des temps... Sauf qu'arrive une jeune femme, Natsuki, (Karina) venue se marier là et que le fiancé abandonne au beau milieu de la cérémonie. Ne sachant trop que faire elle se laisse convaincre de rester pour aider à l'ouverture de la paillotte du bord de mer, lieu pivot de tous ces jeunes gens et des touristes...Et sa présence va entraîner des prises de conscience,  et le changement radical de la vie de tous.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce drama, (les dialogues sont très bien, très justes !) et la fraîcheur de ces jeunes qui peuvent aussi bien faire une bataille de pistolet à eau pour amuser un enfant malade que réfléchir sérieusement et lucidement aux nécessités d'avancer dans la vie. C'est un peu long, je crois que 10 épisodes auraient suffi au lieu de 11,mais c'est paisible, serein, heureux  et je ne me suis pas ennuyée, et je crois que ce drama ferait un excellent drama doudou.

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Completed
Special Labor Inspector Jo
1 people found this review helpful
Jan 28, 2022
32 of 32 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.5
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.5

Un inspecteur dutravail qui veut vraiment inspecter ? Personne n'en veut !

J’ai beaucoup aimé ce drama qui traite de sujets importants (corruption, chantage, et autres joyeusetés allant jusqu’au meurtre) avec sérieux et aussi pas mal d’humour et des scènes qui parfois sont au bord du burlesque.
Les trois membres de l’agence de détective privé en particulier sont souvent très drôles, et leur relation avec l’ancien prof est amusante et touchante à la fois. Mais la relation que je préfère c’est celle entre Jin Gab et son ancien élève Do Ha. Jin Gab le connaît, sait d’où il vient, comprend sa soif de pouvoir et son désir de sortir de sa condition. Il va le combattre mais lui tendra sans cesse la main, dans l’espoir que Do Ha ne se perdra pas complètement. Ce lien entre eux les rend très humains, très vrais, et le jeu sensible et nuancé des acteurs, soutient solidement le propos.
La mère CEO et son fils sont si odieux qu’ils en sont risibles, d’ailleurs ce ne sont pas les pires !!
Il y a quelques romances (Jin gab et son ex, entre autre) qui apportent un humour tendre à l’histoire sans jamais effacer le propos principal.

Bref, ce drama est très recommandable !! Quand j’aurai fini de traduire « the guest » je le traduirai, sauf si une bonne équipe s’en charge, mais pas Viki qui fait des traductions innommables !!
Edit : elles sont bien meilleures maintenant, ce post a quelques années !

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Completed
Signal
1 people found this review helpful
Jan 27, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 10
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.5
This review may contain spoilers

le walkie talkie magique qui communique à travers le temps

 Pour donner envie :

Le tout jeune profiler Park Hae Yung arrive dans l'unité du lieutenant (femme, ça a son importance) Cha So-Yun, et il y est reçu plutôt fraîchement : le profilage, c'est de la daube, il ne connaît rien au terrain, et de plus il est assez arrogant... Il se trouve aussitôt mêlé à une enquête qui dure depuis 15 ans concernant l'enlèvement d'une fillette, alors que le délai de prescription est sur le point d'être clos. Passant à côté d'un sac d'objets obsolètes destinés à la casse, il entend son nom et découvre un walkie-talkie émettant un appel "Lieutenant Park Hae-Young, vous êtes là ? " La voix lui donne alors un renseignement précieux pour l'enquête... et la radio s'éteint. Et le jeune homme se rend compte qu'il n'y a même pas de batterie dans la machine...  


Et nous voilà embarqués dans un chassé-croisé entre le passé et le présent, sans qu'il y ait de vrai déplacement, (le walkie-talkie est le seul lien, s'ouvrant seulement à 23 h 30 pendant 2 minutes), dans lequel vont se mêler les enquêtes "cold-case", celles du jour, et les implications dans le passé et le présent des personnages, qui, bien sûr ont tous un passé plus ou moins douloureux.

Ce drama est passionnant de bout en bout,    le réseau des actions/réactions passé/présent avec leurs conséquences sur les changement qui en découlent  est mené dans une logique imparable, tout se tient, tout s'explique...    sauf la fin et alors là, je ne suis pas d'accord du tout avec elle !!!     Plus frustrante tu meurs ! Ce n'est pas qu'elle soit ouverte, c'est carrément un gouffre, un abîme d'ouverture !!   Je me suis trouvée à trépigner en criant "NOOOOOOOOON !" devant mon écran, et pourtant, je recommande très chaudement ce drama !      
Cho Jin-Wong (qui semble se spécialiser dans le rôle du mec droit, solide, loyal jusqu'au bout avec un côté nounours confortable absolument craquant) est absolument parfait, et même si tout le reste de la distrib est excellent, pour moi il domine tout le monde !        
La BO est excellente (oui, je peux dire ça !   ) discrète, parfaitement adaptée, juste ce qu'il faut quand il faut, et même les chansons sont très bonnes et pas du tout envahissantes (genre I love you de DOTS.... )
Par contre j'ai eu un souci, les images changeaient de format quand on changeait d'époque, 16/9 aujourd'hui et 14/3 dans le passé) et moi qui déteste viscéralement les images déformées, ça m'a posé un vrai problème !
Mais laissez-vous embarquer, vous ne verrez pas le temps passer ! Par contre c'est un drama dur, assez noir car on évolue dans le milieu de la corruption, et l'espoir que le bien triomphera un jour est mince...


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Completed
The Painter of the Wind
1 people found this review helpful
Jan 25, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 8.0

Obligée de cacher sa féminité pour avoir le droit de peindre...

