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Completed
Dear My Friends
0 people found this review helpful
Jan 10, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 5.5

Dramas de femmes, de dames, de vieilles dames qui touche au cœur

c’est la chronique quasi quotidienne d’un groupe de femmes soudées par le fait qu’elles sont camarades d’école primaire , toujours restées très proches malgré les différences de fortune.

Honneur aux coréens qui savent donner de grands et beaux rôles et écrire de belles histoires pour des vieilles dames et donner ainsi une visibilité aux vieilles actrices (oui, vieille n’est pas un gros mot !! )

Voilà, leur vie se déroule, chargé d’un déjà long passé, avec des douleurs inoubliables, des anciennes et des nouvelles, et le corps qui lâche, avec l’âge, et le départ des plus vieux, ou des encore jeunes… La difficulté pour une fille à bâtir sa vie en dehors de l’emprise de sa mère en est un aspect important, ainsi que la difficulté pour un homme de considérer sa femme comme son égale, de la respecter, le combat contre les principes, les traditions et le privilège de l’âge brandi incessamment « je suis plus vieilles ! comment tu me parles ! »
Il y a beaucoup d’amour entre elles, même si mal exprimé, même si parfois encombrant.
Alors ça crie pas mal, ça se crêpe le chignon de temps en temps (le chignon masculin, à l’occasion aussi !) mais l’amitié est indéfectible et franchit tous les obstacles, ainsi que l’amour filial ou maternel…
Alors tous les personnages ne sont pas excessifs, seuls certains portent au sommet les défauts de leur genre : le mari macho de Jong Ha, la mère intrusive de Wan m’ont fait plus d’une fois bondir sur mon canapé…
Parenthèse sociologique : Il semble qu’en Corée tout soit bâti sur le sacrifice : les parents font tout pour les enfants, ce qui donne aux parents le droit à vie de régenter et diriger la vie des enfants, ceci étant prêts en retour à tout sacrifier pour prendre soin des parents vieillissants. Cette notion confucianiste niant totalement la liberté individuelle me met assez mal à l’aise je l’avoue !
Mais dans le drama, quand la réalité de la vie l’exige, ils et elles savent avancer, franchir les obstacles de la tradition pour que l’essentiel demeure : le lien entre une fille et sa mère, ou celui, vieux de 40 ans de vie commune, entre un mari et sa femme… C’est Han Nui, la mère possessive de Wan qui va lui ouvrir la porte vers un avenir heureux, mais elle ne le peut que parce que ses amies sont là, solides au poste, permettant à Wan d’avoir sa propre vie, sans pour autant jamais renier ses devoirs filiaux, de même que ce sont les amies de Hui Ja qui permettent à son fils d’être présent pour sa femme et son bébé en le soutenant dans les soins à sa mère malade.

Un mot sur l’interprétation : magnifique !!! vraiment bluffante, on oublie qu’il y a des caméras dans le coin ! Surtout Kim Hye Ja, complètement impressionnante dans le personnage de cette femme perdant peu à peu le sens de la réalité dans un portrait frappant, réaliste et bouleversant.
Mais ils sont tous excellents !!

Une très jolie OST aussi, discrète, très bien faite.

Un bémol : le rythme manque un peu de vigueur, un ou deux épisodes de moins m’auraient convenu, bien que je ne me sois pas vraiment ennuyée.


En bref, si vous voulez de la romance, du bling bling ou de beaux jeunes gens dorés sur tranche et refaits de partout, passez votre chemin, mais si vous voulez avoir une idée de la famille coréenne et de ses traditions, ou simplement une belle réflexion sur l’âge, la vieillesse, et comment tenir bon jusqu’au bout en se soutenant les uns les autres, alors c’est le drama qu’il vous faut !

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Completed
Dal Ja's Spring
0 people found this review helpful
Jan 10, 2022
22 of 22 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 7.5
Music 7.0
Rewatch Value 4.0
This review may contain spoilers

Avoir 6 ans de plus que son amoureux, est-ce si grave ?

Je me suis régalée, c’est ce que j’appelle un « drama à l’ancienne »où on se lâche, on surjoue, les situations sont vaudevillesques et on a droit à tous les à côté typiques des beuveries coréennes !! c'est absolument drôle et burlesque à la fois, et ça m'a fait tout drôle d'y retrouver l'esclave tireur d'élite de Chuno !! Je l'ai à peine reconnu, mais il est tout aussi génial dans un tout autre registre !
L’intrigue est truffée de séquences fantasmes ou rêvées de Dal Ja, la plupart tordantes, et la bande son est excellente, car émaillée de petits extraits de divers morceaux ou chansons célèbres illustrant la situation de façon rigolote.
(exemple : une musique façon "le bon la brute et le truand" quand Dal Ja affronte sa chef de service, ou une autre style "in the mood for love quand la scène devient plus glamour…) En passant la chef de service en question, surnommée « gargamel » qui terrorise tout le monde et parle comme un automate vaut son pesant de moutarde. D’ailleurs toute l’équipe est composée de personnages typés et hauts en couleurs, dont le moindre n’est pas Shin Se Do qui passe du statut d’ex à celui de meilleur ami de Dal Ja, ce qui donne des scènes très drôles quand ils se consolent mutuellement !
C’est léger, pétillant, mais ni ridiculement guimauve ni bêtifiant, surtout l’héroïne qui sort de l’ordinaire de ce genre de femmes de drama !
Un mot pour souligner les très jolis dessins des génériques de fin d’épisodes, excellents et drôles !

