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Completed
A Piece of Your Mind
1 people found this review helpful
Jan 5, 2022
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 9.0
Rewatch Value 7.0

Ne pas oublier, mais avancer en gardant le souvenir au cœur...

C’est un drama tout en silence, et en souvenirs… L’histoire ne progresse pratiquement que par la mémoire des personnages. Entendons-nous, ce ne sont pas les flash-backs habituels qui nous remontrent ce qu’on vient de voir 5 mn plus tôt, non. Là ce sont des ouvertures sur le passé des personnages qui nous éclairent sur leur présent, sur la raison de leur comportement, sur leurs émotions et leurs motivations. Les fils de la toile apparaissent peu à peu, se nouent, les correspondances entre les différents destins se montrent peu à peu, et il semble bien qu’il n’ya ait aucun hasard mais des chemins que chacun doit forcément suivre, au long desquels les personnages se révèlent, à la fois à eux-mêmes et aux autres. Ils apparaissent dans l'histoire de façon inexpliquée et finalement leur place est bien prévue dans la tapisserie finale.
L’ Intelligence Artificielle, conçue par Ha Won permet de garder une passerelle entre ceux restés et celle partie, et tout le travail sera de décider quand il faut fermer définitivement une porte et aller de l’avant, sans pour autant rien renier, rien oublier.
J’ai énormément aimé ce drama, son atmosphère à la fois prenante et paisible, mélancolique mais positive…
Les personnages ont chacun une histoire originale et en même temps si humaine, celle qui a souffert d’une rupture et ne peut maintenant comprendre les autres qu’à travers les plantes qu’elle cultive, celle qui a vécu un drame familial affreux et tente de se reconstruire, celui qui porte au cœur un amour sans retour depuis des années et s’y est enfermé comme dans une tour de cristal, le pianiste dévoré de chagrin et de remords…
Les acteurs sont excellents, et avant tout Jung Hae In, à qui ce genre de personnage en retrait, extrêmement maître de lui et peu communiquant, mais réussissant à tout faire passer par le regard, et le langage corporel, semble particulièrement convenir. Il y met une grande sensibilité, une sincérité, une finesse et une délicatesse de jeu vraiment remarquable. Les autres aussi, Chae Soo Bin, jeune fille pleine de courage à l’âme claire, Lee Ha Na, souvent maladroite, et originale, réfugiée dans son jardin (d’ailleurs, sublime, le jardin !! moi aussi j’y resterais bien )mais prête à se risquer à nouveau dans la vie, Kim Sung Kyu (découvert dans Kingdom) en pianiste torturé par un remord impossible à apaiser… Ils sont tous excellents…
Il faut aimer se laisser porter, accepter de ne pas tout comprendre tout de suite, et se laisser charmer par de beaux personnages, soutenus par une très jolie OST, parfaitement en harmonie avec l’histoire. Si vous ces critères vous correspondent, vous allez adorer « une part de ton esprit ».
par contre j’ai des doutes sur Viki, qui a la manie de mettre les paroles des chansons, et là, déjà que ce n’est pas toujours évident de séparer la parole présente du souvenir et de la voix de l’A.I, si en plus il y a les chansons… Enfin, je l’ai regardé en anglais et je suis en train de me le traduire !

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Completed
The Lies Within
1 people found this review helpful
Aug 19, 2021
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 10
Music 6.0
Rewatch Value 8.0

Au cœur le plus sombre de l'âme humaine...

C’est une excellent drama d’enquête, avec une progression constante.
Il n’y a pas d’excès de coups de théâtre, on sait assez rapidement dans quel sens il faut chercher, mais l’intérêt est maintenu du fait qu’on suit vraiment de près le travail de recherche, d’une manière qui paraît assez proche de la réalité d’un travail de terrain policier.
Il y a quand même des pics d’intensité, des moments tragiques et qui serrent le cœur.
La volonté indestructible de retrouver son mari mène Seo Hui, personne assez falotte et timide, à aller au delà d’elle-même, soutenue et encouragée par Tae Sik, qui ne renoncera jamais à découvrir la vérité, malgré les obstacles à franchir.
Si vous attendez une romance entre eux, je vous avertis de suite qu’il n’y en a pas l’ombre d’une, seulement de l’estime, de l’amitié.
Le coup de théâtre à la toute fin de l’histoire est de taille, même si pour moi le scénario est allé là une peu trop loin, tout en restant quand même dans la cohérence dramaturgique, mais c’est OCN, ceci explique sans doute cela.
La réalisation manie très habilement le flash-back explicatif, sans excès et toujours dans un très bon timing.
L’interprétation est excellente, particulièrement Lee Min Ki qui pour moi s’est révélé dans ce rôle d’un homme fort, maître de lui, ouvert cependant aux autres, que la vérité bouleverse et émeut car il n’a rien perdu de son humanité malgré son travail et ce qu’il y découvre chaque jour.
Lee Yoo Young est aussi parfaite dans le rôle de cette jeune femme effacée et timide que son amour pour son mari pousse à devenir forte, courageuse. L’actrice fait parfaitement passer à quel point le personnage doit prendre sur elle-même, combien elle force sa nature, et combien peu à peu elle va se découvrir une autre, maîtresse enfin d’elle-même et de sa vie.
la musique ne m'a pas frappée ni gênée, donc elle doit être très bien !
Je recommande vraiment ce drama, si vous aimez le genre policier bien écrit, bien réalisé et parfaitement interprété.




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Completed
Bad Buddy
2 people found this review helpful
Feb 2, 2022
12 of 12 episodes seen
Completed 2
Overall 6.0
Story 5.5
Acting/Cast 7.5
Music 5.0
Rewatch Value 6.0
This review may contain spoilers

