Completed
Fujimi Orchestra
2 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 9.0
Rewatch Value 6.0
This review may contain spoilers

Ne pas s'arrêter à la symphonie des apparences

Bon, j'ai longtemps hésité à regarder ce film car j'ai bien du lire et relire 2-3 fois les commentaires, mais pour le coup, ça n'a fait qu'attiser ma curiosité. Alors j'ai récupéré le film, j'ai appuyé sur play et j'ai commencé le visionnage en restant sur mon quant à soi, de toute façon j'étais prévenu.e.

Avant de commencer à écrire mon avis, je tiens à préciser qu'il est possible que je parle de certaines choses très précises, que je signalerai en SPOIL, mais ne venez pas dire que vous n'avez pas été prévenus.

D'autre part, je ne vais pas revenir sur la fameuse scène, ou si peu, car tout le monde l'a fait en long en large et en travers ; oui, c'est horrible, c'est abominable, c'est impardonnable, c'est un viol quoi. Je vais ici parler du reste du film (si, si, je vous jure, y'a un film autour de cette scène).

J'espère ne blesser personne si j'utilise un trop franc parler mais je n'exprime ici que mon opinion.

Tout d'abord, le film m'a paru faire des clins d’œil ( ou des hommages), d'une part à l'animé Piano Forest par la découverte d'un génie en musique qui joue seul au milieu des arbres. D'autre part, le chef d'orchestre me fait penser à un autre qui lui ressemble étrangement dans le personnage de Terrence Fletcher du film Wiplash, même brutalité, même façon de traiter les musiciens, même talent,...

Tout ceci m'amène à parler des personnages et du triangle amoureux entre nos principaux. Il faut bien avouer qu'ils sont connectés ces trois là, mais celui qui en prend plein la tête c'est bien Morimura Yuki. En effet, d'un coté le chef d'orchestre qu'il respecte plus que tout pour son talent et pour le fait qu'en sa présence la musique jouée par l'orchestre devient bien meilleure, le traite comme un objet sous prétexte qu'il est amoureux de lui. Et de l'autre, la fille dont il est amoureux, non seulement en aime un autre mais en plus il s'agit de Tonoin Kei ET elle le traite, elle aussi comme un objet ( le coup du "bisou" par l’intermédiaire des lèvres de Morimura Yuki )pour espérer se rapprocher du chef d'orchestre.

D'ailleurs, quand on parle de Kawashima Natsuko, j'ai pu voir que tout le monde s'insurgeait du fait qu'elle minimise le viol que le héros a subi. Mais évidemment qu'elle le fait ! (là je m'attends à une levée de boucliers en règle...), il faut comprendre qu'elle agit comme ça parce que la personne qu'elle aime s'est tourné vers quelqu'un d'autre, qu'elle l'a rejetée en montrant ainsi qu'elle n'avait aucune importance. De ce fait,Kawashima Natsuko pense également, en gros, qu'elle ne sert à rien, qu'elle n'a, en quelque sorte, aucune légitimité à vivre, et donc, elle minimise les faits pour se donner une importance, une existence qu'elle pense avoir perdue, parce qu'elle pense ne pas pouvoir vivre sans être aimé.

D'ailleurs, elle le dit bien : "C'est merveilleux d'être aimé" et pas, c'est merveilleux d'aimer.

Enfin passons à Tonoin Kei car c'est lui le deuxième personnage central du film. Je pense qu'il a agi comme ça avec Morimura Yuki car, comme il le dit plus tard, et comme il le montre depuis le début, il a toujours eu l'habitude d'avoir tout ce qu'il voulait presque avant même qu'il le dise et il veut Morimura Yuki. D'ailleurs quand il décrit ce qu'il voit comme de l'amour, c'est la définition même de l’obsession. Il lui faut posséder les choses ou les gens pour qu'il ai l'impression d'exister et d'être maitre de sa vie. Car, comme on peut le voir dans la scène dans le bar, il n'est jamais maitre de sa vie ou de ses choix. On lui a toujours tout apporté sur un plateau mais, comme c'est un pur génie, le revers de la médaille est lourd à porter, il a les mains liées et on lui dit toujours ce qu'il devrait faire, c'est à devenir dingue.

Encore une fois, je ne cherche pas à l'excuser mais à comprendre son cheminement de pensée et sa façon de voir les choses.