Alors un bémol quand même : pendant 18 épisodes je me suis régalée, mais un peu moins(un peu seulement) pour les 4 derniers épisodes, où on retombe un peu dans les clichés classiques bien évités jusque là, avec le fameux « je t’aime mais on se quitte » que je déteste particulièrement et l’inévitable séparation (2 ans ici), l’intervention lourdingue des familles respectives. Le personnage de Tae Bong, absolument délicieux de drôlerie, de fantaisie et d’intelligence s’éteint en abandonnant le mode de vie qu’il avait choisi pour Dal Ja et on regrette beaucoup ce qu’il était quand il était libre ! Mais cela ne dure pas et le dernier épisode remet tout ça en place très joliment, et Dal Ja comprend enfin que 33 ans devenus 35 n’est pas la porte ouverte tout de suite à la maison de Retraite et que la vie continue après 30 ans !

C’est un très bon drama Doudou, drama feel-good, pour parler comme les jeunes,que je recommande pour les moments de mélancolie hivernale



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Completed
Crisis: Kouan Kidou Sousatai Tokusou-han
0 people found this review helpful
Jan 10, 2022
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 3.5
Rewatch Value 4.0

Equipe spéciale et terrorisme... du classique solide

Rien de bien original, on a déjà vu ça, mais là nous sommes au Japon, c’est à dire un style précis et rapide, c’est minimaliste, on ne devine le passé des personnages que par des flash-backs brefs, des allusions courtes. C’est un drama noir, mais pas noir flamboyant, non, noir de la grisaille de l’espoir disparu, de l’impuissance qui étouffe.
Les combats sont rudes, extrêmement bien filmés mais rien d’esthétique, pas d’envol de jupes de soie, ou de bonds prodigieux ou coup de pied retourné, non, c’est du corps à corps, réaliste et brutal, sans effusion de sang, pourtant ! L’intérêt majeur de la série, c’est de voir évoluer les personnages, chacun avec son propre caractère, les questions qu’ils finissent par se poser, la conscience qu’ils ne sont que des fusibles qu’on peut faire sauter à tout moment… La fin, que je trouve à la fois frustrante et remarquable nous laisse un goût de cendre, elle montre le cynisme total des puissants, et laisse entendre que les quatre ne vont pas en rester là, sachant parfaitement que c’est un combat sans espoir.
En bref, je l’ai beaucoup aimé, c’était parfaitement interprété par tous (il y a très peu de personnages en fait,) avec un jeu très sobre, et les quatre sont excellents surtout Oguri Shun, et Nishijima Hidetoshi, dont j’aime particulièrement l’air de cocker triste depuis « Strawberry night »
10 épisodes de 45 minutes, et il ne manque rien, tout est dit, suggéré, ressenti…
ça m’a donné très envie de revoir du Japonais…

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Completed
Confession
0 people found this review helpful
Jan 10, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 5.0
Rewatch Value 6.5

Quand l'avocat innocente un coupable, que fait la police ?

Un premier épisode bien rempli qui laisse apparaître bien des mystères : Qui est cette assistante qui semble avoir grand besoin de travailler, mais se fait conduire par un chauffeur ? Pourquoi le père de Do Hyun est-il condamné à mort ? Pourquoi le policier Ki suit-il constamment les pas de Do Hyun ? Et quels sont les rapports de Do Hyun avec Yoo Ri, qui n’est ni sa petite amie, ni sa sœur, mais qui semble quand même très proche de lui ?

Au fil du drama les différentes enquêtes qui paraissaient indépendantes les unes des autres vont finir par converger pour aboutir à la découverte d’une énorme affaire de corruption. le scénario est parfaitement construit, sans longueur ni faiblesse. les personnages sont bien écrits, sans (trop) de manichéisme, mais cependant, si je compare avec Doctor prisoner, les Gentils et les méchants restent bien chacun de leur côté, et si certains méchants subalternes changent de camp, c’est sans idée de rédemption, uniquement pour sauver leur peau.
Do Hyun est quelqu’un de sérieux, peu communicatif, qui finira pas s’ouvrir au contact du policier Shoon Ho, plus âgé et plus extraverti, qui se moque d’ailleurs de lui pour ses tentatives ratées de plaisanteries.Il va à la fois découvrir les tenants et aboutissants de l’affaire de corruption en même que des aspects secrets de sa vie.
Shoon Ho est un très beau personnage de flic intègre et droit dans ses bottes, qui malgré des débuts difficiles entre eux, se prend d’une amitié quasi paternelle pour Do Hyun.
Les deux femmes qui complètent ce quatuor très attachant sont également actives dans l’histoire, et, si elles ne courent pas derrière les bandits en talons hauts en mettant leur vie et celle des hommes en danger par bêtise, comme souvent, elles prennent quand même une part primordiale à l’enquête par leur travail de recherche, ou par les médias (Yoo Ri est journaliste ! )

La réalisation est classique, du cousu main, la musique bien dosée et il n’y a qu’une chanson dans le générique de fin !! Et ça c’est un sacré plus pour moi !
Je le conseille fortement !

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Completed
Code Blue Season 2
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Jan 10, 2022
11 of 11 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 7.5
Acting/Cast 7.5
Music 3.5
Rewatch Value 2.0

Urgencesjaponaises en hélicoptère...