Romeo et Juliette à la sauce Thaï BL

Je précise de suite que je ne m’intéressais absolument pas jusqu’ici au BL, pas plus qu’aux GL d’ailleurs ! Mais j’ai quelques amies qui avaient l’air si enchantée du BL qu’elle regardaient que je me suis dit : « Elles ne sont pas incultes, ni tordues, ni sottes, il doit y avoir une raison à cet enthousiasme, allons voir ! »
Et me voilà partie à regarder ce drama qui, disons-le de suite, au niveau scénario et réalisation reste du style « school-drama » de base, avec des étudiants qui n’étudient jamais et un jeu parfois assez pauvre (les bagarres… ) et le coup des amours entre familles ennemies on connaît ça depuis Roméo et Juliette !
Cependant, je me suis retrouvée dans l’état d’esprit de ma première découverte de drama, attirée par la naïveté d’un scénario qui finalement n’était que le prétexte à la mise en place de la relation entre deux personnes entre qui va se créer un lien amical, puis amoureux… Enfin, l’amitié ne met pas longtemps à laisser voir la réalité de l’amour qui se construit entre Pat et Pran, Pat n’en fait guère de mystère, d’ailleurs, et si Pran l’envoie régulièrement promener, il est bien évident que ce n’est pas forcément très sincère…
Donc oui, la montée du sentiment amoureux, puis sa déclaration, puis la façon de le vivre dans le contexte familial et social, c’est ce qui m’a vraiment plu, parce que toutes les scènes entre les deux garçons étaient très convaincantes et leurs façons différentes de réagir à ce qui leur arrive m’a bien plu. L’un, Pat, est clair dans sa tête et simple, Pran répond à son amour, la vie est merveilleuse et tout va bien… Mais Pran, presque malgré lui finit par admettre son amour, mais il n’en est pas heureux et en souffre. La belle scène de la fin de l’épisode 5 est parfaite, le seul sourire de Pat et les simples larmes de Pran racontent tout en quelques secondes…
J’attendais une atmosphère plus tendue mais non, dès le 6 on revient à la comédie de situation (se cacher, jouer la comédie…) En passant leur entourage n’est quand même guère observateur, parce que on ne peut pas accuser Pat de faire dans la discrétion et la froideur !
Un autre moment fort c’est quand leur relation est révélée à tous (le truc du rideau qui tombe… Enfin vraiment avec le bazar qu’ils faisaient derrière, le public aurait dû se poser quelques questions ! ) J’ai beaucoup aimé la réaction générale d’acceptation immédiate et sans problème, et là je me suis souvenue que ce n’était pas un drama sociétal mais un BL donc centré uniquement sur la relation Pat/Pran et que faire que tout le monde l’accepte permettait de ne se consacrer qu’à ladite relation, de même que la réflexion du père de Pat « tu peux aimer un garçon si tu veux, sauf le fils des voisins ! »Là aussi toute la problématique familiale devant la relation homosexuelle est totalement escamotée, en particulier l’absence probable d’héritier futur, en Asie ce n’est pas un mince problème… Encore une fois tout ça est balayé afin de ne laisser que le sentiment amoureux, le désir (certaines allusions étaient discrètes mais drôles, comme la conversation un matin entre les deux :
- J’étais Bon ? (réponse de l’autre : )
  - Alors ? Heureux ?
J’étais écroulée, ce sont les poncifs les plus caricaturaux d’un dialogue après l’amour quels que soient les sexes en jeu ! C’était peut-être voulu, ce côté caricature, je l’espère, car le reste du temps les dialogues entre eux sont au contraire bien écrits, avec ce qu’il faut d’humour, de sincérité et de tendresse… A ce propos j’ai beaucoup aimé la réaction de Wai (?) le meilleur ami, qui est furieux, non que son ami aime un garçon, mais qu’en tant que meilleur ami il n’en ait rien su… C’était une réaction juste et vraie.
J’en arrive à la dernière découverte, celle des parents (au passage on a enfin compris pourquoi ils étaient ennemis) qui se passe à la fin de l’épisode 10. Je m’attendais à un 11 de bagarre, larmes, disputes et menaces parentales, mais non, les deux gamins se barrent gentiment pour aller passer quelques jours loin de tout ça, juste entre eux, en lune de miel, comme dit Pat. C’est entre eux seulement que va se discuter la marche à suivre, encore une fois les autres sont en retrait, les scénaristes (ils s’y sont mis à trois, quand même ! ) ne s’intéressent visiblement pas aux familles qui ne servent que de prétexte à créer un problème de difficulté nécessaire à la dramaturgie.
Et on en arrive à l’épisode 12. J’aurais déjà dû comprendre que ça ne se passait jamais comme je l’attendais mais là… Déjà quand j’ai vu que Pat avait changé de coiffure dans le preview, je me suis dit « ça y est ! le temps à passé »et paf ! 4 ans !
Mais je me suis dit » bon, les parents sont au courant, tout le monde le sait, ça va bien rouler! «  Eh bien non ! on fait tout pour nous faire croire que depuis 4 ans ils sont définitivement séparés… Jusqueà la soirée des anciens élèves où ils ne se parlent même pas… Jusqu’à ce que quand même arrive l’explication, et bien sûr, ils s’aiment toujours, blablabla, il fallait faire plaisir aux parents (toujours cachés ces abrutis)
Alors là je déteste complètement ce genre de twist où on me prend pour l’idiote de service, comme dans les drama mit maladie incurable, où tu vois le héros mourir dans les bras de l’héroïne, puis le temps passe (encore! ) et la vie semble avoir repris et tout coup paf ! qui voilà ? le héros bien vivant (il a été opéré, on lui avait une RCP ou je sais quelle explication boiteuse) et là le public idiot sèche ses larmes et tape dans ses mains…
Eh bien pas moi !
Je déteste ça ! Toutes les explications bien artificielles qui enfin débarquent comme des cheveux sur la soupe, c’est lourdingue ! Je sais que les scénaristes ne cherchaient pas le prix Goncourt, mais là, c’est nul … pour moi ! Bon naturellement tout finit bien, avec un après générique très amusant où Pat dis à Pran, plein d’ardeurs, « arrête, on ne tourne pas un porno ! » et on finit sur un éclat de rire, ce que j’ai apprécié !
Un mot sur les deux acteurs, vraiment soit excellents soit vraiment amoureux !! particulièrement Pat, d’un naturel parfait, à l’aise et vraiment irradiant la joie. Pran avait un rôle demandant plus de retenue et il l’a très bien assumé aussi ! Et quel bonheur de voir des visages sans retouche, des corps ni squelettiques ni bodybuildés, quoique bien musclé quand même, et de retrouver ce que je trouve aussi chez les Japonais : la réalité d’un visage naturel (bon avec un excellent orthodontiste quand même ! mais ça c’est tout le monde ! sauf les Japonais ! )
Alors, au final, j’ai passé un très bon moment, en plus dans des circonstances où j’en avais vraiment besoin ! J’ai été amenée à faire des réflexions sur moi-même qui ne m’avaient pas effleurées jusqu’ici ! Quand les deux filles sont tombées amoureuses, je me suis dit « pour l’équilibre, ça aurait été bien qu’elle aime Wai » puis j’ai réfléchi (ça m‘arrive ! ) et je me suis dit que je ne m’étais jamais posé cette question de l’équilibre du drama quand on n’a que des couples hétéros… Donc il y a encore du chemin à faire… Comme vous le savez je suis une personne d’une génération où on était conditionné à envisager l’amour et le couple suivant un stéréotype bien gravé dans le marbre… Encore heureux que j’aie eu des parents très ouverts et un ami homo qui venait chez nous tout le temps et qu’on adorait quand j’étais ado… Mais quand même pour moi ça n’a pas été simple de regarder ce drama, parce entendre, et savoir c’est une chose mais voir c’en est une autre… Mais ça n’a pas duré longtemps, et j’ai adoré l’épisode 5, comme j’ai adoré le même genre de situation dans d’autres dramas avec la même situation garçon/fille, la vérité du sentiment et la magie de l’amour faisaient tout !