Je voudrais revenir une dernière fois sur Morimura Yuki car j'ai pu lire aussi qu'on disait que lui aussi minimisait les actes qu'il avait subi. Je ne suis pas d'accord, jusqu'au générique il clame haut et fort qu'il ne le pardonnera pas mais ce qui lie tous les personnages, principaux comme secondaires, c'est la musique. Elle n'est pas là pour donner une excuse à faire le film. Les personnages aiment la musique, tous, et presque plus que leur vie pour ce qui concerne Morimura Yuki, en tout cas, c'est ainsi.

ATTENTION SPOIL
Il décide de rester et faire rester Tonoin Kei parce qu'il ne peut vivre sans la musique qu'ils parviennent à créer avec ce dernier. Ce n'est que pendant le générique de fin que ça change un peu mais là, on ne peut pas dire combien de temps a passé et si finalement il commence à le pardonner.
FIN DU SPOIL

Voilà, encore une fois, j'ai écris un roman, pardonnez moi mais j'avais vraiment envie de parler du film en lui-même et pas seulement de la scène en question. J'ai apprécié ce film en tout état de cause.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Completed
Only You
1 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 7.5
Story 8.0
Acting/Cast 8.0
Music 6.5
Rewatch Value 7.0

Un petit sucre d'amour

Comme souvent quand je vois des courts-métrage de ce genre, je me prends à rêver de ce que pourrait être le film qu'il donnerait et je dois avouer qu'ici ça aurait pu être très intéressant de voir le développement de toutes ces intrigues et situations.
Comme le dit le résumé, on a droit ici à une demande en mariage assez peu banale
Le court-métrage nous apporte un joli message d'amour et c'est une bouffée de bonheur à lui tout seul.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.
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Completed
The South City
2 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 5.0
Story 5.5
Acting/Cast 5.0
Music 5.0
Rewatch Value 4.0

Assez décevant

J'ai regardé ce court-métrage sans en attendre beaucoup car j'ai toujours du mal à accrocher avec les productions chinoises et, encore une fois, ben c'était pas génial.

Le jeu d'acteur n'est pas ouf mais avec un format si court on peut le leur pardonner SAUF la scène de "bagarre" où l'attaquant mime plutôt la remonte de filet à bord d'un chalutier au lieu d'un passage à tabac en règle.

Je n'aime pas la manière qu'il ont souvent d'enregistrer les dialogues après coup car ça donne des répliques avec le ton qui ne colle pas à la situation et inversement, ça me sort de l'intrigue et je finis par regarder d'un œil distrait plutôt que de m'investir réellement dans le visionnage.

L'histoire aurait pu être intéressante si plus développée mais, déjà, c'est un court-métrage et, en plus, il ont trop voulu en raconter en seulement quelques minutes.

Bon, finalement, je dirais que ça casse vraiment pas des briques et je l'aurais vite zappé de ma mémoire. Je continuerai ma recherche d'une production chinoise satisfaisante mais c'est pas gagné.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Completed
Journey to the Shore
2 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

Poignant et porteur de message

Il s'agit ici d'un court-métrage vraiment poignant qui a chamboulé mon petit cœur.

Les acteurs sont touchants et on fait face à la réalité de la vie qui peut parfois être bien dure pour les pauvres humains que nous sommes. D'autant plus quand nous sommes attaqués par nos propres semblables quand on a l'audace de ne pas rejoindre exactement le troupeau.

Les grands thèmes de l'acceptation de soi et des autres envers soi sont ici traités de façon crue mais très réaliste. La romance de Min Ha et Sang Beom est magnifique mais également déchirante en termes d'émotions.

La fin reste ouverte sur une lueur d'espoir ou peut-être que le héros accompli cette sorte de rituel par habitude mais je préfère penser qu'il reste dans l'attente.

Cette œuvre aura beaucoup remué de choses en moi. On s'identifie, on désespère mais on veut s'accrocher quand même à ce qu'il reste. Un conseil : sortez les mouchoirs au cas où.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Completed
The Blue Hour
0 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 10
Music 6.0
Rewatch Value 6.0
This review may contain spoilers

Un bon film qui sort des habitudes

On retrouve ici notre cher Gun, bien loin des rôles qu'il incarnera plus tard tel que Rome dans Puppy Honey ou Third dans Theory of Love.

Le film est malaisant, anxiogène à souhait, même si, à certains moments, nos amoureux se créent leur petite bulle de bien-être et de bonheur, même au milieu d'une décharge qui n'est pas seulement dangereuse à cause de la foison d'ordures diverses qu'on peut y trouver.