J'ai continué avec "Code blue", les deux saisons et le SP (très bien fait, pas du tout le SP nul habituel)


Bon c'est du drama médical, si vous n'aimez pas le genre où ça saigne, passez votre chemin, mais on sent un grand souci de réalisme et de vraisemblance, tout en restant grand public quand même et il y a une très jolie distribution : outre Yamapi (qui a un rôle important, mais les autres stagiaires également, ce n'est pas le truc centré sur l'idol !) on retrouve Toda Erika (bien connue, depuis Nobuta et HYD, en passant par Liar game et BOSS... )Yui Aragaki (bien connue aussi par Dragonzakura, My Boss my hero, Smile, legal High..;) Yosuke Asari (Tiger and dragon, Rich man, poor woman...) et pas mal de seconds rôles très bien choisis et bien interprétés. J'ai préféré la première saison et son SP, la seconde un peu trop larmoyante à mon goût. L'histoire de ces quatre internes intégrant les Urgences héliportées se suit avec plaisir, chacun ayant sa personnalité et son histoire propres.

Je fais ce marathon pour voir Yamapi évoluer et je dois dire qu'il est assez impressionnant par la façon dont il intègre les différents personnages qu'il incarne, aussi bien un médecin urgentiste qu'un basketteur professionnel ! ça donne l'impression de quelqu'un de très sérieux, qui étudie à fond l'univers où il va évoluer, et c'est un sentiment des plus sympa ! Ce n'est pas du tout "l'idol" dont la présence ne s'explique que par ses chansons (là, vaut mieux pas !! ) ou par sa jolie frimousse !! En tous cas, moi, il m'impressionne !!

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Completed
Good Manager
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Jan 9, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.5
Acting/Cast 9.0
Music 5.5
Rewatch Value 7.0

Ils sont mauvais tous les deux mais ont chacun encore du bon en eux !

Alors ce drama sort totalement de l’ordinaire : je dirai que c’est un drama « à l’envers » Le héros est un truand financier, sympathique peut-être mais truand quand même, que des circonstances tout à fait extérieures à sa volonté vont amener à défendre le droit et la justice, alors que son alter ego est au départ du côté de la loi et de la justice mais il décide de passer du côté obscur et devient un voyou, mais je crois qu’il y a encore du bon en lui parce que j’aime cet acteur depuis son rôle dans « Memory ».
L’affrontement de ces deux hommes nous donne une bromance  à l’envers, car ils semblent se détester, mais tout les ramène l’un vers l’autre et le scénariste a su par des dialogues brillants et drôles créer un lien entre eux, autre que la simple opposition gentil/méchant ! Les autres rôles masculins sont très bons aussi, particulièrement les collègues de Sung Ryong et surtout le Directeur du Bureau Nam Ho
Les personnages féminins sont très intéressants, drôles, sérieux ou fantaisistes, ou de drolatiques caricatures, comme la chef du département d’Ethique !
Il y a certainement de l’affection entre les personnages, de l’amitié, je ne vois pas trop d’amour pour le moment, peut-être un début mais ce drama est si hors norme, que, qui sait ? Le couple final ne sera peut-être pas celui auquel on s’attend ! ou il n'y en aura peut-être même pas !
Et bien sûr il y a Namgung Min !!!
Alors lui c’est un festival ! Dommage qu’il n’ait pas (encore) figuré dans mes chouchous parce que question « look expressif », j’étais servie !! Il a un talent comique extraordinaire, mais pas que ! Surtout quand il fait face à Lee Joon Ho son ennemi particulier ! Et son personnage est particulièrement bien écrit, car s’il se trouve presque par hasard du côté du bon droit, sa vraie nature peu scrupuleuse reste bien présente et il s’en sert sans vergogne pour arriver à ses fins !

Il reste encore des épisodes (3 ou 7 suivant les sources) mais j’espère vraiment que la fin ne sera pas décevante !
je reviendrai ici compléter mon commentaire, soit pour maudire les scénaristes, soit pour les encenser !! à eux de voir et de faire attention aux représailles !  !!


Comme promis je viens ajouter un codicille à ma présentation : les scénaristes peuvent dormir tranquille, il n'y aura pas de représailles, la fin du drama est parfaite, heureuse sans "happy ending", drôle mais rigoureuse  et juste psychologiquement, l'horrible chairman est toujours horrible, malgré les tentatives de son fils (joli rôle que celui-là !! )pour lui faire prendre conscience de ses fautes, pas de repentance mélodramatique  !
Mais je pense de plus en plus que les dramas servent d'exutoire aux Coréens contre la corruption qui règne en maîtresse chez eux ! Parce que c'est quand même le moteur principal des dramas qui font un tant soit peu réfléchir ! En tous cas si vous aimez les bromances bien faites, bien interprétées pleine d'humour et d'amitié avec une bonne dose d'antagonisme à la testostérone, je vous recommande ce drama chaleureusement ! Il fera sans conteste partie du comité restreint de mes dramas à voir et à revoir !!!

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Completed
Chicago Typewriter
0 people found this review helpful
Jan 9, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 8.5
Acting/Cast 8.5
Music 5.5
Rewatch Value 6.0
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Un écrivain ne peut laisser une œuvre inachevée même au delà dela mort .