J’en suis à ma 4è vision et je l’aime plus à chaque fois, je remarque plus de délicatesse et de finesse dans la réalisation à chaque fois, plus d’intelligence et de délicate ambiguïté dans le scénario à chaque fois !
Oui, parce que même s’il y a quelques scènes classiques du genre, passages obligés des dramas « fille en garçon » (quand le supposé garçon doit s’habiller en fille sous les yeux interloqués de son professeur)mais ça n’a rien de burlesque, ou de romantique dans le genre « romance »car le jeune adolescent n’a jamais l’air « fille déguisée » ni sa façon de parler, ni son langage corporel, rien ne laisse penser qu’il y a déguisement, d’ailleurs ce n’en est pas un, c’est un mode de vie imposé depuis sa toute petite enfance, son père ayant senti qu’elle pourrait lui apporter la gloire, mais pas en fille !
Il y a donc la transformation évidente de l’héroïne, mais il y a en filigrane dans tout le drama une subtile allusion à la fluidité des sentiments et des genres car la relation de Yoon Bok et de la gisaeng (merveilleuse Moon Chae Won ! ) s’intensifie peu à peu, ainsi d’ailleurs que celle de Yoon Bok et son maître(excellent Park Shin Yang) déjà fort troublé par le jeune garçon avant de savoir la vérité, ce qui d’ailleurs ne change rien, de concret entre eux, car leur lien essentiel est la peinture, et les scènes où ils peignent ensemble sont magnifiques, ainsi d’ailleurs que celles où la gisaeng joue du gayageum pour lui.

En arrivant au bout de ce préambule, vous allez dire, que c’est un drama ennuyeux, il ne s’y passe rien ! Mais que nenni !

Nos deux héros vont, en plus de leur travail de peintre pour le Roi, se changer en enquêteurs, puis découvrir peu à peu le passé secret de Yoon Bok, affronter la haine des envieux, et surtout la froide cruauté de la Loi qui interdit aux femme d’être différentes ! Il y a beaucoup d’émotion, parfois de l’humour et de l’ironie dans les dialogues entre Hong Do et les peintres officiels qui le haïssent ! Il y a le suspens d’un concours qui opposera maître et élève ! Non, parole, vous ne vous ennuierez pas !

Le drama s’ouvre sur l’image de fin, donc il n’y a pas mystère : la fin n’est pas gaie, sans pour autant être tragique.
De plus la bande son est absolument magnifique, avec de nombreux morceaux de gayageum, de très belles chansons, qui n’entravent jamais l’histoire.

L’interprétation est plus que bonne, excellente. Les duels verbaux tout en sous-entendus vinaigrés entre Bae So Bin (le Roi ) et Lim Ji Eun (la Reine Mère)sont un régal, d’ailleurs les échanges verbaux en général sont très bien écrits, alliant le langage populaire et le langage de cour et son hypocrisie…

C’est vrai qu’il y a 20 épisodes, et qu’ils dépassent souvent l’heure, mais c’est vraiment pas un défaut, et de plus au point de vue historique, il est proche de la réalité, Hong Do ayant été réellement un peintre célèbre, Yoon Bok aussi, mais on n’a jamais trop su si c’était réellement une femme déguisée ou un homme, car le peintre a disparu sans qu’on sache exactement ce qu’il/elle était devenu(e).
Le Roi Yeong Jo a réellement passé son règne à vouloir rendre justice à son père le prince Sado et il est considéré comme le modèle confucianiste de l’amour filial. La forteresse et la ville de Suwon furent créés par lui pour y venir et y rester proche du tombeau de son père.

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Completed
Oh My Venus
1 people found this review helpful
Jan 25, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 4.5
Rewatch Value 3.5

Agréable de perdre du poids si Si Ji Sub est le coach !

Ce que j’en ai pensé

J’en ai pensé que j’ai failli deux fois le laisser tomber tant le début m’exaspérait : d’abord la petite pétasse coqueluche du lycée avec tous les garçons autour, ensuite l’arrivée du surpoids et de tous les clichés qui vont avec, tout cela n’était qu’un hymne à la gloire de l’apparence, seule élément important de la vie des personnages ! ça partait pour un truc bien superficiel et bien pénible !
Puis, ça s’est arrangé quand Kim Hyoung Ho entreprend d’aider Jeun Eun, en particulier au moment où il lui pose la question « mais au fond, pourquoi veux-tu perdre du poids ? » et je me suis dit, « tiens ! ça va peut-être devenir intelligent ! » et là d’autres sujets entrent en jeu, la santé, une vie équilibrée et saine, le sport. L’apparence n’est plus le but mais le symbole d’une bonne santé et d’un être équilibré. Mais il a fallu tenir jusqu’à l’épisode 4 !!
Bon, il faut dire que les dialogues sont très bien écrits, truffés d’humour, que le personnage féminin, n’est pas la gourde superficielle que le début me faisait craindre, mais qu’au contraire elle a beaucoup de finesse et d’intelligence. Naturellement les deux tombent amoureux, mais les pièges habituels sont habilement évités (la scène où Jeu Eun mets la riche grand-mère devant le fait accompli est réjouissante) Le personnage masculin est construit autour d’une enfance de grand malade, et de beaucoup de souffrances, expliquant sa passion pour la santé, la bonne forme et la diététique, mais le tout amené de façon intelligente et réaliste.
Donc on pourrait conclure en disant que c’est un excellent drama ! Eh bien non, car s’il y a des moments (nombreux) qui sont de vraies pépites, il y a beaucoup de longueurs, et une surabondance de flash-backs longs et dont les trois/quarts sont inutiles. On dirait que le réalisateur a signé pour 16 épisodes mais que 12 auraient suffi, alors, en avant les retours aux scènes qu’on vient de voir ! Le dernier épisode se traîne lamentablement, de scènes inutiles en scènes inutiles : ils s’aiment, tout va bien, c’est bon, on peut passer à autre chose là ? Le tout dernier clin d’œil relève un peu le tout mais j’ai beaucoup bâillé et appuyé sur l’accélérateur.
Un autre défaut c’est le peu de travail fait sur les personnages secondaires : on sait à peine d’où ils sortent et qui sont les deux garçons qui accompagnent Young Ho, particulièrement celui qui parle aussi mal l’anglais que le coréen. Le deuxième couple est très mal exploité, en particulier Seo Jin, dont l’évolution aurait pu être très intéressante. Le couple principal prend toute la place et le drama en est très déséquilibré.
L'impression générale est cependant agréable grâce au grand talent de So Ji Sub, d’un naturel et d’une sincérité parfaite, ainsi que Shin Min Ha, elle aussi très juste et naturelle, ils se donnent parfaitement la réplique. Le reste est beaucoup plus moyen au niveau interprétation.
Au total, en accélérant aux bons moments, ça peut être un bon drama-doudou !