Alors je ne dis pas que j’en verrais d’autres, sauf s’il y a un sérieux effort de fait au niveau scénario et réalisme, mais ça a été une très jolie expérience qui m’a beaucoup apporté !

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Completed
First Love: Hatsukoi
1 people found this review helpful
Mar 2, 2023
9 of 9 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 8.5

Romance sans guimauve, personnages réalistes sans noirceur, à consommer sans modération

J'ai toujours trouvé les Japonais très forts dans ce genre d’histoire sans vrais rebondissements, avec seulement la peinture délicate et sensible des sentiments, des états d’âme, et la description toute en nuance de la psychologie des personnages et de leur évolution.

Là, je dois dire que c’est particulièrement réussi ! Si vous voulez un drama doudou (mais pas niais, pas sirupeux, ) avec une maîtrise parfaite des clichés du genre (amnésie, séparation, retrouvailles improbables) qui passent comme crème, comme on dit, il est pour vous. Rien ne semble artificiellement ajouté, ou mis en avant pour créer un faux suspens. Chaque situation s’inscrit dans l’histoire d’une façon parfaitement logique et rationnelle, et même ce que je déteste le plus, le « je t’aime mais je te quitte », est exactement à sa place et justifié par l’intelligence et la générosité du personnage, et non par le souci d’installer un faux rebondissement. 
Le scénario très habile nous transporte sans cesse du passé au présent, de l’adolescence à l’âge adulte,  allant un peu plus en profondeur  à chaque fois. Les ellipses sont toujours très bien placées, n’apportant pas d’explications inutiles suivant l’épouse arrive chez sa mère avec sa valise… On a tout compris, ce qui se passe, et pourquoi ça se passe sans y passer 3 épisodes !! Toutes les pièces se mettent en place peu à peu pour aboutir à la conclusion finale. 
Et la fin !!! Une petite merveille de bonheur ! Je défie quiconque de ne pas avoir un sourire jusqu’aux oreilles à la fin ! 

Je conseille, je conseille !!!! je CONSEILLE ! 

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Completed
Through the Darkness
1 people found this review helpful
Dec 20, 2022
12 of 12 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

Passionnate re-création de la naissance du profilage en Corée du Sud

J’ai était captivée de bout en bout par ce drama, sans doute du fait de l’authenticité de l’histoire qui transparaît dans le scénario et l’écriture des personnages.
La difficulté pour créer l’unité d’étude du comportement criminel est parfaitement restituée. La méfiance des flics de terrain envers ces méthodes inconnues, puis leur évolution au vu des résultats est très réaliste, rien à voir avec le triomphalisme de la victoire qu’on rencontre parfois dans ce genre de drama ! le travail du journaliste Go a été particulièrement bien utilisé pour l’écriture des dialogues, surtout lors de la confrontation du profiler avec le suspect d’abord, puis le coupable ensuite. L’influence des séries américaines de ce genre est évidente, mais elle a été bien digérée, si je puis dire, apportant une rigueur et une maîtrise indispensable (et souvent négligées en Corée)mais restant tout à fait dans le style des dramas coréens pour l’écriture des personnages.
Les actions criminelles sont décrites sans voyeurisme mais sans chercher non plus à adoucir l’horrible.
Les heures sans nombres passées à étudier d’anciens dossiers, ce dont se moquent les autres policiers, permettent de ressortir un cheminement psychologique commun aux tueurs en série, et les moments où le profiler donne le profil en réunissant tous les fils qui l’ont amené jusque là sont passionnants, surtout en parallèle ensuite avec la découverte du coupable, les points communs avec le profil et les réactions du tueur, en accord avec ce que le profiler avait prévu.
Et toute cette belle  mécanique est magnifiquement soutenue par une interprétation hors pair !! Kim Nam Gil est époustouflant dans ce personnage solitaire, vivant toujours chez sa mère, doué d’une empathie particulière doublée d’un sens aigu de l’observation, mais qui va jusqu’à mettre sa santé mentale en jeu ! Son collègue, qui se bat bec et ongles pour créer cette unité, est interprété par Jin Sun Kyu avec solidité et énergie, retenant souvent son coéquipier au bord du gouffre. Le reste de la distribution est excellent, particulièrement les « seconds rôles » qui interprètent les criminels d’une façon si réaliste qu’on n’aimerait pas les rencontrer dans une ruelle sombre la nuit !
Naturellement aucune romance, les seuls liens affectifs qui se nouent peu à peu sont ceux du respect, de l’acceptation des nouvelles méthodes et de l’intégration solidaire de l’unité d’étude du comportement, qui finissent par se créer au sein de toute l’équipe

Bref c’est un excellent drama, que je conseille fortement !

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Completed
Thank You
1 people found this review helpful
Jan 29, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 10
Acting/Cast 10
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

Un cœur en larme et une âmebrisée se trouvent, et s'aident, classique, mais parfait !