La situation met un temps fou à se mettre en place ! Les deux premiers épisodes font 1 h 1/4 et 1h 20 et franchement ils feraient juste une heure ce serait suffisant ! En plus je me disais "alors, il arrive quand l'autre ??" et c'est peut-être pour ça que ça m'a paru long !!
Ceci dit, c'est une histoire très intrigante dès le début
J'ai fait l'erreur de le commencer sur Viki où ils présentent les SP en premier.
le SP N°2 n’est fait qu’avec des scènes en coulisses, préparatoires, etc. Donc moi j'ai zappé mais ça peut être intéressant (en particulier la rencontre entre Yoo Ah In et celui qui jouait son père dans 6FD et qui là est aussi son père adoptif (ou pas ? ) et c'était assez touchant, vu le sens incroyable des Coréens pour le respect à la différence d’âge !
Mais il est certain que le personnage est complexe et mérite une bonne mise en place mais en fait il a fallu 6 épisodes pour installer complètement la situation…

En regardant l'épisode 3 je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler, car le syndrome chute de la falaise a encore frappé et pardon !!! Quelle falaise !!
Normalement la voiture aurait dû être complètement démantibulée et lui complètement cassé... Mais il s'en sort avec une écorchure sur le front !! Franchement ils auraient pu choisir un accident plus vraisemblable !!
Ce qui ne m'empêche nullement d'apprécier le drama !!
C’est une façon originale de traiter le twist temporel, vu qu’il n’y a pas de vrai déplacement dans le temps (ou presque pas) mais tout se passe au niveau de la mémoire d’une vie antérieure où les protagonistes ont vécu ensemble les heures terribles de l’occupation japonaise et de la Résistance qui, historiquement, s’est mise en place très rapidement ! De plus les acteurs sont vraiment excellents, tous, même si j'ai une tendresse particulière pour YAI, dont j'avais bien vu le potentiel quand il était Geol Ho(SKKS) !!
Mais surtout le travail d’écriture, la disparition de l’inspiration, la nécessité absolue de finir un roman pour un auteur, même par delà la mort et le temps, tout cela est dans ce drama, lui donnant une belle profondeur au delà du côté anecdotique. D’ailleurs la maison de Han Se Ju est une magnifique et vaste bibliothèque aux murs couverts de livres jusqu’au plafond, et le fil rouge qui relie passé et présent est la nécessité de terminer une histoire ! Le drama montre l’auteur écrivant un roman, et parallèlement le vivant, la trame des vies réelles et des vies de fictions s’entremêlant, d’ailleurs, à la fin, quand Han Se Ju présente son nouveau livre la différence entre la fiction et la réalité ne se place que dans l’esprit des protagonistes : les spectateurs pensent qu’on leur présente une fiction (qui croirait qu’un fantôme est venu finir une histoire ? ) alors que l’auteur et son amie savent bien ce qu’il en est.

Pour parler de la fin, je l’ai trouvée un peu bizarre ! Il semble qu’on nous présente maintenant toute l’histoire comme un rêve de Yoo Jin Ho, sauf qu’il sort de sa poche une photo avec ses amis mais venant du futur… Alors ? Rêve ? Réalité parallèle ? A nous de choisir…

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Completed
Catch the Ghost
0 people found this review helpful
Jan 8, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 8.0
Music 4.0
Rewatch Value 4.0

la vie passionnante et passionnéedes policiers du métro de Séoul...

Il y a plusieurs histoires qui s’entremêlent, la recherche de Jin par Ryung, la poursuite d’une troupe de 4 pickpockets, les Sauterelles, qui a l’air de vraiment ridiculiser ce pauvre Ji Seok, La poursuite du Fantôme qui dépend d’une autre unité de police dont, comme par hasard, la chef est l’ex de Ji Seok, et naturellement la relation qui se noue entre Ryung et Ji Seok…

je dois dire que j’ai énormément apprécié les 3/4 du drama, qui avait clairement opté pour la comédie avec une touche de burlesque et qui est menée tambour battant… Le dernier quart est toujours bien mais on retombe un peu dans les histoires plus classiques à la fois du point de vue policier et du point de vue sentimental.
Le gros plus du drama, à mes yeux, de sont les personnages, qui sont à l’opposé des héros traditionnels : ici c’est le garçon qui se retrouve sans argent, sans maison, avec une personne malade à sa charge, rôle qui échoit en général à la pauvre héroïne méritante ! par contre l’héroïne, elle, prend la direction des opérations, pousse tout le monde, n’en fait qu’à sa tête, tout en restant quand même attachante et sympathique et c’est le héros qui ne veut prendre aucun risque (bon, il a ses raisons…)
Les acteurs sont parfaits, ils incarnent des gens « ordinaires » pas toujours courageux pour le héros, et avec le look banal d’une fille ordinaire pour l’héroïne, parce qu’ici il n’y a pas de défilé de garde-robe impressionnant, genre un manteau nouveau par plan ! Il y a sûrement du placement de produit, il y en a toujours, mais c’est discret !
Kim Sun Ho est excellent, il a le don de la gentillesse et de la sincérité dans son interprétation. On voudrait l’avoir comme frère, comme ami, tant il donne une impression de fiabilité et de franchise simple.
Moon Geun Young, est aussi excellente, j’ai retrouvé les qualités qui me l’avaient fait aimer dans Painter of the wind : la sincérité, la ténacité, la force d’affronter les obstacles du destin choisi . Le reste de la distribution est très bon, comme toujours dans les dramas coréens, où les seconds rôles apportent souvent une armature d’humour, d’amitié et des moments de rouspétances qui donnent vie à toute l’histoire.

Pour finir, ce drama, que j’ai commencé un peu au hasard, m’a vraiment beaucoup plu, et même si j’étais un peu moins enthousiaste sur la fin, ça a été une très bonne surprise.