La décharge, ici, fait office de toile de fond de la vie de Tam, du genre : La vie c'est de la m**** mais en plus si t'es homosexuel, je te dis pas ! Mais dans cette vie qu'il subit plutôt que d'en profiter, il y rencontre Phum, qui n'a peur de rien ni personne ( si ce n'est des acrobaties façon Parkour dont Tam est capable ) et il va lui montrer comment faire un pied de nez, même dérisoire, au destin.

je pense qu'il faut avoir le cerveau bien accroché ou totalement débranché et ouvert à tout pour voir ce film. Je l'ai vu une première fois et, premier constat ... j'ai rien compris ! Là je me suis dit : "Faut pas baisser les bras, tu VAS comprendre". Je me suis repassé certaines scènes plusieurs fois et je dois dire que j'aboutis à une théorie :

ATTENTION
Cette théorie, c'est celle du film Fight Club, je pense que Phum est une création de Tam, une autre personnalité qui fait les choses à sa place quand il en est incapable, je m'en suis persuadé.e quand Phum, dans le dernier acte, parle avec des mercenaires / tueurs à gages et dit de Tam qu'on lui a "volé sa terre", alors qu'il le dit de lui-même plus tôt dans le film.
FIN DU SPOIL

Concernant la fin, elle reste sibylline à dessein je pense. Ce sera à chacun de se faire sa propre opinion sur ce qu'il advient vraiment de nos héros.

J'ai beaucoup aimé ce film, même avec le flou dans lequel il nous enveloppe et j'ai aimé aussi voir Gun dans un rôle différent de celui où je l'avais préalablement découvert.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Completed
Dangerous Drugs of Sex
1 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 7.5
Story 8.5
Acting/Cast 10
Music 6.5
Rewatch Value 4.5
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à ne pas mettre devant tous les yeux mais a tellement à raconter

Attention, cet avis contiendras sûrement de légers SPOILS, même si j'essaye d'en dévoiler le moins possible.

On a ici la rencontre entre deux âmes perdues, déchirées en morceaux en les personnes (ou plutôt les personnages) de Katsuragi Makoto et Katsuragi Makoto. L'un comme l'autre ont subi une perte qui a chamboulé leur vie à les rendre désespérés au point de vouloir en finir, presque fous de survivre là où d'autres n'ont pas continué à vivre.

On découvre des bribes de leurs vies passées entre chaque épisode sexuel. Jojo Hideo utilise des contrastes à couper au couteau pour montrer les transitions entre le passé au couleurs vives et chaudes et le présent froid et insalubre.

Les scènes sont crues et aucune musique ne va essayer de vous faire croire que nous sommes dans une romance. Il n'ya pas de fondu, ni de censure pour créer l'atmosphère odieuse que voulait le réalisateur/scénariste du film.

Les acteurs sont époustouflants dans leurs rôles, Kitadai Takashi plante un Yoda Ryoji froid et moqueur alors qu'il viole sa victime, il nous démontre ici l'étendue de sa capacité de jeu. Tout comme Watanabe Sho qui utilise la même énergie dans son rôle de victime, son jeu est tout aussi puissant.

Le film n'est jamais ennuyeux et le rythme est consommé, il ne nous montre aucune scène inutile, chacune est nécessaire pour nous montrer l'évolution de l'intimité que partagent les deux hommes. Au bout d'un moment, quand Katsuragi Makoto commence à rendre les armes, les flashbacks prennent pour point central le passé de Katsuragi Makoto et on commence à comprendre l'objectif qu'il n'avait expliqué qu'à demi-mot : il veut sauver une vie.

À la fin, toutes les questions ont trouvé une réponse et on peut se rendre compte que le scénario de Hideo est vraiment abouti en tout point, il nous démontre que, comme l'avait annoncé le titre, le sexe peut être une drogue, une drogue qui rend accro à la vie.

Pour faire le bilan, je dirai qu'il ne faut pas s'arrêter aux images qui peuvent paraître choquantes de prime abord, elles ne sont pas là "juste" pour choquer, bien au contraire. Et il ne faut pas voir non plus ce film comme une romance de viol hard avec un syndrome de Stockholm, ce serait bien trop réducteur. Le propos pose question et porteur d’intérêt, ça vaut le coup de s'y intéresser à mon sens.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Completed
Bittersweet Chocolate
0 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 7.0
Story 7.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.5
Rewatch Value 7.5

Sombre et sibyllin

Un film sombre et particulièrement énigmatique que j'ai beaucoup apprécié. Je pense qu'il me faudra plusieurs nouveaux visionnage pour réussir à le décortiquer comme il faut.