L'histoire en quelques mots : Min Gi Seo est un médecin et chirurgien réputé (fils d'une présidente d'une grande société immobilière) dont la fiancée meurt sans qu'il puisse l'empêcher. Doté d'un caractère autoritaire, arrogant et passablement sûr de lui il ne supporte pas cet échec , basculant dans une telle culpabilité qu'il renonce à la médecine. Sa mère l'envoie alors comme "homme de main" sur l'île Bleue où elle a entrepris la construction d'un centre de loisirs, avec le directeur du projet Choi Suk Hyun. Là il va rencontrer Lee Young Shin, mère célibataire d'une fillette de 8 ans porteuse du HIV et chargée en plus d'un grand-père sénile. Cette femme est reliée à la fois à Min Gi Seo par sa fiancée décédée et à Choi Suk Hyun qui n'est rien moins que son amour de jeunesse le père(absolument non déclaré) de sa fille.
Tout cela semble augurer du drama classique avec son triangle amoureux de base et dont la question essentielle serait : qui va rester avec Young Shin ?
Eh bien c'est cela et aussi beaucoup plus.
Parce qu’il y a la réaction populaire devant le HIV, et le chemin de rédemption d’un homme à travers la tendresse d’un enfant, et alors chapeau à Jang Hyuk qui est magnifique, tout en retenue, et en intensité, je suis absolument fan de cet acteur !!! Gong Hyo Jin est parfaite, toute en tendresse, en émotion, (sauf que j'aurais aimé qu'elle rentre dans le lard de certaines bonnes femmes, mais, ce n'était pas le personnage !!)La relation de ces trois adultes avec la petite Lee Bom est extraordinaire de simplicité et d'authenticité, et l'enfant qui l'interprète est vraiment remarquable (elle m'a rappelé le petit garçon de "Automne concerto")
Un mot pour les seconds rôles : le grand-père sénile, remarquable, la mère de Suk Hyun , partagée entre sa bonté naturelle et ses préjugés sociaux, le docteur de l'île, l'infirmière qui, à la moindre alerte court partout en criant " que faire ? que faire ?" les habitants, tous sont très bons.
Un autre bémol : le personnage de la fiancée était inutile à mon sens, sauf peut-être pour montrer que Suk Hyun est un arriviste froid.
Un mot sur la musique : tout ce que je peux en dire c'est que les chansons sont rares, ne viennent pas sans cesse polluer l'histoire, pour le reste comme elle est discrète (et que je ne la remarque jamais) je dirai que c'est très bien !!
La réalisation est soignée, il y a peu de flash-back, et sont très bien utilisés, ils expliquent principalement les scènes qui se sont passées pendant celles que nous avons vues, ainsi d'ailleurs que les débuts d'épisodes, qui reprennent la fin du précédent, mais vu par quelqu'un d'autre et sous un autre point de vue.

Il y a aussi un zest de surnaturel, très peu, très léger, mais qui marque bien l'atmosphère un peu hors du temps de l'île !
Enfin, j'ai adoré ce drama, qui m'a touchée, émue, (sans pathos) et maintenant je regrette bien qu'il soit fini !!! et donc c'est un plaisir que de passer une heure à le présenter !!

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Completed
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1 people found this review helpful
Jan 27, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 10
Acting/Cast 9.5
Music 7.0
Rewatch Value 6.0

Trois beaux destins de femmes, chacune sur son chemin.

J’ai passé un excellent moment devant ce drama, pour deux raisons :
La première, c’est un drama de femmes, ce sont elles qui mènent la danse, prennent les décisions, font des choix de vie qu’elles imposent, qui réussissent à se débarrasser des carcans de la tradition, du poids de la famille… Et même le traditionnel chaebol, figure tyrannique au cœur dur, est aussi une femme, incarnée par Ye Soo Jung, plutôt vue en général dans le rôle de la gentille grand-mère !

La seconde raison, c’est l’excellence de l’écriture pleine de finesse, d’humour et d’intelligence, surtout dans les relations amoureuses, des dialogues et du scénario, et la conception des personnages, réalistes, sans caricature, ni angélisme ou manichéisme. Les relations entre eux sont intelligentes, touchantes, amusantes, parfois grinçantes et même haineuses.
Les trois couple principaux sont très différents, celui de Tamy et Morgan se partage entre un amour puissant et un problème de choix de vie qui va les amener dès le début à remettre sans cesse en cause leur relation… Le fameux « je t’aime mais je te quitte » est ici parfaitement expliqué, compréhensible, justifié et n’est en aucun cas le ressort habituel prétendant à créer un faux suspens dans le dernier épisode… Vont-ils rester ensemble ??? la question se pose, la réponse qui n’en est pas une est donnée avec justesse et finesse… C’est le premier drama style « romance » que je voie où les deux passent la nuit ensemble dès le premier épisode (et pas seulement à discuter, vous pouvez me croire ! ) et où cela ne règle pas la situation, façon « bon, c’est réglé, on passe à autre chose ». Tamy remet sans cesse leur relation en question (âge, choix de vie,…) et cela donne des scènes aux dialogues savoureux et drôles, où la sensualité est bien présente, sans fausse pudeur bébête.
Le second couple est celui de Ka Kyung et Jin Woo, mariés parce que les familles l’ont décidé, et Ka Kyung veut se libérer de ce faux mariage. Elle devra s’opposer à sa belle-mère, la terrible chaebol et à ses propres parents, et c’est son mari qui va l’aider. C’est une très jolie relation que celle-ci, entre une femme que la vie a rendue dure, froide et apparemment insensible, et un homme qui semble être pareil, mais au fil du drama ces murs vont se fissurer, et cet amour qui refuse de dire son nom est particulièrement touchant .
Le troisième, c’est celui de Cha Yun qui va rencontrer par hasard un jeune acteur débutant, Seol Ji Whan, qu’elle va prendre d’abord sous son aile, puis l’amour fait son apparition… C’est le couple le plus proche du traditionnel couple romantique habituel, sauf que là aussi c’est la femme qui en est le personnage principal.
Ce drama à mes yeux est un grand pas en avant dans l’image que ce genre de spectacle donne de la vie coréenne. Par exemple, les employés et cadre de l’entreprise se donnent des noms anglo-saxons, afin de pouvoir se parler sans les fameux honorifiques et ignorer le sacro-saint mythe de l’âge !! Vous me direz qu’ils pourraient le faire sans changer de nom, mais les changements se font progressivement !
Et non seulement les femmes du drama se libèrent, ou sont déjà libres, mais les entreprises elles-mêmes, sous l’impulsion de leurs dirigeants, cadres et employé, s’opposent à la puissance politique et à celle d’un conglomérat …
L’interprétation est excellente, j’étais ravie de voir Lee Da Hee pour une fois rire, sourire, dans un rôle drôle et sympathique, mais mon Dieu que cette femme est maigre !!! C’est impressionnant ! Pareil pour le plaisir de voir Jang Ki Wook ne plus plier sous le poids d’un lourd passé, ou d’une vie de ténèbres, mais lui aussi, rire et sourire (très agréablement) et même parfois il écarte cette frange épouvantable qui lui descend jusqu’aux yeux !!! Et lui a gardé (pour l’instant) ses joues, n’a fait refaire ni sa mâchoire, ni son menton et a gardé le visage typique coréen !