Et je répète ce que j’avais dit en revenant de Corée : les escaliers du métro sont meurtriers !! Vous verriez ces descentes, cette profondeur ! Impressionnant !

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Completed
Shining Inheritance
0 people found this review helpful
Jan 8, 2022
28 of 28 episodes seen
Completed 0
Overall 6.0
Story 5.5
Acting/Cast 7.0
Music 4.5
Rewatch Value 3.5

genre de drama où rien n'est vrai mais où on accroche à tout

"billant legacy"est ce que j'appelle un drama chewing-gum, pas de la grande cuisine mais quand tu as marché dessus tu ne peux plus t'en débarrasser, l’exemple type étant quand même Devil beside you ! ! J'en suis à l'épisode 11 vus, même pas à la moitié, mais je ne peux pas m'empêcher d'y retourner !  Eh bien, ça marche et la mayonnaise finit par prendre !
...................................
Je l’ai terminé à marche forcée, finalement j'ai beaucoup aimé ! (bon il y a aussi LSG et l’effet gniiiiiisant que vous imaginez, mais pas que )
Le démarrage est pénible si je devais le revoir je sauterais au moins les 5 premiers épisodes !! Enfin pas le premier mais les 5 suivants  ! Et au fur et à mesure ça s'améliore, il y a même une certaine recherche dans les personnages qui sont plus nuancés qu'on aurait pu le craindre au début ! Et, mis à part le couple romantique principal, j'adore particulièrement celui très improbable mais bien rigolo formé par la mère du héros et son majordome !!!
Et puis j'aime bien la fin qui met les choses en place sans forcément nous coller un mariage et tout le tralala, et si vous avez la force et la ténacité de tenir 28 épisodes, vous avez là un drama "classique" qui tient la route et qui ne vous posera pas de questions existentielles !
C'est un de ces bon vieux dramas d'avant que les Coréens se mettent à faire des études sociologiques, avec des fringues et des coiffures pas possibles, des situations improbables qui vous scotchent inexplicablement, un de ces "vieux" dramas dont on pourrait avoir la nostalgie de leur fraîcheur naïve, dépaysante et charmante, finalement !
Je me suis cramponnée, voulant voir l’insupportable Khwan changer enfin ! On sentait quand même que l’acteur n'avait pas encore vraiment d'expérience, et ajouté à une écriture de personnage totalement nulle (aucune nuance, aucune profondeur, en tous cas dans les premiers épisodes )on sent la maladresse. Mais dès qu'il commence à réfléchir et à manifester un peu de sentiment, le potentiel est là et bien là !
Bon je vais arrêter de vous bassiner avec Lee Seung Ki, je l'adore, vous l'avez compris ! Et je lui interdit formellement de s'approcher du moindre bistouri !

J'ai l'impression qu'il aura du mal à sortir de ce genre de personnage, enfin, déjà dans "Korean odyssey" il est égoïste et manipulateur, mais c'est un démon, et il est quand même nettement moins gamin que dans Gu... ou Brillant... Ce que j'aime dans ce dernier c'est que même s'il s'améliore nettement du point de vue de la compréhension des autres et de la compassion, il garde son côté rugueux et épineux, il ne devient pas bisounours du jour au lendemain ! D'ailleurs pareil pour l'héroïne, qui est parfaite, mais pas tout à fait tant que ça quand même, quand sa demi/sœur lui dit qu'elle mourra sans Whan, elle lui répond " Crève, je n'en ai rien à faire !" (enfin c'est la traduction de Dramapassion, et j'ai bien l'impression qu'ils prennent de grandes libertés ! )Les sous-titres de Netflix me semblent un peu plus complets par rapport à la durée des paroles, le mieux restant l'anglais quand il est bon où les dialogues sont moins résumés. Mais le français c'est quand même plus confortable !


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Completed
BORDER
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Jan 8, 2022
9 of 9 episodes seen
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.5
Music 5.0
Rewatch Value 5.0

La balle qui l'a frappé lui a laissé un don terrible.

C’est un très bon drama pour les amateurs de sombritude, comme moi !
D’abord pour la photo, très soignée et belle mais où le choix de privilégier l’atmosphère sombre est évident.
Le personnage d’Ando est un solitaire, peu apprécié de son collègue, que sa froideur rebute. Son don particulier n’arrange rien car il cherche constamment à s’éloigner afin de pouvoir discuter tranquillement avec la victime. Le fait d’avoir des renseignements de première main l’aide, mais en même temps le met dans la situation terrible de connaître le coupable sans avoir la preuve de sa culpabilité.
Comme souvent, le drama présente une enquête par épisode avec le fil rouge de chercher qui a voulu tuer Ando et pourquoi. Confronté à l’impossibilité de punir un coupable qu’il connaît, Ando va peu à peu glisser vers des moyens à la limite de la légalité, aidé par un genre de chef mafieux qui lui fournit des aides parallèles, tout en le prévenant que la pente est glissante… Tout l’intérêt du drama est ce cheminement d’Ando vers le côté de plus en plus obscur de la vie… Il demande à son assistant mafieux « croyez-vous au crime parfait ? » et il lui répond : »Attention, le crime parfait entraîne la justice parfaite » sous-entendant celle qu’on rend seul, sans juge et sans jury…
Alors, Ando saura-t-il résister, renoncer à châtier le coupable et sauver son âme, ou punir, et par là devenir à son tour un assassin ?
On a la réponse à la dernière image…
Oguri Shun porte tout le drama, il est parfait, un jeu sobre, retenu, on devine parfaitement le conflit intérieur, la colère contenue contre un système corrompu, la douleur de l’impuissance… La dernière scène est inoubliable…

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Beautiful World
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Jan 7, 2022
16 of 16 episodes seen
Completed 0
Overall 9.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.0

Le problème dramatique et malheureusement si véridique du harcèlement scolaire...