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Completed
My Holo Love
1 people found this review helpful
Jan 23, 2022
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 5.0

Dès qu'il est en vente j'en commande un, parce que cet hologramme.... Mmmmm !

En un mot, je me suis régalée !!!
Le format court évite les habituels retours en arrière, atermoiements et autres étirement de l’histoire jusqu’à son ramollissement complet. L’histoire, à bien y regarder, n’a d’original que l’arrivée d’une AI aussi performante que séduisante qui réveille un peu l’habituel triangle amoureux. Autrement on retrouve les habituels ressorts familiaux (orphelinat, adoption, syndrome de l’abandon etc etc…)
A cela vient s’ajouter un méchant vraiment très méchant, un vrai salopard qu’on aimerait piétiner, et rien de tel qu’un bon méchant pour faire une bonne histoire ! La belle idée du scénario montrant à la fois Holo et Nan Do sous les mêmes (très agréables à regarder) traits de Yoon Hyun Min permet de mieux comprendre la personnalité cachée de ce fantôme au demeurant fort peu aimable !
Il y a tout ce qu’il faut de romance (pas ridicule) de suspense(pas trop téléphoné) d’humour et d’émotion (pas feinte, on voudrait ne jamais perdre Holo de vue !) pour que la mayonnaise prenne parfaitement, et encore une fois, si les Coréens comprennent que les histoires interminaaaables c’est dépassé, on va pouvoir avancer ! « My Holo love » est un drama Netflix, c’est peut-être pour ça !
La bande son est très sympa, même pour moi !
Les acteurs : ils sont très très bien dans leurs personnages. Bien sûr la palme au double rôle de Yoon Hyun Min (qui devrait changer de maquilleuse, mais c’est une autre histoire…) qui est parfait tout autant en charmant hologramme qu’en fantôme épineux. Mais c’est un acteur déjà croisé dans des rôles autres que le héros romantique qui épouse l’héroïne à la fin, et il s’en était fort bien tiré. Dans Beating again, par exemple, ou Heartless city…

C’est léger, frais, pas bête (on évoque même en passant les dangers que pourrait apporter une IA trop …intelligente ! ) et je le recommande chaleureusement !

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Ongoing 52/52
My Father Is Strange
1 people found this review helpful
Jan 23, 2022
52 of 52 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 5.5
Rewatch Value 6.5
This review may contain spoilers

Une histoire de famille, de filiation, d'amour filial, chaleureuse et tendre...

Mon avis général est que je l’ai beaucoup aimé, malgré le nombre d’épisodes. Parfois j’aurais aimé que ça s’accélère, mais en fait le rythme du drama ne fait que reproduire le rythme de la vie, il n’y a pas un évènement extraordinaire chaque jour.
Donc il faut s’embarquer sur ce fleuve tranquille, mais qui ne manque ni d’écueils ni de remous, et quant à moi, j’étais triste de les quitter. J'aurais aimé partager encore un peu leur vie, surtout après le final, débordant de joie, de gaîté, de bonheur (un peu eau de rose, mais ça faisait tellement de bien ! )
Il faut laisser le temps à l’histoire de se mettre en place et surtout à la quantité de personnages de nous dévoiler leurs personnalités diverses (La propriétaire est un personnage incroyable d’arrogance et d’orgueil stupide comme seuls les dramas en ont le secret, elle forme avec son mari ne vivant que pour Chicot, son chien, un couple en parfait négatif avec le couple principal.) Il y aura des rencontres, des amours, des mariages, des ruptures, la vie, quoi…
Il y aussi un aspect sympathique, c’est la vision des coulisses du tournage d’un drama, de la vie interne d’une maison de production, comment les costumes des acteurs sont choisis en fonction des collections et des sponsors… J’ai regretté que cet aspect disparaisse au fil du déroulement de l’histoire, mais c’était dans la logique du scénario.
Les acteurs sont très bons, très justes, on sent que le rôle de mère est une habitude pour Kim Hae Sook, elle s’en tire toujours avec les honneurs. En passant, chapeau à Lee Jon, absolument remarquable dans tous les registres du personnage ! Je l’avais trouvé impressionnant dans « Gapdong » et là il entre tout droit dans mon top d’acteur, et pour un boy's band, ce n’est pas du tout habituel ! Je vais éplucher sa filmo !
Le reste de la distribution est parfait ! Le scénariste a un peu trop joué sur la corde sensible dans la dernière partie (du 45 au 52 à peu près) pour le personnage du père, je n’en pouvais plus de l’entendre s’excuser et demander pardon…
Chaque couple, chaque branche de la famille apporte sa touche à cette fresque de la société coréenne dans une ambiance touchante, souvent drôle, émouvante parfois où même les méchants sont plus ridicules que méchants !
Pour en finir, je le recommande, on y passe d’excellents moments, et il se peut que je le revoie dans 1 an ou 2 !