Pour finir l’OST est vraiment bien, les chansons jolies et surtout on ne les comprends pas…

Le défaut, c’est celui de pratiquement tous les dramas coréens, c’est la longueur, et par moment on aimerait que la réalisation se presse un peu ! Un mot sur la réalisation, tiens ! Elle est très étudiée, très raffinée, sans tomber dans la mièvrerie et le maniérisme (juste au bord parfois !) avec des cadrages originaux, du travail sur l’image jouant avec le flou et le net, et la profondeur de champ…

En conclusion c’est un bon drama, distrayant, aux personnages attachants et à l’histoire originale sortant des sentiers battus !


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Completed
The Nokdu Flower
1 people found this review helpful
Jan 25, 2022
48 of 48 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 10
Acting/Cast 9.5
Music 7.5
Rewatch Value 5.5

La révolte des paysans qui fit entrer le Japon à Joseon.

J’ai adoré ce drama de bout en bout !! L’histoire, la psychologie des personnages, l’interprétation, la mise en scène et la réalisation, la musique, tout est excellent ! On voit que la production avait du soutien, ils y ont vraiment mis le paquet ! Il y a du monde sur les champs de bataille, la reconstitution est soignée, très crédible ! Si on s’intéresse à la Corée et à son histoire, ce drama est passionnant.
La finesse, l’intelligence de l’écriture du scénario, des dialogues, de la conception des personnages est admirable. Pas de manichéisme ici, seulement l’humain, dans toute sa complexité. Pas de personnages héroïques, mais des êtres pleins de contradictions, que les circonstances poussent dans leurs retranchements, qui cherchent leur voie. La peur et le courage, la générosité et la cruauté peuvent alternativement se partager leur cœur. Le père par exemple, qui n’a qu’une idée en tête : faire de son fils un ministre, quels que soient les moyens à utiliser, n’est pas l’être noir et démoniaque qu’on pourrait croire, mais il aime ses fils, sa famille, et si son côté arriviste et matérialiste lui rendent incompréhensible leur évolution, cette incompréhension le rend en quelque sorte touchant ! Le personnage qui m’a le plus frappée, c’est Baek Yi Hyun,( Yoon Si Yoon) qui est au départ un fils de famille au cœur généreux, mais qui, confronté à une situation terrible et injuste va peu à peu s’enfoncer dans une dérive effrayante. Son frère, Baek Yi Kang, (Cho Jeung Seok)véritable brute sans âme au début aux ordres de son père, va suivre le chemin inverse, mais jamais rien ne séparera vraiment les deux frères, leur profonde affection mutuelle triomphera de tout jusqu’à une conclusion inattendue et tragique. Song Ja In, (An Hye Ri), fille du chef des marchands, cherche à faire fructifier l’affaire familiale et à protéger les privilèges de la caste marchande, et elle va naviguer entre cette démarche et son attirance pour Yi Kang, qui va l’entraîner à faire des choix difficiles. Les personnages restent toujours eux-mêmes à travers leur évolution. Il
Il y a une foule de personnages secondaires, mais qui ont tous un rôle important, assurant une construction solide autour des principaux héros de l’histoire.

Au niveau interprétation, elle est parfaite. Cependant un (tout petit)bémol : Yoon Si Yoon m’a paru un peu faible par rapport au rôle écrasant qu’il interprète. Il faudra que je le voie dans autre chose. Les autres sont plus qu’excellents, mention spéciale à Cho Jeung Seok et Choi Moon Sung, le Général… Les dialogues sont percutants, forts, intelligents, non dénués d’humour.
J’ai mis10(masterpiece) t, et je ne crois pas que j’en enlèverai quand je le reverrai, comme parfois ça m’arrive !

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My Mister
1 people found this review helpful
Jan 23, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 10
Acting/Cast 10
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

La vie quotidienne des gens, leurs peines, leurs joies, leurs regrets, leurs espoirs...

Il faut entrer dans ce drama en immersion. Amateurs de romance, ou d’action, passez votre chemin.
Mais si vous voulez avoir une vue plongeante sur la société coréenne, celle gens qui ont du mal à s’en sortir, là vous serez dans votre éléments.
Entendons-nous, ce n’est pas un documentaire, il y a une histoire, des rebondissements et une progression. Certains le trouveront lent, et c’est vrai que le scénario et la réalisation musarde hors de la ligne principale de l’histoire, vers celle des deux autres frères, ou celle de la jeune femme qui tient le bar où tout le monde se retrouve régulièrement.
Mais on revient toujours à l’essentiel : Park Dong Hoon, malheureux dans son travail, malheureux dans son mariage, et Lee Ji An qui se bat comme une lionne pour seulement survivre. Elle est prête à tout, sans le moindre recul devant les moyens, la seule fin étant de trouver de l’argent. C’est le hasard, ou le Destin ? qui va entremêler la vie de Park Dong Hoon et celle de Lee Ji An, obligeant l’un à faire des choix, l’autre à accepter de croire qu’il y a peut-être de l’espoir !
Des éléments sont révélés peu à peu : pourquoi celle qui tient le bar des copains est-elle si malheureuse ? Pourquoi le jeune usurier éprouve-t-il une telle haine envers Ji An ? Et est-ce seulement de la haine ?
J’ai pris conscience plus que jamais dans ce drama du poids de la famille en Corée, et du poids de la hiérarchie en fonction de l’âge ! Incroyable le problème que cela pose, que le CEO soit plus jeune que Park Dong Hoon, dont il est le supérieur ! Mais tout en prenant conscience des profondes différences entre notre univers et celui de Park Dog Hoon, c'est l’universalité de la nature humaine à travers les personnages du drama, à la fois la mesquinerie, la basse ambition, l’égoïsme, mais aussi la vraie générosité, le sens du devoir, l’amitié sincère qui sont dépeints. Les héros ne sont pas parfaits, la vie conjugale avec Park Dong Hoon ne doit pas être très rigolote, entre sa fratrie envahissante et ses amis d’enfance qui ne le sont pas moins, et je peux comprendre les plaintes de sa femme. Mais sa droiture est impressionnante. Le jeune usurier est un vrai salaud, et pourtant, il nous réserve une bien belle surprise !
Le son est très important dans l’histoire qui se passe souvent à travers des voix enregistrées, le bruit d’une respiration, de pas, et la magnifique voix de Lee Sun Kyun y est pour beaucoup.