Beaucoup aimé, vraiment très bon drama !
L’histoire part d’un fait-divers trop banal, le suicide éventuel d’un adolescent. Puis le drama se déroule sur deux lignes entrecroisées : le séisme qu’un tel évènement provoque dans la famille et l’entourage, et la recherche acharnée de la vérité par les parents du jeune garçon.
Ceux-ci refusent absolument la thèse du suicide causé par le stress des notes, mais cette thèse arrange beaucoup de monde : l’école qui ne cherche qu’une seule chose : pas de vague ! (on connaît tous bien ce phénomène ! ) et les autres parents qui trouvent cela plus simple que de courir le risque d’impliquer leurs propres enfants.
La peinture du désespoir indicible de la famille est profondément juste, la sidération, les larmes, et le refus, la colère… La lâcheté de l’organisation de l’école et des autres parents, l’impuissance du professeur principal, les mains liées de la police, tout cela est parfaitement mis en scène. C’est la volonté acharnée des parents de vouloir comprendre qui sera la plus forte.
Au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête des voiles se déchirent, des vérités affreuses sont révélées. Cet évènement va obliger certains à revoir leur vie, d’autres à remettre en question leur profession d’enseignants, et va amener à des prises de conscience : « il voulait me parler, je ne l’ai pas rappelé..; » «  Il allait mal et ne m’a rien dit, et je croyais qu’il me faisait confiance… » « je n’ai rien su voir… » Pourtant on aimerait tous avoir (ou avoir été) des parents comme ceux de Seon Ho !
En face, le Directeur, sa femme et son fils opposent la vision d’une famille où seuls comptent les notes, la réussite, le rang social. Les deux mères se trouvent toutes deux en face d’un drame impliquant leur fils, toutes les deux prêtes tout pour le sauver, mais la différence réside en la façon d’appréhender le problème. Comme le dit le père de Seon Ho à un de ses élèves « nous faisons tous des bêtises, ce qui compte c’est ce qui se passe après, et comment on y fait face » . Le drama fait la démonstration de ce que la peur et les préjugés peuvent entraîner comme terribles évènements, sans vrai manichéisme, pourtant, on n’oublie pas qu’on a affaire à de simples humains…

La réalisation est très soignée et étudiée : la maison qui sert de décor à la famille du directeur est très vastes, sur plusieurs niveaux, avec beaucoup de cloisons percées de verrières de différentes formes. Les personnages évoluent dans cet aquarium toujours derrière des vitres biseautées qui dédoublent l’image, ou derrières des encadrements de vitres qui les mettent constamment comme en prison derrière des barreaux… Très souvent les acteurs se trouvent dans des pièces très vastes, au plafond bas, avec une profondeur de champ qui les écrase… Les personnages sont souvent filmés de loin… Cette mise en scène accentue la sensation de prise dans un labyrinthe . Il y a peu d’extérieurs, ou ce sont des scènes de rues avec beaucoup de monde, ou enfermés dans une voiture qui roule vite…

La fin, on ne l’aurait pas voulue autre, même si, à strictement parler, elle n’est pas très vraisemblable… l’évolution est trop rapide… mais je veux pas la spoiler !

Au total j’ai été passionnée par ce drama, que je n’ai pas lâché. Les acteurs sont très bons, particulièrement le père (Park Hee Soon)et la mère de Seon Ho(Choo Ja Hyung), et aussi sa sœur (j’avais remarquée la jeune actrice Kim Hwan Hee dans « when the weather is fine » !) Nam Da reum, déjà une longue filmographie pour son jeune âge, est excellent, comme toujours ! Les parents adverses (si je puis dire !) sont aussi parfaits. On reconnaîtra l’épouse bourgeoise de « Parasite » Cho Yeo Jeong, et Oh Man Seok est glaçant de certitudes d’impunité et de supériorité sociale.
Un mot pour la très belle OST, un peu répétitive, mais on est en Corée ! La belle chanson revient souvent, mais rarement en entier, juste une bout de mélodie, et comme il n’y a pas les paroles sur mon téléchargement, c’est parfait !

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Bad Guys
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Jan 7, 2022
11 of 11 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 5.0

Utiliser ce que l'humanité a de pire pour rendre la justice : le pari est osé !