On retrouve ici Gun dans un rôle bien différent de ceux des séries toutes mignonnes comme Puppy Honey ou Theory of Love, il ressemble plus au Gun de Blue Hour que j'avais beaucoup apprécié. De cette façon, il nous montre que sa palette d'acteur est très différentes, il peut incarner des rôles diamétralement opposés même si on le reconnait par certains côtés, c'est vraiment un artiste accompli pour son âge.

Pour en revenir au film, j'aimerai réellement voir Playboy and the Gang of Cherry dont il est le préquel, pour me faire une vision d'ensemble et peut-être apporter des réponses à certains questionnements que je me pose sur la présente œuvre qui me reste, somme toute, fort sibylline.

ADDENDUM : j'ai vu Playboy and the Gang of Cherry, critique complète visible sur sa fiche (attention spoilers)

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Completed
Playboy and the Gang of Cherry
0 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 8.5
Rewatch Value 7.5
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Deux films durs mais hallucinants de profondeur

BON ! Ça y est j'ai vu (et revu) les 2 films, l'un après l'autre, dans l'autre sens, je me suis fait ma propre idée, j'ai pris des notes, j'ai cherché sur internet. Voilà mon avis sur ces deux films, car à mon sens, l'un ne va pas sans l'autre.

Attention cet avis comportera des SPOILS, donc si vous ne les avez pas vus, arrêtez votre lecture et revenez après.

D'après moi, le 1er film est un préquel et, certes, très symbolique mais les images n'en sont pas moins fortes et annoncent la dureté de ce qui suivra dans le 2ème qui sera plus dans l'action concrète. Je trouve qu'ils s'expliquent l'un l'autre en réalité.

Si on prend l'image du gâteau au chocolat, on voit que celui-ci est présent dans énormément de scène et je pense qu'il est une représentation de la vie, la vie en général, mais, ici plus particulièrement, la vie de Playboy et aussi celle de James.

James, on le voit, vit dans un environnement totalement clos mais qui est représenté dans des lumières très vives, blanches, tout est immaculé, rangé mais presque déshumanisé, sans chaleur, sans émotion. Sa mère le confine à la maison, même quand elle s'absente, on le voit bien dans leurs conversations, elle le garde sous cloche dans cet environnement aseptisé où rien ne dépasse jamais. Elle le range sur son étagère, entre les livres qui racontent le monde et les avions en modèle réduit qui symbolise un départ qu'il ne peut pas prendre. Il a pour seul vision du monde extérieur sa fenêtre inondée de lumière.

Quand on parle de lumière, justement, on est obligé de voir les contrastes tranchants qui sont utilisés dans le film, le monde de la maison, extrêmement lumineux mais rassurant et paisible et les habits de la mère de James, toujours noirs qui représentent la différence du monde extérieur : noir, violent, dangereux mais attractif pour son goût de l'inédit.

Ce qui va faire le lien ici, c'est le gâteau. Ce gâteau au chocolat amer, très sombre mais sucré aussi. La mère de James lui prépare ce gâteau comme pour lui montrer que la vie, le monde extérieur est comme ça. On peut reprendre ce que dit le professeur de cuisine justement dans le 1er film "C'est sucré au début, mais ensuite ça a un goût amer. Alors il vaut mieux ajouter plus de sucre ou équilibrer ça avec un café fort".

Le monde paraît lumineux et attractif depuis une fenêtre mais la réalité peut être dure et froide et l'obscurité est partout : dans le monde et dans les hommes.

Quand James se confronte a la dure réalité, les couleurs changent, on glisse vers le gris et le noir, comme les coins sombres de l'entrepôt délabré où il se retrouve avec Playboy, endroit chaotique au possible, où la destruction règne : destruction des murs, des corps et des esprits.

Et ici on peut rappeler ce qui commence le second film : "L'obscurité est l'obstacle le plus terrible à la vie, elle obscurcit souvent nos sens si flous, quand nous ne pouvons voir de la manière dont nos cœurs le voudraient".

Là les choses ont changées : James est monté en grade dans le gang et on se concentre plus sur Playboy qui sait nous montrer tout le désespoir qui l'anime car il vit dans cette dure réalité depuis si longtemps.