Ce drama est profond, chaleureux, on prend le temps de voir vivre les personnages, de cheminer avec eux, de les voir découvrir parfois douloureusement leur moi profond, leurs vraies aspirations.
je l’ai tant aimé que j’ai entrepris de traduire les 16 épisodes (l’anglais, hein, malheureusement pas depuis le coréen original ! ) juste pour mon plaisir et je veux bien les donner à qui sera intéressé !
Bon, depuis, il y au Netflix ! ^_^

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Completed
Life
1 people found this review helpful
Jan 16, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 8.0
Acting/Cast 9.5
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

L'hôpital est-il un service de soin ou une tentreprise rentable ?

Sauf que déjà c’est un drama médical avec quasiment jamais de scènes médicales, ou très peu…  
De plus c’est un drama très déstabilisant car rien ne se passe comme on s’y attend.
Certes, le Président n’est pas sympathique… mais il aime les chiens.  
Le héros a des airs de chevalier blanc…mais il pratique la dénonciation anonyme !  
Les médecins défendent leurs principes, mais, ils ne crachent pas sur les primes qu’ils pourraient avoir en vendant un peu leur âme !   On s’attend à chaque instant aux balises habituelles du genre, affrontements, défaites apparentes et victoire finale et triomphante, mais ça n'est jamais comme ça que ça se passe.  

Bref, tout ça pour dire que l’intérêt fondamental du drama, c’est la psychologie des personnages et l’image (un peu effrayante, je l’avoue) de la médecine capitaliste à la manière coréenne !!  
Le pur romanesque est remplacé par  la force de la réalité de la facilité avec laquelle ont peut perdre son âme, s’il n’y avait pas ici et là un élément ou deux pour vous rappeler l’essentiel… Comment on peut se battre, même si on n’est pas parfait, pour un idéal plus grand que soi.
Si la fin est satisfaisante dans sa logique elle est loin du happy end, et quant à la Romance, et bien, il y a des sentiments, (amour, amitié, fraternité) mais vraiment discrets, délicats, et d’autant plus touchants mais pas du tout de romance (autant vous le dire de suite : personne n’embrasse personne ! jamais ! d’un bout à l’autre des 16 épisodes, et moi, ça ne m’a pas manqué du tout ! ce n’est pas le genre du drama !)
Mais n'allez pas croire qu'on s'y ennuie ! En tous cas moi je ne l'ai pas lâché, d'un bout à l'autre !
Là dessus, une interprétation excellente, Cho Seung Woo est un Président froid, ne suivant que son but… sauf que c'est quand même un homme et pas un robot… Les autres sont tous à la hauteur, Lee Dong Wook, Yoo Jae Myung  particulièrement (il affrontait déjà Cho Deung Won dans Stranger ! ) Ah ! et j'oubliais la belle histoire entre les deux frères Lee Dong Wook et Lee Kyu Hyung (2è fois que je le remarque comme un excellent acteur, celui-là      ! )
J'ai trouvé "Life" passionnant, même si le romanesque est à trouver dans la description du réel sans le romantique… et un énorme plus : PAS DE CHANSON !!! (sauf le générique, et elle est très supportable et très courte ! )  

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Completed
Chocolate
1 people found this review helpful
Jan 9, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 2
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 6.0

Du bien fait de la cuisine dans les rapports humains et la communication...

Ce que j'ai aimé :
Ce ne sont pas les péripéties elles-mêmes des personnages, car on a vu ça cent fois : une rencontre enfantine, un premier amour que le Destin remet sur notre route, le chef de famille tyrannique, les destins brisés par un grave accident… Non, si je l’ai aimé c’est par la qualité délicate et l’atmosphère impressionniste d’une réalisation légère et intelligente soutenue par une photo particulièrement belle, soignée, privilégiant les gros plans au ras du sol sur des herbes, des plantes, apportant des pauses de calme bonheur, et une vraie recherche dans les lumières d’aube, ou de couchant lumineux.

Les deux éléments essentiels sont la cuisine et ce qu’elle apporte de chaleur et de réconfort, et le lieu principal du drama : un centre de soins palliatifs;

Le scénario chemine paisiblement dévoilant peu à peu les tenants et aboutissants, (seulement quand il en a envie, ce qui donne une telle originalité au récit, et non aux moments obligés habituels).
On se pose des questions, puis on les oublie presque et la réponse nous arrive soudain dans un récit d’une scène passée, ou dans le besoin longtemps retenu d’une explication, et le personnage s ‘éclaire et se précise.
Les personnages pourraient être aussi les stéréotypes habituels : les deux cousins rivaux briguant l’héritage, sauf que là ils s’en écartent peu à peu, et laissent entrevoir leur personnalité profonde. C’est comme par hasard qu’on va découvrir que l’un des héros pratiquait la poterie, et c’est presque sans le faire exprès que l’autre laisse échapper à quel point la vie de contrainte qu’il a menée l’a épuisé…
Le drama est lent, rythmé par les séances de préparations culinaires de l’héroïne, rappelons-le, la cuisine y est le vecteur essentiel de la relation humaine. Dans un centre de soins palliatifs, les patients sont sur le départ…. et des départs il y en aura, mais le réalisateur a su rester dans la délicatesse de l’évocation. Et c’est par la cuisine et les souvenirs qu’ils en ont que ces patients vont vivre leurs derniers jours, retrouvant leur enfance, ou leur amour par le miracle d’un goût longtemps cherché et enfin retrouvé.
La cuisine est le symbole de la vie plus forte que tout jusqu’au bout. Les différentes anecdotes liées aux patients s’intercalent dans l’histoire principale, tissant un récit qui nous imprègne de plus en plus, non de tristesse mais de chaleur humaine et de bonheur tranquille. Les personnages vont trouver leur voie, la force d’imposer leur choix, la force de pardonner, la liberté de choisir.

les défauts :
Justement, la légèreté de la réalisation frôle l’inconsistance, les trois premiers épisodes déroutent, on ne saisit pas où veut aller le réalisateur, les années défilent d’un coup, accumulant les évènements, comme si le réalisateur avait cherché un peu son chemin, jusqu’au moment de l’arrivée au centre de soins. Là, l’histoire s’installe et se développe, donc il faut ne pas se laisser rebuter, ce que j’ai failli faire je l’avoue !
Quelques personnages ou scènes inutiles (le frère, très souvent insupportable, la dernière séparation qui n’apportait rien, comme si le réalisateur s’était dit « Ah ! rappelons-nous qu’on fait un drama, ça manque de cliché ! » ) mais cela ne détruit pas la jolie petite musique, juste une ou deux fausses notes !
la fin :
on aimerait que tout soit bouclé, mais ce qui a été perdu ne reviendra pas, et la vie continue, comme le dit Kang il y aura des moments difficiles, mais on les surmontera… Donc une fin heureuse, mais non le happy ending asséné comme la Vérité inévitable…
Justement, la musique est belle, sauf la chanson, que l’on entend surtout au début, puis qui peu à peu disparaît et c’est très bien, elle ne collait plus du tout à l’atmosphère.