Alors déjà, c’est un drama OCN, donc on sait où on va : violence, sombritude, ambiance glauque, personnages à la psychologie torturée etc etc.
Honnêtement, il y a une certaine naïveté du scénariste à vouloir nous faire croire qu’un policier, même chef, pourrait sortir de prison à son gré ce genre de criminels, particulièrement un psychopathe tueur en série ! mais dans ce cas on éteint le poste tout de suite et on va se coucher !
Sinon, on accepte l’hypothèse de départ et on regarde ! Au début, c’est la classique enquête, où chaque membre de l’équipe va montrer ses capacités particulières : force physique et liens dans le Milieu pour Wung Cheol, connaissance technique parfaite de la conduite d’un tueur à gage pour Tae Soo, et intelligence brillante assortie d’une froide distanciation pour Jung moon… qui d’ailleurs n’est pas psychopathe mais sociopathe, c’est un mauvais choix de terme du scénariste.
Ensuite cela devient de plus en plus intéressant quand on entre dans la vie et le caractère des 4 hommes va se découvrir, s’affirmer au fur et à mesure qu’ils vont se débarrasser de leur individualisme pour découvrir ce qu’est une équipe, et surtout l’effet brutal et inattendu de ce qu’ils éprouvent la première fois qu’ils sauvent une vie… Parallèlement à la résolution des affaires, les propres histoires des personnages se révèlent, découvrant des pans inattendus de leur personnalité et tissant une autre intrigue tournant cette fois autour d’eux.
Ce drama aurait pu être excellent, du fait de la complexité psychologique des personnages et de leur chemins personnels vers l’acceptation de leurs actes, du prix à payer s’ils veulent « recommencer une vie décente ». Le souci, c’est une réalisation pas toujours claire, et surtout très lourde, ce qui se voit dans le jeu des acteurs poussé parfois presque à la caricature. Kim Sang Joong, que j’avais adoré dans « Rebel… » en fait des tonnes et à la fin je ne pouvais plus supporter ces mèches de cheveux artistement disposées pour lui cacher les yeux sans trop les cacher et les gros plans qui faisaient ressortir jusqu’au pores de son nez ! Le réalisateur a dû se régaler des westerns de Sergio Leone en leur temps, il en pris les manies sans le talent ! Park Hae Jin se défend plutôt bien dans le personnage du sociopathe, (là aussi problème de cheveux !! J’ai tout le temps rêvé qu’un coup de vent le décoiffe, mais… ils étaient trop bien collés ! )
Dans l’ensemble, si on aime ce genre de drama thriller et sombre, il est plutôt pas mal, se regarde sans ennui, surtout qu’il n’y a que 11 épisodes !

L’OST est plutôt bonne, avec l’arrangement de la Bachianas Brasileiras N°5 de Villalobos en fil conducteur…

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Completed
Are You Human Too?
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Jan 5, 2022
36 of 36 episodes seen
Completed 0
Overall 7.5
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 5.0

Pour qu'un homme soit parfait, il faut qu'ils soit une A.I...

Avec un scénario complètement barré, et parfois vraiment écrit avec les pieds, je me suis pourtant trouvée scotchée devant mon écran durant les 18 épisodes du drama! Pourquoi ??? Parce que les acteurs ont vraiment donné vie à cette histoire improbable, et particulièrement Seo Kang Joon, vraiment parfait dans un double rôle assez piégeux !
Le scénario est bâclé au niveau de la logique des déplacements, de l’enchaînement des évènements, on se dit souvent « comment il est arrivé là ? » ou « d’où il a sorti cette moto, avec casque et équipements ? » ou «  Qui a tout nettoyé, et comment ? » On sent que le scénariste n’en a strictement rien à faire, de ce côté technique de l’histoire, car son seul intérêt, c’est d’abord la personnalité du robot, qui va évoluer, se former et s’affirmer au fil de ce qu’on lui demande de faire, de qui il rencontre sans jamais perdre de vue qu’il ne sera jamais humain, comme il le dit : je comprends les émotions mais je ne les ressens pas.
Ensuite, c’est l’affrontement de l’AI et de l’humain qui lui a servi de modèle. Là, c’est très intéressant de voir l’effet de cette rencontre à la fois sur une personnalité qu’une enfance difficile a rendue instable, en quête de reconnaissance, et sur son double parfait qui va acquérir aussi maturité et capacité de jugement au fil des évènements.
Ce face-face est le vrai cœur du drama, soutenu par des intrigues de palais dans la société, et par la romance entre Nam Shin III et Kang So Bong, sa garde du corps. Cette romance échappe au ridicule grâce au caractère bien trempé de So Bong, et au soin qu’ont pris les scénaristes de ne jamais laisser oublier que le robot n’éprouve pas de sentiments. Il ne peut être amoureux, mais il devient capable de ressentir qu’une personne est là pour lui et l’aide, et le connaît tel qu’il est. C’est cette prise de conscience qui servira de base à la relation avec So Bong,se renforçant de plus en plus.
Il y a quelques sommets dans la première partie, avant la confrontation des deux, comme l’incendie, ou l’accident de la voiture autonome… La seconde partie est plus psychologique, mais pour moi la plus intéressante.
Toute l’histoire est aussi sous-tendue par le thème : l’AI peut-elle donner des robot avec une telle possibilité d’évolution et d’adaptation qu’ils en deviendraient presque humains ? Et alors où s’arrêterait le fait d’être humain ? Bon, le robot, ici, donne une image hyper positive de l’AI ! On pourrait réécrire l’histoire est le faisant devenir un danger car c’est toujours une machine, et tout dépend de qui et comment on l’utilise ! Nam Shin III va peu à peu se créer une morale, en plus de l’éthique que lui a donnée sa créatrice, la loi d’Isaac Asimov : « ne pas nuire aux humains ».
Je reviens sur Seo Kang Joon, il est parfait ! En passant, compliments aux maquilleurs et aux techniciens du numérique qui réussissent à faire oublier quelques instant qu’il n’y a qu’un acteur ! Le travail sur le visage du robot est parfait, modifiant juste ce qu’il faut l’aspect de la peau. Le recours au numérique donne un éclat particulier aux yeux de Seo Kang Joon, accentuant leur couleur brun clair (la même que celle des yeux de So Bong, d’ailleurs, c’est amusant !) et l’acteur ajoute son talent donnant les expressions différentes(le sourire, le port de la tête, …)
Autre personnage très intéressant et même intrigant : Ji Young Moon, l’assistant de Shin, celui qui prenait les coups à sa place, celui qui le sort des mauvais pas. Il y a plus qu’une relation amicale entre eux, par moment j’ai pensé qu’il y avait de l’amour du côté de Young Hoon. D’ailleurs il refuse toujours de définir sa relation quand Shin III lui pose la question… j’aurais bien aimé qu’il y réponde, car ça aurait rajouté un plus au drama, au niveau de la psychologie des personnages s’il y avait eu là un autre amour sens unique… L’acteur Lee Joon Hyuk, que j’avais repéré dans les 2 Stranger, est vraiment très bien, tout en maîtrise avec par moment, des fêlures mélancoliques …