La partie suivante est un spoiler donc, à ne pas lire, sauf si, comme moi, vous adorez les spoilers !
Parmi les histoires qui s’entremêlent, celle qui m’a le plus touchée, émue, à laquelle je me suis le plus attachée, ce n’est pas l’histoire d’amour (très mignonne) entre An Jung Hui et MieYoung, mais celle entre Jung Hui et son « père » ! Les plus belles scènes à mes yeux sont celles en relation avec cette histoire : l’arrivée du jeune acteur arrogant, prétentieux et en même temps dévoré de manque de confiance en soi, dans la famille dont l’accueil est glacial. Puis la façon dont au fil du temps il va s’intégrer, comprendre ce que c’est qu’une vraie famille, s’attacher à son père et peu à peu perdre sa carapace d’arrogance, s’humaniser et du coup, effet secondaire, devenir enfin un bon acteur ! La révélation de la vérité sera un véritable effondrement, la colère, la douleur sont à la hauteur de l’amour qu’il avait commencé à donner à la famille. La scène où il pardonne au père pour l’amour des enfants et de la famille est extrêmement émouvante, car il renonce à la fois au père et à son amour !! Cette partie de l’histoire, donne une grande profondeur au drama, par son approche des problèmes de la filiation, de la famille. Les liens du sang ont-ils plus de valeur que les liens du cœur ?
J’avais bien plus envie de voir le « père » et le « fils » se retrouver et construire une nouvelle relation que de m’intéresser à l’histoire d’amour, assez banale, en fait, une fois la relation frère/sœur évacuée.

Les réflexions des filles de la famille sur le mariage sont intéressantes, surtout l’aînée qui ne veut pas en entendre parler et fait preuve d’une belle maturité en étant consciente que le mariage ne lui convient pas ! Elle se connaît parfaitement et sait qu’elle est ambitieuse et égoïste, et ce qui change de la tradition dramaesque c’est que les parents ne bassinent pas leurs enfants (largement trentenaires pour les 3 premiers) pour se marier !
Même le couple improbable de la belle-famille apporte une réflexion intéressante sur la relation d’un couple dans le mariage !
La mention du harcèlement scolaire de la 3è fille amène un sujet qui semble vraiment revenir très régulièrement dans les dramas, l’intérêt ici, c’est que son bourreau se retrouve entrer dans sa famille, on la déteste, on finit par la connaître et par comprendre que c’était son propre malheur qui la rendait odieuse…
Et la fin, dans une explosion de bons sentiments, de joie et de gaîté m’a énormément plu, moi qui, en général, déteste ce genre de « prolongations » sentimentalo-lacrymales !! Mais pas cette fois ! Il m’a semblé que les acteurs avaient créé des liens d’amitiés (52 épisodes, remarquez, ça fait une bonne année ! ) et qu’ils ont pris un vrai plaisir à tourner cette scène de mariage !

Bon, je m’arrête là, j’espère que je vous aurai donné envie !



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Completed
Move to Heaven
1 people found this review helpful
Jan 23, 2022
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 6.0
Rewatch Value 5.5

Accomplir une tâche dont on veut pas paut parfois aider à s'accomplir soi-même

J’ai bien aimé ce drama, pourtant assez prévisible dès le début et assez classique dans son scénario. Ce qui le sauve, c’est que la réalisation ne tombe jamais dans le pathos et reste simple, sans l’insistance sur le côté larmoyant qu’on aurait pu craindre.
Ce qui le sauve aussi c’est l’interprétation excellente des acteurs, qui n’en font jamais trop, ni le boxeur dans le genre mauvais garçon illuminé par la grâce, ni l’entourage de Geu Ru dans l’excès de protectionnisme ! La jeune Na Mu est parfaite, aucune ambiguïté dans son amitié protectrice pour Geu Ru ! Et surtout c’est le jeu très naturel, très juste et simple de Tang Joon Sang (17 ans ! et déjà 5 films et 5 dramas !)qui maîtrise très bien le personnage et se tire avec les honneurs du rôle assez piégeux de cet autiste asperger !
De plus le format du drama est court : 10 épisodes de 52 minutes !! Grâce à ça les pièges du mélo larmoyant sont très bien évités !
Je conseille fortement ce drama si vous voulez reposer vos neurones (je l’ai vu après Vincenzo !!) sans pour autant vous ennuyer ou vous noyer dans le sirop ou la guimauve ! On en garde un joli sentiment heureux et réconfortant.

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Completed
The Man from the Sea
1 people found this review helpful
Jan 16, 2022
Completed 0
Overall 8.5
Story 9.0
Acting/Cast 8.5
Music 5.5
Rewatch Value 3.5

Vint à passer un bel et sombre inconnu...