Les prises de vue sont époustouflantes, comme quand on le voit, si petit, à côté d'une grue gigantesque le tout illuminé d'une lumière crue et grisâtre pour nous souligner l'insignifiance de son être.

Le film nous montre la descente aux enfers et la vie qu'y mènent nos protagonistes. Playboy a l'air de vouloir s'en sortir mais il a les sens anesthésiés par tant d'obscurité dans sa vie, devant souffrir pour éprouver du plaisir, pour éprouver quelque chose, n'importe quoi.

Il se rend bien compte du vide de sa vie, il essaye de s'en créer une comme quand il se couche à côté du garçon enchainé, il s'invente une réalité pour un instant mais l'obscurité de la réalité le rappelle rapidement.

Je ne m'étendrai pas sur la fin pour que chacun / chacune puisse se faire son opinion et aussi parce que j'ai écris un vrai roman même s'il y a encore tellement à dire sur ces deux œuvres.

Ce sont deux films qui sont durs, très durs mais ils restent dans la tête car ils vont vous faire réfléchir à énormément de choses...

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Ossan’s Love: LOVE or DEAD
0 people found this review helpful
Apr 1, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.0
Acting/Cast 9.0
Music 6.0
Rewatch Value 6.0

Haruta à la sauce explosive

Gros gros coup de cœur pour "Ossan's Love : Love or Dead" !

On retrouve ici toute la petite bande de la première saison avec de l'action en plus du comique déjà instillé dans la série du début.
Nous avions quitté Haruta dans la saison 1 avec une relation débutante mais également un départ pour l'étranger. Ici, Haruta revient mais se rend rapidement compte que les choses ont changées et on voit les difficultés et les écueils qu'il va devoir gérer non seulement dans l'entreprise mais aussi dans sa relation.
Tout cela traité avec une sous-intrigue mystérieuse, avec des relents de films d'action, qui va devenir de plus en plus dominante.
Transporter la série romantique sur le plan du film d'action est, selon moi, une très bonne idée car on part avec une base solide, connue par les téléspectateurs et on donne un élan de plus au film qui est particulièrement rafraichissant et redonne de l’intérêt a l'histoire qui aurait pu verser dans le banal sans cela.
Des moments à mourir de rire, des instants émouvants, un scénario qui tient la route, que demander de plus ?

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Completed
His
0 people found this review helpful
Mar 31, 2022
Completed 0
Overall 9.0
Story 10
Acting/Cast 10
Music 8.0
Rewatch Value 10

Un bonbon tendre.

Une série très attachante que je viens de regarder pour la seconde fois, pas parce que j'avais oublié des choses mais parce que je voulais me replonger dans cette atmosphère sympathique de la station balnéaire de Fujisawa et retrouver Shun et Nagisa à leur première rencontre. Cette histoire est toute douce et toute tendre comme un mochi qui fondrait en bouche.

Le message qui nous est transmis n'en est pas moins fort et clair. La série nous parle de sentiments, d'attachements, de ne pas réprimer l'attraction qu"on peut ressentir pour une personne, même du même sexe que soi. Elle nous montre aussi que ce qu'on peut penser comme étant de l'amour ne peut être qu'un fort lien amical mais qu'on peut aussi, à travers cette relation, découvrir les trésors de la vie de quelqu'un d'autre et les partager avec les siens propres.

Les acteurs jouent très bien et savent transmettre leurs émotions avec brio. On découvre ici les sentiments adolescents qui naissent et qui chamboulent les jeunes esprits, les faisant parfois hésiter sur la conduite à avoir, sur la peur de la réaction de l'autre, sur la crainte de la perte de l'être aimé. Des émotions qui sont, bien souvent, les mêmes à agiter le monde des adultes.

Le drama n'en est pas moins rempli de petite touches d'humour avec la présence des parents de Chika que j'ai trouvé très drôles et rafraichissants. La série est aussi remplie de moments contemplatifs quand les différents personnages, s'interrogent, méditent et tergiversent sur les différentes situations qui se présentent à eux et le téléspectateur ne peut que se laisser aller, lui aussi, à sa propre rêverie en regardant les paysages que nous montre la caméra.

La fin se conclut également de façon tendre et paraît si simple mais belle à la fois, on voudrait en voir plus, mais que raconter encore ? On peut laisser cela à notre imagination tout en attendant de voir le film qui en fait une suite.