parlons de la fin ! Eh bien je l’aurais préférée moins guimauve, parce qu’enfin ! C’est un robot ! Alors que le scénariste insiste bien tout du long sur cet aspect, là ça finit sur le classique « je reste avec toi pour la vie » et quand même il y a des aspects de la vie qu’un robot ne peut pas assumer (les enfants, par exemple..) Il y aurait eu une fin plus belle sans les 10 dernières minutes, que So Bong ait une chance de garder un merveilleux souvenir, puis de vivre une vraie vie de femme !
Malgré tout j’ai eu du plaisir à cette dernière scène, et aux quelques phrases échangées entre le père de Shin III, le vrai Shin et Jin Young Hoon qui laissent entrevoir un avenir meilleur pour les trois…
Oui, c’est contradictoire, mais c’est comme ça ! ^_^
J’ai vu que Seo Kang Joon chante une chanson dans le drama, j’ai voulu écouter et le moins que je puisse dire c’est qu’il vaut mieux qu’il soit acteur le plus possible ! ^_^

Au total un drama qui nous saisit et nous emporte en nous faisant oublier tous les défauts de scénarios par la grâce des yeux d’or de Seo Kang Joon !

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Completed
You're All Surrounded
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Jan 5, 2022
20 of 20 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 8.0
Music 5.5
Rewatch Value 2.0

La recherche de la vengeance fausse les perceptions...

A ma première vision,, j’étais encore sous le charme de Lee Seung Gi que je venais de découvrir dans Korean Odyssey, donc retrouver le duo Seung gi/Seung Won je n’allais pas rater ça, et je l’avais beaucoup aimé. Mais le fait est que le drame résiste mal à la deuxième vision, car alors les défauts apparaissent: manque de rigueur dans le scénario, personnages assez naïfs, mêmes les « vieux » (l’attitude de Pan Seok avec son ex irait très bien à un ado de fin de troisième mais va beaucoup moins bien à un homme largement adulte, par exemple)ou caricaturaux (le « méchant » est tellement monolithique que ça en devient rigolo et quant à sa fille, n’en parlons pas ! ) ! Et surtout les longueurs !!! 20 épisodes c’est 4 de trop ! Plus on avance plus ça traîne et comme c’est dommage !
Malgré tout, l’histoire se tient à peu près, cette ancienne enquête jamais résolue sur la mort de la mère de Eun Dae Gu fait un bon fil rouge tout du long, même si par moment le fil est distendu et traîne par terre !
Les acteurs emportent la mise, on ne présente plus Cha Seung Won, qui se tire magnifiquement de tous les rôles qu’on lui donne, et Lee Seung Gi a la fougue et l’innocence de la jeunesse, que malheureusement il a perdu dans « Vagabond »… Les autres sont très bien aussi, les deux jeunes comme les vétérans qu’on recrois régulièrement.

Au total, c’est un drama tout à fait regardable, plaisant, mais peut -être vaut-il mieux éviter de le revoir pour en garder un meilleur souvenir !

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Completed
Algernon ni Hanataba wo
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Jan 5, 2022
11 of 11 episodes seen
Completed 0
Overall 7.0
Story 6.5
Acting/Cast 8.0
Music 6.0
Rewatch Value 4.0

Qu'est-ce que l'intelligence ?

Je me demandais bien ce que donnerait ce roman à la sauce drama. En fait, je l'ai lu il y a déjà quelques années et n'avais pas du tout accroché à cause de l'écriture à la première personne.
A la lecture de ce que je disais il y a deux ans et demi, le drama, tout en respectant tout à fait l'histoire de Charlie (Sakuto ici)  a rajouté des éléments dramaesque (la riche héritière malade, par exemple, et Sakuto est très empathique, lui.) mais c'est vraiment secondaire et la fin est vraiment poignante, quoique peut-être moins désespérée que celle du roman, dans l'esprit, mais non dans les faits.
Et Yamapi ? Eh bien, comme toujours, il fait le job, et ne s'en tire vraiment pas mal dans un rôle quand même trèèèès casse-gueule !   Il est touchant en sakuto 1 puis impressionnant en sakuto 2 puis de nouveau touchant et dans sakuto 3... Mais quand même, C'est une histoire où il m'a encore une fois été difficile d'adhérer, même si l'idée de base mène à des réflexions très intéressantes sur la différence, et surtout sur le goût immodéré des hommes à jouer les apprentis-sorciers.
Mais je n'aurais pas voulu ne pas l'avoir vu !

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