J’ai aimé ce film, son incertitude, sa beauté plastique, la jonction délicate entre le fantastique (léger, à peine perceptible) et la réalité (le souvenir indélébile du tsunami et la façon éternelle dont l’adolescence découvre l’amour…) Le film se passe en Indonésie, on y parle donc la langue locale, l’anglais ou le japonais et déjà la fluidité de ce mélange de langue est un premier aspect de la fluidité du récit. Un homme est découvert inanimé sur une plage… on le pense japonais… Il ne parle pas… il a des pouvoirs étranges… Sont-ils bons , on peut le croire, sont-ils mauvais? Sans doute, mais c’est surtout que le Bon et le Méchant de nos habitudes ne lui vont pas du tout, il agit d’après sa propre règle que personne ne connaît. Il pourrait ranimer une fleur ou tuer quelqu'un… Certains critiques y ont vu la figuration d’une entité de la Nature qui agit sur l’Humain sans aucune empathie ou sentiment (on revient aux tsunami indonésien ou japonais…) je trouve cette définition forcée, c'est seulement quelque chose d'étrange qui arrive ...
Ce film laisse dans l’interrogation, et cependant sans la frustration de l’incompréhension.

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Completed
Kazoku no Katachi
1 people found this review helpful
Jan 15, 2022
10 of 10 episodes seen
Completed 2
Overall 8.5
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 2.5
Rewatch Value 3.5

Famille je vous hais, comme disait Gide !

Alors j'ai adoré ce drama, parce que j'adore les dramas "tranche de vie".
Bien sûr, les deux égoïstes antipathiques du début, vont peu à peu se "déboutonner", on saura pourquoi ils ont fait ces choix de vie, et bon gré mal gré ils vont réapprendre à se frotter aux autres.
Le père de Daisuke et son sans-gêne donne lieu à des scènes cocasses, et à travers les accrochages avec son fils, on en apprend toujours plus sur ce dernier.
L'évolution des personnages, les liens qui se créent, les frontières qui s'ouvrent, les barrières qui tombent, petit à petit on est pris dans l'atmosphère chaleureuse et en même temps très réaliste du drama.
Les acteurs sont tout très bons, et particulièrement les quatre principaux protagonistes. Shingo Katori n'est pas du tout la "crevette traditionnelle" et il assume parfaitement l'originalité du personnage, Ueno Juri, eh bien on sait déjà qu'elle réussit tout ce qu'elle entreprend !
Maintenant que j'ai vu la fin, je dirais qu'elle n'est ni mauvaise ni ratée, mais que j'aurais pu m'en dispenser. En quelque sorte elle enfonce le clou, ne nous apprend rien et j'aurais bien préféré rester sur la fin de l'épisode 9, tellement fine et intelligente dans la description délicate du chemin parcouru par Daisuke et Hanako.
Enfin c'est aussi un drama d'adultes, qui travaillent (leurs boulots existent vraiment, ce n'est pas qu'un décor). Par contre, la musique et la chanson : non !! je pensais que les Japonais n'avaient pas de chanson, ben ils en ont, hélas !!




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Completed
Just Between Lovers
1 people found this review helpful
Jan 15, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 3
Overall 7.5
Story 9.0
Acting/Cast 8.0
Music 5.0
Rewatch Value 4.5
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Unis par un traumatisme terrible, comme d'ailleurs le fir tout le pays.

J’ai été très emballée par 14 épisodes sur 16 ! Certains reprochent au drama d’être lent, je dirais plutôt qu’il prend son temps pour nous faire comprendre et apprécier les divers personnages, leurs problèmes et leur cheminement, donc pas de souci pour ça.
Non, le souci, c’est d’abord de grosses invraisemblances (désolée, moi, ça me dérange ! ) en particulier il est impossible de survivre 5 jours enfoui dans les décombres sans une goutte d’eau et une jambe traversée par une énorme tige de fer, c’est la mort assurée par déshydratation et septicémie ! Il n’aurait pas été difficile de le faire rester 3 jours (c’est déjà pas mal !) et ça restait crédible ! De plus l’autre garçon avec une jambe coupée n’aurait pas survécu 1/2 heure !
Alors oui, on peut faire comme si, et ignorer, mais moi ça m’empêche de m’impliquer dans les flash-back de l’effondrement qui du coup ont perdu pas mal d’impact !  je passe sur le chantier de construction où on ne construit rien, et du mémorial qu’on ne verra jamais, ça, à la rigueur…  
Mais le souci primordial, ce sont les deux derniers épisodes !! Ils n’ont pas pu s’empêcher de nous rejouer 2 fois le coup « je t’aime mais je te quitte parce que je ne suis pas digne de toi » une fois avec Gang Doo et la suivante avec Moon Soo !!
Alors ça, je ne peux vraiment plus !! (Et vous laisseriez, vous, l’homme que vous aimez vous supplier d’ouvrir la porte en disant qu’il est train de s’évanouir ??? namého ? Qui croira ça ??)
Et alors le comble c’est la façon dont les scénaristes se sont ingéniés à nous persuaderde la mort de Gang Doo (le coup de la tête sur l’épaule et je m’endors dans la mort, ça aussi, quelle originalité ! ) jusqu’aux toutes dernières 5 minutes où : Flash-back !! pour apprendre qu’en fait il est sauvé et bien vivant ! Je ne nierai pas que j’ai beaucoup préféré qu’il soit vivant, bien sûr ! Quand je le croyais mort je me disais : « encore 13 mn c’est pas possible qu’est-ce qu’ils vont nous raconter ? » et on était parti pour le trip « la vie continue avec courage et dans le souvenir » quand pouf !! eh bien non !! il est vivant ! Bon, ça, ça me met en rage, c’est prendre les spectateurs pour des crétins et ça fiche par terre toute l’ambiance du drama !  
Alors je veux bien avaler la maladie en plus du reste, mais pas la fin !!
Bon maintenant pourquoi j’ai quand même beaucoup aimé : les interprètes !!!
Ha Moon Soo, débutante, est extraordinaire de naturel et de simplicité, et Junho, eh bien, il entre direct dans mon top 10 acteurs car en plus d’une voix sublime, d’un sourire à damner une sainte (moi en l’occurrence) il a un talent incroyable ! je l’avais aimé dans Memory, adoré dans Chief Kim et maintenant je l’idolâtre !!  Les autres sont bien aussi, avec une mention pour le « méchant » qui en fait n’arrive pas à trouver sa place, à assumer son rôle de Président, et parfois m’a un peu fait de la peine.  
L’histoire et la façon dont on se sort peu à peu d’un pareil traumatisme est très bien menée et les dialogues du couple principal très justes, simples, touchants et sonnent tout à fait vrai ce qui caractérise toute leur relation d'ailleurs !
La musique, bon, ça va, les chansons sont assez jolies et discrètes.
Mais rappelez-vous de Junho et de Woo Jin Ah !! On les reverra !!  