Les acteurs sont très bons particulièrement Yoon Kye Sang, déjà tellement excellent dans le film « Malmoe », tout en retenue, intériorité et justesse. Je dirais que lui et Jang Seung Jo (Lee Joon) jouaient « cinéma » et les autres jouaient « drama », et ça se voyait un peu avec Ha Ji Won, qui m’a parue parfois moins à l’aise, surtout dans les scènes avec Lee Kang. Lui, il « était », elle, elle « jouait », si vous voyez ce que je veux dire.

Mais comme la bonne cuisine, ce drama se goûte, se déguste et laisse une grande douceur en bouche.

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Completed
Beyond Evil
1 people found this review helpful
Jan 7, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 8.5
Rewatch Value 7.0

Au delà du mal, il y a le cœur humain...

Je l’ai beaucoup beaucoup aimé !
Des dramas sur la traque d’un tueur en série, j’en ai vu plus d’un, de qualité très variées et inégales, et là on en a un très bon.
Ce qui en fait la qualité première, ce sont les personnages, plus ou moins cabossés, et le super flic élite n’est pas celui qui l’est le moins, malgré les apparences ! Ce qui m’a vraiment touchée, ce sont les liens particuliers qui existent entre les policiers et les habitants de cette petite ville, définis par Lee Dong Sik : «  Quand ils sont entre eux, ils ne se supportent pas, mais si un étranger arrive pour leur nuire, ils s’unissent aussitôt. » C’est un comportement que j’ai moi-même souvent rencontré dans ma campagne, et c’est ce côté humain universel qui m’a plu.
Le thriller :
On part d’une disparition et un meurtre vieux de 20 ans, jamais résolus, comme un écho de la disparition qui vient de se produire au présent, qui bouleverse à nouveau le petit village de Manyang. Mais l’histoire ne s’arrête pas à la découverte du tueur qui, en général, clôture le drama. La résolution de ce mystère ne fait qu’ouvrir d’autres interrogations, faire tomber d’autres masques.
les personnages :
Ici on peut penser que l’intrigue policière est avant tout le support d’une histoire d’humains, les avancées ou culs-de-sac de l’enquête donnant l’occasion aux personnages de se révéler en se confrontant, ou en se soutenant. La fin du drama est plus une renaissance, un nouveau départ dans un monde éclairci comme le retour du soleil après une tempête… Ce n’est pas une rédemption, mais plutôt une renaissance, après avoir regardé en face leurs actes, en avoir accepté les conséquences et avoir compris quel était le vrai sens qu’ils voulaient donner à leur vie.
La réalisation :
Elle est bonne, sauf peut-être un peu trop insistante au début, pour orienter les soupçons du spectateur d’une façon trop évidente (éclairages qui soulignent un peu trop un sourire qui devient menaçant, …) puis elle devient plus classique, plus intelligente, nous laissant le soin de nous faire notre opinion. A la fin, le réalisateur a encore clairement appuyé le sentiment de renouveau par la lumière enfin revenue, dans le ciel et sur le visage des acteurs (Shin Ha Kyun semble avoir rajeuni de 10 ans )
Les acteurs :
Ils sont tous excellents mais un applaudissement particulier pour Shin Ha Kyun, qui interprète parfaitement cet homme torturé par un passé douloureux, une culpabilité d’autant plus écrasante qu’elle ne se réfère pas à un acte concret mais à une absence… Ses regards, particulièrement expressifs et la modulation de sa voix sont impressionnants de justesse, de profondeur, d’humanité. En face de lui Yeo Jin Goo incarne avec vérité et finesse le jeune flic dont la rigidité est l’armure qu’il a choisie pour résister à une enfance douloureuse et un père tyrannique. Il arrive bardé de ses certitudes, et il lui faudra apprendre à les abandonner et à se confronter à la réalité… Yeo Jin Goo progresse sans arrêt, à chaque drama où je le croise. Il a l’habitude de la caméra depuis son enfance, tant il a incarné de héros jeunes. Mais quand il est passé au héros adulte, personnage principal, dans « the crowned clown », il ne m’avait pas vraiment convaincue, je le trouvais manquant de sincérité. C’était déjà beaucoup beaucoup mieux dans « hôtel del luna », mais là il réussit à incarner son personnage, en non plus à le jouer, si vous voyez ce que je veux dire.
Un applaudissement aussi pour Choi Dae Hoon, qui met beaucoup de sensibilité et d’émotion dans son personnage au bord de la schizophrénie, sous l’emprise d’un traumatisme qui hante son inconscient.
Un dernier mot pour l’OST, magnifique, c’est le personnage supplémentaire, qui soutient l’histoire et les acteurs de bout en bout. La belle chanson de Choi Baek Ho et sa voix particulière donnent le ton et créent l’atmosphère, ainsi que toute l’OST due à Ha GeunYoung, dont tout ce que j’ai réussi à savoir c’est que c’était une femme. Je souligne en passant l’injustice dont sont victimes tous ces musiciens dont on ne sait pas grand chose, alors que la vie d’un moindre boys band à la valeur musicale discutable est passée au crible (bien trop parfois) de sa naissance à la couleur de son dernier caleçon !
Bon, pour en revenir au drama, il est excellent, à voir absolument, mais attention, celui que vous commencerez après a intérêt à être au top, sous peine de paraître bien fade insipide !