Pour dresser le bilan, j'ai beaucoup aimé la série His et elle restera longtemps dans ma mémoire comme un petit bonbon de nostalgie que j'aime à revisiter.

Maintenant, à vous de vous faire votre avis.

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Drive My Car
1 people found this review helpful
by Jazz
Mar 27, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 8.0
Rewatch Value 8.0

Digna representación del cine japonés.

No me considero fan de las obras de Murakami Haruki, de hecho, he leído dos de sus obras y honestamente, he chocado mucho con ellas, definitivamente no es mi autor japonés favorito y la obra en la que se basó esta película, no la he leído. A pesar de lo anterior, debo decir que la película es una belleza, empezando por ese guion exquisito lleno de frases memorables (que igual, siento que es el mayor fuerte de este filme) en el que nos lleva por diversas etapas como es la lujuria, el duelo, el soñar, el arrepentimiento, y, las varias escenas llenas de silencio que te lo dicen todo gracias a la capacidad actoral de un reparto con actuaciones satisfactorias y una fotografía muy bonita llena de paisajes y nuestro viejo auto rojo.

A pesar de su belleza, es una película que no es lo más original del mundo (de hecho me recordó mucho a otra película japonesa que vi de Motoki Masahiro -The long excuse-) y sí, es excesivamente larga, muchas escenas pudieron haberse cortado y/o eliminado y siento que la película hubiera transmitido la misma sensación y el mismo mensaje al auditorio.

"Drive my car" representa bien lo que es hoy en día el cine japonés, esa forma en la que nos cuentan la historia de una forma que puede ser muy lenta para algunos, pero llena de detalles que te deja los sentimientos a flor de piel, por lo que tal vez no sea una película que pueda disfrutar al 100% todo el mundo.

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Completed
Jigoku-no-Hanazono: Office Royale
1 people found this review helpful
Mar 23, 2022
Completed 0
Overall 8.5
Story 6.5
Acting/Cast 9.0
Music 8.5
Rewatch Value 7.0

Un café, 50 copies et un gnon dans ta gueule

Les bandes-annonces annoncent souvent des promesses qu'elles ne tiennent que très rarement. Fréquemment, parce qu'elles en dévoilent toujours un peu trop. Montrant les moments les plus forts du point de vue technique, comique ou scénaristique. Et de ce fait, on peut dire que celle de Jigoku no Hanazono ne trompe pas sur la marchandise. Bakarythm au scénario, Mai Nagano et Hirose Alice en office Lady superstars, en tête de gondole. Des combats de Sukeban (Yankee au féminin) ultra chorégraphié, le tout en 30 secondes d'annonce et orchestré par le tube calibré pour les stades, Another Great Day de LiSA. Maintenant, de deux choses l'une. Soit, vous vous arrêtez là, car vous avez vu tout le film dans ses 30 secondes. Soit, vous cochez toutes les cases :
- fan de l'humour décalé de Bakarythm
- fan de Nagano Mai
- fan de Hirose Alice
- fan de LiSA
... tout comme moi, et vous vous trouverez bien 1 h 40 pour visionner l'intégralité de ce que sera finalement un long combat de catch féminin, chorégraphié, mais peu scénarisé.

Bakarythm est clairement seule à la manœuvre du début à la fin des dialogues et du scénario. Les images décalées par rapport au long monologue d'introspection de Mei ou d'Alice. Les références au Manga de Yankee/Sukeban, grande source d'inspiration du maitre de du non sens et qui a cherché à pousser le What the Fuck à l'extrême, ici. De la castagne à gogo, du sang, un peu, mais beaucoup de pansement et de bosse. Cela reste très bon enfant finalement, reprenant les codes graphiques et sonores des combats de rue. Manteaux ornés de kanjis et dragons, cheveux laqués en pétard et grimaces accompagnant l'accent de la rue. Bakarythm a voulu créer un décalage et un parallèle, en réunissant le monde impitoyable des offices lady et des gangs de rue. Imaginant le combat que se livrent les différents services comme dans la lutte de pouvoir pour la machine à café, allants jusqu'aux entreprises de service entre elles. Un hommage appuyé à l'extrême, faisant retomber un peu le soufflet de l'humour d'écalé qui peine à convaincre sur la longueur malheureusement. Des poncifs du genre "Cette guerre n'est pas ma guerre" ou encore "je me bats uniquement pour défendre l'opprimé, quand il n'y a plus d'autre choix possible", font certes partie des ficelles du genre, mais manque réellement de surprises.