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Completed
Hot Stove League
1 people found this review helpful
Jan 13, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 5.5
Rewatch Value 5.5

Ne rien connaître au baseball et diriger une équipe, quel cjallenge !

Je l’ai vraiment aimé, mais je l’aurais bien mieux apprécié si je n’étais pas une bille totale en baseball, et c’est un peu gênant quand tout le drama repose sur ce sport américain qui a contaminé les Coréens et les Japonais. Je l’ai regardé sur VIKI au début, puis je suis revenue à ma version anglais, les traducteurs de VIKI ne connaissent apparemment pas le saut de ligne, d’où des lignes interminables, truffées de termes techniques sans parler de ce qui n’est pas technique mais qui est souvent traduit en mot à mot !
Bref, je suis donc revenue à l’anglais, et en ne cherchant pas à comprendre les termes techniques du jeu (d’ailleurs ce sont toujours les mêmes et au bout d’un moment ils sont de moins en moins gênants) mais en me concentrant sur tout ce qui était dialogue entre personnages, et tout ce qui me permettait de suivre l’intrigue, l’évolution des personnages, c’était finalement plus facile et ça m’a permis d’apprécier cette histoire d’amitié, de rivalités, avec des personnages forts et intéressants.
La directrice des opérations Park Eun Bin est le genre d’héroïne que j’adore : forte, ne minaudant pas, assumant son rôle, tenant tête aux homme et s’en faisant respecter dans un milieu pratiquement totalement masculin! Bien sûr Namgang Min est parfait, comme d’habitude : il maîtrise parfaitement ce personnage en apparence froid et dur qui cache ses fêlures, qu’on ne découvre que tardivement, en évitant soigneusement tout côté mélodramatique. Tous les autres sont tout à fait à la hauteur, particulièrement Park Jin Woo, acteur principalement de cinéma vu dans des films de Bong Jon Hoo.
Le personnage central est l’équipe des Dreams, les marchandages de joueurs entre les saisons, les entraînements, les problèmes de santé des athlètes, le recrutement des « newbies », la lutte perpétuelle entre le profit, l’amour du jeu pour lui-même, la vie d’un joueur quand il ne jouera plus, et ça, même sans rien y connaître, c’est tout à fait passionnant ! La vie de l’équipe est montrée dans ses coulisses, et pas seulement dans les affrontements sur le terrain.
Donc, en résumé, si vous pouvez ne pas vous laisser dissuader par le côté technique, ce drama vaut vraiment le coup.

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Completed
Boku no Ita Jikan
1 people found this review helpful
Jan 8, 2022
11 of 11 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.5
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

Il voit la vie le quitter lentementmais ne perds jamais conscience...

Je peux vraiment dire que j'étais partagée entre la curiosité (comment traiter un tel sujet ?) et le refus (on ne peut absolument pas traiter un tel sujet !)
Le début m'a inquiétée, car j'ai eu grand peur qu'une histoire d'amour alakon vienne pousser ses violons et son pathos là dedans.
Mais pas du tout. La relation amoureuse est loin de tenir toute la place, car le vrai sujet, c'est comment Rakuto va faire pour vivre sa maladie. L'histoire sentimentale n'a d'intérêt que parce qu'elle se place tout naturellement dans la vie de Rakuto, ainsi que la modification de ses relations avec sa famille, ses employeurs, et ses amis. Nous suivons son cheminement mental, sa peur, ses choix. Ce drama n'est pas du tout triste, contrairement à ce que l'on pourrait croire, même si certaines scènes sont très émouvantes, mais jamais on ne joue sur la corde sensible, aucun pathos, jamais de lourde insistance, c'est remarquablement fait.
Au début je craignais que les problèmes familiaux et de recherche d'emploi plus la maladie ce soit trop, mais en fait, ce n'est pas le cas, car les évènements et les personnages sont amenés à évoluer au contact de cette terrible épreuve, et les priorités vont changer.
Parallèlement à l'histoire Takuto, il y a celle, très intéressante, de son frère, Rikuto, adolescent complètement étouffé par la surprotection de sa mère, ayant perdu toute capacité d'empathie, et étrangement c'est à son frère malade qu'il va demander de l'aide, et ce fil secondaire équilibre très bien le drama.
Autour de Takuto gravite un petit monde, son ami Mamoru, qui ne le lâchera jamais, son senpaï Shigeyuki, beaucoup plus égoïste, Megumi, son amour, Rikuto, son jeune frère, son père et sa mère, et son médecin, celui qui l'aide et le conseille.
La fin est ce qu'elle doit être , mais pas du tout celle que je craignais, bien que dans le droit fil de l'histoire.   
Alors les acteurs : tous excellents !! Naturellement la palme à Haruma Miura, qui interprète magistralement Takuto, avec une simplicité, une sobriété une véracité assez impressionnantes. Je me demande combien de kilos il a perdu pour arriver aussi maigre à la fin du drama !   
Et compliments aussi au frère, Nomura Shohei, excellent dans ce garçon qui essaie de sortir de l'isolement dans lequel il s'est enfermé. Un bravo spécial à Kazama Shunsuke, ici un ami adorable de gentillesse, et assez terrifiant dans "soredemo ikite, yuku "   
Un bémol : la famille est une famille aisée, je me demande comment Takuto s'en sortirait si sa mère (parent isolée) faisait trois boulots pour survivre... je ne sais pas du tout comment fonctionne le régime social de santé au Japon, mais une telle maladie sans argent et sans aide publique... ça change la donne !   
Autrement c'est un excellent drama, et encore une fois, pas du tout désespérant !