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Completed
A Distant Place
1 people found this review helpful
Jan 5, 2022
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 6.0

Rien n'est jamais aussi loin que la paix du cœur

J’ai adoré ce film, son atmosphère paisible qui va pas à peu se fissurer, la façon délicate et absolument pas démonstrative dont le réalisateur nous fait découvrir la vérité, comme une série d’écrans qui s’écarteraient les uns après les autres… Rien de plus simple que le début : Un père et sa fille qui ont trouvé refuge dans une ferme, les relations amicales qui se sont nouées entre le patron, sa fille et l’employé et sa fillette, dans un cadre bucolique, une nature splendide et pure… Sans coup de théâtre, d’une façon très naturelle, des arrivées, telles des cailloux brisant la surface lisse et sans mystère d’un étang , vont nous faire pénétrer dans la vie des personnages. Le miroir est brisé et les morceaux recomposent à la fin une autre image, qui nous laisse avec un sentiment indéfinissable d’amertume, car ce qui était au début un symbole encourageant de la nature humaine, a retrouvé à la fin tout ce qui en fait la tristesse : les préjugés, la discrimination qui détruit des vies, l’impossibilité de trouver, même dans un lieu lointain, la paix du cœur et le droit de vivre.
Le titre « un lieu lointain » en est le parfait résumé : c’est à la fois le lieu rêvé et inaccessible où chacun est accepté pour ce qu’il est, et le lieu intérieur où trouver la paix de l’âme. Le film nous prend dès les premières images par la beauté incroyable de la montagne coréenne en automne, par la paix qui s’en dégage, puis nous accroche par les premières fissures qui nous font avancer de compréhension en découvertes… Les deux heures passent comme un souffle, et même j’aurais voulu continuer à suivre les personnages, mais nous ne pouvons que les imaginer, car nous restons dans ce lieu lointain où ils avaient cru pouvoir vivre, lieu dont nous avons découvert qu’il n’était pas le paradis entraperçu au début…
Les acteurs sont parfaits, simples, justes, sincères, les dialogues aussi, il n’y a rien de trop dans ce film, et en même temps chaque plan, chaque mot a son sens et son utilité pour ouvrir les perspectives…
Nous sommes sorties littéralement enchantées par ce film, au sens propre du terme, pris dans un enchantement, par son atmosphère, sa justesse, sa simplicité poignante et il m’a été difficile de voir de l’espoir dans la fin, ouverte, mais sans illusion…

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Completed
The Long Ballad
0 people found this review helpful
Jan 4, 2024
49 of 49 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 9.0
Rewatch Value 9.0

A travers plaines, prairies et déseert, la longue marche d'une princesse et d'un général

J‘ai eu un peu de mal à y entrer, vu 9 épisodes, puis après une très longue pause j’ai tout repris par le pied et là je ne l’ai plus lâché !! Le titre est parfait parce que c’est une ballade au sens où on nous raconte une histoire poétique, avec des personnages nombreux et intéressants, et une balade parce qu’on se promène des Plaines centrales au Grandes prairies en passant par les Déserts dans de très beaux paysages, des décors grandioses et au bruit du galop des chevaux .
Admettons tout de suite qu’il y a quand même quelques grosses naïvetés au niveau du scénario, des raccourcis improbables aussi, mais la réalisation a contourné le problème en remplaçant les scènes de chute (Ah ! la fameuse falaise est ici un précipice vertigineux)de guerre ou qui poseraient un gros problème technique par des dessins, forts beaux ma foi, et je trouve cette idée géniale ! Mais cela ne nuit pas et même donne une certaine fraîcheur au récit, comme si on lisait un magnifique livre d’images.
Cependant si on accroche si bien à l’histoire, c’est que le(la ? les ?) scénariste s’est attaché à créer de vrais beaux personnages, avec leur profondeur, leur part d’ombre, leur personnalité propre, et qu’il(elle) a su leur donner une réelle évolution au cours de leurs pérégrinations ! Changge va apprendre non à pardonner, mais à comprendre et à faire la part des choses, comme savoir faire passer l’intérêt de son peuple avant sa vengeance. Il en est de même pour les autres, même les méchants ont le temps de nous laisser comprendre pourquoi ils en sont arrivés là ! On croise des personnages secondaires qui parfois ne font que passer mais qui prennent toujours le temps de se faire apprécier pour leur générosité, leur intelligence, leur noblesse ou leur loyauté, ou le côté insupportable comme le jeune Prince Héritier !
La fin est parfaite, chacun est à la place qu’il s’est trouvée, pas forcément celle qu’il (elle) imaginait au début ! Ceux qui ont à subir un chagrin éternel ont acquis la force de le supporter, ceux qui ont trouvé leur bonheur sont là pour les y aider.
Bref, engagez-vous dans ce voyage au long cours, et comme moi, arrivés au bout, vous vous direz « Et maintenant ? Quoi faire ? » l’esprit encore plein des échos de la longue ballade…

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Completed
Sell Your Haunted House
0 people found this review helpful
Aug 9, 2023
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 9.0
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 7.0

Entre magie, fantômes et exorcismes, histoire originales d'une agence immobilière particulière !

Une fois admise l’hypothèse que les maisons hantées se trouvent à foison dans l’immobilier et qu’une agence gérée par une exorciste aidée par un médium se charge de les « nettoyer » avant de les vendre, on peut entrer dans cette histoire qui se double d’une enquête sur une mort ancienne et et sur le démantèlement d’une société de construction pourrie par la corruption et la violence.
Sans être transportée j’ai bien aimé ce drama que j’ai regardé parce que je suis fan des histoires de fantômes en général, et aussi parce que j’aime beaucoup Jung Na Ra et je voulais voir si Jung Young Hwa avait progressé depuis You’re beautiful, et surtout depuis The musketeers !
En fait le couple Ji a/In Beom est la valeur essentielle de l’histoire, se maintenant constamment à la limite de la romance sans jamais y tomber. C’est encore une fois le truc du couple improbable mais là c’est la femme qui est rude, désagréable et très froide, et la simplicité assez rigolote de l’escroc médium va pas à peu faire tomber les barrières, mais on ne parlera pas d’amour, plutôt d’une amitié solide et d’une complémentarité… Les personnages secondaires sont très bons, l’ami fidèle Ji Chul, The Jin le voyou qui n’arrive à choisir s’il devient honnête ou non, la secrétaire assez mystérieuse et surtout l’affreux Président magistralement interprété par Ahn Kil Kang qui ne déçoit jamais, en « méchant » comme en « gentil ».
Je ne me suis jamais ennuyée, et même j’ai passé un très bon moment, il y a de l’humour et les fantômes ne font pas vraiment peur !! Si vous aimez ce genre, je recommande !

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