Les acteurs sont évidement à la hauteur et au-delà de nos deux héroïnes, qui semblent se faire la guerre des starlettes par ce film interposé, c'est la pléthore de second rôle qui enchantera le fan de drama. Mention spécial évidement à Endo Kenichi qui ne retrouve pas que Hirose comme ancien radiologue dans ce film, mais qui est surtout quasi méconnaissable. À son image, on sent bien que l'ensemble du staff, s'est vraiment amusé sur le tournage. Sans se prendre la tête, aucun autre message que le fun passe dans leur grimace et leur jeu. Bakarythm a déjà écrit des œuvres diffusant bien plus de messages. Ici, c'est uniquement : amuse-toi, vie comme tu es, oubli toutes tes bonnes manières. Un vrai défouloir que partage les acteurs surbookés du monde du drama japonais. Un défouloir pour l'office lady ou le salary-men japonais. Pas de prise de tête, des références à gogo au genre. Ne voyer même pas un plaidoyer féministe, car on est plutôt dans l'otak assumé (uniforme, retraite dans la montagne, ....) Malgré tout le fan pourra être déçu au finale de ce qui n'est qu'un long sketch de1h40. Bakarythm a eu une idée et l'a délayé sur ce temps long. Alors oui, il fait de ses fameuses apparitions à la Hitchcock, mais il sous-exploite son propre rôle, qui aurait pu apporter une autre couleur que le rouge du sang à son œuvre.

Cette œuvre, qui reste un téléfilm, regorge pourtant de bonnes idées visuelles, bien réalisées par un réalisateur peu connu (de télé donc) mais qui se débrouille avec un budget passé entièrement dans le casting. Les effets dans les combats sont sympas, voir cartoonesque et même loin d'être cheap. J'ai presque un peu de peine quand on voit les bras frêles de certaines combattantes donnés un one punch d'enfer à des adversaires over- testostéronées. Si vous êtes donc adepte du 5e degré, de l'humour potache et des pansements sur le nez, n'hésitez pas, les autres allez voir ailleurs, il parait qu'il y a un feuilleton policier sur TF1 ce soir.

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Young Adult Matters
2 people found this review helpful
Mar 19, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 9.0
Acting/Cast 10
Music 5.5
Rewatch Value 3.0

Une jeunesse en déshérence confronté à la violence...

C’est un film qui ne laisse pas indifférent, au contraire, tant par sa violence que par les problèmes qu’il traite : une jeunesse en déshérence, sans repère, totalement abandonnée à elle-même. Les jeunes héros ont-ils des parents ? On n’en sait trop rien, ils sont tout à fait absents… Se Jin est non seulement livrée à elle-même mais aussi affligée d’un esprit auto destructeur qui la pousse à créer des situations de plus en plus dures pour elle. Elle se précipite tête la première dans des choix de plus en plus hasardeux, le premier étant de se faire mettre enceinte afin de demander de l’argent au géniteur… Sa rencontre avec une autre fille, Hani, qu’elle fascine absolument, et avec deux hommes plus âgés va entraîner une suite d’évènements qui la conduiront au bord du gouffre… le climat du film est fait de violence physiques et psychologiques, avec de temps en temps la pause presque poétique des balades de Se Jin sur son skate, où elle devient elfe, seul endroit où son amour de la liberté ne se manifeste que par la beauté est non par la violence. Le réalisateur, acteur lui-même, a choisi de faire éclater les couleurs en opposition à la noirceur du sujet… Les acteurs sont très justes et crédibles, particulièrement Lee Yoo Mi dans le rôle difficile de Se Ji,.
Au final, film intéressant, prenant, mais dérangeant, et il m’a été difficile de me sentir en empathie avec Se Ji, et son attitude de révolte brute anarchique.

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Voice of Silence
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Mar 19, 2022
Completed 0
Overall 9.0
Story 10
Acting/Cast 10
Music 7.0
Rewatch Value 8.0

Un silence pleind'échos et de mouvements du cœur...