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Completed
Blade Man
1 people found this review helpful
Jan 7, 2022
18 of 18 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

Un Drama mal foutu mais très addictif !

Je suis tombée par hasard sur "Blade man" histoire bizarroïde d'homme et d'épées avec Lee Dong Wook et plein d'autres que je connais aussi !!
Comme je l'ai dit ailleurs, c'est un ODNI(objet dramaesque non identifié !) et on peut en dire beaucoup sauf que c'est ennuyeux !
Alors je vais essayer de donner une commentaire constructif et cohérent sur un drama qui n'est ni l'un ni l'autre .

L'accroche essentielle c'est le phénomène des lames d'acier pouvant sortir du corps de Lee Dong Wok. Bon, c'est bizarre, mais pas plus qu'une actrice devenant quelqu'un d'autre 1 semaine par mois, ou qu'un alien atterrissant à Joseon etc... Si cette capacité étrange était sérieusement exploitée ce serait pas mal après tout, mais pas du tout !
D'abord on ne sait jamais pourquoi il a cette capacité, même farfelue, une explication aurait été bienvenue.
Les scénaristes donnent l'impression d'avoir hésité entre plusieurs raisons vaguement mentionnées : enfance solitaire, père tyrannique, amour brisé... on ne sait pas trop.
Puis par la suite d'autres pouvoirs apparaissent : une force herculéenne, une vitesse de course incroyable, et même... il vole !! Bon c'est une mixture de copies de héros Marvel...

Tout ça ne se produit que quand il est furieux, mais le fait est qu'il l'est tout le temps et pour un rien, c'est la terreur de son entourage, un caractère de chien, coléreux, capricieux, et pourtant personne ne sait le truc des lames d'acier... comme c'est vraisemblable !
Seul son garde du corps, qui le suit partout, le sait et fait tout pour l'aider (ça c'est un côté positif du drama : la fidélité indéfectible du secrétaire Ko, qui joue aussi par moment le rôle du comique de service avec des séquences touchant le burlesque (excellent Han Jung Soo que j'adore depuis Chuno).
Ah oui ! parce que par moment on est dans la comédie romantique basique, le héros (homme adulte et trentenaire) se comporte comme un enfant gâté et un collégien amoureux, changeant totalement le ton du drama.
Tout est instable et variable dans ce drama, un personnage qu'on affirme mort dès le début ne l'est en fait pas et son retour arrive vraiment comme un cheveu sur la soupe n'apportant qu'une incohérence de plus à l'histoire... Cependant cela permet une très belle scène de séparation entre Lee Don Wook et Shin Se Kyung (le fameux (je t'aime mais je dois te rejeter...)"

Il y a d'autres très très belles scènes entre Lee Dong Wok et Shin Se Kyung, et avec l'enfant,  fils de Lee Dong Wok; Rien qu'avec ça on pouvait faire un beau drama sur le deuil, la reconstruction, la maturité acquise par la découverte d'un enfant...

Il y a aussi de belles scènes dans le style fantastique /épouvante et avec ça on pouvait faire un super drama de genre.

Mais les ruptures de rythme et de style sont légions, on passe sans prévenir du tragique au burlesque (un personnage a disparu, angoisses, recherches, soupçons d'enlèvement ... et en fait il a suivi une fille pendant 2 jours parce qu'il a eu un coup de foudre...) ça aurait pu être drôle, ce n'était que farfelu...
Le personnage du père, joué par Kim Kap So, le pauvre, habitué aux rôles de méchants, commence comme le père tyrannique riche et puissant terrorisant ses deux fils... puis peu à peu ça change, mais cette évolution mal écrite et mal exploitée semble simplement une ajout artificiel à l'histoire. C'est le cas de pas mal de personnages, qui arrivent, font 3 petits tours et disparaissent : la méchante gouvernante,  complotiste diabolique au début qui peu à peu se dégonfle comme une baudruche percée, le jeune frère, qui aurait pu avoir une part plus importante dans l'évolution positive du héros, toute l'équipe d'informaticiens...

Donc, donnez moi les 18 épisodes et une paire de ciseaux, et je vous fais 2 dramas de 9 épisodes chacun, l'un dans l'horreur romantique, l'autre dans la résilience romantique !!

Et n’oublions pas de dire un mot sur la garde-robe de Lee Dong Wook, un ramassis d’horreurs comme je n’en avais pas vues au cours de la vision de mes 400 et quelques dramas !! On devrait rouler le(la) styliste dans une natte de paille et le(la) battre vigoureusement (sur les fesses) !! Le coiffeur aussi, tant qu’on y est, pour cette moumoute de boucle amassées comme une toque sur sa tête !
Mais je ne me suis pas ennuyée, à cause justement de ces sauts perpétuels j'avais toujours envie de savoir quel virage inattendu  l'histoire allait prendre...et il y a quand même le beau visage de Lee Dong Wook, que le photographe doit beaucoup aimer, tant il est souvent mis en valeur par la lumière, les cadrages, et un maquillage valorisant (on leur met souvent trop de rouge à lèvre, je trouve...) si on oublie ses tenues et cet homme serait parfait s’il était un peu moins squelettique !

A vous de voir si l’embarquement vous tente !! Moi je ne l’ai pas regretté, et une bonne copine très réticente au départ non plus !

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Completed
Because This Is My First Life
1 people found this review helpful
Jan 7, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 6.5
Acting/Cast 9.0
Music 4.5
Rewatch Value 6.0

Histoire classique mais traitée de main de maître !

J'ai fini hier soir "BTIMFL" et je peux dire tout de suite que j'ai vraiment beaucoup aimé ce drama !
Le gros plus à mes yeux c'est l'opposition constante entre un jugement sans concession sur la société traditionnelle coréenne axé essentiellement sur le mariage, et le désir de trouver malgré tout sa place dans cette société, avec les concessions que cela demande.
Nous avons trois couples bien différents et pourtant très proches par l'amitié indéfectible qui unit les trois femmes, et deux des hommes et à travers eux nous allons aborder des problématiques aussi diverses que le harcèlement sexuel, le pouvoir de la belle-famille (changer sa bru en esclave   ), le patriarcat, le désir de sortir justement de ces archétypes , et surtout un questionnement permanent sur : qu'est-ce que le mariage en Corée ? (il y a des aspects universels mais quand même l'enracinement coréen est dominant, ce qui est normal !  )
La force du drama vient de la maîtrise parfaite des dialogues, excellents et des idées fortes et justes qu'ils véhiculent (un exemple : "le seul fait d'avoir vécu hier ne signifie pas que vous savez tout sur aujourd'hui". "On ne prend pas, on ne vole pas un cœur, il vient, c'est tout") toujours bien en situation.
Mais il ne faut pas croire que c'est un drama prêchi-prêcha ennuyeux et moralisateur ! Que nenni !   Il y a beaucoup d'humour, de la tendresse et de l'émotion en pagaille, et c'est soutenu par un scénario archi-classique mais bien construit qui donne un support solide aux dialogues en restant suffisamment en retrait. Pas besoin d'une intrigue palpitante, ce n'est pas l'essentiel du propos et le cliché qui arrive est désamorcé aussitôt, comme par exemple l'entrée en scène de l'ex qui ne correspond pas, mais pas du tout à l'ex vile morue classique !  

Un gros plus : les femmes !    Ce sont elles qui mènent la danse, prennent des initiatives, font le premier pas, s'avouent leurs sentiments, et même carrément le désir physique, sont lucides, savent ce qu'elles veulent, ne cassent pas leurs talons tous les 10 m en poussant des petits cris d'oiselles effarouchées, d'ailleurs elles ont de "vraies" chaussures, un détail peut-être, mais qui en dit long !   Ce sont les hommes qui ne savent pas, ne comprennent pas, se trompent (mon Dieu la rigolade quand PDG Ma se trompe sur la signification de la chambre 19 !! j'en ris encore !     ).

Autre gros plus : les interprètes filles et garçons, vraiment excellents, premiers et seconds rôles, et là aussi l'originalité est de mise, avec surtout PDG Ma, si ouvert, si clair dans ses sentiments, et son désir d'apprivoiser coûte que coûte Soo Ji mais avec légèreté et gravité à la fois et toujours l'humour sous-jacent. Bien sûr Sae Hae est particulier, mais des ténébreux mystérieux qu'il faut déverrouiller,   ,ça c'est déjà vu, bien que celui-là soit particulièrement gratiné !   Mais tout de suite on découvre son honnêteté fondamentale, son sens aigu de la justice, son souci permanent des autres même si ce n'est pas toujours évident car la façon dont il s'y prend le ferait plutôt passer pour un vrai sociopathe !  
Le troisième, eh bien il est sous l'emprise de celle qu'il adore, un femme-enfant capricieuse et charmante qui le fait passer par des trous de souris depuis 7 ans ! date fatidique à laquelle les couples commencent souvent à s'interroger !  
L'héroïne principale est vraiment du genre que j'adore,     la tête sur les épaules, mais du rêve quand même, lucide (ce mot m'est souvent venu en tête en regardant le drama   ) sur le monde et ses sentiments, et j'ai aimé la façon dont elle met à l'épreuve son couple, bien que le coup
Le classique "je t'aime mais je te quitte" on aurait pu s'en dispenser, mais pas de la rigolade avec la Mongolie et la rue Insa-dong !!!     Heureusement que l'épisode 16 rattrape bien le coup !

J'ai aimé la fin même pour le troisième couple, parce qu'après tout accepter la vie qui rendra heureuse la femme qu'on aime parce qu'on ne peut pas vivre sans elle, ça se défend et c'est aussi un choix de vie, je trouve, même si la vie que veut Ho rang c'est justement rentrer dans le jeu social traditionnel et se sentir "en appartenance" (magnifique explication étologique de Sae hae, en passant ! ) Les deux autres couple me font espérer que peut-être les jeunes Coréens commencent à secouer le joug confucianiste du poids des anciens, même si ce n'est que dans un drama, mais je crois que ceux-ci sont le reflet de la société qui les produit !  

Alors le moins pour moi,   c'est comme toujours : les chansons !!!  Il y en a plein, elles passent tout le temps, et malheureusement V...  affiche les paroles qui s'intercalent sans arrêt dans les dialogues, et ça c'est pénible,   d'autant que c'est juste le genre de chansons que je supporte difficilement   ! Mais bon, c'est minime, quand même au vu de l'excellence du reste !
Je conseille donc fortement, même s'il a déjà été bien vu ici !

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