Je l’ai beaucoup aimé. Une fois de plus le cinéma coréen nous démontre son talent particulier pour le mélange des genres, qu’il maîtrise parfaitement ! La comédie, et l’humour noir, le tragique tourné en dérision et la matière humaine, ses contradictions, ses éclairs de lumière et ses abîmes de noirceur, l’éclat de rire qui enchaîne directement sur l’émotion… Il y a tout cela dans ce film et je suis sûre que cette jeune réalisatrice, HONG Hui-Jung, devrait avoir une brillante carrière devant elle ! Les deux nettoyeurs assurent leur travail avec un calme distancié qui déjà est en soi un élément qui bascule facilement dans le comique surtout soutenu par d’excellents dialogues et le jeu plus que parfait des acteurs. La situation joue constamment sur le décalage entre l’environnement assez horrible des héros et leur façon d’en vivre sans le moindre complexe. Il faut maintenant parler des acteurs, et particulièrement de Yoo Ah In !! J’ai su depuis longtemps que c’était un grand acteur, mais là il en fait la démonstration éclatante, dans l’incarnation époustouflante de cet homme muet (mais pas sourd !) un peu simple, qui vit constamment au premier degré, jusqu’à ce qu’un évènement inattendu vienne casser cette mécanique et l’obliger à penser, à sentir, à décider… Yo Ah In a même modifié son apparence, trapu, musclé, la démarche lourde, mais dont parfois le regard, le demi-sourire laissent entrevoir un autre monde… Il est parfaitement soutenu par Chang Bok, Yoo Jae Myung, acteur chevronné et au talent depuis longtemps démontré. C’est lui la tête pensante du duo de nettoyeur, et il assume une sorte de figure paternelle pour Tea In. Le troisième sommet du triangle, c’est la fillette, lucide et intelligente, dont on comprend très vite qu’elle a acquis une grande maturité très tôt du fait que, chez elle, seul son frère compte, et qu’elle n’a déjà plus trop d’illusions sur la vie.
Tout au long du film, une tension et un suspense s’installent, et jusqu’au bout la question est : comment ça va finir ? la fin logique devrait s’imposer… Mais on ne peut que souhaiter ardemment qu’elle n’ait pas lieu… La mécanique implacable du destin est en route, sera-t-elle déviée ? Je n’en dirai pas plus, et je vous souhaite aussi ardemment que ce film sorte un jour en France, car il est tout à fait excellent !

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Completed
Ten Months
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Mar 19, 2022
Completed 2
Overall 7.5
Story 9.0
Acting/Cast 9.5
Music 6.0
Rewatch Value 4.5

Une grossesse inattendue est un séisme...

Mi‑rae poursuit avec ambition sa carrière de développeuse de jeux vidéo dans une start‑up. Déterminée et indépendante, rien ne semble pouvoir arrêter son ascension... jusqu’au jour où elle découvre qu'elle est enceinte. Cette grossesse accidentelle va bouleverser sa vision du monde, mais aussi radicalement changer la façon dont la société la perçoit.
Le film est un adroit mélange de réalisme social et de comédie. La réaction incrédule et outrée de Mi Rae découvrant sa grossesse donne une pétulance amusée au début du film. Puis l’accumulations de problèmes que rencontre la jeune femme nous fait percevoir et même ressentir avec elle le poids énorme et le bouleversement profond qu’entraîne cette grossesse. Ces 10 mois ( sans doute comptés en mois lunaires, normalement c’est 9 mois ^_^) vont être un véritable séisme (un « chaos », comme elle appelle le futur bébé) dans la vie de Mi Rae. Et pour nous, pour moi en tous cas, une plongée dans la réalité de la condition féminine en Corée. Il y a déjà toute une zone de flou autour de l’avortement dont il est difficile de savoir s’il est vraiment légal comme déclaré officiellement. Certes une grossesse inattendue génère toujours des changements profonds même chez nous, mais là elle se fait carrément virer de son travail où pourtant elle réussissait et avait un poste important. Ensuite la tradition familiale entre en jeu : la belle-famille voit très bien son arrivée comme employée à plein temps et gratuite dans la ferme … La naissance de l’enfant va être en même temps une renaissance de sa mère. Mi Rae est forte, et très lucide, elle sait que son enfant et elle devront affronter une société qui n’est pas conçue pour son cas, et que ce sera difficile, mais il n’y a jamais de misérabilisme dans ce film, jamais de pathos ou de victimisation. Au contraire on a confiance en Mi Rae, elle va s’en sortir !
Au final j’ai beaucoup aimé ce film, plein de vie et d’énergie, et une fois de plus, comparant mon expérience d’ancienne mère célibataire en France il y a presque 60 ans avec celle contemporaine de Mi Rae, je me trouve chanceuse d’être née dans mon hexagone français !

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